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Le cassoulet en deux services

Le cassoulet de l’Auberge
Auberge Pyrénées Cévennes
Elle nous enterrera tous… L’auberge peut changer de proprio ou de chef, elle ne sort pas de sa capsule temporelle : entoilage à grosses fleurs, poutres, collections de casseroles en cuivre et de plats à baeckeoffe, trophées de chasse, saucisson et jambon suspendus, serviettes pliées en éventail dans les verres. La carte est à classer entre L’Art de la Cuisine de Marie-Antoine Carême et le Grand Dictionnaire de Cuisine d’Alexandre Dumas : foie, blanquette, rognon et ris de veau, pâté en croûte, pied de porc, paris-brest, clafoutis… Tatin renversante. Lire la suite ici : https://www.lebey.com/les-adresses/bistrot/auberge-pyrenees-cevennes

Ce qu’en dit le Lebey : 3 cocottes
Où : 106, rue de la Folie-Méricourt, 75011
Métro : République
01 43 57 33 78

auberge-pyrenees-cevennes.fr


Le cassoulet de Christian
Café Lignac
La passation entre le tarn-et-garonnais Christian Constant et l’aveyronais Cyril Lignac s’est assurément fait dans la bonne humeur. La carte du nouveau chef comporte toujours le plat fétiche de Christian, son cassoulet avec tarbais, confit et saucisse de Toulouse. L’ambiance non plus n’a pas changé, toujours au beau fixe. Le Sud-Ouest a ce talent de mettre les hôtes à l’aise dans un quartier pourtant résidentiel, de garder en salle le sourire même en cas de surchauffe et de réunir autour du comptoir des bons vivants venus d’horizons souvent différents. Bref, c’est le genre de bistrot où il fait bon avoir son rond de serviette. L’arrivée de Cyril a permis la consécration d’un plat traditionnel jusque-là un peu oublié, le vol-au-vent. Ici, il bénéficie du savoir-faire de Benoît Couvrant, le chef pâtissier des boulangeries Lignac. La pâte feuilletée et sa garniture bien en phase avec la saison en font la star de la carte. Benoît signe également le formidable pain et les desserts, tarte Tatin ou baba au rhum à ne pas manquer. Pour revenir à la partie salée, elle est soignée avec, cependant, quelques détails qui dérangent : un artichaut tiède en surface et froid, presque glacé, en son intérieur, ou des tomates cerises en plein hiver dans la cassolette de ravioles de langoustines, au demeurant bien cuisinée. Des détails certes mais qui feraient tache à Montauban comme à Rodez.

Ce qu’en dit le Lebey : 2 cocottes
Où : 139, rue Saint-Dominique, 75007
Métro : École Militaire
0 1 47 53 73 34

www.cafelignac.com

Être plus écologique aujourd’hui, pour parler aux consommateurs de demain

Jeudi 10 février, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne a organisé son séminaire Vinosphère qui a réuni 250 participants. L’occasion de balayer les sujets qui préoccupent le vignoble, avec deux points forts : une étude sur les millenials et un plan d’action pour décarboner la région.

On a parlé de (presque) tout à Vinosphère, la Covid et son impact sur le marché, le dépérissement du vignoble, les enjeux du digital… Les participants ont même pu visiter le chantier de la Cité des Climats et des Vins de Bourgogne qui sort de terre à grande vitesse. Deux sujets ont retenu notre intérêt. Le premier, une étude lancée par le BIVB sur les millenials, ces jeunes consommateurs nés dans les années 80 et 90. Une première phase qualitative a été bouclée sous la direction de Manoel Bouchet qui préside la commission Marchés et Développements du BIVB, avec le concours de l’agence Kantar. L’occasion de poser les enjeux de la perception du vin par cette génération, et donc sa consommation ou pas. Le consommateur-type de vin, le boomer, est aujourd’hui retraité et vieillissant. Sa consommation baisse. La filière doit s’assurer que le consommateur de demain, et déjà d’aujourd’hui, sera bien au rendez-vous. L’enquête a été menée dans trois pays, France, Angleterre, États-Unis, 42 répondants par pays. Personne ne sera surpris d’apprendre que le vin est perçu par ces jeunes comme un univers nébuleux, figé et intimidant. De nombreuses études montrent que les jeunes consommateurs tendent à se détourner du vin pour aller vers des boissons perçues comme plus cool et moins chères, la bière, le cidre. Le BIVB prend les devants pour inciter les producteurs à réfléchir maintenant à ces questions, rester authentique tout en étant moderne et accessible. Ce qui met en valeur des repères clefs pour ces millenials, l’engagement environnemental, ses habitudes avec les réseaux sociaux pour principale source d’information. On n’a pas été surpris de voir surgir, au détour d’un slide Powerpoint, le visage d’Emile Coddens, nouvelle star des réseaux qui, avec 30 000 followers sur Instagram et plus de 520 000 sur TikTok, est une des figures qui parle à cette nouvelle génération.

