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Vendanges matinales dans le Lubéron

Durant trois semaines, trois matins par semaine, le domaine de Fontenille invite l’amateur à se plonger dans l’ambiance typique des vendanges : « Équipés d’une paire de bottes et d’un sécateur, les derniers vacanciers, voisins, amis et autres épicuriens pourront vendanger quelques rangs de vignes du domaine et profiter de l’été indien le temps d’une matinée gourmande et ludique au coeur du vignoble. »

Outre la récolte des raisins bio de ce domaine dont la restructuration est menée depuis 2013 sous la supervision de l’œnologue et ingénieur agronome Laurence Berlemont, spécialiste de la région, ce beau programme déclinera visite du chai, découverte du processus de vinification et dégustation des premiers jus en fermentation. L’expérience se conclura avec un traditionnel pique-nique au cœur de ce vignoble situé au croisement de la Provence et de la vallée du Rhône, concocté par le chef étoilé de Fontenille, Jérôme Faure (la propriété est aussi, rappelons-le, un hôtel faisant partie du réseau Relais & Châteaux).

Premiers rendez-vous les 13, 14 et 15 septembre, de 8 h à 10 h 30 (puis les 20, 21, 22 septembre et 4, 5, 6 octobre). Tarif de l’expérience : 55 euros par personne, sur réservation au 04 13 98 00 00.

Foire aux vins d’Idealwine, êtes-vous inscrit ?

Si ce n’est pas déjà fait, l’amateur n’oubliera pas de s’inscrire immédiatement sur le site Idealwine s’il veut profiter de la foire aux vins qui se tiendra sur la plateforme à partir du mardi 10 septembre à 11 h et jusqu’au au mardi 1er octobre. Au cours de cette vente se démarquant « par son positionnement haut de gamme, son large choix de vins rares, de vieux millésimes, d’étoiles montantes, mais aussi de prix doux », plus de deux cents cuvées seront proposées à des prix réduits de 5 à 40 % dans une fourchette allant de 7 à 499 euros la bouteille. « Les millésimes s’étendent de 1947 (rivesaltes La Sobilane) à 2018, avec une belle représentation d’années exceptionnelles comme 2009 et 2010 à Bordeaux. » Evidemment, les quantités sont limitées, il faudra faire vite.

Conçue pour plaire aux néophytes comme aux passionnés, cette sélection « construite avec passion et minutie » égrène les signatures les plus reconnues du vignoble, à Bordeaux, notamment avec de prestigieux crus classés dans des millésimes matures, en Bourgogne, dans le Rhône, mais aussi à l’étranger (Tenuta San Guido, Vega Sicilia, Cloudy Bay, Klein Constantia). Elle met également à l’honneur « des signatures rares ou peu habituelles des foires aux vins » : Stéphane Tissot et Ganevat dans le Jura, Mas Jullien, Les Vignes Oubliées et le Mas Laval en AOC terrasses-du-larzac, Gauby (Roussillon), le Clos de Nell (Anjou) ou encore Eric Morgat (Savennières). Et, dans chaque région, de jolies cuvées qui figurent parmi les meilleurs rapports prix-plaisir du vignoble, tel le sauvignon de François Chidaine (AOC touraine) à 7,20 euros.

Retrouvez en vidéo les pépites de la foire aux vins iDealwine sélectionnées par Véronique Raisin.

Bettane+Desseauve recherche son(sa) responsable comptable

Bettane+Desseauve publie le Guide des Vins bettane+desseauve, la référence pour la sélection des vins, le Guide Lebey (restaurants, bistrots et bars à cocktails à Paris et banlieue) et un magazine spécialisé En Magnum. Elle organise les salons Le Grand Tasting à Paris, Hong Kong, Shanghai et Tokyo.

Vous avez acquis une première expérience en entreprise ou en cabinet qui vous permet d’établir des bilans. Vos compétences couvrent également la fiscalité et le social. Sous l’autorité du directeur financier, vous superviserez une assistante comptable. Vous disposez du potentiel pour évoluer ultérieurement dans l’entreprise.

