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"Le vin d'hier soir c'était un…"


 

Prieuré de Saint-Jean de Bébian 2007

Grande plénitude, long, plein, sans la capacité de garde des millésimes avec plus d’acidité mais avec une plénitude rare pour l’instant.

17,5/20

Disponible à 26 euros la bouteille
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Déjà connu à l’époque romaine, Bébian s’est hissé, en près de quarante ans d’existence, au sommet de la hiérarchie languedocienne. Installé à Pézenas, petit village pittoresque de l’Hérault, il a pendant longtemps incarné la rare expression d’un classicisme languedocien à la fois généreux et raffiné, et surtout capable de vieillir harmonieusement. Aujourd’hui, grâce à son exemple, d’autres l’ont rejoint, formant ainsi un joli peloton de domaines exemplaires. À ses débuts il y a quarante ans, Bébian avait fait le choix d’allier la tradition et l’avenir, cultivant à la fois les vieux cépages méditerranéens (cinsault et carignan) tout en replantant de la syrah, du grenache, du mourvèdre et d’autres plants de Châteauneuf-du-Pape comme la roussanne, la marsanne, le bourboulenc ou le grenache gris. L’ancien propriétaire, Monsieur Roux, avait choisi cette voie, inspiré par ses voisins et amis de Châteauneuf. Ce sont ensuite Chantal Lecouty et Jean-Claude Lebrun, propriétaires de 1991 à 2008, qui contribuèrent à son renouveau et son sursaut qualitatif (leur premier millésime fut le 1994). Ils firent ensuite appel en 2004 à Karen Turner, une œnologue d’origine australienne, qui continue de vinifier depuis le rachat du vignoble de 32 hectares par un homme d’affaires russe. La direction du domaine a été confiée à un jeune amateur de grands vins, Benoît Pontenier.

prieure-saint-jean-de-bebian

Café des Abattoirs


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Menus de 32€ à 38€
Ouvert tous les jours et toute l’année
Accueil : jusqu’à 22h30. Air conditionné. Terrasse.
Fermé du 24 décembre au 2 janvier et 3 semaines en été

10 rue Gomboust – 75001
Métro : Opéra, Pyramides ou Tuileries
01 76 21 77 60
www.cafedesabattoirs.com
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Un condensé de gourmandise, de jovialité, de convivialité et surtout de savoir-faire qui ne surprend pas lorsqu’est à la barre de ce nouveau bistrot la famille Rostang. La viande et les produits tripiers sont ici servis dans des poêlons posés à même la table et que chacun prend évidemment plaisir à partager. Avant et après, c’est un festival de petites choses à grignoter avec une mention spéciale pour le flan du dessert qui trône dès l’entrée sur le comptoir jusqu’à donner envie de revenir pour le goûter.

À LA CARTE MENU à 32€ :

  • Le gratin de gras double comme chez Léon de Lyon
  • Araignée de cochon laquée soja
  • Coquelet en crapaudine

 

  • Le 1/4 de camembert
  • L’Œuf à la neige, pralines roses, et crème anglaise
  • Le pot choc de Michel Rostang et muffins banane

 

Notre sélection

  • Côtes-du-rhône Le Temps est Venu 2012, Domaine Ogier 25 €
  • Bourgogne-côtes-d’auxerre 2010, Domaine Goisot 27 €

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DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

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Crédits photo d’ouverture : http://www.lafourchette.com/restaurant/les-bistronomes/29917?page=2

L’énigme des blancs 1996 de Bourgogne (et d’ailleurs)


 

Tout critique commet des erreurs de jugement, le moins souvent possible naturellement. Le public peut à juste titre les lui reprocher quand il a l’habitude de lui faire confiance, mais parfois ces reproches n’ont pas d’autres fondements qu’une connaissance très partielle de la matière de ces reproches et des généralisations abusives à partir d’exemples limités. Parmi les reproches qui m’ont été le plus souvent justement faits j’accepte parfaitement celui de mon trop rapide encensement du millésime 1975 à Bordeaux. Je reviendrai une prochaine fois sur le sujet. Les plus injustes et énervants (surtout lorsqu’ils proviennent de gens du métier) concernent les blancs 1996 en Bourgogne et mon affection pour les rouges de quelques producteurs bourguignons, en particulier l’ancien domaine Pernin-Rossin. Je n’ai jamais voulu y répondre, comme ils reviennent régulièrement sur le tapis de la « toile », et que le vieillissement suffisant des bouteilles fait office de juge de paix, je le fais maintenant.

