Accueil Blog Page 535

Yquem 2012 existe, je l’ai rencontré

Pierre Lurton, le célèbre patron du château d’Yquem, a décidé de ne pas millésimer yquem 2012,
faute « d’excellence ». Dans la foulée, Rieussec et quelques autres ont fait de même.
C’était sans compter sur la sagacité de quelques fins limiers du Net et, particulièrement, de l’inénarrable équipe de 1855. Elle annonce sur son site la disponibilité prochaine d’yquem 2012. C’est fort, c’est très fort. Je suis sûr qu’il y a quelques gogos qui attendent anxieusement l’annonce d’un prix pour se jeter dessus.
Cela dit, le peu de vin produit par Yquem et déclassé a du atterrir quelque part, chez un négociant tenu au secret…lire la suite

Droit de réponse de la société 1855 :

Monsieur,
Vous avez fait paraître sur votre site internet le 4 juin 2013 dans le site internet de « mybettanedesseauve.fr » un article intitulé reprenant « Le site 1855.com vend un Château Yquem 2012, un vin qui n’existe pas ».

La société 1855, que je représente, tiens à exercer un droit de réponse dans les conditions prévues par l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881. Le texte du droit de réponse est le suivant :

« Droit de réponse de la société 1855
Suite à l’article paru sur votre site internet, la société 1855 tient à préciser les points suivants.
1855 n’a jamais mis en vente le château d’Yquem 2012 : aucun prix de vente n’a jamais été annoncé, aucune possibilité d’acheter ce produit n’a été proposée au client, et bien évidemment, aucune bouteille n’a été vendue.

Seule la possibilité de se tenir informé en cas de disponibilité était accessible à nos clients. 1855 regrette vivement que votre collaborateur n’ait pas souhaité contacter l’entreprise préalablement à la parution de son article, cette erreur de compréhension aurait été facilement évitée ».

Je vous remercie, conformément aux dispositions précitées, de bien vouloir faire paraître ce droit de réponse de manière intégrale, sans omission ni ajout, à la même place et en mêmes caractères que l’article que vous avez publié. Cette parution devra intervenir dans le numéro qui suivra le surlendemain de la réception de la présente lettre.

Sincères salutations,

Emeric Sauty de Chalon
Président

Château Haut-Brion : la chasse au trésor

Il y a 10 ans une mention* du Château Haut-Brion, datée de 1660, a été découverte dans le livre de cave du roi Charles II d’Angleterre. C’est Charles Ludington, professeur d’Histoire à l’université de Caroline du Nord (Etats-Unis) qui a fait cette découverte alors qu’il travaillait sur sa thèse, Politics and the Taste for Wine in England and Scotland, 1660-1860. Cette citation contribua a établir la réputation du premier grand cru classé comme l’une des premières marque de luxe au monde.

Aujourd’hui, afin de poursuivre les recherches sur les grands vins de Bordeaux et l’Histoire de Château Haut-Brion, Domaine Clarence Dillon offre une récompense (lot de vins d’une valeur de 37 000 euros HT) à quiconque, chercheur, professionnel ou amateur, découvrira une mention…lire la suite

Le (très) beau mardi de Legrand





Difficile de faire plus prestigieuse dégustation que celle qui aura lieu ce mardi soir chez Legrand Filles & Fils. Vignoble d’une seule parcelle de 7,53 hectares situé sur le finage de Morey-Saint-Denis en Côte de Nuits, le Clos de Tart est la propriété, en monopole, de la famille Mommessin. Depuis sa création, ce clos n’a jamais été morcelé et il est devenu le plus “vaste” monopole bourguignon classé en grand cru. Le talentueux régisseur des lieux, Sylvain Pitiot, sera présent pour commenter une verticale unique de clos-de-tart 2011, 2010, 2009, 2006, 2005, 2003 et 2002. Participation, 350 euros. On réserve tout de suite au 01 42 60 07 12 ou par mail à [email protected]

