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Enchères en ligne, vingt beaux résultats


Au cours du premier semestre 2014, dix ventes aux enchères électroniques se sont tenues sur le site de ventes en ligne iDealwine qui ont permis à 15 725 lots de trouver preneur auprès d’amateurs enchérissant depuis trente-cinq pays différents. Au palmarès des flacons les plus chers (à retrouver ici dans son intégralité), Bordeaux occupe soixante places sur cent pendant que la Bourgogne aligne des records de prix. Première du Top 20 des plus belles adjudications du semestre (voir ci-dessous), une caisse panachée du domaine de la Romanée Conti a été vendue 30 664 € à un amateur de Hong Kong. La bouteille la plus chèrement acquise est bordelaise, flacon historique de Château Mouton Rothschild 1945 adjugé plus de 9 000 € à un acheteur français.

1 – Domaine de la Romanée-Conti 2010, caisse panachée (1 bouteille Romanée-Saint-Vivant,
1 bouteille Richebourg, 1 bouteille Grands-Echézeaux, 1 bouteille Montrachet, 1 bouteille Corton,
3 bouteilles La Tâche, 2 bouteilles Echézeaux, 1 bouteille Romanée-Conti) adjugée 30 664 € le 2 avril.

2 – Château Haut Brion 1945, 12 bouteilles adjugées 30 000 € le 28 mai.

3 – Caisse Carré d’As 2000 (2 magnums Château Margaux, 2 magnums Château Haut Brion,
2 magnums Petrus, 2 magnums Château Latour) adjugée 23 588 € le 19 mars.

4 – Caisse Carré d’As 2000 (4 bouteilles Petrus, 4 bouteilles Château Margaux, 4 bouteilles Château Haut Brion, 4 bouteilles Château Latour) adjugée 18 045 € le 19 mars.

5 – Petrus 1989, 6 bouteilles adjugées 15 000 € le 28 mai.

6 – Château Haut Brion 1989, 12 bouteilles adjugées 12 030 € le 30 avril.

7 – Petrus 2008, 6 bouteilles adjugées 10 733 € le 19 mars.

8 – Château Mouton Rothschild 1945, 1 bouteille adjugée 9 081 € le 16 avril.

9 – Château Cheval Blanc 1990, 12 bouteilles adjugées 8 963 € le 19 mars.

10 – Romanée-Conti 1996, Domaine de la Romanée-Conti, 1 bouteille adjugée 8 020 € le 19 mars.

11- Petrus 1997, 6 bouteilles adjugées 6 841 € le 22 janvier.

12 – Caisse Bordeaux 2005 (1 bouteille Château La Mission Haut-Brion, 1 bouteille Château Margaux, 1 bouteille Château Latour, 1 bouteille Petrus, 1 bouteille Château Mouton Rothschild,
1 bouteille Château, d’Yquem, 1 bouteille Château Cheval Blanc, 1 bouteille Château Haut Brion, 1 bouteille Château Lafite Rothschild) adjugée 6 605 € le 19 mars.

13 – Petrus 1982, 2 bouteilles adjugées 6 605 € le 16 avril.

14 – Romanée-Conti 2004, Domaine de la Romanée-Conti, 1 bouteille adjugée 6 600 € le 11 juin.

15 – Château Lafite Rothschild, 12 bouteilles adjugées 6 120 € le 30 avril.

16 – Romanée-Conti 1981, Domaine de la Romanée-Conti, 1 bouteille adjugée 5 897 € le 22 janv.

17 – Romanée-Conti 1986, Domaine de la Romanée-Conti, 1 bouteille adjugée 6 000 € le 28 mai.

18 – Romanée-Conti 1983, Domaine de la Romanée-Conti, 1 bouteille adjugée 5 760 € le 28 mai.


19 – Petrus 2008, 3 bouteilles adjugées 5 400 € le 11 juin.

