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Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?

Régulièrement récompensé pour ses belles propositions œnotouristiques (à découvrir ici), le domaine de Château Soutard (Saint-Emilion) a vu le nombre de ses visiteurs s’accroître à un rythme soutenu ces dernières années. Cette propriété de l’assureur AG2R, qui a fait l’objet d’un « coup de coeur du jury » au Prix national de l’œnotourisme 2013, (catégorie Mise en valeur d’un caveau ou d’un site viticole) est désormais dotée d’une équipe dédiée à l’activité œnotouristique. Invitation faite au public de moins de huit ans, en passe de devenir une tradition, l’immense chasse aux œufs de Pâques organisée dans le parc du château se tiendra ce dimanche, à 15h. On réserve au 05 57 24 71 41.

Château de Rayne Vigneau
Jusqu’alors, ce premier grand cru classé de Sauternes participait chaque année aux portes ouvertes des AOC Sauternes et Barsac et organisaient parfois des visites estivales du domaine (apéritifs vignerons). Désormais, après une rénovation des installations permettant d’accueillir le grand public aussi bien que les professionnels, Château Rayne Vigneau se visite et se déguste (7 € par personne) du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Dans un espace entièrement renové dont le directeur d’exploitation du château, Vincent Labergère, se dit « très fier », les amateurs se verront proposer les différentes productions de ce domaine de 84 hectares, Château de Rayne Vigneau, Madame de Rayne Vigneau et le Sec de Rayne Vigneau. Informations et réservations au 05 56 76 61 63.


RayneVigneau

Pâques au château (bis)
Une chasse aux œufs en famille est également prévue ce dimanche dans le Luberon, au château viticole et oléicole La Verrerie (Puget-sur-Durance). La domaine ouvrira ses portes de 10 h à 19 h et ceux qui le souhaitent peuvent venir y pique-niquer. Les chasses au œufs à travers le sentier viticole du domaine auront lieu à 11 h et 15 h. Il sera également possible de visiter les chais à ces mêmes heures, en réservant au 04 90 08 97 97.

Le beau menu
Institution parisienne dont la réserve de 30 000 bouteilles fait référence le restaurant gastronomique Laurent propose depuis avril et jusqu’à fin mai un accord entre des mets de choix et des vins remarquables (quatre plats, quatre vins) au tarif exclusif de 130 euros par personne. Il faut réserver (au 01 42 25 00 39 ou ici) pour profiter de ce dîner printanier « Vignerons d’exception » conçu par Philippe Bourguignon, directeur général, Patrick Lair, chef sommelier, et Alain Pégouret, chef étoilé.

Araignée de mer dans ses sucs en gelée, crème de fenouil
Chablis 1er Cru « Montée de Tonnerre » domaine F. Raveneau

Foie gras chaud à la mangue
Riesling Grand Cru, Rangen de Thann – domaine Zind-Humbrecht

Pigeon à peine fumé et rôti, pissaladière
Hermitage rouge, domaine de chez Gérard Chave

Vacherin glacé
Riesling de Moselle provenant de la vente de Trèves



Et le week-end prochain ?

A l’occasion du Printemps des liquoreux qui se déroulera les 26 et 27 avril, Sweet Bordeaux, la marque qui fédère onze AOC productrices de bordeaux moelleux et liquoreux propose un séjour complet (89 € par personne) avec hébergement en chambre d’hôtes, dîner gallo-romain du premier jour, visite de la villa gallo-romaine, livret pour la randonnée pédestre, et accès au site du Printemps des Liquoreux. PLus d’infos ici.

Bonheurs de Pâques

Si les petits se réjouissent de partir à la recherche de lapins ou de poules en chocolat déposées de-ci de-là par de bienveillantes cloches, ce premier long (et beau) week-end en famille ou entre amis est une belle occasion de s’offrir des bonheurs de grand.

