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Le vin est au programme

L’association Vin & Société a conçu une série gastronomique consacrée aux produits du terroir, aux accords mets-vins et aux régions viticoles de France (à découvrir ici). Réalisés par Sepsonic Créations,
le studio de Seprem Productions, ces dix épisodes de huit minutes sont mis à la disposition de tout
un chacun pour une libre diffusion. Au sommaire de chacun d’entre eux, quatre rubriques : une recette (Côté Cuisine), du vin pour l’accompagner (Côté Cave), une escapade œnotouristique (Week-end Divin)
et des conseils pour consommer responsable (Minute Dégustation). L’association Vin & Société fédère
et représente l’ensemble des acteurs de la filière viticole française. Elle a notamment pour objet de transmettre la connaissance de l’univers du vin sous tous ses aspects, et celle des règles à connaître
et respecter pour une consommation responsable et conforme aux repères de l’OMS. Dont acte.

Huit fois Rémy Martin


Encore (ou enfin) un pont de quatre jours ? C’est l’occasion d’aller se promener du côté de Cognac.
La maison Rémy Martin y présente Futur Héritage Exposition #1, une réflexion autour de la dégustation envisagée comme un savoir-faire issue de travaux d’élèves étudiant à Olivier de Serres (Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art) et au Central Saint Martins College of Art and Design de Londres, mise en scène par François Delclaux. Après une avant-première au salon Maison & Objet
en janvier dernier et une présentation à la Design Week de Milan en avril, ces huit regards posés sur l’héritage de la maison Rémy Martin s’arrêtent à Cognac jusqu’au 30 juin (pour prolonger l’expérience,
on clique ici). Accès libre et gratuit, du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h 30.

Les 110 de Taillevent


D’accord, ça n’ouvre pas avant le 15 mai. Mais vu le buzz qui s’annonce autour du nouveau «bistrot»
de Taillevent (qui prend la place de feu leur “Angle du Faubourg”, au 195 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris), les plus prévoyants aimeront sans doute réserver dès à présent l’une des soixante-dix places disponibles, dont dix au bar, au 01 40 74 20 20. La belle idée qui va faire parler d’elle ? Ce sont cent dix vins proposés au verre (7 ou 14 cl) qui ont été sélectionnés par Pierre Bérot, directeur des caves Taillevent, parmi les milliers de référence de la maison. Une carte sommelière, donc, où chacun des trente plats – fromage inclus – est associé à un choix de quatre vins (dans une fourchette de prix allant de
6 euro à 25, mais là, on boit un trésor) pour quatre accords possibles, conçus par Emile Cotte et Alain Solivérès, le chef du Taillevent. Ce séduisant concept a été poussé jusqu’à permettre aux clients d’annoter leur dégustation sur un coin de leur set de table en papier.

En 2012, le Beaujolais Nouveau se rhabille

Le syndicat interprofessionnel Inter Beaujolais a lancé un concours dans le but d’amener les étudiants de l’ESMOD Lyon à créer et concevoir la robe du Beaujolais Nouveau 2012. 60 créations ont été soumises aux votes du public sur la page Facebook…Lire la suite

Il mène 220 hectares en biodynamie

Le vignoble français change de mains. Non pas de propriétaires, ou si peu. Mais ceux qui font vivre le vignoble, élaborent le vin, dirigent les travaux dans les vignes. Cette nouvelle génération a aussi inventé ou adapté un nouveau métier. Ils exigent et obtiennent d’avoir les commandes et les moyens qui correspondent aux objectifs assignés. Ils sont des directeurs. C’est comme ça qu’on les appelle, pour ne pas les confondre avec tous les autres métiers du vin.

Lionel Lavail, interviewé ici, est un (jeune) homme de la vigne, une histoire de famille, il a appris avec son grand-père. Aujourd’hui, il dirige (donc) Cazes, un domaine historique du Roussilllon. Un domaine entièrement mené en biodynamie sur 220 hectares, une paille.
Probablement le plus grand de France à être conduit de la sorte.
Le Domaine Cazes appartient à Advini, grand groupe né de la fusion entre JeanJean, en Languedoc, et Laroche, à Chablis. Ce groupe est aussi propriétaire à Châteauneuf-du-Pape, en Provence, à Saint-Émilion… Avec une volonté qui n’est pas lettre morte. Appliquer partout une viticulture propre. Ainsi, sur les 1 500 hectares que possède Advini, la moitié est en bio ou en biodynamie, le reste est en conversion bio. Un bel effort qui mérite d’être salué.


