Premier grand cru classé de Sauternes à avoir adopté l’agriculture bio en 1996, Château Guiraud
se fait le relais, via son magazine, d’un reportage de Jean Pierre Stahl récemment diffusé sur France 3 et portant sur l’essor de la viticulture bio en Aquitaine. Elle représente désormais 730 viticulteurs qui travaillent 9 642 hectares de vignes, dont un peu moins de 2 600 sont en conversion. Pour regarder la vidéo, on clique là.
Le bio en Aquitaine, un reportage
Quand les grands font des petits 1/2
Belles étiquettes à prix raisonnables, les seconds vins des grands châteaux bordelais sont aussi, le plus souvent, des bouteilles à apprécier dans leurs jeunes années. Petit passage en revue des troupes, de Saint Estèphe à Saint-Emilion.
Le second vin de Château Lafon-Rochet est issu de vignes âgées de 10 à 30 ans, qui donneront dans quelques années le “grand vin” du domaine, quatrième grand cru classé de Saint-Estèphe. Les Pèlerins est un assemblage de 50 % de cabernet-sauvignon et 50 % de merlot. Millésime 2010, 18 €
En appellation saint-estèphe également, le frère cadet de Château Meyney est né en 1979 et porte le nom de Prieur de Meyney. C’est un assemblage de 62 % de cabernet-sauvignon et 38 % de merlot. Millésime 2009, 17,50 €
A Pauillac, le grand cru classé Château Lynch-Bages produit un Echo, assemblage composé de cabernet-sauvignon, à 47 %, de merlot, à 41 %, et de cabernet franc, à 12 %. Millésime 2011, 35 €
Le second vin de de Château Grand-Puy Ducasse, Pauillac encore, porte le nom de Prélude. Il est composé de 45 % de merlot et de 55 % de cabernet-sauvignon. Millésime 2011, 21,50 €
Créé en 1995 afin d’effectuer une sélection au sein des vignes de l’appellation margaux, Blason d’Issan, le second vin du grand cru classé Château d’Issan, est un assemblage de 61 % de cabernet-sauvignon et de 39 % de merlot. Millésime 2010, 31 €
Grand cru classé de Graves et emblématique propriété de Pessac-Léognan, Château Haut-Bailly produit depuis 1967 un deuxième vin nommé La Parde Haut-Bailly, assemblage de merlot (65 %) et de cabernet-sauvignon (35 %) que l’on pourra garder quinze à vingt ans. Millésime 2011, 25 €
Toujours en appellation pessac-léognan, Le Clos des Carmes Haut-Brion est un assemblage de 85 % de merlot et 15 % de cabernet-sauvignon issus des parcelles du Château Le Thil Comte Clary acquises par Patrice Pichet (en lire plus ici). Millésime 2010, 30 €
Sur le terroir de Pomerol, le second vin de Château La Conseillante a été lancé en 2007. Lui-aussi issu de vignes plus jeunes, Duo de Conseillante est composé de 95 % de merlot et 5 % de cabernet franc. Millésime 2011, 45 €
On termine avec Saint-Emilion, où le premier grand cru classé Château Figeac propose un Petit-Figeac, assemblage composé de merlot (40 %), de cabernet franc (40 %) et de cabernet-sauvignon (20 %). Millésime 2012, 32 €
A l’inverse de son aîné, le grand cru classé Château de Ferrand, l’assemblage de merlot (76 %), cabernet franc (17 %) et cabernet-sauvignon (7 %) appelé Le Différent est élaboré pour être dégusté jeune. Millésime 2010, 18 €
Divin de Corbin est un vin élaboré avec les raisins donnés par les vignes les plus jeunes du grand cru classé de Saint-Emilion Château Corbin. Il faut l’attendre deux ou trois ans. Millésime 2010, 19 €
Le vin issu des jeunes vignes du grand cru classé de Saint-Emilion Château Grand Mayne s’appelle Filia de Grand Mayne. C’est un assemblage de 87 % de merlot et de 13 % de cabernet franc. Millésime 2011, 18 €
Jura, des «vendanges en espadrilles»
Le club Vignobles & Signatures, association fondée sur la solidarité viticole initiée en 1984
qui regroupe seize domaines familiaux dans seize régions (ce qui représente 1 660 hectares de vignes, 11 300 000 bouteilles, 410 salariés, et un chiffre d’affaires de 74 000 000 euros), propose comme chaque année un tour de France des vendanges. Aujourd’hui, direction le Jura et le domaine Rolet Père & Fils, où les vendanges viennent de s’achever.
