La saison des truffes est à son apogée, c’est maintenant ou jamais. Maintenant, donc. Achetées à un prix décent au marché des Abbesses à Paris, voilà deux belles grosses melanos comme on les aime. Pour leur réserver le meilleur sort, j’ai sorti des 2001. Un pomerol, un volnay, un provence…lire la suite sur le blog bonvivant
Domaine Roulot, Meursault les-tillets 1990, en pleine forme
Meursault les-tillets 1990
Nez de miel nuancé de minéral, bouche qui offre une épaisseur ciselée avec une allonge énergique et précise. Alors que la plupart des vins du millésime sont à genoux, ce meursault-village est encore en pleine forme. Bel exercice de style.
17/20
CONTACTER LE PRODUCTEURAvant de glorifier ce domaine qui le mérite, il faut rappeler comment les choses du vin évoluent. Dans les années 1980, quand le goût du jour était aux grands blancs riches et onctueux, Jean-Marc Roulot produisait déjà des meursaults d’une étonnante transparence d’expression, des flacons qui s’arrachaient chez les buveurs de vin équilibré. Aujourd’hui ce style est arrivé sur le devant du bouchon, et toute la planète fait le siège de ce domaine exemplaire.
Février chez Legrand
Les vins d’un domaine historique du village de Barbaresco, « incontournable lorsque l’on évoque les grands artisans du Piémont », seront au programme demain soir dès 20 h chez le caviste parisien Legrand Filles & Fils. Cette dégustation se fera en présence de Luca Roagna, cinquième représentant d’une famille qui « travaille la vigne depuis 1880 et voue une fidélité sans faille au nebbiolo. »
Les vins : Dolcetto d’Alba 2012, Langhe rosso Nebbiolo 2008 et 2009, Barolo Pira 2008, Barbaresco Pajé 2009, Barbaresco Asili Vecchie Viti 2009, Barbaresco Montefico, Vecchie Viti 2009, Barbaresco Montefico Vecchie Viti 2007, Barbaresco Crichet Pajé 2004, Barolo Chinato, Grappa di Barolo 2004. Tarif : 120 €, plus de renseignements ici.
Toujours dans le cadre des « Dégustations du Mardi » de la maison, c’est le 1er grand cru classé de Saint-Emilion Château Troplong Mondot qui sera au programme du 10 février. Mondot 2011 (c’est le second vin de la propriété) et une verticale de Château Troplong Mondot 2011, 2010, 2009, 2006, 2002 et 1998 accompagneront un dîner en présence des chefs de cuisine des Belles Perdrix de Troplong Mondot, la maison d’hôtes que Xavier Pariente a créée en 2010 au cœur de son domaine. 180 € la soirée, renseignements et réservation ici.
Synthétique et 100% renouvelable
Leader mondial du marché des bouchons synthétiques pour vins tranquilles avec 2,4 milliards de bouchons par an, la société Nomacorc a produit 20 milliards de bouchons en 15 ans. Le vingt milliardième a bouché une bouteille de viognier de Michel Gassier. Tout récemment, l’entreprise a reçu une nouvelle récompense pour le bouchon « à empreinte carbone neutre » en photo ci-dessus. 100 % renouvelable, SelectBio est fabriqué à partir de polymères à base de végétaux dérivés de la canne à sucre. Plusieurs fois récompensée en 2014, cette innovation a obtenu un prix lors de la dernière édition des Winnovation Awards, récompenses attribuées par The North Bay Business Journal (San Francisco) et le Wine Industry Network (WIN) aux « entreprises qui contribuent à faire avancer l’industrie nord-américaine du vin. »
Les fondations d'une culture
Le conseil d’administration de la Fondation pour la culture et les civilisations du vin, reconnue d’utilité publique par décret le 11 décembre 2014 et suite de l’association de préfiguration de la Cité des civilisations du vin, a annoncé officiellement ses missions et son programme d’actions, au rang desquelles figure en première place un site culturel unique au monde dont l’ouverture est prévue pour 2016 (on se rendra compte de l’état d’avancement du chantier en le survolant ici).
Maître d’ouvrage et propriétaire du bâtiment, la Ville de Bordeaux met la Cité des civilisations du vin à la disposition de la Fondation afin qu’elle l’exploite et la développe. Via une scénographie innovante et immersive (en lire plus ici), des expositions, des animations et des événements, il s’agira de travailler la reconnaissance du vin comme patrimoine culturel, à la diffusion de connaissances sur ce sujet et à la transmission au plus grand nombre de ses dimensions culturelle, historique, et intellectuelle.
