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Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?



On réserve.

KrugCapitale































La troisième livrée des dîners « Krug en Capitale » (un dîner gastronomique dans un endroit insolite) aura lieu
du 9 au 23 avril. C’est Alain Ducasse qui a signé le menu 2014 (450 €) qui sera servi servi au Plaza Athénée, actuellement en rénovation, et accompagné des champagnes Krug Grande Cuvée, Krug 2003, Krug 2000
et Krug rosé. Comme lors des éditions précédentes, chacun de ces très exclusifs dîners est prévu pour quatorze heureux convives, ni plus ni moins. Pour pouvoir y participer, il faut préalablement s’inscrire ici dès demain 10 h.


On applaud.

Thiénot
































Pour la deuxième année, c’est la Maison Thiénot qui représentera le champagne et la Champagne au Dolby Theatre d’Hollywood pour la cérémonie des Oscars, ainsi qu’au Governor’s Ball, la soirée officielle organisée
par l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS). Par la voix de François Peltereau-Villeneuve, président et CEO de Thiénot USA, la Maison fondée en 1985 par Alain Thiénot se déclare ravie d’avoir été à nouveau choisie « pour l’évènement le plus prestigieux de l’année. » Lors du pré-show, les invités pourront déguster le champagne Thiénot Brut, tandis que les cuvées Thiénot Rosé et Vintage 2005 seront servies au bal.


On se balade.

parcoursRenoir














Dans les paysages qui ont inspiré Renoir, des sentiers de randonnées sillonnent le vignoble, la vallée de l’Arce
et de l’Ource, sur 191 kilomètres. Quatre circuits en boucle, plus ou moins longs, ont été balisés pour découvrir les panoramas et le vignoble autour d’Essoyes : Chemin montant dans les hautes herbes (3 km), Aline Charigot (7 km), Pierre-Auguste Renoir (12 km) et Gabrielle Renard (14 km). Sur ces parcours, les maisons de champagne ouvrent leurs caves à la visite. Un panier de pique-nique peut également être réservé, et au 03 25 29 10 94.


On inaugure.

salondesvinsbioCondrieu










L’association des vignerons bio en Rhône-Alpes organise ces trois prochains jours à Condrieu le premier salon des vins bio de la région. Trente-deux vignerons seront au rendez-vous de 10 h à 20 h pour présenter une large gamme de vins de table, de pays ou d’AOP (on les découvre ici). Le grand public sera accueilli samedi et dimanche (entrée : 5 €), la journée de lundi étant réservée aux professionnels. Plus de renseignements .

Une nouvelle cave chez Gérard Bertrand


Un nouveau projet architectural et viticole a été inauguré à Narbonne en début de semaine par Gérard Bertrand et ses équipes. « Notre entreprise se développe, notre souci d’excellence et nos exigences ont donné naissance à un outil de vinification et d’embouteillage permettant de nous projeter dans les vingt prochaines années. »
La conception de cet ouvrage a été confié à Jean-Frédéric Luscher, un architecte à qui l’on doit déjà le Dominus Estate, en Californie, et la maîtrise d’ouvrage a été assurée par le cabinet Passelac et Rocques. Dedans, des équipements à la pointe de la modernité (chai, cave, espace d’embouteilllage, laboratoires, dégustoirs, bureaux). Dehors, des lignes sobres, un esthétisme de l’ordre de l’épure. Autour, 25 hectares de vignes auquel le bâtiment s’intègre parfaitement, les peintures et enduits à la chaux présentant des tonalités choisies pour se marier avec celles de leur environnement.

