Accueil Blog Page 562

Loire : les raisins de 2012



Selon l’interprofession des vins de Loire (InterLoire) la récolte sera faible, mais compensée par une belle maturité des raisins favorisée par l’ensoleillement d’août et septembre. Malgré un mois de février froid et un printemps frais et pluvieux, l’hiver doux a globalement favorisé un développement rapide de la vigne. Quelques épisodes de grêle et de gel ajoutés à une mauvaise fécondation – les grains de raisin n’ont pas grossi en raison du froid et de la pluie – ont provoqué une baisse de rendement. Ce moindre volume, de l’ordre de 25 %, n’entraînera pas pour autant une augmentation des prix pour le consommateur, mais une simple réduction des stocks pour les vignerons. Grâce à une bonne maîtrise du travail de la vigne, le vignoble est actuellement sain et l’hétérogénéité constatée devrait se niveler si le beau temps se poursuit. Les premiers coups de sécateurs ont été donnés le 14 septembre en Anjou, pour les cépages précoces.

Dans le vignoble nantais, le millésime promet de bonnes surprises. Pour être faible, la récolte (200 à 250 millions d’hectolitres contre 450 habituellement pour le muscadet) n’en présentera pas moins une belle concentration en sucre, gage d’un bel équilibre. L’état sanitaire satisfaisant des vignes a favorisé un bon développement des grappes dont la récolte est en cours. Contrairement au millésime précédent, 2012 sera une année de garde.
Dans le vignoble d’Anjour-Saumur, pas d’incident climatique majeur sauf dans le secteur de Saumur, touché par la grêle, qui accuse une perte de volumes. Les vendanges, plus tardives que pour les millésimes précédents, débuteront le 20 pour les blancs. Si les conditions climatiques restent bonnes jusqu’à la mi-octobre, la récolte sera optimale sur les appellations de vins rouges et moelleux.
En Touraine, le gel de février et celui du printemps, associés à un temps maussade en juin, ont freiné le développement de la floraison, entraînant ici aussi une baisse de rendement. La diminution du volume de la récolte est estimée à 20 % en moyenne. Le temps chaud et sec des mois d’août et de septembre promet cependant un bon millésime. A Chinon, les vendanges devraient démarrer vers le 5 octobre.

Road trip



Parlons encore vendanges, mais moins cette fois des raisins que des lieux où ils sont récoltés. Jusqu’à début octobre, VeryChic, le très exigeant site de « ventes privées d’hôtels extraordinaires » (soit du luxe, de l’unique et/ou de l’insolite à des tarifs allant de -30 à -70%) propose une thématique vignobles tout à fait de saison. En l’espèce, une sélection de quatorze adresses en France, en Espagne, en Italie et au Portugal à découvrir ici. Localisation parfaite, service impeccable et expérience client hors-norme sont à la base des choix effectués par ce voyagiste d’un genre nouveau avec lequel 300 hôtels et 450 000 membres ont déjà décidé de jouer le jeu depuis sa création en 2011. S’il fallait choisir une adresse en France parmi ces belles propositions, nous irions , dormir dans les chais. Si c’était ailleurs ? Ce serait ici. Il vous reste quelques heures ou quelques jours, selon les destinations, pour vous faire votre idée sur la question.

Investissements : état des lieux dans le milieu viti-vinicole.

Le salon a lancé à l’occasion de sa prochaine édition 2012 (27 au 29 novembre), une enquête afin de connaître la dynamique des professionnels à investir dans des équipements, innover commercialement, inventer de nouveaux métiers, créer de nouvelles formes de gestion collective, s’entourer de compétences … et identifier les éléments de progression souhaités.

Synthèse en quelques lignes : dans un contexte de crise économique, la filière vitivinicole reste active : 79% des viticulteurs et 84% des caves coopératives ont investi ces deux dernières années. Cette dynamique d’investissements tend à se maintenir pour les deux années à venir dans des proportions similaires. Les sommes investies sont variables selon la taille des exploitations : plus de 50 000 € pour 15,9% des viticulteurs et 200 000 € pour 46% des caves coopératives…lire la suite

Le bio-man regarde la mer

« Dans viti-culture, il y a culture. » Issu d’une dynastie de six générations de vignerons, Lionel Lavail se laisse volontiers aller au jeu de la formule. Nous ne lui en tiendrons pas rigueur, il fait si bien. Son côté éternel jeune homme affiche 38 ans, des années qu’on sent bien remplies. Depuis qu’il a quitté le giron familial et rencontré les Jeanjean, le rythme a été intense. Recruté par Antoine Leccia pour représenter la marque au Brésil, son premier voyage, n’a pas cessé de construire ce qu’on peut appeler une réussite. Et il s’est trouvé en position de s’associer avec le groupe Jeanjean pour reprendre le Domaine Cazes, 220 hectares d’un seul tenant au-dessus de Collioure et de la Méditerranée….lire la suite

OK, OK, j’aime le lynch-bages

J’ai eu la chance de rencontrer le célèbre réalisateur américain à Los Angeles à l’occasion du lancement mondial du dom-pérignon 2003 en juin. Nous nous sommes parlé. Voilà ce que nous nous sommes dits. Au-delà du champagne, c’est assez édifiant. David Lynch est épatant. Interview.

Et voilà que vous plongez dans le champagne…

Oui. Les gens de Dom Pérignon m’ont demandé de travailler avec eux sur l’image de la marque.

<

>Pourquoi avez-vous accepté ?

Money. Et aussi parce que j’avais le droit de chercher quelque chose de neuf, de jouer avec des technologies, de découvrir.