Marc-André Selosse n’a pas hésité à marquer les esprits lors de son discours de conclusion, disant aux bourguignons « Je pense que le pinot noir ne poussera plus ici en 2100. Il faut penser évolutivement. »

L’autre gros sujet c’était un plan de décarbonation de la filière viticole bourguignonne avec le plan « Objectif Climat ». La commission technique du BIVB, présidée par Jean-Yves Bizot, travaille main dans la main avec Sophie Wolff de l’ADELPHE, association chargée du tri des déchets, et le consultant Didier Livio qui planche sur ces sujets depuis trente ans. Aujourd’hui le bilan carbone de la filière viticole bourguignonne c’est 372 000 tonnes par an, soit l’équivalent de la ville de Lens. L’idée est de se caler sur les engagements de la COP 21, ramener l’augmentation moyenne de la température à 1,5 degrés seulement à l’horizon 2050. Pour cela, il faut agir maintenant sur plusieurs leviers. Pour les producteurs de vins de Bourgogne, ce sont la bouteille, l’agroécologie, le fret, l’énergie et les déplacements. La bouteille représente par exemple 34 % de ces émissions de carbone. L’idée est évidemment de la rendre plus légère, et d’arrêter d’envoyer des bouteilles de 900 grammes à l’autre bout du monde. Mais aussi d’agir au niveau des producteurs de verre en privilégiant ceux qui font fonctionner leurs fours avec des énergies renouvelables. Toute la réflexion globale consiste à dire que ces enjeux seront déterminants demain. Plutôt que d’avoir à compenser des mauvais bilans carbones dans le futur, avec des droits à polluer qui seront de plus en plus chers, autant agir dès maintenant. Chaque euro investi aujourd’hui par la filière sera plusieurs euros économisés demain. L’objectif est d’arriver à un plancher de production de CO2 de 150 000 tonnes d’ici à 2035. L’autre versant du projet est de jouer sur la décarbonation, pour compenser ces 150 000 tonnes, notamment en entretenant au mieux les parcelles boisées des villages viticoles pour augmenter leur capacité à absorber le carbone. Le but de la Bourgogne est de faire école, son plan d’action pouvant être repris et appliqué dans d’autres régions. L’écologie est un enjeu majeur qui a été au cœur de la conclusion proposée par Marc-André Selosse, professeur au Museum d’Histoire Naturelle, et qui rejoint le premier sujet : parler aux générations qui seront aux commandes dans dix ou vingt ans, l’environnement sera au cœur de leurs habitudes de consommation. Et ceux qui polluent ne seront plus consommés.

Champagne Canard-Duchêne, la dégustation de la cuvée V 2012

Par Thierry Desseauve et Louis-Victor Charvet
(Retrouvez Canard-Duchêne à Wine Paris Hall 3 Stand AB082)
Appartenant au groupe Thiénot, Canard-Duchêne a su intelligemment rajeunir son image en créant une gamme issue de la viticulture bio. La marque produit, grâce au talentueux chef de cave Laurent Fédou, des champagnes souples et apéritifs, tous bien constitués, dans un registre d’approche facile.