20 – Caisse Prestige 1994 (2 bouteilles Petrus, 2 bouteilles Château Cheval Blanc, 2 bouteilles Château Lafite Rothschild, 2 bouteilles Château Mouton Rothschild, 2 bouteilles Château Latour,
2 bouteilles Château Margaux), adjugée 5 296 € le 30 avril.

Source chiffres et photo : iDealwine, bilan semestriel enchères on-line 2014.

Du jazz à la belle étoile

Ce vendredi, ainsi que le 14 août, Jean-Luc et Elisabeth Dumoutier, propriétaires du domaine provençal de l’Olivette, accueilleront les amateurs pour la quatrième édition de leur proposition estivale Jazz en vignes. Si ces deux soirées débuteront à 20 h 30 par un apéritif dédié à la dégustation des vins du domaine, accordés à des spécialités provençales telles que tapenades, anchoïades, pissaladières, le public peut arriver dès la fin de l’après-midi pour visiter en calèche ce vignoble de
55 hectares en appellation bandol qui appartient à la famille Dumoutier depuis deux siècles.

Jazz en vignes 2014.

25 juillet, 21h30 : Al Copley Trio. 
14 août, 21 h 30 : Fabrice Eurly Duo.

30 € la soirée, plus d’informations et réservation ici.


domaineOlivette

Nicolas Feuillatte à l’heure de la succession


Directeur général depuis vingt ans du Centre Vinicole – Champagne Nicolas Feuillatte (CV-CNF), Dominique Pierre a décidé de faire valoir ses droits à la retraite à la fin de cette année. Pour lui succéder à la direction de cette union de coopératives, la plus importante de Champagne, qui rassemble plus de 5 000 vignerons adhérents, le conseil d’administration a désigné à l’unanimité, Julie A. Campos, directrice commerciale du CV-CNF depuis mars 2011 (en photo ci-dessus). C’est avec lʼobjectif de poursuivre la stratégie engagée que Véronique Blin, présidente du CV-CNF, a proposé cette candidature. Forte de son expérience professionnelle en France et à l’international, Julie Campos saura apporter à la coopérative et à sa célèbre marque « le dynamisme et la direction nécessaires pour accompagner leur développement. »

Capture d’écran 2014-07-23 à 18.45.39Dévoilés en mai dernier, lors de la dernière assemblée générale, les beaux résultats de la marque Nicolas Feuillatte pour 2013 ont conforté les performances des exercices précédents. Le CV-CNF a dégagé un résultat net de 17,77 millions d’euros et son chiffre d’affaires a atteint 209,5 millions d’euros. Avec 9,9 millions de bouteilles commercialisées, la marque Nicolas Feuillatte a largement rempli ses objectifs. 43 % des ventes se sont faites à l’export, avec des scores records sur deux de ses marchés historiques, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, et des positions améliorées en Europe du Nord, au Canada, au Japon, en Afrique et à la Réunion. Cette assemblée a également été l’occasion de dévoiler le projet du nouveau siège social de l’entreprise dont les travaux débuteront ce semestre.

Dominique Pierre avait alors rappelé que « depuis son origine, l’activité du Centre Vinicole–Champagne Nicolas Feuillatte n’a cessé de croître, tant en matière de prestation aux adhérents que de développement commercial. Bien sûr cela n’a été possible que grâce aux apports, à la confiance et à la fidélité de nos adhérents (en lire plus ici sur les approvisionnements), mais également grâce à leur compréhension des enjeux de demain. » Structure solide et pérenne grâce à ces vignerons dont Véronique Blin dit qu’ils sont devenus de « véritables partenaires », le CV-CNP compte poursuivre sa progression de façon réfléchie « en explorant tous les axes de développement » qui sauront le porter plus loin encore. Le grand public peut découvrir l’univers de cette coopérative et l’élaboration du champagne Nicolas Feuillatte grâce à ce circuit de visite certifié tourisme durable.