 


Le cycle végétatif du millésime 1996 fut unanimement considéré à sa naissance comme favorable à une qualité optimale des vins blancs dans tout le nord de la France. Un état sanitaire parfait des raisins (aucun départ de botrytis, aucune maladie), entretenu par un vent du nord froid et protecteur, une production d’arômes complexes dans les baies du raisin liée aux nuits froides et au soleil clair de toute la fin de la maturation, un aspect visuel du raisin exemplaire et en plus une jolie récolte. Comme je le fais toujours j’ai mangé les raisins à la veille des vendanges et leur saveur pure et nette restera à jamais marquée dans ma mémoire. Les acidités demeurant fort élevées, gage d’un grand potentiel de vieillissement, on avait tout à gagner à attendre le plus possible avant de vendanger, d’autant qu’il n’y avait aucun danger de changement de temps. Il est sûr qu’on a vendangé trop tôt en champagne et que cette erreur, après les quelques années nécessaires pour la comprendre et la digérer a complètement changé les mentalités des meilleurs viticulteurs, surtout pour les chardonnays. En côte d’or, où les maturités étaient plus précoces et plus élevées, la tentation était grande de vendanger assez vite, mais un bon tiers des vignerons ont été sages et ont rentré un raisin de haut potentiel mais d’un équilibre original avec 12°,5/13° de richesse en sucre, des acidités fort élevées (6 à 7 grammes), et une bonne proportion d’acide malique. C’est là que les ennuis pour beaucoup ont commencé. Les fermentations malo-lactiques furent très longues et bien souvent même pas commencées à la fin du printemps ! A la veille du millésime suivant les vignerons n’ayant pas assez de place en cave ont bien été obligés de mettre en bouteille des vins non finis et ont donc demandé à leurs œnologues comment s’assurer que les vins ne refermenteraient pas en bouteilles ! Je vous laisse deviner toutes les manipulations de désacidification et de stabilisation qui ont hélas fragilisés un volume non négligeable de la récolte. Au moment de rendre compte du millésime mon erreur, si s’en est une, fut de fonder mon jugement sur ce que je goûtais chez les meilleurs vinificateurs, ceux qui me servent de référence parce que j’ai toujours considéré que le vrai potentiel d’un millésime se juge quand même chez ceux qui travaillent le mieux. Naturellement leur vin restait en fût (il fut mis en bouteille entre mars et juillet 1998, parfois même début septembre),et ce que je goûtais était miraculeux, à la fois frais, complexe, fluide, (la bonne fluidité, celle qui rappelle l’eau de roche), mais riche en extrait sec et parfaitement typé des terroirs.

J’ai beaucoup acheté de vins pour moi-même et il m’en reste assez pour raconter l’histoire compliquée de leur vieillissement et le bonheur de savoir que les meilleurs ont encore un superbe avenir et répondent parfaitement aux promesses de leur naissance. Leur vieillissement fut donc compliqué, du moins pour ceux qui boivent leurs vins assez vite dans un monde où plus personne n’attend les 12 à 20 ans nécessaires pour que les grands terroirs délivrent toute leur race. Entre 2001 et 2006 beaucoup de vins, même chez les bons producteurs, se sont mis à jaunir et à prendre des goûts incompréhensibles et jurassiens de noix, de froment fort, voire de pomme blette, donnant le sentiment d’un vieillissement trop précoce. Mais ce qui était énervant était la variabilité de ces bouteilles car certaines des mêmes lots étaient parfaites ! C’est à ce moment que j’ai interrogé mes amis œnologues et que toute la filière a commencé à réfléchir à la cause de cette variabilité. Les bons vignerons, ceux qui ont vendangé mûr, cultivé correctement leurs vignes et attendu avant de mettre en bouteille ont bien sûr commencé à tout mettre sur le compte du bouchon, et non sans raison pour ceux qui avaient été traités au péroxyde, à la demande d’ailleurs des vignerons eux-mêmes, mal informés par leurs techniciens et qui stupidement préféraient pour des vins blancs des bouchons « blanchis » ! Mais cela n’expliquait pas tout, et surtout pas le fait que 24 heures ou plus après l’ouverture de la bouteille le vin redevenait plus clair et moins évolué ! Le même phénomène a été constaté pour Chablis, pour les champagnes et pour les vins de Marsanne de l’Hermitage. Il semble donc que le vin ait en bouteille vécu ce qu’en principe il doit vivre en période d’élevage en fût ou en cuve, une succession de passages oxydatifs puis réductifs, liée à l’activité autolytique du ferment. Aujourd’hui les grands terroirs donnent des vins exceptionnels, avec un arôme parfois sublime de truffe blanche né de l’acidité élevée, une vivacité et une intensité qui comme en Champagne n’ont pas été égalées depuis. On peut toujours imaginer ce que les vins auraient donné avec une maturité encore plus poussée, mais il vaut mieux ne pas mettre en concurrence avec un 1996 réussi un 1989 ou un 1999, malgré leurs grandes qualités et leur forte maturité, car ils apparaissent alors bien lourdauds. Voici quelques unes de mes références : … suivre

