Hospices de Nuits
Un peu moins célèbre que son équivalent à Beaune, la vente aux enchères (à la bougie) des vins de l’hôpital-vigneron de Nuits-Saint-Georges aura lieu dimanche à 15 h au cellier du château du Clos de Vougeot. Elle sera cette année présidée par Patrick Timsit et la pièce de charité sera vendue au profit de l’association l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière. Avant comme après, cette 53e édition donnera lieu a différents événements, des dégustations au domaine des Hospices (entrée 10 €) à celle des vignerons et négociants de l’appellation (entrée 12 €), en passant par la fête du chocolat, le semi-marathon ou encore la traditionnelle nuit des Nuits. Tout un programme à découvrir ici.
Fête des vins de Bourgueil
Pour la douzième année, les vignerons de Bourgueil investissent la ville de Tours pour y présenter leur travail, et notamment le millésime 2013. Quarante-cinq producteurs (ainsi que différents restaurateurs et artisans des métiers de bouche) seront présents toute la journée de samedi. Les meilleures cuvées de rosé, rouge de printemps et rouge de garde, seront récompensées et une exposition présentera, sur les grilles des jardins de la Préfecture, les portraits de ces hommes et femmes de l’AOC bourgueil.
10 h à 19 h, entrée : 2 €.
Plus de renseignements sur la page Facebook de l’événement.
Omnivore World Tour
La neuvième édition d’Omnivore rassemble à partir de dimanche, et pour trois jours de masterclass, soixante chefs, pâtissiers et artisans du monde entier. Luc Dubanchet, créateur en 2003 de ce festival 100 % jeune cuisine désormais présent dans huit pays, estime que la riche programmation de cette année est « sans doute la plus aboutie ». On la découvrira ici, ainsi que les dîners d’exception associés à l’événement. Les fucking dinners (un chef parisien invite un chef venu d’ailleurs) débutent dès demain soir, et les pop up dinners (laboratoire de la jeune cuisine internationale) dès dimanche soir.
De 9h30 à 19 h à la Maison de la Mutualité (Paris 5e), pass journée : 40 €, pass 3 jours : 109 €.
Vins d’abbayes
A Paris encore, au palais abbatial de Saint-Germain des Prés, l’Association des vins d’abbayes tiendra salon samedi et dimanche pour présenter les vins produits dans différentes régions de France sur ces sites viticoles historiques datant de plus de 900 ans. D’origine principalement cistercienne (selon la règle d’hospitalité propre aux cisterciens, une place est également accordée aux chartreux, également propriétaires de nombreux vignobles de prestige)., ces abbayes sont parfois en parfaite état de conservation. D’autres ont disparu ou ne sont plus que ruines, mais leurs vignobles produisent toujours des vins de grande qualité, sur de magnifiques parcelles.
Entrée : 5 €, la liste des exposants est là .
Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?
"C’est un rien puissant", interview exclusive de Philippe Starck
Il a touché à tout, mais c’est la première fois qu’il met du vin dans son art. Le designer signe le chai des Carmes Haut-Brion, qui sera inauguré au printemps 2015.
Qu’est-ce qui vous a décidé à accepter ce challenge ? Le vin ou la nouveauté ? C’est votre premier chai…
C’est Bordeaux, son maire, Patrice Pichet (le propriétaire des Carmes Haut Brion), le fait que je sois voisin par alliance (Philippe Starck possède une maison au Cap Ferret, ndlr), c’est le vin et c’est bien sûr les Carmes Haut-Brion. On n’a pas beaucoup le choix dans des cas comme ça. Et puis j’ai senti qu’il fallait autre chose que ce qui été déjà fait. Je ne suis pas persuadé qu’on ait besoin d’être extrêmement démonstratif lorsqu’il s’agit de quelque chose aussi d’extraordinaire et magique que le vin, qui est l’aboutissement d’un savoir humain empirique et malgré tout exact. Il fallait prendre le parti inverse, donc partir du minimum. Le minimum d’un chai, ce sont des surfaces pour abriter des cuves et des barriques.
Alors ici ?
