L’enseigne Lavinia propose en ce moment différents bourgognes à des prix très attractifs. Par exemple cette bouteille, notée 18/20 par Bettane+Desseauve et vendue 29,90 euros au lieu de 44,50 (il faut en acheter au minimum trois).
Vite, vite, vite
Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?
La troisième édition de la Fête nationale de la gastronomie démarre ce vendredi et durera, c’est une première,
trois jours. Puisqu’on y célébrera les produits du terroir un peu partout en France (plus d’une centaine de villes
y participent), le vin comme les spiritueux y ont évidemment toute leur place. Capitale des Côtes du Rhône,
Avignon organise samedi soir un grand banquet sur la place du Palais dont les accords mets-vins seront
assurés par l’interprofession (Inter Rhône). Tarif : 35 €, plus de renseignements ici.
Fête de la gastronomie + journée internationale du grenache seront à l’honneur à Châteauneuf-du-Pape,
où un grand pique-nique est prévu ce samedi. Cette journée-découverte dans les vignes du château de la Font
du Loup débutera à 9 h 30 avec un petit-déjeuner du vendangeur, suivi d’une lecture de paysages par un géologue spécialiste de la région. Une initiation aux vendanges permettra aux petits comme aux grands de se familiariser avec les méthodes manuelles de récolte du raisin avant de visiter les chais. Le déjeuner campagnard sera entièrement dédié aux produits locaux, issus de Sites remarquables du goût et estampillés Slow Food.
Tarif : 20 € par adulte, 10 € pour les enfants de moins de 12 ans, gratuit pour les enfants de moins de 5 ans. Renseignements et réservation au 04 90 83 71 08.
Toujours dans le Vaucluse, du côté des dentelles de Montmirail, le domaine de Beauvalcinte propose ce dimanche sa troisième journée consacrée aux vendanges. Au programme, apprendre à détecter la bonne maturité du raisin en dégustant les baies des sept cépages cultivés sur la propriété, visiter le jardin ampélographique, découvrir ce qu’est le pressurage, et comparer les premiers jus avec des millésimes anciens. Cette immersion dans la vie d’un vigneron se terminera avec un déjeuner accompagné des vins du domaine. Tarif : 45 € par personne, on réserve ici.
Tout près de là, à l’entrée du village de Beaumes de Venise, les vignerons de la cave Balma Venitia accueilleront dimanche, dans le beau décor en photo ci-dessus, la sixième édition de la Vendange des Chefs, un déjeuner gastronomique au beau milieu des vignes élaboré par de grands chefs régionaux et accompagné des meilleures cuvées. Une randonnée le précède, avec trois départs prévus à 10 h 30, 11 h 15 et 11 h 45 .
Tarif : 35 € par personne ou 65 € pour un couple. Sur réservation.
En Bourgogne, le festival Musique au Chambertin entame ce vendredi soir à 20 h sa vingt-huitième édition
avec un concert de guitare classique à l’église de Fixin pour se terminer le 6 octobre avec un duo guitare et harmonica au château du Clos de Vougeot. Trois week-ends, neuf dates au total, et autant de dégustations de bourgognes en après-concert, tout le programme et tous les artistes sont à découvrir là. Les billets peuvent être
pris directement sur place, mais ils sont moins chers en prévente
C’est quoi un Vinocamp ?
Pendant que le grand public profitera un peu partout en France des manifestations liées à la Fête de la gastronomie ou aux vendanges, d’autres vont passer un plus sérieux week-end. Rencontre entre le monde de la vigne et celui
du web au sens le plus large, c’est-à-dire du blog d’opinion aux solutions e-commerce, la troisième édition de Vinocamp Paris, réunira ce samedi à la maison des Métallos sa communauté de passionnés (ses geeks, si vous préférez) autour de tables rondes et ateliers de 20 à 30 participants. Si le site propose aux amateurs de retrouver très facilement les compte-rendus des rencontres des années passées, il permet également de s’intéresser aux thèmes de cette édition via un forum où chacun peut proposer un thème de réflexion et réagir aux interventions des participants. Parmi les sujets abordés demain, la gastronomie tiendra une grande place, justement parce qu’elle ne fait pas beaucoup de place au vin. Ni dans les applications mobiles, ni dans les sites de recette. Et encore moins là.
