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Les zinzins du vignobles 2/3

Les vins « premium » ont trouvé leur place dans le champ d’investissement des assureurs, au même titre que d’autres actifs financiers comme les actions ou les obligations. Reste à les gérer et les valoriser. Tant pour une éventuelle revente à plus ou moins long terme avec une plus-value à la clé, comme l’a fait Colony Capital en cédant au prix fort Château Lascombes à la MACSF. Ou pour en tirer des revenus. « Nous gérons nos vignobles comme des immeubles. En tant qu’assureur, nous devons trouver un équilibre entre des titres financiers et des biens réels. Tous ont vocation à générer des revenus » insiste Hervé Gloaguen, président de Château Larose-Trintaudon et membre du comité exécutif d’Allianz France.

Le nouveau propriétaire doit consentir de très lourds investissements. Après le rachat de Château La Pointe par Generali, Eric Monneret se souvient « avoir passé les vignes au microscope pendant un an » en compagnie de d’Hubert de Boüard. Au programme : un arrachage et un replantage concernant 12 % des 22 hectares cultivés, puis un nouveau chais et un cuvier flambant neuf. « Nous sommes en train de regagner nos galons de challengers des plus grands crus de Pomerol, constate le directeur des lieux, auparavant gérant de Château La France, revendu depuis. À Cantemerle, on estime les efforts consentis à sa relance à plus de 15 millions d’euros en quatre ans. « Ce sont des propriétés qui demandent un travail acharné sur le long terme » martèle Christian Seely, qui manage les vignes d’AXA.

Reste à savoir si le jeu en vaut vraiment la chandelle. Certes, la vigne apporte des rendements réguliers. Mais voilà, quand les assureurs la classe comme immeuble par nature, l’article 332-19 du Code des Assurances les assimile à des obligations. Or, pour se mettre en conformité avec les futures règles prudentielles Solvabilité II et Bâle III, le secteur devra renforcer ses fonds propres, et donc se défaire d’actifs à risque. En attendant, tous maintiennent leurs efforts pour valoriser leurs vignes et leurs vins.

Vincent Bussière

Hymne à l’amour





Si les mardis de Legrand sont réservés à la dégustation (prochaine date, le 13 novembre, pour l’Y d’Yquem),
les jeudis jouent les accords entre l’art et le vin. Ce 25 octobre à 20h30, la 92e édition de ces soirées sera consacrée à Edith Piaf. En écoutant Irène Roussel (chant) et Jacquy Delance (piano) interpréter les chansons
de cette grande amoureuse, disparue il y a presque cinquante ans, on découvrira les vins du domaine emblématique de l’appellation Vouvray, la maison Huet, en présence de son maître de chai, Benjamin Joliveau,
qui a succédé à Noël Pinguet en février dernier. Participation : 20 €. On réserve au 01 42 60 07 12, plus d’infos ici.

Qu’est ce qu’on fait ce week-end ?





Graves / Portes ouvertes
.

Soixante-seize châteaux ouvrent leurs portes au public au long de ce week-end qui sera placé sous le signe
des saveurs. Producteurs de foie gras, de fromages, de confitures, de miels, et bien d’autres spécialités encore, seront au rendez-vous samedi et dimanche et des paniers pique-nique, des gâteaux « maison », des huîtres, des saucisses, des tapas seront proposés aux visiteurs lors de ce « Coup de Food » avec les vins de l’appellation.
A la maison des vins de Podensac, l’initiation à la dégustation organisée en partenariat avec l’école du vin de Bordeaux sera accompagnée d’ateliers de cuisine au cours desquels le chef Georges Gotrand, spécialiste des accords mets-vins livrera ses tours de mains et ses secrets de pro (séances gratuites toutes les 45 mn, de 11h à 17h30, samedi + dimanche). Pour les amateurs, une randonnée pédestre de 8 kilomètres au départ de La Brède
se tiendra samedi matin. Pour finir, précisons qu’un service gratuit de minibus reliera l’office de tourisme et les châteaux du Langonnais (toutes les 20 minutes de 11h à 17h. Le programme complet des festivités est ici.


Paris / Wine Factory.