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Un Guide des Vins, un magazine tout neuf, c’est la rentrée partout

Chez Bettane+Desseauve, la rentrée est chargée. Pas de cartable ni de nouvelle trousse, mais la bonne odeur du papier imprimé avec la sortie du Guide des Vins 2020 et d’En Magnum #17.

Honneur au livre, avec la sortie du nouveau Guide des Vins bettane+desseauve 2020, en librairie depuis le 26 août. Couverture immaculée, typo mordorée, tous les coups de cœur de l’équipe de dégustateurs bettane+desseauve sont dedans. Ils ont arpenté le vignoble toute l’année pour dénicher les meilleures cuvées, confirmer les réputations, s’enthousiasmer, être étonnés et parfois déçus. A l’arrivée, presque 1 000 pages de palmarès, le meilleur de la production française, des vins étrangers, le top des vins bio et (même) des vins natures. Vous retrouverez l’intégralité de leurs sélections sur l’appli gratuite Le Grand Tasting.
Guide des Vins bettane+desseauve 2020, Flammarion, 24,90 euros

Avec un chambertin de la famille Trapet en couverture, En Magnum #17 augure un (très) bon cru : les cabernets d’Australie, la réalité du rosé de Provence, les grandes expressions du sémillon par Michel Bettane, la vogue des amphores en Bourgogne, les beaux gosses du chenin et évidemment, nos sélections intraitables des Foires aux vins. Il y a beaucoup à lire, à regarder et l’ensemble donne à coup sûr envie de déguster.
En Magnum #17, sept-oct-novembre 2019, 6,50 euros.

Bref, toute l’équipe Bettane+Desseauve a bien fait ses devoirs de vacances et vous souhaite une très belle rentrée.

Le pomerol qui monte

Faire un grand pomerol nécessite un grand terroir et une ambition à sa hauteur. A Beauregard, le compte est devenu bon.

Un grand vin est à l’image de son terroir et… de l’ambition de ses propriétaires. Longtemps détenu par une banque qui mesurait un domaine viticole à coup de ratios, le château Beauregard change vraiment de style avec son millésime 2018.

Nouvelle ère
Après un 2015 en puissance, très mûr, un 2016 dense et fin, un 2017 réussi mais avec une pointe végétale, 2018 annonce une nouvelle ère. Tout en finesse, délicat, avec les nuances florales que l’on ne connaissait pas à Beauregard, il profite de la reprise depuis 2015 par les familles propriétaires des Galeries Lafayette et la participation minoritaire mais active de la famille Cathiard du château Smith Haut-Lafitte en pessac-léognan.

Certification bio depuis 2015
Pour comprendre ce changement de cap, il faut mixer un nouveau chai ultra-moderne, des rendements limités, l’initiation de la pratique bio depuis 2012 avec une certification en 2015 qui produit ses pleins effets. Selon Vincent Priou, talentueux directeur du domaine, il faut de cinq à huit ans pour que l’effet de la pratique bio soit vraiment perceptible. Le cabernet franc passera de 30 % aujourd’hui à 35 % en 2025 et sera complété de 5 % de cabernet sauvignon. La densité de plantation est importante également, 9 000 pieds par hectare dans une appellation dont la moyenne n’est que de 6 000 pieds. Le grand vin, en provenance du plateau de Catusseau et ses fameuses traces d’argile bleue ne représente plus que 50 % des volumes quand les banquiers qui détenaient le domaine antérieurement exigeaient 75 %. La zone sableuse va essentiellement dans le second vin.

Voilà la démonstration qu’un grand vin naît d’une convergence de facteurs : un grand terroir, une météo favorable et les (bonnes) décisions des hommes.

17,5/20

Le vin : Château Beauregard, pomerol rouge 2018
Le prix
 : environ 53 euros HT en primeur
Les coordonnées : 05 57 51 13 36 ; [email protected]

Toutes les infos sur ce domaine sont à retrouver dans l’appli Le Grand Tasting.