Au total, cette réalisation contemporaine pensée pour durer aura demandé cinq ans et 12 millions d’euros d’investissement. 30 000 briques isolantes ont été utilisées pour cette « éco-construction » énergétiquement autonome dont le toit est couvert d’une protection solaire en bambou. Le plein fonctionnement est prévu pour fin avril avec l’obtention de la certification Qualité BRC (British Retail Consortium) et IFS (International Food Standard). Gérard Bertrand, qui travaille depuis 26 ans les terroirs du Languedoc Roussillon et ne cesse de transmettre sa passion pour ces vins du sud, estime que son entreprise entre dans une nouvelle ère. « On ne se lance pas dans un tel projet tous les jours. Tout, dans cette cave, nous ressemble. L’architecture du bâtiment, les espaces de travail pour les équipes et les équipements technologiques. Un lien idéal entre tradition et modernité. »

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Concours de cavistes


Créé par le syndicat des cavistes professionnels (SCP) en partenariat avec différents acteurs du secteur, au rang desquels on trouve Champagne Joseph Perrier, Champagne Thiénot ou encore les vignobles Dourthe (Bordeaux), le « Concours du Meilleur Caviste de France » est un événement qui se déroulera tous les 2 ans. La finale de la première édition se tiendra le 6 octobre 2014 à Paris et trois trophées, bronze, argent et or, seront remis.
D’ici là, ce concours ouvert aux 5 500 cavistes indépendants ou en réseau aura donné lieu à des épreuves de sélection (17 mars) et à une demi-finale réunissant les 40 prétendants au titre de meilleur caviste (15 septembre). Au long d’épreuves écrites et orales, ce ne sont pas simplement les connaissances des candidats qui seront jugées, mais aussi leurs dons pour l’accueil, le conseil et la vente, soit le cœur même de leur métier. Le jury sera composé de professionnels et de personnalités du vin et le règlement complet est là. Les inscriptions viennent d’ouvrir, clôture le lundi 13 mars.

Whisky et mythologie


Après Thor et Loki, voici Freya. La Maison Highland Park a encore choisi le nom d’une divinité nordique, féminine cette fois, pour baptiser la troisième pièce de sa collection de whiskys « Valhalla », un single malt de 15 ans d’âge qui « offre des arômes de chocolat blanc avec une note de fruits tropicaux issue de la douceur fumée qui constitue la marque de fabrique d’Highland Park. » D’après Gerry Tosh, directeur marketing de cette distillerie du bout du monde, fondée en 1798 dans les îles Orcades, « Freya était une déesse sereine, spirituelle et généreuse, à la beauté et la majesté absolument captivantes. » Embouteillé à un volume de 51,2 %, ce whisky en édition limitée est présenté, comme les précédents, dans un coffret-drakkar. Il sera disponible chez les cavistes dès avril au prix de 239 €.

Développement durable, le groupe Castel aussi

Nous avons rencontré Alexis Raoux. Ce jeune (28 ans) cadre du groupe est aussi l’un des nombreux héritiers de l’empire créé il y a cinquante ans par Pierre Castel. Il a la charge de l’activité développement durable au sein du groupe. Il envisage son métier d’une manière transversale. Il répond à nos questions.

Le strip-tease du caberlot

Caberlot 1

Florence, l’hiver. La lumière de Toscane dans un bleu changeant. Les petites rues pas bien tenues, pavés disjoints et camionnettes brinquebalantes, Florence est un gros bourg de province. Bien sûr, il y flotte des ambiances, on y croise des fantômes, on se souvient d’un temps lointain, de vieux palais se chargent de nous rafraîchir la mémoire. Ces souvenirs ne sont pas les nôtres et, dans l’historique, je préfère Venise, Rome, Sienne. Florence, c’est la Toscane, l’avantage est considérable. Les vins. Nous sommes réunis au Cibreo, mythique restaurant florentin, pour ça.

Le très élégant Moritz Rogosky et Bettina, son admirable mère, ont rassemblé 64 dégustateurs du monde entier pour…lire la suite

Bourgogne : le buzz de la cicadelle

On parle maintenant de « l’affaire Giboulot », en Bourgogne et sur la planète viticole, c’est le buzz médiatique de ces sept derniers jours, relayé par nombre de médias nationaux et internationaux, associations de soutien et surtout la pétition lancée par l’ISPN (452 824 signatures à l’heure où cet article est rédigé).