Pour sa 23e édition, la Semaine du Goût s’associe au SIAL OFF, une sélection de lieux de bouche mise en place pour la première fois cette année à destination des visiteurs du SIAL (le salon international de l’agroalimentaire qui démarre ce dimanche). C’est dans ce cadre que s’inscrit la nouvelle opération Wine Factory qui aura lieu samedi
au Chacha Club, de 15h30 à 20h30. Avec pour certitude que l’éducation et la transmission de l’amour du vin sont les vecteurs d’une consommation juste, l’espace de discussion Wine Factory réunira des professionnels et des amateurs de vin et de spiritueux étrangers et français : vignerons, journalistes, bloggeurs, passionnés, experts, communicants, développeurs, acheteurs, négociants… « Comment vendre le vin à l’étranger ? », « La dégustation expliquée aux jeunes adultes » ou encore « Les différentes tendances de consommation » feront partie des questions abordées lors de ces débats* qui aborderont des thématiques internationales liées à l’éducation, à la connaissance et à la promotion du vin. Le tarif (20 €) comprend la participation aux ateliers, une consommation
sans alcool et la dégustation – accompagnée de gourmandises salées – d’une sélection de vins.
Chacha Club, 47 rue berger 75001 Paris. Inscription ici.


* Vins et Innovations :
– Le marketing (packaging, internet et e-commerce, grande distribution vs cavistes)
– La production (viticulture, vinification, biodynamie, bouchage, conservation).

Comment vendre le vin français à l’étranger ? :
– Raconter une histoire, le storytelling (faire rêver, le vigneron, le terroir, l’AOC)
– Comment organiser une dégustation : à l’étranger, chez le caviste, en grande distribution, pour les jeunes adultes…

Tendances en termes de consommation :
Les habitudes de consommation (les générations, les goûts et les couleurs, l’étranger)
– Vins naturels ou vins bio (les labels, la biodynamie, la culture bio).

Les langages du vin :
– Les mots du vin la dégustation expliquée aux jeunes adultes, le service, la sommellerie)
– Les alliances (mets et vins, le vin et le thé).

Top 10 des destinations œnologiques : la France domine





Sur TripAdvisor*, des millions de gens font mentir chaque jour cet adage qui voudrait que l’expérience des autres
ne serve à rien en donnant leur avis – positif ou négatif, c’est l’idée – sur les endroits qu’ils ont visités, afin d’aider d’autres gens, en partance pour le même endroit, à s’en faire une juste idée et à faire les bons choix. Sur cette base, le site a tout récemment dévoilé un classement des destinations œnologiques préférées des « œnotouristes », puisqu’œnotourisme il y a désormais.

Trente-deux régions dans le monde ont été distinguées selon leur popularité, en prenant en compte les opinions des voyageurs sur les vignobles, les restaurants, les attractions et les hébergements locaux. 
Première destination européenne de ce «Travellers’ Choice® Destinations Œnologiques», la Toscane. Deuxième, l’Aquitaine. Troisième, la Provence. Si l’Italie revient en quatrième et cinquième position avec l’Ombrie et la Sicile, la France aligne trois régions supplémentaires – le Languedoc-Roussillon (6e place), la Bourgogne (7e place) et la région Champagne-Ardenne (8e place) – et occupe ainsi la moitié de ce Top 10**. Pas première, mais première quand même.

Artiné Mackertichian, porte-parole de TripAdvisor, a indiqué que « les résultats du Travellers’ Choice Destinations Œnologiques 2012 montrent que le vin fait partie intégrante de la culture française et qu’il contribue à l’attrait touristique de la France et à son rayonnement international. Nous sommes très fiers et ravis que la France prouve qu’elle est incontestablement le pays des destinations œnologiques en dominant le top 10 européen. »
Nous sommes très fiers et ravis aussi.





* Plus grand site de voyage au monde, TripAdvisor permet aux voyageurs de planifier et d’obtenir le voyage parfait en offrant des conseils fiables, provenant de vrais voyageurs, et en proposant une grande variété de choix de voyages et diverses fonctionnalités d’aide à la planification, avec des liens directement intégrés aux outils de réservation. Les sites de la marque TripAdvisor constituent la plus grande communauté de voyageurs au monde, avec plus de 60 millions de visiteurs uniques mensuels et plus de 75 millions d’avis et opinions. Le site est présent dans 30 pays, dont la Chine.