Retrouvez la verticale (27 millésimes) de Château Beauregard sous la plume de Michel Bettane dans En Magnum #17, en kiosque à partir du 6 septembre 2019.

Dans le Douro, AXA Millésimes s’agrandit

Aux vignes de Quinta do Noval viennent de s’adjoindre celles du vignoble voisin, Quinta do Passadouro, propriété de la famille Bohrmann. Nous reproduisons ci-après les précisions données par Christian Seely, directeur général d’AXA Millésimes et de Noval, et par Ans Bohrmann, jusqu’alors co-propriétaire et directeur général de Passadouro, lors de l’annonce de cette transaction.

Des parcelles voisines de Noval

Christian Seely : « Je suis très heureux d’annoncer que nous avons fait l’acquisition de Quinta do Passadouro, une propriété de la famille Bohrmann, voisins et amis depuis de nombreuses années. Le vignoble de Passadouro est constitué de deux parcelles principales, toutes deux voisines du vignoble de Quinta do Noval. Une parcelle est située dans la vallée de Pinhão qui figure parmi les plus grands terroirs de la vallée du Douro, dans laquelle se trouve également la majorité du vignoble de Noval. L’autre parcelle est localisée dans la vallée de Roncão, qui est aussi un terroir du plus haut niveau, où Noval possède également des vignes très importantes. Les portos vintage de Quinta do Noval sont issus de raisins des vallées de Pinhão et de Roncão, nous connaissons donc très bien la qualité des vignobles voisins de Quinta do Passadouro. »

Maintien de la marque et de l’équipe

Christian Seely : « L’équipe de Passadouro restera au sein de la propriété et rejoindra l’équipe dévouée de Quinta do Noval. Nous avons l’intention de maintenir la marque Quinta do Passadouro, qui a produit des vins impressionnants – des vins de Porto et des vins rouges non fortifiés – sous la gérance de la famille Bohrmann. Les 36 hectares de Quinta do Passadouro ajoutés aux 145 hectares de Noval élèvent notre superficie totale plantée à 181 hectares. Depuis de nombreuses années, la famille Bohrmann s’est occupée avec amour de Passadouro, et nous sommes très heureux d’avoir acquis cette magnifique propriété et de s’appuyer sur l’excellent travail accompli depuis l’achat du vignoble par Dieter Bohrmann en 1991. Quinta do Noval continuera à veiller sur les vignobles de Passadouro avec le même dévouement et nous espérons produire de nombreux grands vins issus de cet endroit exceptionnel. »

Un adieu au Douro, mais pas au vin

Ans Bohrmann : « Nous sommes ravis d’avoir trouvé un nouveau propriétaire qui adhère à notre philosophie viticole et assurera l’avenir à long terme de ce vignoble incroyable. Quinta do Passadouro est un projet familial fondé il y a plus de 25 ans. Pendant cette période, la famille a eu la chance de collaborer avec les personnes les plus talentueuses et les plus dévouées de la région. Si Quinta do Passadouro est devenue une marque forte proposant des produits de grande qualité, c’est principalement grâce à ces personnes. La famille Bohrmann souhaite remercier tous ceux qui ont contribué au succès de Passadouro. (…) Nous sommes persuadés que le professionnalisme de Quinta do Noval, et de ses viticulteurs renommés, garantiront le succès de Quinta do Passadouro (…) et sommes fiers de voir le domaine intégrer cette prestigieuse famille de marques. Notre famille poursuivra ses activités dans le secteur du vin en se concentrant sur son projet viticole en Bourgogne : Domaine Bohrmann. »

L’AOC terrasses-du-larzac a bientôt cinq ans

©GeorgesSouche

La plus jeune des appellations du vignoble du Languedoc, qui fut durant quinze ans une dénomination géographique au sein de l’AOC languedoc, a un nouveau président depuis peu en la personne de Sébastien Fillon, propriétaire du Clos du Serres, élu pour un mandat d’un an en juillet dernier. Avec à nouveau à sa tête un “néo-vigneron”, après Jean-Pierre Venture (Mas de la Seranne), Vincent Goumard (Mas Cal Demoura), Marie Chauffray (La Réserve d’O) et Eric Ajorque (Mas Conscience), le changement se fait « dans la continuité » sur ce terroir qui s’étend sur trente-deux communes et deux vallées des contreforts du plateau du Larzac et affiche « un dynamisme particulièrement attractif avec un taux d’installations record » (30 nouveaux vignerons ces cinq dernières années, 114 exploitations en tout).