crédits photo d’ouverture : https://sensdeladigression.wordpress.com/2013/05/04/4-mai-1891-la-premiere-mort-de-sherlock-holmes/

Sainte Isabelle

Je me suis refusé jusqu’ici dans une tribune publique de commenter et le livre d’Isabelle Saporta “Vino Business” et les polémiques engendrées par le livre. Il n’est pas dans la nature de mon métier de juger l’activité d’un confrère, le public et les acteurs de l’univers concerné le faisant suffisamment. Mais l’agressivité permanente dont elle témoigne envers les journalistes « spécialisés » dans le vin, à l’exception de ses amis blogueurs et encore, seuls ceux dont la sensibilité est proche de la sienne et qui se voient adoubés d’un brevet de compétence et d’honnêteté professionnelle, me conduit aujourd’hui en tant qu’ancien président de la Presse du Vin à donner moi aussi mon avis sur le sujet. Il me semble fair play de commencer par donner la parole à Sainte Isabelle en citant un extrait de l’interview qu’elle vient d’accorder à Atabula et qui est une auto- proclamation de satisfaction professionnelle comme j’en ai rarement rencontrée dans ma carrière. Qu’on en juge.

« Quand je bosse je vais au fond des choses, tout ce que j’avance a été vérifié, il n’y a qu’à voir le nombre de notes en bas de pages pour le comprendre. » L’ancien universitaire que j’ai été ne peut que pleurer devant la démagogie d’un système qui veut faire croire à un étudiant que la valeur scientifique de son travail et son rapport à la vérité dépend de la taille de sa bibliographie (dans son livre plutôt réduite à quelques remerciements) ou du nombre de notes et références en bas de page. Mais c’est un autre sujet.
Sur le fond, la défense d’Isabelle Saporta est hélas tout aussi partisane que l’idéologie sociale et politique qui l’a conduite à enquêter sur les intérêts particuliers d’une toute petite partie du monde du vin, le monde des « people », qui ne peut intéresser que les obsédés de ce même monde des « people ».
Ou ceux dont l’ambition professionnelle est de faire en quelque sorte leur business du business qu’ils dénoncent. Dès qu’on discute de sa connaissance du sujet, l’attaque devient « sexiste » et l’argument une « insulte ».
Mais que dire alors de ce petit bout de prose ?
« Les grands châteaux du bordelais n’avaient qu’à lever le petit doigt pour faire réagir leur cour de journalistes totalement dépendants de leurs invitations et attentions particulières. Peut-on encore parler de journalistes quand ils vivent au crochet des propriétaires (…) et des bouteilles hors de prix et dégustations privées » Outre que je ne vois pas beaucoup de notes en bas de pages pour prouver ce qui est ici dénoncé, on ne peut pas ne pas sentir l’idiotie d’une caricature encore plus forte que celle dénoncée chez ses détracteurs. Pire encore et sans faire de mauvais esprit : « Mais à la moindre critique, vous êtes évincés et vous pouvez dire au revoir au faste et au luxe ». Dois-je comprendre que c’est l’expression d’un regret ? Et cela continue de plus belle : « S’il est blackboulé par les principaux châteaux difficile pour lui de pouvoir assurer la rubrique Vins de son magazine au risque de « perdre son job ». Mon dieu, quelle vision enfantine d’un monde infiniment plus adulte et complexe. D’abord, il resterait au journaliste « blackboulé » à travailler sur les 98 % restants de la production, celle qui justement fait l’objet d’une commercialisation intéressant au moins 98 % du public. Et peut-on croire un seul instant que les soi-disant bénis oui-oui de la profession aient la moindre importance aux yeux de ces mêmes grands châteaux et du public concerné ? Leur existence fait partie de l’existence même d’une activité de relation publique qui elle-même fait partie d’un univers où l’information est libre. Seuls ceux qui justement conservent et exercent leur esprit critique ont une vraie crédibilité chez les producteurs et dans le public parce qu’ils sont perçus comme compétents en la matière et non pas des touche-à-tout qui s’imaginent qu’avec trente interwiews sur trois mois, ils ont fait le tour de la question. L’investigation, la vraie, est une trop noble chose pour qu’on la confie à des Narcisses (des deux sexes, je précise) de la dénonciation ou à des idéologues qui confondent en permanence l’information qui ne néglige aucun fait et le combat politique qui fait qu’on ne choisit que ceux qui l’arrangent.