Découvrez Canard Duchêne en trois épisodes :
Épisode 1 : Le style de maison Canard-Duchêne et la dégustation de la cuvée P181
Épisode 2 : La dégustation de la cuvée Léonie
Épisode 3 : La dégustation de la cuvée V 2012

Très bien distribuées, les références sont faciles à trouver :

Cuvée P181 : https://winesitting.com/product/a44b970c-9748-448c-ad11-995da670d2d4/champagne-canard-duchene-p181?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Cuvée Léonie : https://winesitting.com/product/f9a32b1e-bc9f-45f8-b31b-a7c2f3d092c0/champagne-canard-duchene-leonie-brut?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Cuvée V 2012 : https://winesitting.com/product/7b50c526-3c8b-4556-8f8f-8fd37a43a300/champagne-canard-duchene-v12-2012?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Champagne Canard-Duchêne, la dégustation de la cuvée Léonie

Par Thierry Desseauve et Louis-Victor Charvet
(Retrouvez Canard-Duchêne à Wine Paris Hall 3 Stand AB082)
Appartenant au groupe Thiénot, Canard-Duchêne a su intelligemment rajeunir son image en créant une gamme issue de la viticulture bio. La marque produit, grâce au talentueux chef de cave Laurent Fédou, des champagnes souples et apéritifs, tous bien constitués, dans un registre d’approche facile.

Découvrez Canard Duchêne en trois épisodes :
Épisode 1 : Le style de maison Canard-Duchêne et la dégustation de la cuvée P181
Épisode 2 : La dégustation de la cuvée Léonie
Épisode 3 : La dégustation de la cuvée V 2012

Très bien distribuées, les références sont faciles à trouver :

Cuvée P181 : https://winesitting.com/product/a44b970c-9748-448c-ad11-995da670d2d4/champagne-canard-duchene-p181?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Cuvée Léonie : https://winesitting.com/product/f9a32b1e-bc9f-45f8-b31b-a7c2f3d092c0/champagne-canard-duchene-leonie-brut?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Cuvée V 2012 : https://winesitting.com/product/7b50c526-3c8b-4556-8f8f-8fd37a43a300/champagne-canard-duchene-v12-2012?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Le style de la maison Canard-Duchêne et la dégustation de la cuvée P181

Par Thierry Desseauve et Louis-Victor Charvet
(Retrouvez Canard-Duchêne à Wine Paris Hall 3 Stand AB082)
Appartenant au groupe Thiénot, Canard-Duchêne a su intelligemment rajeunir son image en créant une gamme issue de la viticulture bio. La marque produit, grâce au talentueux chef de cave Laurent Fédou, des champagnes souples et apéritifs, tous bien constitués, dans un registre d’approche facile.

Découvrez Canard Duchêne en trois épisodes :
Épisode 1 : Le style de maison Canard-Duchêne et la dégustation de la cuvée P181
Épisode 2 : La dégustation de la cuvée Léonie
Épisode 3 : La dégustation de la cuvée V 2012

Très bien distribuées, les références sont faciles à trouver :

Cuvée P181 : https://winesitting.com/product/a44b970c-9748-448c-ad11-995da670d2d4/champagne-canard-duchene-p181?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Cuvée Léonie : https://winesitting.com/product/f9a32b1e-bc9f-45f8-b31b-a7c2f3d092c0/champagne-canard-duchene-leonie-brut?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Cuvée V 2012 : https://winesitting.com/product/7b50c526-3c8b-4556-8f8f-8fd37a43a300/champagne-canard-duchene-v12-2012?queryID=a6c1a174069394c34a563d1b1f5e123d

Le mondovino de la semaine n°51 tourne à fond

Immersion • Le prix des familles • Vins d’Abbayes • Un rosé dans le haut du pannier • La pie masquée de Lugny • Chaque jour du nouveau, en voici cinq