BrutRoseFeuillatte
Les deux cuvées en photo ci-dessus sont les propositions d’été de David Henault, chef de caves de Champagne Nicolas Feuillatte. Le dernier millésimé de la marque, Brut Chardonnay 2006 (35 €, prix indicatif) et le champagne Brut Rosé Nicolas Feuillatte (30 €, prix indicatif)

Château Dauzac, la MAIF à 100 %

Les Vignobles André Lurton viennent de se retirer du capital de la société d’exploitation de Château Dauzac (Margaux) dont ils étaient actionnaires à hauteur de 42 % (en lire plus ici). Acquéreur de Château Dauzac en 1988, la Mutuelle d’assurance des instituteurs français (MAIF) avait confié la régie du domaine aux Vignobles André Lurton en 1992. Drainage des sols, vendages parcellaires ou encore construction d’un nouveau chai figurent au rang des soins prodigués à cette propriété depuis plus de 20 ans. Après cette renaissance du vignoble menée en commun, la MAIF reprend seule la direction opérationnelle du château. Directeur général de Château Dauzac depuis mars 2013, Laurent Fortin poursuit le développement de la notoriété de ce grand cru classé en 1855 avec l’objectif de le faire figurer « parmi l’élite » de sa catégorie (en lire plus dans cet article de Sud-Ouest).

Calon-Ségur au XXIe siècle


Après avoir fait ses débuts, au XVIIIe, en tant que propriété chérie du marquis de Ségur, qui possédait également Latour, Lafite et Mouton, Calon-Ségur a traversé tout le vingtième siècle aux mains de la famille qui l’acquit en 1894. Après la mort de Denise Gasqueton en 2011, ce très préservé domaine a été racheté par une filiale du groupe Crédit Mutuel Arkéa, la société Suravenir (en lire plus ici et ).
La direction technique, confiée en 2006 à Vincent Millet par Madame Gasqueton, est restée inchangée. Le programme de renouvellement du vignoble a donc pu se poursuivre pendant que des travaux de rénovation de grande ampleur étaient menés dans ces lieux historiques, adossés au bourg de Saint-Estèphe et entièrement clos. Tout récemment Calon-Ségur a été doté d’un site internet à sa mesure, dont les photos ne sont pas le moindre des charmes. Ce voyage au cœur de l’un des plus anciens domaines du Médoc qui, habité par ses propriétaires, ne recevait pas le public, est à apprécier ici.

Un champagne au sommet

De dîners sous les étoiles sur le toit d’un immeuble parisien en construction en dîners étoilés aux accords conçus par de grands chefs, la maison de Champagne Krug ne cesse de faire à ses amateurs d’insolites et insolentes propositions. La dernière en date met encore Paris à l’honneur. Depuis la terrasse panoramique de la suite située au septième et dernier étage de l’hôtel Shangri-La, la vue sur la tour Eiffel toute proche est époustouflante. Chaque soir, dans ce décor privilégié, initiés ou novices peuvent découvrir les différentes cuvées de la maison Krug, accompagnées de caviar Petrossian (450 € pour deux, avec une bouteille de Krug Grande Cuvée). Réservation indispensable au 01 53 67 19 98.

Krug at Shangri-La Rooftop Lounge, de 17 h à 23 h 30, jusqu’au 6 août.
Shangri-La Hotel Paris, 10, Avenue d’Iéna, 75116 Paris.

Jazz à Beychevelle


Dans la cadre de la neuvième édition du festival bordelais Jazz & Wine dont nous vous avions parlé ici, le château Beychevelle accueillera mercredi une soirée unique. Le new-yorkais Steve Swallow, qui a débuté sa carrière à la contrebasse avant de se consacrer exclusivement à la basse électrique, sera accompagné par le saxophoniste Dave Liebman et le batteur Adam Nussbaum. Comme le veut l’usage de ce festival créé en 2006, ce concert sera assorti d’une dégustation de vins de la propriété.
Tarif : 22 €, réservation au 05 56 51 93 28. Plus de rensiegnements ici.

jazzbeychevelle
Trio Steve Swallow, 23 juillet 2014 à 20 h 30. Château Beychevelle (Saint-Julien Beychevelle)

Le nouveau Bettane & Desseauve. Tout change pour que rien ne bouge

Nouveau format, nouvelle maquette, nouvel éditeur… Grand coup de frais sur le guide Bettane & Desseauve expliqué en live par les auteurs.