** Top 10 des destinations œnologiques en Europe : 


1 – Toscane, Italie

 2 – Aquitaine, France

 3 – Provence, France

 4 – Ombrie, Italie

 5 – Sicile, Italie

 6 – Languedoc-Roussillon, France

7 – Bourgogne, France

8 – Champagne-Ardenne, France

9 – Costa de la Luz, Espagne

10 – Porto, Portugal

Pour retrouver les résultats du « Travellers’ Choice Destinations Œnologiques» dans le monde entier,
rendez-vous ici.


 

Une histoire des premiers crus



« Ce livre m’a appris que quiconque se passionne pour les grands vins se tournera, tôt ou tard, vers Bordeaux
et ses cinq premiers grands crus classés, et que si l’on a la chance d’être soi-même vigneron, on aspirera nécessairement à les égaler. » L’homme qui parle ainsi s’appelle Francis Ford Coppola. On ne le présentera pas. On signalera juste qu’il signe, en homme du vin, mais de son grand nom de cinéma, la préface du livre de Jane Anson* qui raconte – sur cinq siècles – l’histoire des châteaux Haut-Brion, Lafite Rothschild, Latour, Margaux et Mouton Rothschild, soit l’histoire des hommes, des lieux, des vins, du négoce, qui ont fait de la place de Bordeaux ce qu’elle est aujourd’hui. De façon chronologique et thématique, Jane Anson propose un voyage au cœur de
ce qu’est un premier cru. En retraçant de manière approfondie les étapes qui ont jalonné le chemin vers la consécration mondiale de ces cinq châteaux, elle éclaire de façon nouvelle la place qu’ils occupent. Leur légende et leur réalité. Publié aux éditions de La Martinière, ce livre émaillé de nombreuses anecdotes historiques et de récits recueillis auprès des propriétaires actuels, de leurs équipes, et de leurs collaborateurs à travers le monde,
sort ce jeudi en France.

Elixirs Premiers Grands Crus Classés 1855,
Châteaux Haut-Brion, Lafite Rothschild, Latour, Margaux, Mouton Rothschild,
288 pages, 45 euros.




*Professeur à l’École du vin de Bordeaux, Jane Anson est correspondante à Bordeaux pour le magazine de vin
The Decanter. Elle a participé, pour la région de Bordeaux et le Sud-Ouest, au Wine Opus, la plus grande encyclopédie illustrée de vin écrite depuis 30 ans (2010). Seul auteur contributeur au Guide Michelin des Régions de Vin de France, elle écrit également régulièrement pour le South China Morning Post de Hong Kong et a participé à plus d’une douzaine de guides, notamment sur la région Sud-Ouest.

Crushpad, c'est moi qui l'ai fait

Vu de loin, c’est le genre d’histoire qui ne m’enthousiasme guère. Sauf que. De quelque chose qui a l’air d’une embrouille à l’américaine en mode do-it-yourself, on passe à quelque chose d’assez génial, à partir du moment où l’on se penche sur l’affaire.

De quoi s’agit-il ?
De la possibilité offerte à l’amateur de réaliser son propre vin. Pas à partir de poudre de perlimpimpin, mais bien à partir de raisins provenant d’une douzaine de parcelles réparties sur quelques appellations bordelaises du Médoc et du Libournais…lire la suite

Taittinger : une superbe vendange

Avec ses 288 hectares, la maison Taittinger représente le troisième vignoble champenois en terme de surface. Largement de quoi pouvoir dresser un constat fiable sur cette année 2012, très éloigné des sempiternels «on n’a jamais vu ça ! ». Certes, les volumes sont plutôt faibles (et cependant cohérents par rapport à l’estimation moyenne faite par le CIVC pour l’ensemble de la Champagne, soit 8 500 kg/ha), mais c’est sans surprise après une telle succession d’aléas climatiques : gel d’hiver, gel de printemps, grêle, coulure, millerandage, mildiou, oïdium et, enfin, échaudage. Si la maison tient un discours très optimiste, c’est d’abord parce que les Champenois ont une réserve qui sera automatiquement débloquée si les viticulteurs n’ont pas atteint le plafond 2012 de l’appellation, fixé à
11 000 kg/ha (pour plus de précisions, voir cet article). De quoi rester confiant, donc. C’est ensuite, et surtout, parce que la qualité de la récolte est formidable. Et qu’on ne le dit pas assez ! Vincent Collard, directeur des vignobles Taittinger, n’hésite pas à afficher son enthousiasme : « Qualitativement, la récolte 2012 me semble exceptionnelle, qu’il s’agisse de l’état sanitaire des grappes apportées au pressoir ou du degré potentiel des marcs que nous avons pressurés. Tous pressoirs confondus, le degré moyen est de 10,47 %. Il faut remonter à des années telles que 2002 ou 1996 pour retrouver un degré si élevé. ». Les autres paramètres œnologiques sont également favorables : l’acidité totale atteint 7,9 g/l et le pH de 3,02 est au-dessous de la moyenne décennale. Au terme d’une campagne viticole qui a mis les nerfs des vignerons à rude épreuve, tout laisse à penser que les vins qui seront dégustés
dans quelques semaines feront preuve de finesse, de fraîcheur et de complexité aromatique.