L’affaire : Emmanuel Giboulot, viticulteur en biodynamie a refusé d’appliquer en 2013 l’arrêté préfectoral imposant un traitement préventif insecticide à tout le vignoble de Côte d’Or pour éradiquer la cicadelle, insecte vecteur de la maladie de la flavescence dorée qui provoque la mort de la vigne. Contrôlé par les services de l’État, il a été convoqué par la justice au mois de décembre avec report de l’affaire au tribunal correctionnel ce lundi 24 janvier.
.
Face à cela l’interprofession bourguignonne représentée par les présidents du BIVB*, de la CAVB* et du SEDARB*, a décidé de réagir en donnant sa position officielle dans une conférence de presse ce vendredi 21 février. Manifestant leur « ras le bol des informations erronées qui circulent sur cette affaire qui remettent en cause et décrédibilisent la Bourgogne », ils n’ont pas souhaité se porter partie civile pour ne pas en faire un exemple
ou un martyr.

La lutte contre ce fléau est l’affaire de toute la profession et non d’un seul de ses membres. Il faut laisser aux professionnels le soin de régler cette problématique importante, en encourageant la prospection des pieds malades et leur arrachage, et notamment travailler avec les pépiniéristes. En effet le traitement des jeunes plants de vignes à l’eau chaude serait en mesure d’éviter le développement de la maladie. Si l’interprofession affirme que cette affaire ne fait pas avancer le débat et même l’entrave, on peut penser que le plan de traitement 2014 sera assurément très mûrement réfléchi et pris dans la concertation.

Marie-Antoinette de Szczypiorski

* Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne, Confédération des appellations et des vignerons de Bourgogne et Service d’écodéveloppement agrobiologique et rural de Bourgogne

Un commentaire
Évidemment, le très grand nombre de pétitionnaires interpelle l’observateur. L’émotion provoquée par les risques encourus en justice par le viticulteur rebelle, six mois de prison et 30 000 euros d’amende, explique seule cette levée de boucliers. En effet, de nombreuses voix raisonnables s’élèvent pour expliquer qu’il y a une part d’irresponsabilité dans le refus d’Emmanuel Giboulot de traiter ses vignes de façon préventive. Le risque sanitaire pour tout le vignoble est tel qu’on est légitime à se demander si un seul homme peut se mettre en travers d’une démarche collective au seul motif qu’il n’y croit pas, que c’est contraire à ses convictions. En a-t-il le droit ?
Réponse dans quelques heures.

Nicolas de Rouyn

Mise à jour :
Le parquet a requis 1 000 euros d’amende dont la moitié avec sursis. Et pas de prison, évidemment. Voilà une étrange requête. Le fait de demander une amende reconnaît la réalité de la faute. Mais si le risque est réel et sérieux pour justifier le traitement préventif, il fallait requérir lourdement contre Giboulot. Dans le cas contraire, il fallait le relaxer purement et simplement. Cette requête symbolique n’éclaire rien et ne renforce ni la crédibilité des autorités en charge, ni les vignerons qui s’interrogent légitimement sur le bien-fondé des décisions prises par les instances responsables. Le jugement a été mis en délibéré au 7 avril à 13 h 30.

Nicolas de Rouyn

Photo : Wikimedia

« De terre en terre »

L’année est importante dans l’histoire de Château Palmer, elle sera marquée de multiples pierres blanches.
Celles de l’artiste Barbara Schroeder, installée depuis longtemps en Gironde. Dès aujourd’hui et jusqu’au 27 juin, ses œuvres habitées par son amour pour la nature et la terre prendront racine dans différents espaces, intérieurs et extérieurs, de Palmer. Elles reflètent les thèmes qui animent sa création, le fleuve, la terre et le végétal.

« Naître sur terre, c’est venir avec elle, devenir une partie d’elle-même. Nous la portons en nous autant qu’elle nous porte. Le regard sensible que nous posons spontanément sur la terre, celle que nous habitons, que nous foulons avec nos pieds, nous la pose comme une évidence fondée sur sa permanence et son antériorité à nos existences. L’homme et la terre nourrissent des liens historiques et mystiques depuis la nuit des temps. »

Dans le chai, les 580 petites pièces de porcelaine en photo ci-dessus forment le Champ des Constellations.
Des tableaux, des photographies et des vidéos occupent la salle de dégustation et de grandes pièces de porcelaine (comme Echo la sculpture en photo ci-dessous) ont été posées dans les paysages du domaine, « terre mère qui donne naissance à l’un un des plus grands vins de Margaux ». L’exposition est visible dès maintenant sur rendez-vous. Le vernissage aura lieu le dimanche 16 mars et le dimanche 4 mai, de 16 h à 18 h, la visite se fera
en présence de l’artiste.