Les vins d'Issy

Jeudi soir, Aude et Yves Legrand recevront leurs fidèles amateurs pour la 39e édition de leur soirée « Caves en fête » au Chemin des Vignes, espace situé à Issy-les-Moulineaux et dédié au stockage du vin (il y a là 3 000 m2 d’anciennes carrières de craie situées à 37 mètres sous terre) autant qu’à sa dégustation. Il y aura un beaujolais au programme, évidemment, mais pas seulement. Il y aura des vignerons et des dédicaces d’auteurs, écrivain, illustrateur, de la musique et une exposition de photos. Enfin, Issy Guinguette, le restaurant des lieux, tenu par Mathieu Legrand, proposera un menu à 29 euros de 19 à 23 heures.

Le programme complet de la soirée est, ne pas oublier son invitation.

Un mois et une nuit avec Krug

Avec quoi marier le champagne Krug Grande Cuvée, minutieux assemblage de plus de 120 vins issus de la vendange de l’année et de la bibliothèque de vins de réserve de la maison ? Réponse : le parmesan, la truffe, la châtaigne et l’artichaut.

Après Bordeaux, Monaco et Lyon, c’est à Paris que l’on pourra apprécier les quatre associations recommandées par Eric Lebel, chef de cave de Krug. Les adresses sont belles, Le Bristol, Ledoyen, La Grande Epicerie, Legrand Filles & Fils, entre autres, et chaque chef ayant accepté de se prêter au jeu des harmonies Krug a laissé libre cours à son imagination pour concevoir une « alliance gustative aussi simple que surprenante. » Plus de renseignements ici sur ces accords faits « pour révéler tous les arômes et saveurs de Krug Grande Cuvée » et les adresses qui les proposent.

Même maison, mais autre destination, avec cette fois un vin issu « d’une seule et minuscule parcelle, close de murs et plantée exclusivement en chardonnay. » Le champagne Krug Clos du Mesnil 2003 sera la star du dîner donné à Pauillac, au château Cordeillan-Bages, le 27 novembre prochain. Le chef Jean-Luc Rocha a créé pour les champagnes de Krug un menu sur-mesure, à découvrir ici (290 € par personne). « La Nuit Krug » peut se prolonger jusqu’au matin, chambre sur jardin, petit-déjeuner et visite de Lynch-Bages compris, tous les renseignements sont .

Les grands bordeauxpassent à table

C’est parti pour la quatrième édition de l’opération consistant à proposer des grands vins de Bordeaux au restaurant, « dans des millésimes prêts à boire et à prix doux » (nous vous avions tout expliqué ). Cette année, plus d’une vingtaine d’adresses parisiennes joue le jeu de « Carte sur Table » jusqu’au 15 décembre, du bistrot à l’étoilé (liste des restaurants ici). Parmi les quatorze grands crus proposés, on notera la présence d’Yquem 1996 qui sera disponible au verre (35 €). C’est inédit et c’est possible grâce au système Coravin dont nous vous avions parlé .
©CartesurTable2014-2
Directrice générale de Duclot La Vinicole, partenaire de cet événement fonctionnant avec l’accord et l’appui de toute la filière, Ariane Khaida explique que « la finalité de cette opération, qui remporte de plus en plus de succès, tant auprès des propriétaires bordelais et des restaurants que des consommateurs, est que les grands bordeaux retrouvent la place qu’ils méritent et leur capital séduction sur quelques-unes des plus belles tables parisiennes. »