Ruinart 1729
Mémoire de la Maison dont la première entrée, sous la plume de Nicolas Ruinart, est datée de 1729, le « grand Livre de Ruinart » consigne en avril 1739 une toute première exportation vers la Belgique. Hommage à ce précieux ouvrage autant qu’aux gigantesques crayères qu’elle a visitées avec émotion, le travail de l’artiste plasticienne écossaise Georgia Russell, diplômée du Royal College of Art et LivreRuinart passionnée par les livres anciens qui sont la matière de ses œuvres, est une mise en lumière du patrimoine historique de la doyenne des maisons de Champagne. La sculpture ciselée au scalpel réalisée par Georgia Russell (en photo ci-dessus, à droite) sera présentée toute cette année dans les grandes foires d’art contemporain, en savoir plus ici.

Coffret Ruinart Blanc de Blancs par Georgia Russell, 130 €

Taylors1964




50 ans, le bel âge
Taylor’s a décidé de puiser dans son importante réserve de très vieux fûts afin d’offrir aux amateurs des éditions limitées de ses plus rares portos. Chaque année, un porto de sa collection de Single Harvest, des vins millésimés élevés en fûts de chêne arrivés à l’âge de la pleine maturité, sera proposé en coffret. Premier de cette série, le porto Taylor Single Harvest 1964 (c’est l’année de récolte) a pris au cours de cinq décennies de vieillissement une belle couleur acajou pâle aux reflets ambrés.

Taylor’s Single Harvest 1964, 250 €


2003 raconté par un champagne
Le dernier champagne millésimé par la Maison Krug (2000) avait été baptisé “Gourmandise orageuse”. Celui qui révèle l’expression de l’année 2003 et de ses conditions climatiques extrêmes (hiver et printemps très secs, deux sérieuses gelées et un été très chaud) s’inscrit dans un autre registre.

Krug2003
« J’ai décidé d’appeler Krug 2003 “Vivacité Solaire” parce qu’il me rappelle l’intensité du soleil et de la chaleur de cette année dont il possède l’énergie vive avec néanmoins, une finesse absolue », explique Eric Lebel, le chef de caves, à propos de cette cuvée née « des circonstances », pour reprendre les mots du fondateur de la Maison, Joseph Krug.

Champagne Krug 2003, 225 €


PlaimontLaMadeleineLe vin pour témoin
Joyau du vignoble de Saint-Mont, la parcelle dite de « La Madeleine » est un patrimoine unique. Selon les ampélographes, elle a été replantée en 1880, marquant ainsi la renaissance de tout un vignoble après le passage du phylloxéra. Gardée par un porche datant du XIVe siècle, cette zone préservée de l’appellation est un témoin-clé d’un pan d’histoire de la viticulture française, de l’apparition des premiers porte-greffes en Europe à la conservation de certaines variétés ancestrales aujourd’hui disparues. Issue de ces pieds de vignes uniques et d’un terroir argilo-graveleux qui a permis un développement racinaire en profondeur des ceps, cette cuvée élaborée par Plaimont Producteurs présente « une structure, une complexité, et une rondeur repoussant au plus loin les références connues des vins de Saint-Mont et des plus grands vins du Sud-Ouest »

La Madeleine 2012, AOC saint-mont, 35 €


L’œuvre de Venet
Cette édition limitée née de l’histoire d’amitié qui lie l’artiste Bernar Venet au propriétaire de la Commanderie de Peyrassol, joyau de l’ordre des Templiers qui déroule 950 hectares sur les contreforts du Massif des Maures (dont 90 sont dédiés à la vigne), est plus qu’une histoire de design de bouteille. S’il a bien créé le beau contenant noir ci-dessous, l’artiste – dont de nombreuses sculptures figurent parmi les œuvres d’art visibles à Peyrassol – a aussi sélectionné le contenu. Cette cuvée de côtes-de-provence est un assemblage de syrah (60 % et de cabernet-sauvignon (40 %) issus d’une culture raisonnée de la vigne et de vendanges manuelles.

NoirdeBernarPeyrassol

Peyrassol Noir de Bernar, cuvée spéciale Bernar Venet, rouge 2011.
Pour plus de renseignements contacter le domaine au 04 94 69 71 02.

[Primeurs 2013] C'est aussi le retour d'un (grand) vin au premier plan

Toujours au volant et toujours sous la pluie, Thierry Desseauve nous raconte le nouvel âge de Figeac qui signe un beau 2013.