Dans le vignoble


Immersion

Figure du secteur de l’hôtellerie de luxe, Didier Le Calvez et son épouse Olivia ont permis de donner un coup de projecteur sur le plateau de Puisseguin, tout proche de Saint-Émilion. Leur domaine d’un peu plus de 21 hectares dont 3 ha de bois possède un terroir de premier ordre entre sol argilo-calcaire et sol argilo-siliceux. À l’approche des beaux jours, les propriétaires dévoilent trois circuits de découverte dont deux offres gratuites :

  • De la vigne au verre en passant par les chais
  • Dégustation de trois vins et deux appellations
  • Dégustation à la barrique (temps moyen 1h30, 30 euros par personne)
    Plus d’infos et réservation sur [email protected]

Le prix des familles

L’association Primum Familiae Vini, composée de douze grands domaines viticoles familiaux européens, a nommé cinq entreprises familiales remarquables en vue de la remise du prix 2022 « Family is Sustainability » d’une valeur de 100 000 euros. Le jury composé des douze familles memebres de la Primum Familiae Vini se réunira courant février pour sélectionner le lauréat de ce prix PFV parmi ces cinq grandes entreprises : Brun de Vian-Tiran (France), Tsutsumi (Japon), Columbia Restaurant (États-Unis), Giulio Giannini e Figlio (Italie), Busatti (Italie). Leur choix sera dévoilé en mars.
Plus d’infos sur thepfvprize.com

Vins d’Abbayes

Nous sommes tous conscients et reconnaissants de l’immense héritage viticole que les moines, à travers les siècles, nous ont légué. Dans toute la France viticole et plus spécialement en Bourgogne avec ses climats classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Rendons-leurs un peu de cette reconnaissance et, savourons leurs vins lors de la 14e édition du salon des Vins d’abbayes qui aura lieu les 11 et 12 mars 2022 au sein du palais abbatial de Saint-Germain-des-Prés à Paris. Ce salon met à l’honneur des vins provenant uniquement de différentes abbayes viticoles françaises. Des master class animées par les vignerons seront également proposées.
Plus d’infos et réservation sur patrivia.net/visit/salon-des-vins-d-abbayes

Dans le verre


Un rosé dans le haut du pannier

Récemment, un dégustateur originaire d’outre-manche, qui a le verbe haut, s’est exprimé sur la seule couleur de ce clos-saint-vincent rosé pour donner un avis, piquant ma curiosité à le découvrir. Si Roger Zannier souhaite faire du château Saint-Maur l’une des meilleures références provençales, il peut s’appuyer sur des investissements intelligents et des terroirs remarquables. Ce rosé provient de la parcelle du Clos Saint-Vincent à Saint-Tropez, en bordure de la Méditerranée, sur un sol sableux drainant avec de fortes influences maritimes et protégé du mistral par le massif des Maures. 600 magnums numérotés seulement. Robe rose pâle, premier nez entre notes citronnées et arômes de jus frais de petits fruits rouges, rondeur, gourmandise et tendresse en bouche, son acidulé sans excès étire cet ensemble élégant et complexe. Finale fraîche. Fait pour la table.

Château Saint-Maur, Clos Saint-Vincent, 84 euros sur domainesrogerzannier.com

La pie masquée de Lugny

Deuxième coopérative viticole du Mâconnais, premier producteur de vins de l’appellation mâcon (un tiers du volume), premier producteur de vins de Bourgogne en volume et en surface (6 % de la production totale). C’est ce que fait la cave de Lugny avec cette cuvée la-pie-masquée. Ce mâcon-chardonnay provient de parcelles situées sur une zone naturelle protégée de la commune de Plottes, où plusieurs espèces comme la pie grièche-écorcheur y ont élus domicile. Ce qui a inspiré cette cuvée. La démarche écoresponsable commence dans les vignes et se poursuit tout au long du processus de fabrication. Cette philosophie ne néglige pas la qualité au détriment de l’écologie, évidemment. Le vin est là, complexe, délicatement minéral, aux arômes de fruits mûrs et de fruits exotiques. La finale fraîche et persitante.
Cave de Lugny, la pie masquée, 8,50 euros. Cette cuvée est exclusivement disponible en vente dans les boutiques physiques de Lugny. Une visite en Bourgogne s’impose.