Un avis partagé par Jean-Charles Cazes (Château Lynch-Bages), qui participe à l’opération depuis trois ans et se déclare ravi de ce partenariat. « Carte sur Table permet de remettre Bordeaux à l’honneur à Paris et de montrer nos grands vins dans des millésimes prêts à boire. Ce n’est pas si facile de trouver sur les cartes des vins à leur plénitude. »

Carte sur Table 2014, les millésimes à découvrir :


« 1996, pour le plus ancien (Château d’Yquem). 1998, un grand millésime à Bordeaux avec Château L’Evangile. 1999, dans ce magnifique domaine qu’est le château Léoville Las Cases. 2000, l’année mythique des trois zéros en Lynch-Bages, un millésime qui est à parfaite maturité avec un équilibre idéal entre fruit et puissance, une belle fraîcheur et une très grande persistance. 2001, délicieux, tout en finesse, à boire maintenant (Château Calon-Ségur, en magnum). 2003, puissance et solaire (Château Mouton Rothschild en bouteille et Château Giscours en magnum). 2005, en blanc, à boire maintenant, vins très ronds et mûrs (Château Pape Clément). 2005 en saint-estèphe, puissant et équilibré (Château Lafon-Rochet). 2007, des vins très droits qui sont aujourd’hui très agréables à boire (châteaux Smith Haut Lafitte et Figeac). Château Cheval Blanc en 2008, c’est toujours l’équilibre entre la puissance et la finesse qui caractérise ce grand vin. »

Crédits photos : ©Carte sur Table.

La caisse de douze champagnes à moins de 25 euros


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Château d’Avize

Victor Dravigny Hommage rosé 16 euros 15/20

Élégant, tout en délicatesse de bulles, voici un excellent champagne d’apéritif qui possède une jolie finale sur les fruits rouges.
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crédits photo d’ouverture : http://centenaire14camillevernet.fr/wp/?attachment_id=955

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Richard Cheurlin

Brut Carte d’Or 13,80 euros 15/20

Nez crayeux avec une touche de fruits rouges, ce vin offre une tension harmonieuse avec une jolie finale saline. Délicieux en apéritif.
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Champagne Benoît Cocteaux

Or, Blanc de Blancs 14,30 euros 14/20

Jaune doré, citronné assez finement, énergique, de la profondeur et une certaine énergie.
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Champagne Benoît Cocteaux

Rosé d’Hélène 15,30 euros 13,5/20

Très coloré, vineux, puissant, fruité. Solide.
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Didier Doué

Brut Sélection 23 euros 15/20

Provenant de parcelles calcaires situées au lieu-dit La Richasse, ce vin délivre des flaveurs de fleur d’acacia avec une touche de noisette et d’amande fraîche, la bouche est en rondeurs généreuses avec de la souplesse et une finale crayeuse qui convient bien à la truite fumée.
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Forget-Chemin

Brut 13,90 euros 14/20

Citron confit au nez comme en début de bouche, on est sur la fraîcheur apéritive.
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goutorbe

Henri Goutorbe

Tradition 15,25 euros 15/20

Nez de fruits rouges et d’agrumes, bouche à l’assise apéritive.
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Margaine

Le Brut, premier cru 15,50 euros 16/20

Composé de 92 % de chardonnay et 8 % de pinot noir, ce champagne s’impose tranquillement dans le verre, par sa subtile persistance qui va vers la salade de crustacés ou le fromage de Pouligny.
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Nominé-Renard

Nominé 23,50 euros 14/20

Nez délicat sur les fruits blancs et la craie, bouche élancée et apéritive.
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Emmanuel Tassin

Brut rosé 15,25 euros 14/20

Sur les fruits rouges, ce vin offre une bouche dynamique.
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Champagne Velut

Brut Tradition 15 euros 14,5/20

On a une intensité franche avec de la salinité derrière.
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Jean Lallement et Fils

Grand Cru Tradition 16,25 euros 16/20

Assemblage de 80 % de pinot noir et 20 % de chardonnay et d’une majorité de 2010, ce vin offre une amplitude savoureuse et crémeuse.
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Professeur Bettane


Brêve – et personnelle – histoire contemporaine du vin de France


 

Chapitre six, dans lequel le Professeur Bettane mouille sa chemise pour la gloire du pinot noir.