Ici, le minimum, c’est cette lame d’acier Corten brut (auto-patiné à corrosion superficielle forcée, ndlr). Rien de plus. Il faut des vieux comme nous (Luc Arsène-Henry est l’architecte du projet, ndlr) qui ont déjà beaucoup fait, et beaucoup de courage pour se mettre en arrière et laisser passer l’esprit du vin. Car le vin est avant tout un esprit. On a donc beaucoup travaillé pour qu’il n’y ait rien. Donc c’est juste une lame. On ne sait pas si ce sont les forces telluriques qui l’ont poussé vers les éthers. Ou si elle est tombée ici venue d’ailleurs. C’est une magie enceinte d’un miracle. De là va sortir l’extraordinaire. Cette lame n’est pas frontale, mais légèrement inclinée pour que le regard glisse dessus. Elle se fond dans son terroir, l’acier aura la couleur exacte de l’eau, de la terre, de l’écorce des arbres alentour. Vous avez vu les traces de rouille dans les strates du chantier ? Ce sont des crasses de fer. C’est ce qui donne le goût fumé au vin des Carmes Haut-Brion… je répète ce que m’a dit Guillaume Pouthier, le directeur d’exploitation. Et bien ça va rouiller et en plus ça va dérouiller. Ce n’est pas un camouflage, c’est une intégration puissante. C’est un rien puissant.
Luc Arsène-Henry évoque un « bateau contemporain à l’étrave inversée, amarré au cœur de la pièce d’eau qui sépare les deux versants du vignoble » ?
Ce n’est pas un bateau. Le hasard, c’est que ce chai soit sur l’eau. Il l’est parce que tout alentour, il y a les vignes du domaine et nous n’avions que cette surface disponible pour le construire.
Sa silhouette évoque quand même les nombreux bateaux que vous avez dessinés ?
Chacun y voit ce qu’il veut mais ce n’est pas un vaisseau fendant les vignes. Le seul dessein a été d’être efficace et un minimum puissant.
Chacun de vos projets, design, architecture, etc…, paraît être une « évidence dissemblante ». Dissemblante parce que parfois on peut s’interroger sur la forme, mais quand on en a compris la fonction, l’objet ou le projet devient évident. Ca vous inspire quoi cette formule?
C’est juste, synthétique, intelligent. Je vais vous le copyrighter.
Vous travaillez extrêmement rapidement, au point de « n’avoir plus qu’à imprimer », dites-vous. Et pour ce chai ?
Pareil. La lame était une évidence pour moi, partagée avec mon vieil ami Luc. J’ai ajouté des angles de fuite pour que le regard s’échappe. Et puis il y a eu toutes ces conversations avec Guillaume Pouthier, un homme extraordinaire, que j’adore, pour que cette machine de laboratoire fonctionne.
Les cuves auront, elles aussi, des formes particulières voire inédites…
Exactement. Des jarres en béton et des cuves tronconiques inversées sur un socle de verre, un peu « verres à pied ».
C’est important pour vous de mettre du vin dans votre art ?
Sans le vin, je serai sans doute encore plus rasant que je ne le suis.
Vous êtes amateur?
Un amateur très particulier. Autant ma femme est dans l’académisme, autant je suis dans l’exploration. Jasmine possède de vraies connaissances et aime les bons grands vins, je suis aventureux. J’ai été le premier, il y a 25 ans, à distribuer des vins et des champagnes bio, via ma compagnie de nourriture bio OAO. Je suis le plus grand collectionneur de vins sans sulfite au monde. Quand je les ouvre, certains ont des nausées à table. Mais je continue, j’essaie de comprendre.
Vos créations concernent tous les registres de notre quotidien, se déplacer, travailler, dormir, se laver, manger. Et boire…
Oui mais je n’ai jamais pu dessiner un meilleur verre à vin que ce qui existe déjà. C’est l’un de mes échecs. Un verre n’est pas dessinable, c’est avant tout un volume transparent, une machine à tromper les yeux et l’esprit. Tout ce qu’on peut rajouter est néfaste, couleurs, motifs, formes…
Vous avez revisité plusieurs fois le fameux verre Harcourt, vous avez transformé la Alhondiga, un ancien magasin de vins, à Bilbao, en complexe culturel et de loisirs, vous avez inventé Wahh, un spray pour avoir la sensation de l’ivresse mais sans l’alcool…, bref, vous tournez autour du vin depuis un moment. Avec ce chai, vous allez participer d’une certaine manière à sa création. Vous rêveriez de faire du vin ?
Ah oui ! Oui, oui, bien sûr. J’adorerais ! Peut-être un jour. On a failli acheter (Jasmine confirme « dans le sud-est »). Parce que je sais exactement ce que je veux. J’achèterai du carmes-haut-brion pour ma femme et je produirai pour moi un vin totalement naturel, instinctif, paysan, sourcé, de terroir, pas plus de 11°, donc un vin que je serai seul à boire à mon avis, une grande réussite commerciale m’attendrait.