Trois pauillacs

Voici une intéressante comparaison des trois premiers crus classés 1855 de Pauillac. Ces vins ont été goûtés chaque année à l’occasion des dégustations du Guide Bettane & Desseauve.

Château Lafite-Rothschild

Château Lafite-Rothschild – 2000 – 19
Château Lafite-Rothschild – 2001 – 18,5
Château Lafite-Rothschild – 2002 – 18
Château Lafite-Rothschild – 2003 – 19
Château Lafite-Rothschild – 2004 – 18
Château Lafite-Rothschild – 2005 – 19
Château Lafite-Rothschild – 2006 – 18,5
Château Lafite-Rothschild – 2007 – 18
Château Lafite-Rothschild – 2008 – 18,5
Château Lafite-Rothschild – 2009 – 19

Château Mouton-Rothschild

Château Mouton-Rothschild – 2000 – 19
Château Mouton-Rothschild – 2001 – 18
Château Mouton-Rothschild – 2002 – 17,5
Château Mouton-Rothschild – 2003 – 18
Château Mouton-Rothschild – 2004 – 18
Château Mouton-Rothschild – 2005 – 19,5
Château Mouton-Rothschild – 2006 – 19
Château Mouton-Rothschild – 2007 – 18,5
Château Mouton-Rothschild – 2008 – 18,5
Château Mouton-Rothschild – 2009 – 19,5

Château Latour

Château Latour – 2000 – 19
Château Latour – 2001 – 17,5
Château Latour – 2002 – 18,5
Château Latour – 2003 – 19,5
Château Latour – 2004 – 18
Château Latour – 2005 – 19
Château Latour – 2006 – 18,5
Château Latour – 2007 – 18
Château Latour – 2008 – 18,5
Château Latour – 2009 – 19,5

AOC Pauillac

Pauillac – 2000 – 16,017
Pauillac – 2001 – 15,015
Pauillac – 2002 – 15,125
Pauillac – 2003 – 15,563
Pauillac – 2004 – 15,500
Pauillac – 2005 – 16,432
Pauillac – 2006 – 15,529
Pauillac – 2007 – 15,750
Pauillac – 2008 – 16,022
Pauillac – 2009 – 17,250

Le graphique montre bien les variations de chaque vin, millésime après millésime. Ceci permet de les comparer entre eux et par rapport à la moyenne obtenue par l’appellation en général.

Les zinzins du vignoble





Beaucoup l’ignorent, mais l’assurance française et européenne est propriétaire* de dizaines de vignobles autour du monde. De leur côté, les banques découvrent tout juste les joies de la vigne et des chais après avoir tenté l’aventure du négoce. Ainsi, dans un métier qui, a priori, n’a rien à voir avec celui d’actuaire, la fonction reine de la finance, il y a plus d’un intérêt commun. À condition de consentir de très lourds investissements sur le très long terme.

La finance et la vigne partagent une vision de longue portée, et plus particulièrement l’assurance. Du coup, les vignobles comme les forêts trouvent naturellement leur place dans la stratégie d’investissement des compagnies, mutuelles, caisses de retraite et autres instituts de prévoyance. A petites doses toutefois, puisque cette poche « Château » ne dépasse pas 1 % du total des actifs gérés par Axa, Generali, Allianz et d’autres. Quant aux banques, elles ont préféré soutenir le négoce, avec des fortunes diverses. Suravenir, la filiale Assurance-Vie du Crédit Mutuel, est entrée dans la danse au début de l’été en bouclant le rachat de Calon-Ségur, un troisième cru classé 1855 à Saint-Estèphe.