Echo©BarbaraSchroeder

Le vin, côté sud


Montpellier accueille dès aujourd’hui et pour trois jours la onzième édition du salon Vinisud, certes strictement professionnel mais assorti d’une application que tout amateur peut télécharger. Si toutes les régions productrices de la moitié sud de la France (Languedoc, Roussillon, Provence, Vallée du Rhône, Sud-Ouest, Corse) y sont représentées, c’est bien tout le vignoble méditerranéen qui trouve là une vitrine pour ses vins, qui représentent plus de 50 % de la production mondiale. L’année dernière, près de 33 000 visiteurs sont venus découvrir le travail de 1664 exposants venus de France, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, de Tunisie, de Turquie, du Maroc ou encore de l’Algérie. 
Vinisud a également une version asiatique dont la seconde édition se tiendra fin octobre à Shanghai.

Qu’est ce qu’on fait ce week-end ?

Tain l’Hermitage
En trente ans, la foire aux vins créée en 1984 par Gilbert Bouchet, président du Syndicat d’initiative désormais
maire de Tain, est devenue un salon très fréquenté, traditionnellement organisé à la fin de février. L’année dernière, près de 12 000 visiteurs étaient présents pour ce rendez-vous dédié aux plus grands crus des Côtes du Rhône septentrionales et 85 vignerons ont présenté leur travail dans les appellations côte rôtie, condrieu, saint-joseph, crozes-hermitage, hermitage, cornas, saint-péray et brézème. Cette trentième édition démarre dès ce vendredi
avec un nocturne (16 h – 21 h) et se poursuivra jusqu’à lundi. Initiations à la dégustation, accords vin et chocolat, espace gastronomique, tout le programme est . Entrée : 7 €, avec un verre de dégustation.




Rasteau
Parmi les joies de l’hiver, il y a la truffe et les huîtres. La Cave de Rasteau n’a pas choisi entre les deux et propose depuis début janvier des dimanches très gastronomes. Ce 23 février, à 11 h, ce sont les huîtres de Bouzigues qui seront à l’honneur pour la troisième fois, accordée aux vins blancs de la cave.

Entrée libre, plus de renseignements au 04 90 10 90 14.


Paris
Le salon de l’Agriculture démarre ce samedi et durera jusqu’au 2 mars. Au Pavillon des vins (hall 2.2, stand B55), 300 m2 sont dédiés à ce travail de la terre qui pèse si lourd dans la balance commerciale française (les ventes de vin à l’étranger sont le poste d’exportation le plus important après l’aéronautique). Au croisement de notre culture, notre alimentation et notre économie, le vin est une chose qui s’apprend. Son histoire, sa diversité, ses appellations, ses terroirs, ses cépages, ses méthodes d’élaboration, ses accords, ses métiers, son tourisme, ses réussites,
sa place dans notre société et dans le monde, tout cela sera expliqué aux visiteurs. Toutes les infos, .


Edimbourg
A l’hôtel Balmoral, luxueux établissement propriété du groupe Rocco Forte Hotels depuis 1997, il y a depuis peu
un nouveau bar à whisky qui a été très simplement baptisé Scotch. Là, l’amateur se voit proposer des sessions
de dégustation de whiskys écossais, sous la houlette d’ambassadeurs expérimentés. Ces voyages gustatifs se font autour de différents thèmes, région, finition, âge, rareté, avec une sélection de quatre ou cinq larmes de whisky conçus pour plaire aux novices comme aux plus fins connaisseurs. Accompagnées d’amuse-bouches (amandes fumées, salami de sanglier, chocolat suisse et fromage écossais) et d’eaux provenant des sources à l’origine
même de l’élaboration du whisky, ces séances de dégustation se réservent au +44 131 524 7142 ou en écrivant
à [email protected]. Leur prix varie de 35 à 105 €.


scotchhotelbalmoral