Que pensez-vous de la bouteille qu’a créé votre fille Ara pour Les Esprits Saints ?
Outre que Terra6840 est un vin formidable, je suis très fier de ma fille : il n’y a pas d’étiquette, le dessin organique, tellurique, est moulé dans le verre, sa bouteille a l’élégance du minimum.
Vous et Bordeaux, c’est une histoire d’amour ? Le Cap Ferret, Pibal (le vélo que vous avez créé pour les Bordelais), La Coorniche (l’hôtel-restaurant que vous avez relooké au Pyla), le Mama Shelter (celui qui a récemment ouvert à Bordeaux), et maintenant ce chai pour Les Carmes Haut Brion…
Tous les jours Jasmine et moi sommes dans l’avion. A Paris on est asséchés par le travail, désincarnés. Le seul endroit où on se sent un peu vivre, c’est ici, on s’y sent très bien, on s’y sent chez nous, on y est plus souvent que partout ailleurs. On est très contents de travailler dans notre village. Je suis un voisin extraordinaire, le plus gentil du monde. Je n’aime pas la solitude, mais mon métier m’y contraint : il faut être seul pour créer.
Propos recueillis par Paz Biziberri
Photos : Patrick Cronenberger
Le vin, c'est mieux que le foot (deux fois)
Les gens de Vin & Société ont le sens de la pédagogie. Entre autres qualités. Mais ça, nous le savons depuis longtemps. Voilà qu’ils publient un petit tableau, une infographie, où ils mettent finement en perspective quelques chiffres passionnants.
Où l’on apprend, par exemple, que les Français parlent deux fois plus de vin que de foot. Qui l’eût cru ? Ou que 70 % des Français conservent du vin chez eux. Quand on nous rebat les oreilles sur l’importance du prêt-à-boire, de la consommation immédiate. Ou encore que 88 % d’entre nous achète du vin pour l’offrir quand ils sont invités. Comme Les Chinois ? Oui. Comme tout le monde, quoi. Lire la suite de l’article sur le blog de Nicolas de Rouyn.
Le patrimoine bourguignon
En attendant le verdict de l’Unesco, prévu pour juin 2015, voici venue « la dernière ligne droite » pour le classement au patrimoine mondial des climats du vignoble de Bourgogne, pour reprendre les termes utilisés par Aubert de Villaine et Guillaume d’Angerville, respectivement président et président délégué de l’association dédiée à ce projet. Le dossier a été formellement déposé par la ministre de la Culture et de la Communication, Madame Aurélie Filippetti, et la phase d’instruction formelle a débuté. Une équipe d’experts nommés par l’Unesco est attendue cet automne dans le vignoble. Leur visite portera autant sur le plan de gestion proposé pour garantir l’authenticité, l’intégrité et la transmission de ce site vivant, et notamment le maintien d’un bon équilibre entre préservation du patrimoine et développement économique, que sur la mobilisation et l’intérêt suscités par cette candidature.
Architecture et paysages
Tout comme chaque climat est unique, chaque ville et village de la Côte se distingue par un patrimoine naturel et bâti qui lui est propre. Pour le préserver, les services de l’Etat disposent de différents outils permettant de trouver le bon équilibre entre protection et développement. Les dispositifs se mettent en place progressivement et 14 communes sont déjà engagées dans la définition d’aires de mise en valeur de l’architecture et du patrimoine (AVAP). Les études pour leur mise en place peuvent être subventionnées à 50 % par la DRAC Bourgogne.
Côté paysages, les sites classés « loi 1930 » garantissent la préservation de la qualité paysagère des espaces agricoles et naturels sur le long terme et sur la base de règles précises. Si la côte méridionale de Beaune fait partie depuis 22 ans des vignobles protégés par cette loi, une démarche est actuellement à l’étude pour le territoire de la Côte de Nuits. Le classement pourrait être effectif en 2017 au terme d’une concertation avec les communes et d’une enquête publique.
D’autre part, 115 panneaux publicitaires et pré-enseignes en infraction ont été retirés depuis 2012 le long des routes départementales entre Dijon et Marsannay-la-Côte et entre Beaune et Nolay. La même opération aura lieu cette année entre Vougeot et Marsannay-la-Côte. Conformément à la loi Grenelle II, une campagne de dépose des panneaux publicitaires viticoles en entrées de villages a été lancée l’an dernier. Témoins de l’histoire de la promotion des crus, ces panneaux rejoindront les collections du Musée du vin de Bourgogne, à Beaune.