LVMH reprend le domaine du Clos des Lambrays

Le leader mondial des produits de luxe (LVMH) a annoncé le rachat du Clos des Lambrays. Appartenant à la famille allemande Freund, ce vignoble d’une superficie de 8,66 hectares change de propriétaire, mais pas de direction.

Thierry Brouin, régisseur et oenologue du domaine restera à la tête du domaine. Depuis quelques millésimes, il a entrepris un rigoureux travail de sélection afin d’optimiser la qualité du grand vin, en déclassant les vignes un peu trop jeunes ou moins parfaitement exposées, comme on le fait à Bordeaux. Il en a résulté une succession ininterrompue de vins d’une pureté de style exemplaire, avec le charme inimitable des vinifications en raisins entiers.

Le domaine possède également deux petites vignes à Puligny-Montrachet, Cailleret et Folatières et quelques privilégiés savent déjà qu’elles donnent des blancs remarquables.

Si aujourd’hui le clos-des-lambrays se vend autour de 90 euros prix public TTC, on peut s’attendre à des augmentations bien servies par des productions ralenties.

Vins voyageurs

Désormais, des vins de tout âge et de toute valeur voyagent sans cesse à travers le monde, parfois soumis à des conditions de transport ou de stockage dont ni les domaines, ni les consommateurs n’ont connaissance. Lorsque le vin est soumis à des températures élevées, au-delà de 25°, les réactions chimiques auxquels il est naturellement soumis s’accélèrent, dégradant ainsi sa qualité (arômes, robe) autant que sa capacité à vieillir. Pour pallier ces risques, eProvenance, une société franco-américaine fondée en 2007 par Eric Vogt a développé un système de caisses intelligentes qui ne rompt jamais le lien vertueux qui va du producteur au consommateur. Dotées d’un capteur, elles permettent la géolocalisation des vins et le suivi de la température et de l’humidité tout au long du transport et du stockage des bouteilles.

Implantée aux Etats-Unis, à Bordeaux et Paris (créé en 2008, eProvenance France est dirigée par Bertrand Dechery) ainsi qu’à Hong-Kong, cette société dont la vocation « est d’aider chaque acteur de la filière à préserver les qualités organoleptiques du vin afin d’apporter l’excellence jusqu’au consommateur » a relevé et analysé 900 000 données de températures pendant cinq ans, sur plus de 3 000 expéditions. Déjà détentrice du brevet américain 8,248,254 B2, « procédés et systèmes de provenance de certification des boissons alcooliques », la société eProvenance a d’autres brevets en attente, pour des technologies mises en place à toutes les étapes de la chaîne de distribution. La technologie de ces caisses intelligentes (capteurs RFID-NFC combinés à un portail web) a été partiellement financée par Oséo, agence française de l’innovation.

Parmi les exemples de corrections en temps réel permises par cette transmission en live de ce qui se joue dans les caisses de vin, la société cite le cas d’un marchand londonien qui s’est aperçu, lors d’une livraison au japon, que la climatisation des camions n’étaient pas mise en marche, manquement qu’il a pu immédiatement réparer. Ou encore le changement de transporteur d’un négociant bourguignon qui a découvert que ses containers réfrigérés à destination de la Nouvelle Zélande n’étaient pas branchés durant les deux mois du voyage. Parmi les nombreux adeptes de ces caisses intelligentes, à Bordeaux, en Bourgogne, dans la Napa Valley, à Hong Kong ou à Londres, on trouve Laurent Ponsot (Domaines Ponsot) qui détaille dans cette vidéo, avec interventions de smartphone, leur intérêt à court et long terme, pour les producteurs comme pour leurs clients.

Source : eProvenance
Source : eProvenance

Drouhin succède à Latour

Il y a un mois, au château du Clos de Vougeot, ils s’exprimaient ensemble lors de la soirée « Grandes Maisons & Grands Crus ». Après avoir présidé l’Union des Maisons de vins de Bourgogne (Fédération des syndicats des négociants-éleveurs) pendant plus de dix ans, Louis-Fabrice Latour a été élu président délégué du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne en décembre dernier (en lire plus ici). C’est Frédéric Drouhin qui lui succède à la tête de l’UMVB, une institution qui regroupe 50 entreprises adhérentes pour un chiffre d’affaires global de 850 millions d’euros (exercice 2012). Diplômé de l’université d’Hartford (Connecticut), président du directoire de la Maison Joseph Drouhin depuis 2003 et vice-président de l’INAO (Institut national des appellations d’origine), Fréderic Drouhin a immédiatement rappelé le rôle moteur du négoce et dévoilé les axes majeurs de son programme.