Jouons carte sur table

Oreilles tirées ou tapes dans le dos ? Chaque jeudi, le billet de Nicolas de Rouyn. Cette semaine, il se fait tout petit devant une idée

Sachons reconnaître une bonne idée quand elle passe. Carte sur table en est une, une qu’on aime. Pour deux raisons. D’abord, le prix. C’est une bonne idée de proposer de grands vins à prix coûtant dans les restaurants haut de gamme. Une habitude que nous avions perdue, merci, Duclot. Ce Duclot, c’est la famille Moueix, un grand (le plus grand ?) négociant de la place de Bordeaux. Il a passé un accord avec quelques-unes des belles tables de France (liste ci-dessous). Pas beaucoup, quinze seulement, les restaurants ont un peu de mal à faire un effort sur les marges. Loués soient ceux qui y consentent. La deuxième raison, c’est la remise en tête d’affiche des grands bordeaux. Convenons qu’ils le méritent et le choix proposé est là pour nous en convaincre (liste ci-dessous aussi).
Les professionnels ont eu la chance de goûter, à table, les vins qui participent à cet événement. De 65 euros à 890 euros, il y en a pour presque tous les budgets. Ce jour-là, dans ces circonstances, j’ai été épaté par les qualités de l’excellent branaire-ducru 2012, dans ses finesses, son élégance. Coup de chance, c’est le moins cher de la sélection. Bien sûr, il y a d’autres vins pour s’émouvoir. La maison Rothschild (Mouton) aligne une belle triplette à tous les étages de l’argent. D’autres encore valent tous les détours. Et il y a yquem 2015, le plaisir de boire le plus beau des sauternes à prix d’ami ou presque. En soi, c’est la meilleure des raisons d’en être. Carte sur Table fête son dixième anniversaire. Ensemble, célébrons.

Carte sur table
Du 15 mars au 15 avril
Pour d’évidentes raisons, il est habile de réserver avec un peu d’avance.
En profiter pour réserver la ou les bouteilles qui vous intéressent.

Les restaurants
PARIS
Le Tout-Paris, Le Cheval Blanc Paris (1er arr.)
Franchie (2e arr.)
Aux prés (6ème arr.)
La Compagnie des vins surnaturels (6ème arr.)
Coya (7e arr.)
Gaya (7e arr.)
Epicure au Bristol Paris (8e arr.)
La Pagode de Cos, La Réserve Paris (8e arr.)
Imperial Treasure (8e arr.)
L’Arôme (8e arr.)
Nomicos (8e arr.)
Pierre Sang in Oberkampf (11e arr.)

BORDEAUX
La Grand’vigne, Les Sources de Caudalie
Le 1925

MEGÈVE
Flocons de Sel

Les vins
Rive gauche

Domaine de Chevalier 2016, pessac-léognan blanc
Cru classé de Graves
110 euros

Château Smith-Haut-Lafitte 2010, pessac-léognan rouge
Cru classé de Graves
175 euros

Château Pape Clément 2019, pessac-léognan blanc
Cru classé de Graves
135 euros

Château La Mission Haut-Brion, La Chapelle de la Mission 2010, pessac-léognan rouge
Cru classé de Graves
190 euros

Château Giscours 2006, margaux
3e cru classé
160 euros (en magnum)

Château Branaire-Ducru 2012, saint-julien
4e cru classé
65 euros

Château Cos d’Estournel 2008, saint-estèphe
2e cru classé
185 euros

Château d’Armailhac 2009, pauillac
5e cru classé
85 euros

Château Clerc-Milon 2014, pauillac
5e cru classé
130 euros

Château Mouton-Rothschild 2006, pauillac
1e cru classé
700 euros

Château Lafite-Rothschild 1999, pauillac
1e cru classé
890 euros

Sauternais
Château d’Yquem 2015, sauternes
1e cru classé supérieur
390 euros

Rive droite
Château L’Évangile 2012, pomerol
195 euros

Château Pavie-Macquin 2014, saint-émilion grand cru
1e grand cru classé
75 euros

Château Cheval Blanc 2006, saint-émilion grand cru
1e grand cru classé A
690 euros