« Nous avons ramassé 63 hectares en seize jours, avec quatre-vingts vendangeurs (nous avons la chance qu’ils soient tous locaux). Des vendanges « en espadrilles » bien agréables avec ce si beau temps. Une récolte petite-moyenne en quantité, avec une excellente qualité en raison des températures et du soleil de septembre.
Les trousseau, que nous avons effeuillés cette année, et pinot noir sont de belle facture.
Le poulsard est déficitaire, car ce cépage fragile à la peau très fine a mal supporté le mauvais temps estival (en lire plus ici sur les cépages du Jura, NDLR). Les blancs sont magnifiques.
Une semaine avant les vendanges, un petit groupe de salariés et quelques anciens ont cueilli les raisins destinés au vin de paille. Ils sont en train de sécher dans les greniers ventilés, deux locaux de 400 m2 étant équipés à cet effet. La vendange des savagnin destinés à être mis en vieillissement pour faire du vin jaune s’est achevée hier après-midi. Rendez-vous dans six ans ! »
Pierre et Eliane Rolet
Ci-dessus, photo du vignoble du domaine Rolet, ©LIG Dole.
Merci septembre
A l’heure où les châteaux Belgrave et Reysson, grand cru classé et cru bourgeois du Haut-Médoc, ouvrent le ban des vendanges en rouge, Patrick Jestin, président des Vignobles Dourthe, et Frédéric Bonnaffous, directeur, font un premier point.
La cueillette du merlot a commencé sur de très jeunes vignes le 25 septembre avant de reprendre le 29. « Les baies ont de jolis équilibres sucre-acidité et de belles concentrations en couleur et tannins. Elles ont également un potentiel aromatique intéressant que le rafraîchissement des températures depuis huit jours a permis de préserver. La météo semble nous accompagner. Le vignoble est sain, nous ne sommes donc pas pressés et les vendangeurs ne ramasseront que les parcelles, ou micro-parcelles, à parfaite maturité », annonce Frédéric Bonnaffous.
Patrick Jestin dit comprendre le soulagement des équipes en ce début de récolte. « Ce n’était pas gagné pour les rouges à la fin du mois d’août, les conditions humides et fraîches de l’été ayant été beaucoup plus propices à la pousse de la vigne et à l’agressivité du mildiou qu’à la maturation du fruit. Nous avons été tenaces, travaillant sans relâche dans le vignoble. » Frédéric Bonnafous évoque un vrai marathon, exigeant « tout à la fois. » Fréquents rognages, prévention des maladies, effeuillages, suppression des entre-cœurs, entretien des sols. « On est maintenant récompensé de l’avoir fait. »
Heureusement, le mois de septembre s’est fait complice. « 29 septembre, voilà un mois que la météo est avec nous » se réjouit Patrick Jestin. « Forts ensoleillements pour l’enrichissement en couleur et en sucre, ce qu’il faut de vent pour rafraîchir et aérer, des températures estivales accélérant la dégradation des acidités, de bonnes amplitudes thermiques jour-nuit pour la richesse aromatique et, surtout, une pluviométrie quasi inexistante. Tout ceci a contribué à une accélération de la maturation du raisin, dans un vignoble sain. »
La cartographie très précise des parcelles de chacune des propriétés constitue un outil précieux pour l’organisation des vendanges. En Médoc, « la pluviométrie estivale a été moindre que dans les autres régions, les parcelles de merlot présentent donc une maturité plus avancée », explique Frédéric Bonnaffous. Le château La Garde (Pessac-Léognan) devrait voir ses chais s’animer à nouveau ces jours-ci, la récolte des blancs ayant été achevée la semaine dernière. Château Rahoul (Graves) devrait suivre. Pour la Rive droite, plus à l’est, rien ne devrait débuter avant la semaine prochaine.