In the mood for Rhône





Après avoir été les partenaires des James Beard Awards, surnommés les “Oscars” de la restauration, important événement pour la communauté foodies & wines qui s’est déroulé à New-York au début du mois de mai, les vins
de la vallée du Rhône ont proposé aux américains un concept original de dégustation. C’est dans un appartement typique reconstitué pour l’occasion que les journalistes et professionnels ont pu découvrir les différents “moments” qui conviennent à la dégustation d’un vin du Rhône, illustration en live de la signature de la campagne publicitaire américaine, always right. En français, ça dirait qu’on ne se trompe jamais en servant un vin de la vallée du Rhône, quelle que soit l’occasion. Mais en France, comme chacun sait, on ne fait pas de publicité sur le sujet. Le Rhône n’en a pas encore fini avec l’Amérique où commence la Restaurant Wine Week, soit une dizaine de jours consacrés à la dégustation de vins dans les restaurants et à la mise en avant, via un menu, de références venues de la vallée du Rhône.

Bon Pasteur acquis (pour partie) par un Chinois

Ci-dessous, dans son intégralité, le communiqué de la SCEA des Domaines Rolland, à Pomerol, à propos de la prise de participation de la société Goldin Group de Hong Kong :

“La SCEA des Domaines Rolland, à Pomerol, vient de conclure un accord pour une prise de participation majoritaire de la société Goldin Group de Hong Kong, déjà propriétaire en Californie de Sloan Estate, dont Michel Rolland est le consultant (un vin culte de Napa Valley).

Cela concerne les vignobles :

Château Le Bon Pasteur, Pomerol (6.62 hectares)

Château Rolland Maillet, Saint-Emilion (3.35 hectares)

Château Bertineau Saint-Vincent, Lalande de Pomerol (5.5 hectares)

M. Pan Sutong, entrepreneur de renom et Chairman de cette société, est un passionné de vins, bien connecté dans le milieu des vins de Bordeaux et prêt à tous les efforts pour valoriser les crus, le nom et pérenniser l’histoire dans le respect de la tradition familiale.

Ainsi, l’équipe technique actuelle reste en place sous la direction de Dany et Michel Rolland pour assurer le suivi des domaines dans cet esprit-là.”

Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?



Ce vendredi et jusqu’à dimanche, 2 300 parcs et jardins publics ou privés ouvrent leurs portes au public dans
toute la France pour la 11e édition des Rendez-vous aux Jardins organisés par le ministère de la Culture et de
la Communication, dont la Maison Moët Hennessy est l’un des mécènes. A cette occasion, deux manifestations auront lieu dans les parcs habituellement fermés de deux de ses domaines. A Epernay, des acteurs de la Comédie-Française liront des textes et des poèmes sur les jardins et la nature. Il faut réserver au 03 26 51 33 39 si l’on souhaite voir se produire Muriel Mayette, administratrice générale de la Comédie-Française, Catherine Salviat, Christian Blanc et Bruno Raffaelli dans l’Orangerie de la Résidence de Trianon. En Charente, à Cognac, la société Jas Hennessy & Co respecte à la lettre le thème de l’année, Le jardin et ses créateurs, en invitant le public à bénéficier des conseils horticoles de jardiniers professionnels dans le parc du château de Bagnolet.

Depuis 1989, Jean-Michel Cazes, amateur et passionné d’art contemporain, convie chaque année un artiste
de renommée internationale à exposer ses oeuvres au château Lynch-Bages. Ces dernières années, les anciens chais de la propriété ont ainsi accueilli Arnulf Rainer, Günther Förg, Hervé Di Rosa, Ryan Mendoza, James Brown, Antoni Tàpies et Emilio Perez, l’année dernière. Depuis la fin avril et jusqu’en octobre, on peut y découvrir une sélection de peintures et de sculptures de Paul Rebeyrolle (1926-2005), artiste engagé dont l’œuvre, organisée
en séries réalisées sur plusieurs décennies, dénonce la société et ses travers, l’exclusion, la politique, le pouvoir
et l’injustice et magnifie la nature, les paysages de terre et d’eau, les animaux, qu’il aimait tant. Tous les jours,
de 9 h 30 à 13 h et de 14 h à 18 h 30, plus d’infos ici.