I
Aujourd’hui, c’est la journée du grenache. Comme c’est un événement à caractère international, on dit Grenache day, et même G-day. Créé à la suite d’un très sérieux symposium organisé dans le Rhône en 2010, qui sera reconduit tous les trois ans, ce jour dédié au grenache est né d’une volonté de mettre en lumière, chaque troisième vendredi de septembre, un cépage que tout le monde connaît et apprécie sans vraiment le savoir. « It’s the most widely planted red grape in the world and responsible for the velvety, voluptuous mouthfeel that people love in
wine ; but it rarely gets the credit it deserves because it’s often used in blends », peut-on lire sur le site de la Grenache Association, à laquelle tout un chacun peut adhérer en cliquant ici.
Pour faire une traduction toute personnelle à l’usage des non-anglophones, il n’est pas assez crédité au générique, ce grand acteur du vin. Lors de la dernière G-night (oui, il y aussi des nights, on en reparlera), Michel Bettane
a qualifié le grenache de « pinot noir de la Méditerranée », de « cépage complet, qui se suffit à lui-même », mais
aussi de « grand cépage méconnu ». Alors voilà, pour réparer cette injustice, c’est sa journée rien qu’à lui. Précisons que tout ceci n’a rien à voir avec du marketing et tout avec l’amour du vin et de la transmission de connaissance à son sujet. On pourra donc simplement célébrer son amour du grenache chez soi, ou se rendre par exemple aux dégustations proposées par les caves de Rasteau et de Gigondas (une verticale de vieux millésimes est au programme). Tous les rendez-vous de ce Grenache Day 2013, dans le monde entier, sont répertoriés ici.
Olivier Roellinger récompensé par Gosset
La dix-neuvième édition du trophée Celebris de la Maison de Champagne Gosset, qui récompense des initiatives gastronomiques, s’est tenue ce lundi au Pavillon Gabriel à Paris. Présidé par Jean-Pierre Cointreau, qui dirige cette maison familiale installée à Aÿ depuis 1584, le jury a mis à l’honneur deux projets aussi remarquables d’un point de vue strictement culinaire que sur le plan humain. Le Prix des membres du jury et le Prix spécial des présidents du jury ont respectivement récompensés le chef Olivier Roellinger, pour son implication dans la préservation des ressources de la mer via le programme Alliance Produits de la mer, et le chercheur Philippe Pouillart pour
ses ateliers « cuisine et cancer » (mis en place au centre hospitalier de Beauvais, on en apprendra plus ici).
Paris-Bordeaux-Marseille
Un apéro dans un bar, en musique, autour d’une sélection de bordeaux dans toutes les couleurs, proposés
au verre entre 3 et 5 euros ? Cela s’appelle une Bordeaux Experience, et il y en aura plusieurs, à Paris et
à Marseille, tout au long des mois de septembre, octobre et novembre. Ce soir, c’est à Paris que ça se passe.
Il faut s’inscrire là pour recevoir une invitation nominative, puis le passeport qui fera de vous un ambassadeur
ou une ambassadrice du bordeaux. Il y a aussi un voyage à gagner sur la route des châteaux bordelais.
La soirée des anges
Jeudi soir, au château de Brillac en Charente, se tiendra la huitième édition de la désormais traditionnelle Part des Anges, vente caritative de cognacs d’exception très attendue des amateurs et collectionneurs. Chaque année depuis 2006, tous les professionnels de la filière, négociants, viticulteurs, tonneliers, verriers, participent à cette soirée placée sous le signe de leur savoir-faire comme de leur générosité. Les vingt-six lots offerts par les grandes maisons qui seront proposés à la vente ce 19 septembre en témoignent à nouveau et constituent une très désirable collection de rares eaux-de-vie (le catalogue complet est à découvrir ici).
L’esprit de Cognac règnera sur la soirée. Le dîner de gala fera exclusivement honneur aux produits locaux, et l’œuvre d’art proposée aux enchères cette année est celle d’un jeune artiste cognaçais du nom de Julien Drevelle. En 2011, les résultats de la vente passait la barre des 100 000 euros. L’année dernière, le don de la Maison Martell (coffret du centenaire estimé 3 500 €) réalisait une enchère record de 21 000 euros et près de 137 000 euros étaient récoltés. Cette année, les bénéfices de la vente iront à la Croix-Rouge, ainsi qu’à une association locale appelée L’Arche.