Aujourd’hui, la feuille de route est claire et tourne autour d’un enjeu rassembleur, renforcer la notoriété de l’appellation, comme l’explique Sébastien Fillon : « Les amateurs éclairés connaissent bien les Terrasses du Larzac, mais c’est encore un peu flou pour le grand public qui ne sait pas où nous situer. » Parmi les différents événements organisés tout au long de l’année, dans les vignes mais aussi à Toulouse ou à Montpellier (on pourra les découvrir sur le site de l’AOC terrasses-du-larzac), la dernière édition de la “Circulade vigneronne” a accueilli début juillet 60 % de visiteurs de plus qu’en 2018.

Cet automne, ce sont les professionnels qui sont attendus à la date anniversaire de la reconnaissance de l’AOC pour une grande dégustation au château de Jonquières qui se tiendra les 13 et 14 octobre et se clôturera par une soulenque, le nom de la fête de fin de vendanges en occitan. « Producteurs historiques et jeunes pousses », l’ensemble des vignerons de l’appellation seront présents avec différents vins, en vente, vieux millésimes et bruts de cuve.

L’ambition est ici d’inviter clients nationaux et internationaux à la découverte des paysages et de l’identité de l’AOC, « à un moment privilégié, quand les raisins sont encore en fermentation », afin qu’ils deviennent des ambassadeurs du terroir une fois rentrés chez eux, précise Sébastien Fillon. Un événement à l’image du cru, explique encore Eric Ajorque, son précédent président : « Faire venir nos clients à la fin des vendanges, c’est osé, les vignerons sont occupés par leurs vinifications, mais c’est aussi partager un moment crucial. On le fait avec l’audace de la jeunesse, la jeunesse au sens de dynamisme étant un symbole de notre appellation. »

Rendez-vous en musique dans les vignes de Cheverny


C’est parti pour les fêtes qui vont émailler la vie du vignoble tout au long de la période de récolte des raisins. Samedi prochain, c’est à Cheverny que l’amateur sera accueilli pour la neuvième édition d’une fête des vendanges très animée qui combine la découverte des vins d’appellation cheverny (blanc, rouge et rosé) et cour-cheverny (blanc) d’une trentaine de vignerons, randonnées pédestres à travers les vignes, échappée à vélo, marché du terroir et bien d’autres activités à découvrir ici.

Au soir de cette journée placée « sous le signe de la découverte sensorielle, de la bonne humeur, du partage et de la convivialité », la musique sera à nouveau au rendez-vous cette année. Dès 18 heures, la scène (gratuite) de l’Œnofestival accueillera, « toujours sur un axe musique française », une programmation qui ira du rock au reggae concoctée en partenariat avec Ours et Pierre Souchon, parrains de l’événement. Tous les détails sont sur le site de la fête des vendanges de Cheverny.

Alcool et santé : après l’étude, la critique scientifique

A l’amateur qui voudrait un point de vue moins simpliste sur les résultats largement médiatisés de l’étude publiée il y a un an par la revue scientifique The Lancet, l’organisme Vin & Société propose de se plonger dans les contributions critiques de quatre chercheurs proposées par cette même publication, dont nous reproduisons des extraits ci-dessous. En rappelant n’avoir aucune compétence scientifique, Vin & Société précise se documenter comme tout un chacun peut le faire afin « que des idées fausses ne s’installent pas dans l’opinion. » Une position impliquée que nous partageons, et relayons.