On vous l’a dit déjà, cette semaine est consacrée aux climats de Bourgogne et à leur inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Parmi les différentes manifestations organisées dans ce cadre, celle qui aura lieu demain dans les carrières de Comblanchien, habituellement fermées au public, est la plus attendue. Sur ce site unique, toujours en exploitation, Les climats on the Roc propose d’explorer le lien entre les climats et la pierre calcaire
de Bourgogne dont on a fait des maisons, des églises, des caves, mais aussi des murets pour délimiter les clos et, bien entendu, des monuments (Hospices de Beaune, Palais des Etats de Dijon). Fruit d’un savoir-faire ancestral,
et partie intégrante du patrimoine viticole, cette pierre qui nourrit la vigne donne aux appellations leur place dans la hiérarchie des crus. Tous les renseignements concernant les ateliers de l’après-midi et le spectacle son et lumière qui aura lieu à 21 h, sont . Si l’entrée est libre, il faut quand même s’annoncer en s’inscrivant ici.




L’heure du rosé




Nous vous avions donné ici les chiffres concernant la belle évolution du marché du rosé en France et dans le monde, dévoilés lors du salon organisé à Paris par le Conseil interprofessionnel des vins de Provence. Ce vin a depuis fait l’objet d’un colloque pluridisciplinaire à Marseille (Marché, science et éthique du vin rosé), à la suite
du 10e Concours mondial du rosé organisé par l’Union des œnologues de France, qui a encore démontré la volonté de la profession de mettre en lumière les enjeux stratégiques induits par le formidable développement du vin rosé au cours des dix dernières années. Collaboration du Centre de recherche et d’expérimentation sur le vin rosé, du Conseil interprofessionnel des vins de Provence, de l’Institut Français de la vigne et du vin et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, sous le haut patronage de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, ces 4e Rencontres internationales du rosé ont réuni vingt-cinq intervenants de différents pays et professions, scientifiques, techniciens ou chefs d’entreprise, qui se sont exprimés devant un public de deux-cents professionnels autour de trois approches, l’offre, la demande et la science (tous les modules sont consultables ici).

Les spécificités techniques, sociologiques et marketing du marché du rosé, sa force économique et son caractère innovant, ont été mis en évidence par tous les intervenants. Si la production des vins dans le monde connaît une tendance atone voire baissière, le segment du vin rosé est en croissance significative depuis 2005. De 22 millions d’hectolitres en 2002, la production mondiale est passée à 24 millions d’hectolitres (+ 7,7 %), soit plus de 9% de la production totale de vins. Les principaux pays producteurs (France, Italie, Etats-Unis et Espagne) concentrent 75 % des volumes, mais la production se développe dans tous les pays producteurs, notamment les pays émergents.
La France fait la course en tête avec 6 millions d’hectolitres produits par an, et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur représente 6,4 % de la production mondiale et 34% de la consommation mondiale. La consommation poursuit la même dynamique et représente 10% des vins consommés dans le monde. Aujourd’hui, près d’une bouteille de vin sur trois consommée en France est une bouteille de vin rosé. Si l’on observe une accélération des flux mondiaux (une bouteille de rosé sur quatre traverse désormais une frontière avant d’être consommée), ce fort développement des échanges est marqué par une grande diversité des profils produits avec des typicités régionales fortes en termes de couleurs, teneurs en sucres, etc.