Transmission, restauration, valorisation
Histoire, géographie, biologie, français, arts plastiques, chaque discipline est une occasion de comprendre les climats de Bourgogne. Afin de faciliter les échanges entre élèves et enseignants, plusieurs outils sont disponibles gratuitement. Ces textes scientifiques et accessibles, agrémentés de propositions d’activités pratiques et ludiques, sont adaptés aux différents niveaux. En librairie, ce livre est particulièrement dédié aux 6-12 ans.
Les associations, particuliers ou collectivités qui souhaiteraient restaurer leur petit patrimoine local – murets, cabotes, lavoirs, fours à pain, pigeonniers, moulins, fontaines, puits, oratoires, porches, fermes, etc. – peuvent présenter leur projet au fonds climats. Doté de 60 000 euros et mis en place par la Fondation du Patrimoine, le Conseil général de Côte-d’Or, le Pays Beaunois et l’Association des climats de Bourgogne, ce dispositif permet de bénéficier d’aides financières et d’avantages fiscaux. Chaque année, plusieurs dossiers de restauration sont sélectionnés en fonction de critères comme l’intérêt patrimonial de l’édifice, le respect des matériaux et savoir-faire traditionnels et encore la visibilité depuis la voie publique.
Autre attention portée aux belles initiatives, issues cette fois du monde économique, le tout nouveau Trophée des Climats récompensera pour la première fois cette année la mobilisation des entreprises, commerçants, restaurateurs, hôteliers, viticulteurs, négociants, services publics organismes de formation, associations, syndicats et clubs économiques, etc. Si vous défendez les valeurs des climats localement ou au niveau national ou international, faites-le savoir ici avant le 30 avril. Le trophée sera remis lors de la deuxième édition de la Semaine des Climats qui se tiendra du 24 mai au 1er juin.
En photo ci-dessus, le beau livre qui accompagne la candidature des climats, dont nous vous avions parlé ici.
Bordeaux à tout prix
Négociant, producteur et gestionnaire de crus bordelais, Jean Merlaut est présent sur internet depuis 1999. Quelques années qui ont vu la vente de vins (et de bien d’autres choses) en ligne se développer, au niveau de l’offre comme de l’acte d’achat. Aujourd’hui, toujours sur la base d’un stock considérable (2 millions de bouteilles) et de quarante années d’expertise qui ont enrichi ses relations avec les propriétés autant que sa connaissance des terroirs bordelais, Jean Merlaut propose à ses acheteurs
un site entièrement repensé. Plus moderne et fonctionnel, et toujours uniquement consacré à Bordeaux, il inclut différentes fonctionnalités dont on ne peut plus se passer (lecture sur smartphone ou tablette, propositions de produits associés, personnalisation, fidélisation, etc.).
Beaucoup mieux mise en avant, la gamme des vins proposés commence avec des bouteilles à 4 euros et va jusqu’aux flacons les plus chers, à 5 000 euros. La sélection est organisée de façon à mettre en avant aussi bien ces raretés, (Château Petrus 2002, 6 480 euros les 3 bouteilles, Château Yquem 2005, 4 500 euros l’impériale) que des vins que le propriétaire aime boire (Cuvée Jean-Baptiste Dudon 2000, 96 euros les 12 bouteilles, Château Ampélia 2006, 129 euros les 12 bouteilles) ou des coups de cœur (Château La Perrière 2010, 54 euros les 6 bouteilles, Château Boutisse 2009, 204 euros les 12). Enfin, selon les millésimes, entre 100 et 130 crus sont proposés chaque année en primeurs. Côté livraison, l’idée est que les bouteilles connaissent le délai de transport le plus court possible. Ainsi, toute commande de vins livrables immédiatement passée avant le jeudi soir est expédiée le lundi suivant.