« A l’heure où notre région connait une crise de l’amont, suite à une succession de petites récoltes, négoce et viticulture doivent se mettre autour de la table afin de trouver les solutions pérennes qui permettront de sortir le vignoble de la situation de pénurie actuelle. Je me réjouis de poursuivre le travail entrepris par Louis-Fabrice, l’équipe du syndicat et les Maisons de négoce sur les grands enjeux de demain. » A l’ordre du jour, une plus grande coopération avec la viticulture et les élus (notamment le pilotage économique des appellations au niveau de l’interprofession), la protection de la pyramide des appellations de Bourgogne dans sa forme actuelle, une intensification des liens avec les parlementaires nationaux et européens, entre autres sur les dossiers qui seront bientôt débattus à l’Assemblée Nationale (vin & société, fiscalité), la participation active du négoce aux grands chantiers interprofessionnels du moment et la représentativité accrue de l’UMVB grâce au recrutement d’entreprises du négoce pratiquant naturellement les activités de vinification et d’élevage.

Montagne-Saint-Émilion

Château Messile Aubert
Château Messile Aubert, Montagne-Saint-Émilion
[84/100] Nez épicé, bouche chocolatée, tanin souple et coulant.


Château Faizeau
Château Faizeau, Montagne-Saint-Émilion
[85/100] Sérieux, intense, extrait. Trop.


Vins François Janoueix
Château Petit Clos du Roy, Montagne-Saint-Émilion
[86/100] Vin au tanin persistant et épicé aux contours nets.


Vins François Janoueix
Château Forlouis, Montagne-Saint-Émilion
[86/100] Vin franc avec de l’ampleur en attaque et du fruit noir derrière.


Vieux Château Saint-André
Vieux Château Saint-André, Montagne-Saint-Émilion
[88/100] Nez de fruits rouges avec une touche crayeuse, bouche tendre et élégante qui ne veut pas aller au-delà du millésime.


Château Tournefeuille
Château Tournefeuille, Montagne-Saint-Émilion
[88/100] Nez floral avec une touche épicée, souplesse de tanin en bouche avec de l’élégance et de la fraîcheur.

Médoc

Château Meylan
Château Meylan, Médoc
[84/100] Fruité, droit, sur la finesse, pas une grande longueur.


Château Haut-Bana
Château Haut-Bana, Médoc
[85/100] Vin sur la violette, la fraîcheur, agréable et charmeur. On le boira vite.


Château d’Escurac
Château d’Escurac, Médoc
[86/100] De bonne tenue, le tanin est fin, agréable, subtil. À boire assez vite. L’extraction a su rester juste, dans les limites de ce que le millésime permettait.


Château La Gorce
Château La Gorce, Médoc
[86/100] Ici, nous avons aimé la bonne gestion du tanin dans un registre souple, mais frais. À boire assez rapidement.


Château La Tour de By
Château La Tour de By, Médoc
[86/100] Belle couleur, nez frais et précis, joli velouté de texture, encore un peu simple en fin de bouche. Vinification attentive.


Château Preuillac
Château Preuillac, Médoc
[86/100] Les tannins sont fermes, le style est assez puissant, profond, plein. En phase un peu austère, il ne peut que gagner à être attendu.


Château Tour-Prignac
Château Tour-Prignac, Médoc
[86/100] Saveur fruité, souple dans son attaque, ferme dans son tanin, un bon médoc à mettre un peu en cave.


Château Fleur La Mothe
Château Fleur La Mothe, Médoc
[87/100] Extraction intelligente du tanin pour laisser le fruit s’exprimer. Bon bourgeois recommandable.


Château Greysac
Château Greysac, Médoc
[87/100] Profond et plein, de la densité, du fond. Voici un médoc sérieux, plein et profond. À laisser vieillir un peu.