Un angle d’analyse original a été développé par le sociologue Stéphane Hugon (Université Paris V) qui impute
le “phénomène rosé” aux transformations de fond qui agitent notre société contemporaine. Dans un contexte de glissement des valeurs individualistes vers la recherche d’une nouvelle fusion collective, l’acte de consommation deviendrait de plus en plus favorable aux vins rosés. Produit de partage, le vin rosé répond, d’après lui, au besoin de se réinscrire dans une démarche communautaire. Et, pour un non initié au vin, il est plus facile de se l’approprier
que le vin rouge, dont le territoire, celui de la compétence, peut être perçu comme discriminant dans son approche sociale. Des éléments relatifs au positionnement des vins ont également été donnés par Jacques Maby (Université d’Avignon). L’espace (l’identité géographique) et le temps (l’identité historique) sont les deux axes de valorisation classique des vins. Si le vin rosé ne peut s’inscrire dans l’histoire, alors il doit créer la rupture et ouvrir une nouvelle voie, celle de la modernité, alternative à la tradition. Jacques Maby insiste sur la nécessité « d’insertion territoriale comme condition essentielle de modernité». Selon lui, un nouveau discours est à construire autour de l’idée d’un
« vin protecteur de territoire » ou encore d’un vin du « dehors », reflet de la vigne et du paysage, plus que du
« dedans », référence au lent vieillissement en cave, apanage des vins rouges traditionnels.

Démonstration a été faite que l’offre de vins rosé s’est construite dès l’origine à partir du marché et de la volonté
de répondre à une attente du consommateur. La démarche marketing est prégnante et le sens de l’innovation est
un facteur clé de réussite. Des pionniers comme Marcel Ott, dans les années 1920, ont bâti leur succès sur le lancement de vins rosés hautement qualitatifs, en rupture avec les vins traditionnels et présentant des flaconnages totalement différents. Si les entreprises ont su s’adapter à l’évolution de la demande, elles reconnaissent toutes la difficulté technique de maîtrise de la qualité. Les acquis en oenologie ou en viticulture ont été majoritairement forgés sur l’étude des vins rouges et blancs. Or, comme l’a souligné Bruno Mailliard (Listel), « le rosé ne peut être un sous-produit de la vinification en rouge ». Outre le consensus autour de la méthode dite de pressurage direct, avec une macération courte des raisins de quelques heures et une fermentation en phase liquide, considérée comme la technique la plus adaptée pour l’obtention de vins rosés de qualité, ce colloque a permis d’ouvrir de nouvelles voies de recherche scientifique. Modes de conduite de la vigne spécifiques à cette production, maîtrise des phénomènes d’oxydation et d’évolution pour mieux pouvoir exporter les vins et meilleure connaissance de la chimie des pigments présents dans le vin ont été évoqués comme autant de réponses à l’apparition de nouveaux acteurs dans les pays émergents, et à la concurrence de leurs produits, issus du mélange de vins rouge et blanc.

Le problème a été posé de l’absence de définition satisfaisante du vin rosé et de la faiblesse des entités de mesure sur ce produit, celui-ci étant juridiquement attaché soit au vin rouge, soit au vin blanc, pour de nombreuses pratiques œnologiques. Cependant, si le vin rouge et le vin blanc ne sont pas définis en tant que tels, une définition du vin rosé s’impose-t-elle ? Et est-ce seulement souhaitable pour un produit dont la force réside dans l’innovation ?
Pour Alain Baccino, président de la Chambre d’Agriculture du Var, qui a rappelé l’importance des progrès qualitatifs accomplis en trente ans par les producteurs de vin rosé de Provence, modèle de plus en plus copié dans le monde, le souci de protection d’un savoir-faire et d’une image se pose légitimement. Si une définition consensuelle à l’échelle internationale du mode d’élaboration du vin rosé n’est pas possible, l’expérience européenne peut être une première étape. Outre la mise en place de statistiques nationales basées sur le déclaratif de production, premier outil de suivi précieux, la reconnaissance de valeurs communes sur le vin rosé pourrait être un premier rempart à une concurrence ne respectant pas les mêmes règles sur le marché européen. Pour finir (mais surtout
pour continuer), Claude Flanzy, professeur d’oenologie et chercheur émérite à l’INRA-SupAgro de Montpellier,
a lancé un appel à la création d’un réseau mondial de recherche sur le vin rosé afin de fédérer les expertises et
de faire émerger une culture scientifique communes sur le sujet.