«Un grand millésime pour les blancs»
Alors que les vendanges des rouges démarrent un peu partout dans le Bordelais, la récolte à la main des raisins blancs vient de s’achever au château Fonréaud. D’ores et déjà, le millésime 2014 de son vin blanc sec, « Le Cygne » (production : 19 000 bouteilles, 16 € pour le 2013), dévoile un beau potentiel.
S’il doit son nom à l’emblème de la famille qui construisit le château, « Le Cygne » n’est pas le seul volatile de la région, qui abrite aussi « La Mouette » (Château Lestage) et « Le Merle Blanc » (Château Clarke). Réputé au début du XXe siècle, le vignoble blanc de Château Fonréaud avait disparu à la fin des années 50. La famille Chanfreau (châteaux Fonréaud, Lestage et Clos des Demoiselles, à Listrac-Médoc, mais aussi Caroline, à Moulis-en-Médoc) a souhaité renouer avec la tradition de ces vignes blanches en replantant en 1989 trois parcelles choisies pour leur capacité à produire de grands blancs. Sauvignon (à 65 %), sémillon (à 20 %) et muscadelle (à 15 %) se partagent donc depuis ces terroirs de graves sur socle calcaire, trois hectares entretenus comme un jardin par leurs propriétaires.
Pas trop d’acidité, du fruité et du moelleux. D’après Jean Chanfreau, cette année le sémillon est
« parfait ». La muscadelle possède légèreté et fruité, sans surmaturité, avec une belle concentration d’arômes d’agrumes et d’abricot. Quant au sauvignon, récolté en dernier, il se distingue par sa fraîcheur. « L’année 2014 sera vraisemblablement un grand millésime pour les blancs grâce aux bonnes conditions climatiques du mois de septembre. Les vendanges se sont déroulées sans une goutte de pluie. Le bon état sanitaire des raisins a permis d’atteindre la pleine maturité du sauvignon ramassé par tries successives. Pas moins de quinze lots sont identifiés afin d’affiner la sélection et donner plus de complexité à ce millésime. » Les jus fermentent doucement et seront ensuite élevés sur lies fines avec bâtonnage régulier jusqu’à la mise en bouteille, qui aura lieu juste avant l’été.
L'étain pur à la conquête du vin
Aujourd’hui, les capsules en étain habillent 3 % des bouteilles de vin. Organisés en un comité dédié* (le Tin Capsule Committee), les professionnels du secteur ont pour ambition de faire grimper ce chiffre jusqu’à 8 %. Un label « Etain Pur » authentifiera désormais les véritables capsules en étain,
ce matériau noble – certainement le premier métal exploité par l’homme (en lire plus ici) – dont l’usage n’est plus réservé à la seule création d’objets d’art. Utilisé dans les secteurs de la mode, du parfum ou des arts de la table, l’étain est présent à raison de 600 millions de capsules sur le marché du vin, par ailleurs dominé à 80 % par les capsules PVC et en “complexe”, c’est-à-dire composées d’une couche de polyéthylène entre deux couches d’aluminium.
Contrairement à ces deux dernières, les capsules en étain sont réalisées d’une seule pièce.
Issues d’un matériau d’une grande pureté et d’un savoir-faire unique, elles s’ajustent parfaitement à toutes les formes de bouteilles et longueurs de cols. Souple et malléable, l’étain ne durcit pas, évitant tout risque de coupure à l’ouverture de la bouteille. Enfin, et ce n’est pas la moindre de ses qualités,
ce matériau autorise un recyclage à l’infini et les déchets générés lors de la production sont immédiatement réintégrés au processus de fabrication. C’est avec ces arguments (et d’autres encore, du graphisme à la lutte anti-contrefaçon) que le Comité souhaite imposer la capsule en étain pur
« comme la marque de distinction des vins fins et des spiritueux d’exception ».