Vous aimez le champagne ?

Je ne suis pas ce qu’on appelle un grand amateur, mais je comprends pourquoi on aime Dom Pérignon.

Travailler sur ce sujet, c’était un grand changement ?

Non. Quand vous travaillez, vous plongez dans votre travail. Ce n’est pas un problème d’univers, mais de concentration. J’ai fait des publicités en Europe et la liberté d’action y est bien plus grande qu’aux USA. Et puis quand on vient vous voir en vous disant « OK, allons-y », c’est toujours très excitant.

Vous avez une méthode ?

Oui, j’en ai une, pour tout ce que j’entreprends. Rester en accord avec moi-même. Respecter mes idées. Ne jamais abandonner celles qui me semblent bonnes, et être en charge de la décision finale. On a toujours le contrôle sur ce qu’on fait, mais plus rarement sur le résultat final. C’est dommage.

C’est un sujet facile, Dom Pérignon ?

Il faut laisser libre cours aux images lire la suite

Les petits magnums

Il s’en est fallu de quelques semaines pour que deux des maisons les plus emblématiques du meilleur de la Champagne ne sortent leurs nouveaux flacons ensemble. Priorité à Bollinger devant Charles Heidsieck. L’un comme l’autre a retrouvé dans ses archives de vieux flacons dont les chefs de caves respectifs, Mathieu Kauffmann et Thierry Roset, ont décidé qu’ils avaient toutes les qualités du monde. Et, particulièrement, la faculté de reproduire les qualités de vieillissement propres au magnum dans un format 75 cl..lire la suite

Le nouveau verre Lalique est-il seulement très beau ?

La cristallerie historique a été reprise in extremis par le premier des collectionneurs des œuvres de René Lalique, Silvio Denz, aussi connu pour être le propriétaire de Château Faugères, nouveau promu au rang de grand cru classé de Saint-Émilion. Ce garçon est également propriétaire de vignobles en Toscane et en Espagne. C’est peu de dire qu’il aime le vin…lire la suite

Marie-Odile a un frère, un père, un site

Marie-Odile a un frère, un œnologue qui fait aussi de très jolies photos. Marie-Odile a également un père, c’est courant. Un œnologue catégorie « grands hommes », disciple de l’indispensable Émile Peynaud et conseiller des plus grands châteaux de la Rive gauche bordelaise.

Bienvenue dans la célèbre famille Boissenot.

Si les garçons sont plutôt œnologues, on l’a vu, Marie-Odile a choisi de créer un site de vente de vins sur internet. Non, elle ne présente pas tous les grands dans tous les millésimes à -20 %, il n’y a qu’un seul site pour ça et je ne vous le conseille pas. Oui, elle commence avec une amie brésilienne, et l’affaire en est à ses balbutiements, mais ça vaut la peine d’aller voir….lire la suite

Ambassadeurs de Bourgogne

Si ses climats et lieux-dits font la richesse du vignoble, ils sont aussi d’une grande complexité pour l’amateur. S’il est étranger, on pourrait même parler d’opacité. Parce que la demande est forte de mieux comprendre ce terroir et son histoire, et parce que les vins de Bourgogne – 28 000 hectares de vignes, 200 millions de bouteilles par an, 0,5 % de la production mondiale de vin – s’exportent dans 150 pays, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) a mis en place en 2008 un programme visant à sélectionner, former et accréditer des « formateurs officiels des vins de Bourgogne ». Depuis 4 ans, le succès de cette action ne se dément pas. Pour la session 2012, seize candidats ont été choisis sur une centaine de postulants. Originaires de France, de Belgique, d’Espagne, du Canada, de Chine et de Hong Kong, du Japon, des Etats-Unis, de Finlande et, pour la première fois, du Brésil, ils ont été retenus pour leur savoir-faire et leur expertise poussée dans le domaine des formations au vin et pour leur connaissance de la Bourgogne. Quatorze d’entre eux ont réussi l’examen final d’évaluation. Désormais accrédités pour 3 ans, ces lauréats vont pouvoir partager avec leurs futurs élèves les valeurs du vignoble bourguignon, la connaissance de ses vins, mais aussi de la culture et de l’histoire locale, qu’ils ont acquis lors d’une formation de 5 jours faite de cours théoriques, de visites de domaines, maisons de négoce et caves coopératives, de lectures de paysages au coeur des principaux vignobles et de dégustations. Au total, le BIVB s’appuie maintenant sur un réseau de 71 formateurs officiels « Vins de Bourgogne » dans 17 pays différents. Un site internet spécialement dédié leur donne accès outils de formation, à des informations sur les vins de Bourgogne, à un forum de discussion et à la photothèque du BIVB. Pour la France, les accrédités – forts de quatre nouveaux venus cette année – couvrent l’essentiel du territoire (voir carte ci-dessus).

Capital

A l’occasion de son 25e anniversaire, le Guide des Gourmands – sous-titré « Le carnet d’adresses des chefs et des vrais amateurs », pour ceux qui ne seraient pas au courant – fait cette année l’objet d’une édition intégrale contenant plus de 2000 adresses, nouveaux talents ou valeurs confirmées, dont une centaine ont été découvertes en 2012 aux quatre coins de la France. Douze nouveaux « Coqs d’Or », soit les meilleurs parmi les meilleurs, font leur entrée dans le club très fermé des adresses élues (et convoitées). Elles sont désormais au nombre de 145.
Le Guide des Gourmands 2013 est en vente dès aujourd’hui, ici, au prix de 20 euros.