En photo ci-dessus : Château Montifaud, Coffret « Maître de Chai », 8 x 20 cl. Estimation : 2 500 euros
Dîner au centre de la terre
Aux crayères des Monquartiers à Issy-les-Moulineaux, les professionnels comme les particuliers peuvent
disposer de caves pour entreposer leurs vins, il y a là-bas près d’un million de bouteilles et un logiciel dédié
permet leur bonne gestion, on vous en avait parlé ici. Mais il est également possible d’organiser dans ces immenses carrières de craies du XIXe siècle de plus ou moins grands événements (plus de renseignements là)
et, de façon beaucoup plus exceptionnelle, d’aller y dîner. Par exemple, ce mercredi.
Dîner Ephémère Wine and Jazz, 55 € sur réservation.
Les filles du Médoc
Ne surtout pas y voir une intention, c’est comme ça. Ce qu’il se passe dans le Médoc se voit partout dans le vignoble français. Le Médoc est une terre dure, un pays à l’écart, une presqu’île, une sorte de Far-West plongé en léthargie, coupé du monde et, déjà, de Bordeaux, la grande ville joliment historique et tellement moderne.
Si, aujourd’hui, on compte une dizaine de filles aux commandes des plus prestigieuses propriétés, ce n’est pas le fait d’un législateur en mal de parité. C’est l’illustration d’un phénomène moderne. Aujourd’hui, un œnologue sur quatre est une œnologue. Les filles sont très douées pour la vinification, comme elles le sont pour la gestion des domaines, celle des équipes et celle des vignes et il est loin, le temps où les femmes étaient interdites d’accès dans les cuviers pour d’obscurantistes raisons. Nous en avons rencontré cinq tout au long de la route des châteaux,
la célèbre Départementale 2, il y en a d’autres et l’idée n’est pas neuve.
Depuis longtemps, de célèbres femmes ont animé les châteaux médocains. Philippine de Rothschild à Mouton, May-Éliane de Lencquesaing à Pichon-Comtesse, la regrettée Denise Gasqueton à Calon-Ségur ou encore,
tout près de nous, Corinne Mentzelopoulos à Château-Margaux, Nancy Bignon-Cordier à Talbot. Et, bien sûr, Caroline Frey à La Lagune qu’elle a brillamment redressé depuis 2004, mais dont les préoccupations sont presque toutes entières tournées vers l’autre domaine familial, Paul Jaboulet Aîné à Tain-L’Hermitage qui requiert toute son attention. Pour l’instant, en tous cas, c’est 75 % de sont temps.
Voici les nouvelles filles du Médoc.
Véronique Dausse
(Château Phélan-Ségur, Saint-Estèphe)
« Je suis incapable de savoir si c’est dur d’être une femme dans le monde du vin parce que je ne me pose pas la question. C’est dur d’être un homme dans les cosmétiques ? C’est la vie de femme qui est compliquée, on doit s’occuper de ses enfants de la même façon, on fait face aux mêmes problèmes de transport. Moi, c’est trois heures de voiture par jour. Saint-Estèphe, ça se mérite. » Le ton est donné, Véronique est une…lire la suite
Bordeaux, la Chine et la lune
Pour la troisième année consécutive, de montgolfière en lanternes lumineuses, Château Guiraud prépare sa fête de la Lune, une importante tradition chinoise célébrant une histoire d’amour éternelle. Mais, contrairement aux deux précédentes éditions, les quatre associés du château ne recevront pas que leurs amis chinois et des professionnels de la filière viticole ce jeudi 19 septembre, soir de pleine lune et quinzième jour du huitième mois lunaire. Cette année, les amoureux du sauternes, de la Chine, de la lune, ou des trois à la fois, pourront également assister à cette soirée grâce à un Wine Tour (d’une durée de quatre jours) mis en place avec l’agence de tourisme d’affaires Bordeaux Excellence. Le détail (en anglais) de ce séjour est à découvrir ici.