Bien que soumises aux aléas du cours de l’étain, qui ont un impact sur le coût de la capsule, les opportunités de développement envisagées par les producteurs seront soutenues par le label ci-contre, inspiré du symbole chimique de l’étain. Il permet d’authentifier les véritables capsules en étain et d’en certifier la provenance et figurera dorénavant sur les capsules ou les contre-étiquettes délivrées par les membres du comité. Un plan de communication sur trois ans est également prévu, pour sensibiliser les producteurs autant que les consommateurs. Un site web est déjà en ligne ici et des collerettes expliquant ce label seront accrochées au col des bouteilles lors de partenariats avec les producteurs.
* Les quatre membres fondateurs à l’origine de ce comité sont trois fabricants (Coliège Métalco Emballages, Ramondin Group et Rivercap SA) et la principale autorité mondiale regroupant les producteurs et fondeurs d’étain, ITRI.
Pouilly-Fumé, un bel équilibre
Le club Vignobles & Signatures, association fondée sur la solidarité viticole initiée en 1984
qui regroupe seize domaines familiaux dans seize régions (ce qui représente 1 660 hectares de vignes, 11 300 000 bouteilles, 410 salariés, et un chiffre d’affaires de 74 000 000 euros), propose comme chaque année un tour de France des vendanges. Aujourd’hui, direction le château de Tracy-sur-Loire, en appellation pouilly-fumé.
« Les vendanges ont débuté le jeudi 18 septembre. Nous avons eu très peu de pluie, cinq millimètres seulement, il fait beau, la fraîcheur du matin puis des après-midis plutôt chauds constituent un temps idéal pour le cépage sauvignon. L’équilibre degré-acidité est intéressant, les grains offrent déjà du croquant ainsi qu’une incroyable palette d’arômes. Rappelons que le maintien de l’enherbement dans les vignes a permis d’obtenir des grains plus petits, beaucoup plus résistants et plus aptes à atteindre notre équilibre idéal. Nous avons fait une pause pour le week-end. Dans chaque parcelle on prélève des baies et on goûte les jus afin de décider de la date optimale. Nous attendons patiemment. Nous sommes très contents, les vendangeurs se réjouissent de cueillir ces jolies grappes dorées par le beau temps. Quel plaisir ! »
Juliette d’Assay, gérante, et Laurent Labaume, chef de culture.
Accords toscans
Demain soir à 20 h, la maison parisienne Legrand Filles et Fils reprend ses traditionnelles dégustations du mardi non pas avec un domaine mais avec une étude de terroir consacrée à un vignoble phare, la Toscane (86 000 hectares). Animée par Jean-Emmanuel Simond, la soirée consacrée à cette terre de tradition vinicole depuis l’Antiquité, territoire du sangiovese mais aussi des cépages ciliegiolo, colorino, vermentino, trebbiano, mettra en avant l’individualité des vins toscans et les meilleurs accords possibles. Réservation ici.
Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?
Sous le patronage de la Commission française pour l’UNESCO, avec pour parrain le jeune chef
de l’Elysée, Guillaume Gomez, et pour thème 2014 « L’Amour des gestes et des savoir-faire »,
la quatrième édition de la Fête de la gastronomie* démarre aujourd’hui. Pendant trois jours,
des milliers d’événements sont prévus dans les restaurants, sur les marchés, chez les éleveurs et les agriculteurs, dans les bibliothèques, les écoles, chez les producteurs et détaillants bio et bien sûr, autour du vin. En Bourgogne, des dizaines de pique-niques dans les vignes sont au programme (cliquer là) et le réseau de cavistes Nicolas propose des dégustations portant sur des bouteilles proposées durant sa Foire aux vins (voir ici). Pour savoir ce qui se passe près de chez vous, c’est par là.