Château La Pirouette
Château La Pirouette, Médoc
[87/100] Ce cru est bien dans ses cabernets et son tanin fin et élancé avec ce qu’il faut de matière offre déjà de bonnes perspectives. L’assouplissement tannique est signé Olivier Dauga.


Château Le Bourdieu
Château Le Bourdieu, Médoc
[87/100] Saveurs de fruits noirs bien mises en avant, du charme, de la rondeur et de la gourmandise. Bon équilibre d’ensemble.


Château Les Grands Chênes
Château Les Grands Chênes, Médoc
[87/100] Bourgeois réalisé en extrayant le plus de densité possible dans le millésime, mais en s’arrêtant intelligemment avant l’obtention de tanins trop amers contrairement à beaucoup de ses pairs. Bonne réussite qu’on pourra laisser vieillir quelque temps.


Domaines Lapalu
Château Plagnac, Médoc
[87/100] Beau médoc de fruit, souple tout en étant capable d’une petite garde. Complexe, épicé et savoureux, assez plein dans le millésime.


Château Haut-Condissas et Château Rollan de By
Château Rollan de By, Médoc
[88/100] En puissance, profond, plein, voici un des rares médocs du millésime à disposer du potentiel pour gagner au vieillissement.


Château Blaignan
Château Blaignan, Médoc
[88/100] Fruité, avec du gras, de bonne tenue, le tanin est suave et savoureux.


Château Loudenne
Château Loudenne, Médoc
[88/100] Certainement l’un des meilleurs représentants de l’appellation, corsé, saturé et très fin. Une belle affaire, gourmande, pleine de saveurs que l’on peut attendre quelques temps.


Château Patache d’Aux
Château Patache d’Aux, Médoc
[88/100] Toujours dans son style très médocain, assez puissant mais sans excès, plein et fruité, équilibré. Il est parti pour une petite garde.


Château Hanteillan
Château Hanteillan, Médoc
[89/100] Gras, vineux, charnu et de bonne maturité : un médoc respectable, et le retour au premier plan de cette propriété attachante.


Clos Manou
Clos Manou, Médoc
[89/100] Nez expressif, fruité, bouche dense, trame serré, de la finesse, concentrée. Joli jus.

Parrainer les vins de demain

Site de vente privées de vins créé par Matthieu Mondésert, Antoine Mondésert et Benoit Perrot (lire leurs portraits), demainlesvins.com propose comme d’autres plate-formes d’achat en ligne des ventes « classiques », organisées par appellation, de vins déjà mythiques ou de bouteilles plus confidentielles. Mais cela ne s’arrête pas là. Sur la base d’une charte d’engagement à découvrir ici, le site s’investit aussi dans le développement du patrimoine viticole français. Et y implique évidemment ses membres autant que les domaines.

Chaque année, le projet d’un jeune vigneron est présenté et soutenu par le site, et ses cuvées y sont disponibles à la vente. Pendant les douze mois que dure cette opération de parrainage, des ventes exceptionnelles sont également proposées aux clients et leur bénéfice est reversé au jeune vigneron (pour accéder à la vente en cours portant sur le Domaine Viret (Rhône), cliquer ). Comme sur les sites de crowdfunding, l’état d’avancement du projet est visible sur le site. En 2014, c’est Antoine Sunier, un vigneron du Beaujolais, qui bénéficiera des résultats de ces ventes et achats solidaires.

Saint-Julien

Château du Glana
Château du Glana, Saint-Julien
[86/100] Fin et élégant, fruité, élégant. Joli grain de tanins.


Château Les Ormes
Château Les Ormes, Saint-Julien
[86/100] Vin bien fait, avec du velouté et du crémeux. Beaux tanins.


Château Teynac
Château Teynac, Saint-Julien
[86/100] Joli fruit. La bouche est sur la finesse et l’élégance. Peu de rudesse dans les tanins.


Château Moulin de la Rose
Château Moulin de la Rose, Saint-Julien
[87/100] Vin structuré, joli fruit, bouche dense. Belle allonge.


Château La Bridane
Château La Bridane, Saint-Julien
[88/100] Vin équilibré, fruité, avec un joli jus et des tanins racés.