Charles Heidsieck, un autre grand chef de caves

Chef de caves des champagnes Charles Heidsieck depuis 2012, Thierry Roset vient d’être nommé Sparkling Winemaker Of The Year lors de l’édition 2014 de l’International Wine Challenge, l’un des plus importants concours de vins au monde. « Quand tout change, il ne faut pas de rupture. » C’est avec cet amusant contrepied que Thierry Roset avait qualifié le challenge qui lui était confié au moment où Régis Camus, qui avait repris le flambeau de Daniel Thibault, allait se consacrer exclusivement à Piper-Heidsieck avec le succès et les médailles que l’on sait.
charlesheidsieckbrutréserveCette récompense vient aujourd’hui confirmer une réussite qui doit beaucoup à l’« esprit de suite » que revendique Thierry Roset. Une loyauté qui caractérise aussi la maison auprès de laquelle il a passé 25 ans à apprivoiser, auprès de Daniel Thibault puis de Régis Camus, ce sens du relatif et du temps qui passe qu’impose la fréquentation des grands vins.
A l’heure du renouveau de “Charles” (qui, comme Piper, a été racheté en 2011 par le groupe EPI, en lire plus ici), les premiers assemblages qu’il a signé seul sont sortis dans une nouvelle bouteille dont la forme correspond à celle d’une crayère de la maison. Le panel des crus a été resserré, passant de 120 à 60, et la maturation des vins de réserve augmentée, de dix à quinze ans.
Ces derniers interviennent à 40 % dans l’assemblage et leur âge moyen est de 8 à 10 ans pour l’élaboration du champagne Charles Heidsieck Brut Réserve. A propos de cette cuvée de prestige, Thierry Roset dit vouloir « des vins à livre ouvert, pour jouer avec leur complexité et leur profondeur. »

Biodynamie, choisir son vin

La troisième édition du guide qu’Evelyne Malnic consacre aux vins issus de propriétés travaillant selon les règles de la biodynamie (nous vous en avions parlé ) est basée sur une dégustation par un jury composé de 21 dégustateurs professionnels qui s’est tenue du 14 octobre au 18 novembre 2013 en Normandie et d’une autre, consacrée aux vins suisses, qui a eu lieu en décembre dernier à Lausanne. Pour cette édition, 136 domaines ont présenté 487 vins, de façon volontaire et gratuite. Au total, 451 vins français et 23 vins suisses figurent dans cet ouvrage qui met à l’honneur les résultats de ce mode de culture, mais aussi la vision du monde qui le sous-tend, via une présentation des domaines, des vignerons et de leur engagement.

Les vins sont classés par région, puis par appellation, et enfin par ordre alphabétique des domaines au sein des AOC. Leur dégustation a eu pour résultat leur hiérarchisation en cinq catégories, vin honnête, vin bon, vin très bon, vin excellent et coup de coeur à l’unanimité du jury. Toutes les caractéristiques culturales sont mentionnées, cépage, terroir, rendement, taux de sulfite, vinification et élevage, ainsi que les pratiques biodynamiques, préparations utilisées, tisanes et jours de pulvérisation. Le prix, le temps de garde estimé dans de bonnes conditions de conservation et le meilleur accord gourmand viennent parfaire ces indications visant à mieux faire comprendre aux amateurs le vin et le travail du vigneron en biodynamie.

Guide des vins en biodynamie, 3e édition, Evelyne Malnic, 328 pages. Editions Féret, 22,50 €