Ce mariage de raison est récent. A la SMABTP, la mutuelle du Bâtiment, on se souvient avec une pointe de regret avoir laissé filer Château Margaux au milieu des années 70. L’entreprise et son président d’alors, Albert Parment, se rattraperont avec le Château Cantemerle en 1981, puis avec Haut-Corbin et d’autres vignobles prestigieux.

Il faudra attendre le choc pétrolier de 1973 pour que l’assurance s’intéresse au vin. Auparavant, le secteur, en très grande partie nationalisé, doit financer la reconstruction de la France. Plus tard, elle empêchera des grands crus de passer sous pavillon étranger. D’où l’intervention des AGF (devenues depuis Allianz) pour sauver La Rose-Perganson en 1986. D’autres rachats portaient aussi la patte d’un grand patron. Sans Claude Bébéar, Axa disposerait-elle d’un mini-empire du vin ?

Restait à convaincre des administrateurs et des salariés qu’il ne s’agissait ni d’une danseuse ni d’une chimère. Les élus de Groupama se souviennent de leur effarement lors de la découverte de Château d’Agassac, racheté à la fin des années 90, la bâtisse n’était pas chauffée et l’électricité antédiluvienne.


Vincent Bussière


*« Zinzin » est le mot qui désigne les investisseurs institutionnels.

Le guide des vins du Liban



Le vignoble libanais est en pleine renaissance. Alors qu’on en comptait à peine cinq au début des années 90,
une quarantaine de domaines produisent du vin aujourd’hui. Pour s’y retrouver dans cette offre nouvelle, riche et diverse, le mensuel francophone libanais Le Commerce du Levant s’est associé à la maison d’édition Tamyras pour publier le premier guide consacré aux vins du Liban*. Edition bilingue français-anglais, il présente l’intégralité des vignobles, région par région, ainsi que les principales attractions touristiques et adresses d’hôtels et de restaurants nécessaires à la bonne découverte du patrimoine libanais.

S’il liste évidemment, au long d’un parcours ponctué d’une quarantaine de caves, les caractéristiques techniques (superficie, encépagement, rendement, etc.) et historiques des plus grandes marques comme des «petits» vins de garage, ce guide recense également les caves de demain et les vignobles tenus dans le monde entier par des Libanais de la diaspora. On y découvrira aussi l’histoire du vignoble libanais depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, les mots du vin en arabe, des cartes des régions concernées et un calendrier des manifestations vinicoles de l’année…


Parce que produire du vin n’est pas la seule condition nécessaire à l’entrée d’un pays dans le club des « châteaux » de qualité, l’équipe du guide Zawaq a réuni pour la première fois, à Beyrouth, un jury d’experts internationaux afin d’évaluer l’ensemble de la production libanaise. C’est sur la base des résultats plus que probants obtenus lors de cette dégustation à l’aveugle, qui s’est tenue pendant trois jours à l’hôtel Le Gray**, que le guide présente sa sélection des 100 meilleurs vins du Liban avec, pour chaque cru, une note de dégustation détaillée. Pour guider
les lecteurs dans leurs choix, le jury a également décerné des mentions « Coup de Cœur » et « Best Deal ».

Le guide Zawaq (416 pages) est d’ores et déjà disponible en France au prix public de 27 euros.


* L’auteur, Muriel Rozelier, est une journaliste qui collabore au magazine Le Commerce du Levant depuis 2008. Elle est également l’auteure du livre Une Vie de pintades à Beyrouth (Calmann-Levy). Les images sont signées
du photographe indépendant Grégory Demarque, installé au Liban depuis 2006. Auparavant basé à Paris, il a notamment travaillé pour Sipa Press et réalisé une exposition au sénat français sur les tirailleurs sénégalais.

**L’hôtel Le Gray a souhaité, dès le démarrage du projet, y apporter son aide et sa contribution : « Depuis son ouverture à Beyrouth en 2009, Le Gray n’a cessé de participer à la promotion du Liban dans le monde. Un de ses objectifs a toujours été de faire de Beyrouth une destination incontournable grâce à ses atouts touristiques, mais également et surtout de miser sur les caractéristiques uniques qui ont fait du Liban ce qu’il est : sa culture, son patrimoine, etc. Le guide Zawaq met en valeur une production vinicole libanaise admirable. Et nous, Le Gray, sommes absolument fiers de participer à cette initiative. »