 

Côté présent, à une époque où la grande majorité des vignerons ne s’intéressait que très peu à la façon de travailler dans les autres vignobles et limitait souvent son expérience de dégustation d’autres vins à une séance annuelle avec ceux de leurs collègues du même village, Michel Bettane, lui, voyageait et discutait technique et style avec les plus grands vignerons de France. Professeur de formation, prolixe et passionné, il échangeait et dégustait sans cesse avec de jeunes vignerons avides d’apprendre à qui il transmettait son expérience et les leçons qu’il avait recueillies auprès des grands maîtres d’alors. Pour moi, journaliste de formation et de conviction, tourné d’abord vers l’information de nos lecteurs amateurs de vins, cette approche était étonnante. Au téléphone ou sur place, Michel passait une grande partie de son temps à faire progresser les vignerons. Certains ne comprenaient pas cette approche, d’autant plus qu’elle était totalement désintéressée (3) ; en outre, nous écrivions ce que nous pensions dans les colonnes du magazine, bousculant les mentalités souvent très conservatrices de beaucoup de producteurs, mais plus encore des représentants de syndicats et de l’interprofession viticole qui assumaient pourtant le rôle de « gouvernement » du vignoble bourguignon. Ceux-là nous reprochaient sans cesse d’attaquer la Bourgogne en son ensemble (quand nous en étions amoureux fous), nous menaçant parfois d’attaquer notre journal en justice, si bien que j’ai dû apprendre à devenir polémiste et même parfois avocat en plus de mon rôle de critique.

Aiguillonnés ainsi par Michel, ce fut une poignée de jeunes vignerons, idéalistes et passionnés, qui firent bouger les choses. Inspirés par quelques rares grands aînés (les Leroy, Gouges, Joseph Roty, les pères Ramonet, Lafon, etc.) et parfois guidés dans leurs choix à la vigne comme au chai par un œnologue aux idées aussi novatrices que brouillonnes, Guy Acad. Les Roumier, Pernin-Rossin, Dugat-Py, la famille entière Confuron (le père Jacky et ses deux fils Yves et Jean-Pierre, qui outre leur domaine de Vosne-Romanée, dirigent aujourd’hui les vinifications du domaine de Courcel à Pommard pour le premier et de la maison Chanson à Beaune pour le second) et beaucoup d’autres se mirent à produire des vins intenses et subtils, incomparablement parfumés et faits pour la garde, mais déjà délicieux lorsqu’on les dégustait à même le fût. Parmi eux, une figure émergeait, Denis Mortet, certainement le meilleur vigneron de Gevrey-Chambertin et l’un des hommes les plus exigeants par rapport à son travail qu’il m’ait été donné de rencontrer. C’est cette exigence, devenue obsessionnelle, qui le poussa à mettre fin à ses jours un matin de janvier 2006. Les vins de Denis témoignent encore aujourd’hui du talent exceptionnel d’un homme qui fit beaucoup pour le renouveau de la Bourgogne.

 

(3)L’un des grands regrets de ma vie professionnelle est de ne pas avoir réagi, y compris juridiquement, auprès de l’éditeur et de l’auteur d’un ouvrage appelé « Noble Rot » qui expliquait que si Robert Parker et Michel Bettane étaient les deux critiques de vin les plus respectés et influents, les « nombreux contrats de consulting auprès de vignerons célèbres » pris par Michel Bettane rendaient son jugement plus discutable. Le journaliste américain qui avait écrit cela n’avait évidemment pas pris la peine de nous contacter ni même de vérifier cette information totalement fausse : Michel n’a jamais touché un centime pour les conseils qu’il a pu donner effectivement, à de très nombreux producteurs.

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crédits photo d’ouverture : http://www.redsimonsays.com/

Le dîner Bouchard (once again)

Ce micro-événement est vite devenu the place to be à Beaune, la veille de la vente des Hospices. Dans son château des remparts, Joseph Henriot, son épouse et son fils Thomas reçoivent une quarantaine de journalistes et d’importateurs du monde entier. On parle toutes les langues ce soir-là, chez Bouchard Père & Fils. Pour donner un sens à chaque dîner chaque année, Joseph Henriot définit un thème. Samedi soir, c’était les Clos de la maison.
Ainsi se sont succédés….lire la suite sur le blog bonvivant