Château Gloria
Château Gloria, Saint-Julien
[88/100] Boisé marqué, avec un petit départ d’acétate sur deux échantillons, beau raisin mûr pour le millésime, texture crémeuse, plus sensuel que la moyenne pour Saint-Julien, mais sur une trame encore un peu floue.


Château Gruaud-Larose
Château Gruaud-Larose, Saint-Julien
[90/100] Comme souvent le cru est plus lent à se présenter dans toutes ses dimensions. Pour le moment le vin est souple, peu marqué par le bois, très agréable dans le fondu de son tannin, mais son potentiel aromatique et la plénitude de sa texture n’apparaîtront que dans un an. Les dégustations en primeur le desservent. Il méritera certainement une note plus haute après la mise.


Château Branaire-Ducru
Château Branaire-Ducru, Saint-Julien
[91/100] Frais, élégant, racé, type classique de Saint-Julien, devrait parfaitement s’étoffer avec le temps en barrique.


Château Ducru-Beaucaillou
La Croix de Beaucaillou, Saint-Julien
[91/100] Harmonieux, long, délicieusement cèdre et graphite, à peine moins dense en texture que le premier vin du château, réussite majeure en second vin cette année.


Château Langoa-Barton
Château Langoa-Barton, Saint-Julien
[91/100] Puissant, frais, nerveux et structuré, très conservateur dans son style, mais vraiment dans le jus de son terroir et de son millésime.


Château Léoville-Las Cases
Clos du Marquis, Saint-Julien
[91/100] Nez très droit, pur, ouvert, complexe, corps équilibré, très jolie texture, grande longueur, mais le fossé avec le grand vin de Léoville est trop évident et le dessert certainement. Il rivalise aisément en revanche avec nombre de crus classés.


Château Léoville-Poyferré
Château Léoville-Poyferré, Saint-Julien
[91/100] Beaucoup de sève et de couleur, le nez manque encore un peu d’air et présente quelques notes de réduction, le milieu de bouche est riche, le tannin ferme. Le vin est moins formé à ce stade que les deux autres léovilles, du moins sur les deux échantillons de notre dégustation.


Château Saint-Pierre
Château Saint-Pierre, Saint-Julien
[91/100] Tout en finesse et en souplesse pour le cru, savoureux, délicat, un rien plus précis (dégusté à l’aveugle, bien sûr) que Gloria ou du moins plus immédiatement formé, un peu moins de sève que dans les millésimes précédents.


Château Talbot
Château Talbot, Saint-Julien
[91/100] Belle couleur, nez encore un peu marqué par la première prise de bois, excellent volume de bouche, tannin bien extrait, le cru a gagné en précision de définition et en qualité de matière et tient parfaitement son rang et sa réputation.


Château Lagrange
Château Lagrange, Saint-Julien
[91-92/100] Riche couleur. Nez plein, précis, noblement expressif du cabernet sur graves dans le registre cèdre et épices. Classicisme impeccable de style, les vignes du grand terroir ont désormais l’âge de l’exprimer dans toute sa dimension.


Château Léoville-Barton
Château Léoville-Barton, Saint-Julien
[93/100] Grande couleur, corps et définition de terroir magnifiques dans ce millésime, tannin plein, racé, finale sur le cèdre, le graphite et même un peu la truffe, un léoville classique en gestation.


Château Ducru-Beaucaillou
Château Ducru-Beaucaillou, Saint-Julien
[93/100] Arôme noble et pur de graphite et de cèdre, corps équilibré, texture de très beau millésime, tannin précis et parfaitement adapté à la matière initiale, tout ce qu’on aime dans ce château, sans restriction. Il égalera peut-être le 2012 devenu aujourd’hui saisissant de race et de complexité.


Château Léoville-Las Cases
Château Léoville-Las Cases, Saint-Julien
[96/100] Admirable échantillon, porteur du nez le plus complexe et le plus racé à ce stade de tous les vins dégustés dans le Médoc, merveilleuse texture, tannin noble. Il ajoute à la puissance des plus grands pauillacs une finesse supplémentaire qui en fera un grand classique.