La Fédération française des vins d’apéritif, qui œuvre pour la mise en lumière des vins aromatisés, des vins mousseux et des vins de Porto, propose ce vendredi soir la première édition d’un grand apéritif ouvert au public dans le parc Gaujal, à Marseillan. Ce préambule à la Fête de la gastronomie rendra hommage au Languedoc et au Pays de Thau. Dans le droit fil de la thématique 2014, « L’Amour des gestes et des savoir-faire », la Fédération s’est entourée d’artisans passionnés, pêcheurs d’huîtres et de daurades, maîtres de chai, chefs, chocolatier, boulanger, traiteurs et commerçants, pour créer des harmonies gustatives. Afin de mettre en avant chaque région et ses produits locaux, le dispositif
« Vins d’Apéritif : patrimoine & gastronomie » donnera rendez-vous tous les ans aux amateurs dans un territoire différent de l’hexagone. Entrée : 10 €, plus de renseignements ici.
La deuxième édition de la manifestation ludique autour des vendanges « De la vigne au vin » proposée par le domaine viticole des Terres de Saint Hilaire, à Ollières, en Provence, aura lieu ce samedi 27 septembre. En pleine récolte, la propriété ouvrira exceptionnellement ses vignes et sa cave au grand public de 9 h à 17 h et les propriétaires, Pierre, Philippe et Sophie Burel, ainsi que toute l’équipe seront présents pour partager leur savoir-faire et leur passion. Au programme, découverte d’une vendangeuse en action, atelier de vinification, initiation à l’oenologie, activités autour du raisin et concours de dessin pour les enfants, pique-nique auprès de l’abbaye du XVIIe siècle et balade théâtrale. Plus de renseignements et réservation ici.
A Vinsobres, dans la Drôme, le domaine Jaume accueillera
samedi des centaines de passionnés pour la sixième année ses
« Vendanges à l’ancienne », traditionnel voyage dans le passé en forme de parcours initiatique. Plongée dans les mémoires de la famille Jaume, qui perpétue ses traditions viticoles depuis un siècle, cette découverte des vendanges manuelles et des manières d’antan qui inclut un atelier dégustation et un petit marché de produits locaux débutera à 9 h. Il sera également possible de visiter le vignoble à vélo (électrique) ou de le survoler en hélicoptère. Plus d’infos ici.
Le domaine Dalmeran (AOC les-baux-de-provence) accueillera également le public dimanche de 11 h à 16 h 30 pour la troisième édition de sa proposition bucolique « Autour des vendanges ». L’occasion de se promener dans le parc du château et de déguster une “Box Vendange” élaborée par Françoise Barcy, Maître restaurateur et chef du restaurant Le Garde-Manger (Saint Etienne-du-Grès). Ce dernier, comme le domaine Dalmeran, est membre du Conservatoire Grand Sud des Cuisines de Terroir qui a pour vocation de transmettre une image forte du patrimoine culinaire régional. Une dégustation gratuite d’une sélection de vins, une exposition sous forme de tableaux sur l’histoire du lieu et les vendanges d’hier et d’aujourd’hui et une promenade dans les vignes sont également au programme.
Plus de renseignements ici, réservation au 04 90 49 04 04.
Le musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal ressuscite cette année encore les vinalia, festivités qu’organisaient les Romains au temps des vendanges. Dimanche, de 10 h à 18 h, le vin, la bière, l’hydromel les céréales et le pain enrichiront le menu du dixième anniversaire de cette « Fête du vin et de la cuisine antiques ». Archéologues, artisans et cuisiniers feront renaître des saveurs et des savoir-faire anciens au cours de reconstitutions, de démonstrations, de rencontres et de conférences. Des ateliers sont prévus pour les enfants dès cinq ans. Outre des dégustations gratuites (cuvée Vinalia 2013, vins modernes vinifiés ou élevés en céramique, vins AOP côte-rôtie et condrieu, hydromel, etc.), un repas romain est prévu à 12 h 30. Tout le programme est là, tarifs, renseignements et inscriptions au 04 74 53 74 01.
* En 2013, la troisième édition de la Fête de la gastronomie à donné lieu à 7 650 projets, plus de 230 000 professionnels ont été mobilisés et le public est estimé à environ 1 million de personnes. La gastronomie représente près de 61,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 794 000 emplois salariés pour les métiers de la restauration (5e secteur pourvoyeur d’emplois), plus de 145 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 475 000 actifs pour les métiers de bouche, plus de 1,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les arts de la table et 13,5 % des dépenses des touristes étrangers.