En photo ci-dessus, premier vin bio de la gamme Trilogie du Château Mentone, un côtes-de-provence rosé 2012 issu de vieilles vignes qui présente la pâleur typique des vins de Provence

Loi et Vin

Ce mercredi, à quelques jours du départ de la 44e Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire, qui sera donné de Bordeaux le 2 juin, c’est en tant qu’ex-skipper de la Solitaire que Yannick Evenou recevra les coureurs de l’édition 2013 au château Clément-Pichon, cru bourgeois du Haut-Médoc qu’il dirige depuis 2009. Pour ce passionné de voile et de vin, ce sera l’occasion d’évoquer son expérience de « figariste », en 1994 et 1995. Il réussissait alors à se frotter aux skippers de haut niveau à bord d’un bateau baptisé avec humour « Loi et Vin ». Lors de chacune de ces éditions, Yannick Evenou s’est classé en milieu de tableau, une jolie performance pour un amateur.

Mais la réussite s’est également jouée à un autre niveau, dans le fait de fédérer tous les corps de métier évoluant dans la filière viticole autour d’une course à la voile. Le bateau, qui portait haut les couleurs des entreprises régionales, avait remporté la Solitaire en 1991, skippé par Yves Parlier. Seul dirigeant de grand cru de Bordeaux à avoir participé à deux éditions de la célèbre course en solitaire, Yannick Evenou est aujourd’hui le directeur de trois châteaux (La Dominique, Clément-Pichon, Fayat), propriétés de Clément Fayat, fondateur du groupe de BTP girondin.



Haut-Marbuzet : Le préféré de Saint-Estèphe

« Je n’ai jamais recherché à ce que le Haut-Marbuzet soit le meilleur vin du Médoc mais à ce qu’il devienne le préféré », s’exclame avec empressement Henri Duboscq. Ce séducteur né, voluptueux jusque dans l’arrondi de ses mots, jongle avec ceux-ci comme le faisait Charles Maurice de Talleyrand également propriétaire à Saint-Estèphe. L’ombre du diable boiteux flotte sur les chais, et entre deux solos de pipette, Henri Duboscq joue le grand air du Congrès de Vienne, puis change de partition en évoquant le duo Talleyrand-Napoléon. Il passe alors les barriques en revue, les caresse jusqu’à la bonde tout en rendant hommage à son père Hervé qui acheta la propriété en 1952.

Travail et passion guident les Duboscq de père en fils, et aujourd’hui leur cru est plébiscité par 20000 clients particuliers, et tous les palais de la République. « Lorsqu’il est jeune, Haut-Marbuzet se comporte comme moi » lance Henri Duboscq, « Il se montre volubile et caressant, et quand il prend de l’âge, il évolue de façon classique. Un vin n’a de génie que celui de son terroir. Lors de sa jeunesse, le charme d’un cru vient de son vinificateur. Dans les années 1980, l’austérité et la virilité des Saint-Estèphe convenaient mal à ma personnalité, puisque je suis gascon, volubile, exubérant et caressant. Au début pour faire un cru qui me ressemblait j’ai dûlire la suite

Le directeur de La Conseillante vous donne un conseil

La-conseillante 2012, un pomerol de haute volée, est sorti à 48 euros HT, prix négoce. Le prix public fixé par le négoce s’établit à 65 euros HT. Chateauonline, site de vente de vins sur internet, propose ce cru à 52 euros HT, un prix anormalement bas.
Un tel dumping a incité Jean-Michel Laporte, directeur du Château La Conseillante, à réagir. Il l’a fait sur Facebook au moyen de ce message que je reproduis tel, guillemets compris :
« Avertissement à nos consommateurs français : le site ChateauOnline.com, racheté par le « caviste » internet 1855, propose du Conseillante 2012 à un prix ridiculement bas. Il y a de fortes chances que les vins ne soient jamais disponibles, comme malheureusement cela a souvent…lire la suite