Les membres fondateurs de la Fondation pour la culture et les civilisations du vin sont La Ville de Bordeaux, le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) et le Crédit Agricole d’Aquitaine. Présidée par Sylvie Cazes depuis le 23 janvier (en lire plus sur le blog de Jean-Pierre Stahl, grand reporter à France 3 Aquitaine), cette fondation bénéficie également du soutien de la fondation américaine Clarence and Anne Dillon Dunwalke Trust et de S.A.R le prince Robert de Luxembourg.
L'album de famille de Château Haut-Bailly
L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.
Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire du château.
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La Bulle
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Menus
Menu à 22€ (au déjeuner, en semaine)
Accueil : jusqu’à 22h30 et 23h le vendredi et le samedi. Terrasse.
Fermé le dimanche.
48, rue Louis Blanc – 75010
Métro : Louis Blanc
01 48 78 28 80
www.restolabulle.fr
Benjamin Renaud, Cecile Guillermin
Alberto Rebolledo
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Spectaculaire bond en avant pour ce bistrot qui mérite que l’on s’écarte du canal Saint-Martin pour aller à sa rencontre. L’arrivée d’un nouveau chef en 2013, Alberto Rebolledo qui a travaillé chez Westermann, Bocuse et Marx, a permis à la cuisine de se montrer plus créative. Le menu du déjeuner à 22 € est la belle affaire du quartier et la salle bien garnie même pendant les vacances scolaires, en est certainement la preuve. Chèques refusés.
À LA CARTE:
- Œuf mollet, langues d’oiseaux façon carbonara, salade d’herbes 7,50€
- Terrine de pieds et oreilles de cochon, vinaigrette piquillos, toasts 8,50€
- Tourteau en raviole de betterave, crème de chou-fleur au curry, mousse citron 12,50€
- Quasi de veau rôti à la plancha, mousseline de céleri en vinaigrette de truffes, girolle 22,50€
- Queue de bœuf en raviole, fricassée de champignons des bois, bouillon 24€
- Faux-filet de Normandie, écrasée de pommes de terre, vinaigrette à la truffe, salade 24,50€
- Pavé de merlu à la plancha, canneloni farci aux champignons, velouté potimarron 18,50€
- Espadon mi-cuit, cocos en compotée, coquillages, salsa verde 20€
- Pêche de vigne en gelée de verveine, mascarpone à la vanille, granité vin rouge 7,50€
- Guimauve café, banane frécinette caramélisée, glace café 9€
- Bulle en chocolat, poire pochée au vin rouge, mousse marron 11€
Notre sélection
- Savennières, Les Genêts, 2009, Domaine Laureau 38€
- Montlouis-sur-Loire Remus, 2011, Domaine de la Taille aux loups 40€
- Chinon, La Singulière, 2009, Domaine Olga Raffault 39€
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Du rosé en janvier ? Oui, mais non
Comme promis, des bouchons magnifiques ont été tirés pendant la vieille semaine, de Noël au Jour de l’An, voir les trois « galeries de portraits » sur mon blog. Et puis, boum, le 7 janvier et ses séquelles pâteuses nous sont tombé sur le râble. Changement d’ambiance, va falloir se mettre en travers de la route tracée depuis 40 ans avec les résultats qu’on voit. Et puis, même cette envie pourtant essentielle est balayée, l’actu est plus forte, toujours. La boîte @ mails regorge d’offres pour la Saint-Valentin, la vie et le commerce reprennent leurs droits, en mode rosé à bulles. Le champagne rosé est un classique sans limite alors que cette idée de boire du vin tranquille rosé en dehors des périodes de chaleur m’est (encore) étrangère.
Sauf que.
Les grandes décisions sont prises pour être piétinées. Pour ce faire, il a fallu un rosé de haut de gamme, la cuvée 946 du château Gassier au pied de la montagne Sainte-Victoire, au cœur de la Provence de Pagnol. Voilà un vin complexe et friand, un vrai rosé de gastronomie issu d’un terroir de folie cultivé en bio, pas le genre piscine et glaçons. Et il aura fallu un beau bandol d’un rose soutenu, quatorze ans d’âge, un la-bégude 2000, pour confirmer que parfois, les rosés sont de grands vins. Oui, aussi. C’est une bonne nouvelle, mais quand même, j’attendrai l’été pour me réjouir plus.
D’autant que, dans la même séquence, cinq grands domaines provençaux ont choisi de faire leur promo via les rouges. Nous, nous savons bien que la Provence est une terre de rouges. Il y a longtemps qu’on se délecte des beaux vins de Trévallon, Vignelaure, Hauvette ou Révélette. Très peu de grands bandols rouges nous sont inconnus, de même avec les palettes des châteaux Crémade ou Simone. Et les bellets ? Oui, les bellets sont des rouges magnifiques. Et les vins de Philippe Gimel, ceux du Chêne Bleu, la liste est longue, donc oublieuse.