La photo : Lionel Lavail, patron du Domaine Cazes, en Roussillon, des vignes sur la plage, la Méditerranée. Photo Mathieu Garçon

Piscines d’été


Du champagne avec des glaçons, tout simplement, sans qu’il soit question de cocktail ou de mixologie, c’est très à la mode dans les bars depuis un petit moment et ça s’appelle une «piscine». C’est un peu iconoclaste, et très rafraîchissant. Qu’une maison de champagne qui fêtera bientôt ses 270 ans joue le jeu devrait donc surprendre autant que réjouir les amateurs. Spécialement assemblé pour convenir à ce type de dégustation, Moët Ice Impérial est un vin que le chef de cave de Moët & Chandon, Benoît Gouez,
a voulu «inattendu». Il précise que «son intensité, la richesse de da structure et sa fraîcheur finale ont été développées pour s’équilibrer harmonieusement avec la glace». On peut se faire un avis dès maintenant
et jusqu’en septembre à Paris (Hôtel Raphaël, La Plage Parisienne, Lavinia, La Grande Epicerie), à Lyon (l’Antiquaille, Aperiklub), à Bordeaux (Estacade, cave Badie), à Cannes (Baoli Beach), à Monaco (Hôtel Metropole, Before), à Saint-Tropez (Kube Hôtel) et au Pyla (La Corniche).
Prix caviste conseillé, 50 euro, à boire sur des glaçons dans un grand verre de type cabernet. 


Vins de Savoie


A Chambéry, le 23 avril dernier, se sont tenus les 26e Trophées des vins de Savoie. Un jury composé de 60 membres a dégusté 270 échantillons de vins produits des rives du Léman jusqu’aux confins de l’Isère. Au total, 75 médailles ont été décernées dont 25 médailles d’or (c’est plus que l’année dernière, ce qui réjouit la filière), 27 médailles d’argent et 23 de bronze. On trouvera le palmarès complet ici.

Super Toscane


Ce soir, au Caffè, un restaurant italien au décor inspiré de l’Italie des années 50/60 qui a ouvert à Paris à l’automne dernier, le désormais classique et mensuel dîner «accords mets-vins» (5 plats + 5 vins, 65 euro) portera sur la Toscane et l’Ombrie. Plus précisément, on boira des vins du domaine des Marchesi Antinori, l’un de ceux qui ont inventé, dans les années 70, ce que la presse anglo-saxonne a surnommé les «super toscans», des vins issus d’assemblages entre le capricieux cépage autochtone et des cépages importés. L’un des tout premiers a été le Tignanello de la famille Antinori, (sangiovese élevé en barrique + cabernet-sauvignon). C’était en 1971. Ce soir, on boira (en dernier) le millésime 2006 de ce même vin. On réserve au 01 53 75 42 00 et on retient la prochaine date, le 7 juin.

La vie rêvée de Dominique Befves

Dominique Befves vit un conte de fées. Le jour où il a accepté l’offre d’emploi que lui faisais Sébastien Bazin (patron de Colony Capital, alors propriétaire de Château Lascombes), il a bien fait. Non seulement, il a eu tous les moyens et tous les délais, mais, en plus, il a réussi.
Lascombes est passé en dix ans de l’aimable marigot des crus endormis à une place enviée dans le top ten des plus beaux médocs. Les prix du vin ont suivi, l’affaire est devenue belle et Colony Capital a revendu Lascombes en 2011 à la mutuelle MACSF qui a confirmé Dominique Befves dans ses fonctions.
On l’écoute puisqu’il a beaucoup à dire.

C’est quoi, une contrefaçon ?

C’est ça, une contrefaçon. Regardez attentivement cette étiquette contrefaite d’un blanc imaginaire de la Romanée-Conti. C’est à mourir de rire à toutes les lignes, rien n’existe dans une confusion qui va jusqu’aux flèches emmêlées des familles Rothschild. Ce côté « on met toutes les chances de notre côté ». Mais le sommet reste le très joli « Mis en Montpellier » pour mis en bouteilles…lire la suite