Un cru du Beaujolais en forme de leçon de vin

Château du Moulin-à-Vent,
moulin-à-vent 2015

Pourquoi lui Nous connaissons les gens, les lieux et les vins depuis longtemps et nous avons toujours eu beaucoup d’affection pour les uns et les autres. Depuis que Jean-Jacques Parinet …

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Puces gourmandes à Saint-Ouen

C’est au bout du bout des Puces qu’il faut tenter l’aventure, en l’occurrence la Bonne, à l’écart des miasmes résiduels des moules-frites qui ont campé l’ambiance popu du plus grand marché d’antiquités au monde. Pas prétentiard pour un sou, la maison plastronne quand même sous un vélum-terrasse du plus beau bleu, à l’instar du soubassement du comptoir, comme une note annonciatrice d’une cuisine pimpante. Et même si l’intérieur se la joue arte povera, mur et sol défraîchis, on se console en zieutant la multitude de vins et bières artisanales aux étiquettes pittoresques sagement rangées en étagères jusqu’au plafond. Alcidia Vulbeau (ex-Frenchie) et Mathias Tenret, l’une au piano, l’autre aux vins (caviste au 107 avenue de Saint-Ouen, 75017) se partagent le taf’.
Soit des flacons bio-naturalistes, histoire d’accompagner des assiettes pas obligatoirement complexes mais franches comme l’or, signifiées en ardoise du jour. Un poulpe grillé par exemple sur un lit simple de sauce vierge aux deux variétés de tomates émincés (qui ont bien rendu leur eau), concombre, gros haricots borlotti (frais) italiens. Puis montée en gamme d’un parfait risotto d’orge perlé, tout en douceur et profondeur, enrobé d’une crème infusée au haddock, et ouvragé de coques bien iodées. Et pour parfaire ce déjeuner de chineur, une glace thé vert matcha maison à fondre (c’est tout le moins), escortée d’une chantilly pousse-au-crime, de feuilles de meringue et de fraises de bel acabit. Alternative à ce déjeuner dominical, une tchatchouka, œuf parfait et paprika fumé, un magret céréales, caviar d’aubergine, courgettes et olives de Kalamata ou une saucisse au couteau purée, guignée par marchands et américains esbaudis de cette canaillerie. En soirée, on chinera les petites assiettes à partager : accras mayo au saté, bouillon dashi, œuf parfait-anguille fumée et salicornes, brochettes de cœur de canard. De 7 à 13 euros.
Gilles Dupuis

+ pratique : fermé lundi soir, mardi et mercredi ; formule à 18 et menu à 24 euros (déjeuner semaine) ; carte 31-38 euros.

Bonne Aventure
2 cocottes
59, rue des Rosiers – 93400 Saint-Ouen
Métro : Porte-de-Clignancourt et bus 85 (arrêt Paul-Bert)
01 49 48 09 69

Le morrastel, une rareté dans le Languedoc

Avec ses deux domaines familiaux, le Mas Granier et le Mas Montel situés dans le secteur de Sommières, Jean-Philippe Granier propose des vins impeccablement vinifiés, des igp jusqu’aux coteaux-du-languedoc, dans une recherche évidente du goût et des saveurs que doit exprimer tout vin de la région. Il a décidé de remettre au goût du jour le morrastel, ce cépage ancien du Languedoc qui avait été abandonné au point de ne plus figurer dans les décrets d’appellation, dont il produit 1 300 bouteilles d’un vin haut de gamme. Étonnamment complet, ce cépage n’appelle pas l’assemblage et montre une palette aromatique large et nuancée, un corps complet, intense plus que puissant et sans degré alcoolique important. Sa fraîcheur est délicieuse, ce qui n’est pas une évidence autour de l’arc méditerranéen. Une rareté à découvrir impérativement par tout amateur curieux.
 
Mas Granier, Morrastel, vin-de-france rouge 2018
95/100
42 euros
04 66 80 01 21
masmontel.fr