Le Clos de Tart donne un whisky
La gamme Private Edition de Glenmorangie, distillerie fondée en 1843 dans les highlands écossais, propose chaque année aux amateurs une édition limitée d’un whisky rare et original. Après
Sonnalta PX, vieilli en barriques de sherry Pedro Ximénez (médaille d’or de l’International Wine
& Spirit Competition 2010), Finealta, une réinterprétation d’une recette de 1900 (médaille d’or de l’IWSC en 2012), Artein, whisky élevé dans des fûts de vins de Toscane (médaille d’or de l’IWSC en 2013), et Ealanta, vieilli en fûts de chêne blanc américain vierge et désigné whisky de l’année par
la Bible du whisky de Jim Murray, voici Companta. Derrière ce nom gaélique signifiant « amitié »
se cache un assemblage minutieux de spiritueux ayant longuement vieilli dans des fûts du Clos
de Tart. Bill Lumsden, directeur de la distillation et de la création des whiskies chez Glenmorangie,
cite la Bourgogne comme faisant partie de ses visites les plus mémorables au long de vingt années
passées à sillonner les plus grands vignobles. « Les domaines de cette région, même les plus petits,
ne semblent pas se préoccuper des rendements, des coûts ou du temps. Ils travaillent inlassablement dans le seul but de produire le meilleur vin. » Une quête de perfection qu’il compare à celle de Glenmorangie et qui est à l’origine de cette cinquième Private Edition.
« Cette philosophie que nous partageons m’a inspiré une création qui témoigne de mon goût pour
les vins français et rend hommage aux vignerons que j’ai la chance de rencontrer au cours de mes voyages. Après avoir sélectionné des lots de Glenmorangie vieillis en fûts de bourbon traditionnels
de chêne blanc américain, je les ai transvasés dans des anciennes barriques de grand cru du Clos de Tart, l’un de mes vins préférés et l’un des domaines les plus prestigieux de Bourgogne. Au bout d’un certain temps de vieillissement prolongé, les barriques ont apporté du corps et des saveurs profondes de fruits rouges au caractère floral et élégant, qui fait l’identité du Glenmorangie. » Pour donner
à sa création plus de profondeur et de caractère, et contrebalancer le caractère vif et épicé apporté par ces fûts bourguignons, Bill Lumsden y a ajouté un lot de Glenmorangie vieilli dans d’anciennes barriques de vin doux naturel des Côtes du Rhône. « Grâce à un ajustement minutieux, nous avons obtenu un assemblage harmonieux à l’équilibre parfait, ni trop dur, ni trop fade. »
Mis en bouteilles sans filtrage à froid pour préserver le corps et la texture, le Glenmorangie Companta est disponible chez les cavistes (85 €, prix indicatif).
Bordeaux, les grands crus concernés par la grêle
L’été dernier, au même titre que d’autres régions viticoles, la Gironde n’a pas été épargnée par
la grêle. Des centaines d’exploitations y ont été très gravement touchées (lire ici le témoignage
d’un vigneron paru dans Sud-Ouest). L’œnologue consultant Stéphane Derenoncourt, qui est aussi
viticulteur en Castillon Côtes de Bordeaux, une appellation proche de Saint-Emilion, a perdu 60 %
de sa récolte. Devant ce sinistre et celui de ses voisins, il a eu l’idée de faire appel à la solidarité des grands crus de Bordeaux par le biais d’une vente de charité exceptionnelle de vins et flacons rares
au profit de l’association viticole intercommunale du Castillonnais (AVIC). Selon la revue La Vigne,
qui fait part du bel étonnement de Daniel Fénelon, maire de Belvès-de-Castillon et président de l’AVIC, une cinquantaine de grands crus ont accepté de jouer le jeu (en lire plus ici). Un élan de générosité dont les fruits seront récoltés le 29 avril prochain à Paris, sous la houlette de la maison Christie’s.
Bettane + Desseauve à Shanghai
Regardez, l’hiver est fini.
Ses assoupissements momentanés cèdent enfin la place à une belle activité. On s’ébroue, on bat le rappel des copains et la fine équipe de Bettane+Desseauve s’envole pour Shanghai avec une centaine de producteurs français, italiens et américain qui vont s’y rassembler pendant 48 heures à la fin de la semaine. Tous ensemble, ils vont participer à la seconde édition de la Bettane + Desseauve Wine Experience, l’un des cinq salons organisés…lire la suite
Vino business, complément d’informations
On m’a beaucoup reproché mon billet d’hier qui était jugé « malpoli » ou « à la limite de l’insulte » ou « machiste » voire « paternaliste » à l’endroit de Madame Saporta, maladroite auteur de Vino business, un petit livre inutile. J’ai ri.
Pour m’amender, je propose ci-dessous ce texte très argumenté. Je l’ai reçu hier, par mail et de manière anonyme et il apparaît que son auteur signe d’un pseudonyme. Ainsi l’information des lecteurs de ce blog sera complète. Je le publie tel que je l’ai reçu, fautes d’orthographe et de typo incluses, sans rien en modifier.
Sur le même sujet, je renvoie également à la lecture de L’Express de…lire la suite