Là, revue des productions des châteaux Sainte-Roseline, La Coste, Romanin, Fontainebleau et la Commanderie de Peyrassol qui faisaient goûter leurs rouges. Et là, bravo les gars, c’est bon, tout ça. Mes préférés ? Sainte-Roseline et Fontainebleau, avec une mention pour les progrès réalisés par Peyrassol. Tu cherches des grands provences rouges ? Les voilà. Avec ceux qui précèdent, le choix est vaste et gratifiant. Et l’amateur saura les attendre, comme il le fait avec ses meilleurs bordeaux, hermitages, côte-rôtie ou bourgognes. Bienvenue à la Provence dans ce casier d’excellence.
Crédit photo : Fabrice Leseigneur
Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?
Un vin à part dont la singularité réside dans un élevage de six ans et trois mois, un cépage typique et tardif, le savagnin, et un contenant traditionnel appelé clavelin d’un format tout à fait particulier (62 cl), le vignoble du Jura attend ses fans ce week-end – ils sont 2 000 sur Facebook – pour l’un des plus gros événements viticoles français. Fête tournante qui a lieu cette année à Montigny-les-Arsures, sous la présidence de Valérie Tissot (Domaine Jean-Louis Tissot), cette 19e Percée du Vin Jaune proposera à ses visiteurs de nombreuses animations (programme complet ici, billetterie en ligne là) dont les plus courues seront sans doute la cérémonie de mise en perce du tonneau et la vente aux enchères. Cette année, 267 lots seront présentés dont la moitié seront des vins jaunes, c’est plus que d’habitude. Au rang des millésimes les plus anciens, de 1921 à 1959, figurent deux vins de paille de 1947 et 1949 et un marc du Jura de 1955. Le catalogue complet est là.
Tarif : 14 euros pour l’accès au site (75 caveaux) + un verre + 10 tickets de dégustation.
Quatorze châteaux seront finalement présents ce dimanche 1er février pour la première édition de l’année des concerts-dégustation que l’Opéra de Bordeaux propose en partenariat avec l’appellation pessac-léognan. Pour découvrir le programme de cette matinée et réserver son billet, à assortir du “pass” ouvrant droit à la dégustation se tenant à la suite du concert (6 €), il faut cliquer ici.
Accords fromages et vins de Château Bardins, Château Couhins (cru classé de Graves), Château Couhins-Lurton (cru classé de Graves), Château de Cruzeau, Château d’Eck, Château Ferran, Château Haut-Bacalan, Château Léognan, Château Lespault-Martillac, Château Roche-Lalande, Château de Rochemorin, Château Le Sartre, Château Trigant et Domaine de la Solitude.
Si le Salon des vins de Loire, dont la 29 e édition se tiendra lundi, mardi et mercredi au parc des expositions d’Angers est une manifestation réservée aux professionnels, tout comme son supplément dédié aux vins bios (La Levée de la Loire), le grand public des amateurs est invité à profiter dès aujourd’hui et jusqu’au 7 février du cycle d’animations qui les encadre. Rencontres littéraires, dégustations, conférences, expositions, initiation à la taille des vignes ou encore balade gourmande sont au programme de la « Semaine des vins de Loire ». On découvrira l’intégralité des propositions en cliquant ici.
Enfin, la seizième édition de La Dive Bouteille, le plus grand salon dédié aux vins natures se tiendra dimanche et lundi à Saumur (voir tous les domaines présents ici). Plus de renseignements là et sur le site du salon, une promenade à lui tout seul.
Le Belhara
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Menus
Carte-menu à 35€
Accueil : jusqu’à 22h30. Fermé le dimanche et le lundi. Fermé du 2 au 22 Août.
23, rue Duvivier – 75007
Métro : École Militaire
01 45 51 41 77
www.bistrotbelhara.com
Thierry Dufroux
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Et le plaisir de retrouver Thierry Dufroux auquel nous avions remis le prix Staub du Meilleur Bistrot 2011… Ce cuisinier au parcours plus que sérieux nous a une nouvelle fois comblé avec un registre certes classique mais infiniment gourmand tel le petit pâté chaud qui déjà connaissait ses nombreux fidèles dans le deuxième arrondissement. Dans ce bistrot au décor authentique et au service policé et d’une grande gentillesse, le chef trouve plus que jamais ses aises, multipliant les attentions du début (petits pots de rillettes, gougères, légumes crus) à la fin du repas (avec notamment une madeleine encore toute chaude). Courte carte des vins, bien pensée et toujours accessible, bref le cœur y est pour célébrer ce bistrot si chaleureux et accueillant.
À LA CARTE:
- Frisée fine, ventrèche basque, œuf bio mollet, jus vinaigrette à l’huile de noix
- Petit pâté chaud
- Poire Belle-Hélène
Notre sélection
- Picpoul de Piner 2012, Mas Autanel 25€
- Pic-saint-loup Cuvée Quentin 2011, château Valegre 25€
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