L’avis de Kevin Shield et Jügne Rehm, spécialistes reconnus sur l’alcool et la santé publique ayant notamment réalisé une étude pour le groupe d’experts en charge des nouveaux repères pour la France :
« “Des limites méthodologiques ont mené à la conclusion infondée selon laquelle, au niveau individuel, aucune consommation d’alcool ne présente de bénéfices pour la santé.” (…) En révisant la méthode, en particulier les chiffres proposés pour le groupe de référence des abstinents, “un effet légèrement protecteur (…) est observé chez les personnes qui consomment un verre par jour (12 g d’alcool).” Par ailleurs, l’étude ne modélise pas correctement certains risques (maladies ischémiques notamment). “La conséquence de ces biais est que le niveau théorique d’exposition minimale au risque surévalue les effets négatifs de l’alcool par rapport à ses effets protecteurs.” Toutefois, les auteurs ajoutent que “Bien que la conclusion selon laquelle il n’y a pas de niveau bénéfique de consommation d’alcool est erronée, les effets négatifs à l’échelle d’une population sont supérieurs aux effets positifs”.

(Traduction : Vin & Société. Accès au texte complet en anglais sur le site de la revue The Lancet)

L’avis de Cédric Abat, Yanis Roussel, Hervé Chaudet et Didier Raoult, ce dernier étant l’auteur de l’article paru dans le magazine Le Point à propos de l’étude publiée par The Lancet :
« En comparant la répartition géographique de la consommation d’alcool (…) avec les statistiques sur l’espérance de vie, nous avons observé des parallèles entre la localisation de la consommation d’alcool, l’espérance, l’index socio-démographique, et les dépenses de santé par habitant. Nous estimons que les auteurs ont fait une erreur en ne tenant pas compte des âges des populations dans leurs résultats, introduisant de fait un biais (…). En conséquence, la plupart des 23 problèmes de santé étudiés dont les AVC, l’infarctus du myocarde et le cancer, sont des maladies liées à l’âge. Toutefois les auteurs ont attribué ces maladies à l’alcool plutôt qu’au fait que la population soit plus âgée dans certains pays. Conseiller les décideurs politiques à partir de ces résultats pourrait être assimilé à une instrumentalisation politique de la réputation du journal The Lancet. »  

(Traduction : Vin & Société. Accès au texte complet en anglais sur le site de la revue The Lancet)

L’avis d’Augusto Di Castelnuovo, Simona Costanzo et Giovanni de Gaetano, auteurs qui déclarent un possible conflit d’intérêts, ayant reçu des soutiens de la part d’organisations en lien avec le secteur de l’alcool :
«  Nous avons été surpris de constater que les chercheurs n’ont pas pris en compte la mortalité totale comme élément d’analyse. A la place, ils ont essayé de répondre à la question en combinant 23 courbes de risques pour en faire une courbe unique (…). Cependant, la manière dont ces courbes ont été combinées n’a pas été validée, est en partie arbitraire (…) et ne prend pas en compte les différents degrés de précision des courbes provenant chacune d’échantillons de taille différente. En conséquence, la conclusion qu’aucune quantité d’alcool ne peut être bénéfique pour la santé ne peut pas être tirée de cette étude. »
(Traduction : Vin & Société. Accès au texte complet en anglais sur le site de la revue The Lancet)
 
L’avis d’Arne Astrup et Ramon Estruch, auteurs déclarant également un possible conflit d’intérêts, ayant reçu des soutiens de la part d’organisations en lien avec le secteur de l’alcool :
« Nous sommes surpris que (…) les auteurs estiment qu’une réforme des politiques publiques est nécessaire. Un nombre impressionnant de données est utilisé, mais des limites doivent être prises en compte. La combinaison de données de pays très différents et le faible contrôle des facteurs de confusion peuvent masquer des effets substantiels venant de facteurs sociaux et culturels. De plus, les résultats issus d’une fusion des 23 problèmes liés à l’alcool ne peuvent pas être interprétés au niveau régional, encore moins individuel. Par exemple, pour de nombreux individus dans des pays riches, les risques de maladies cardiaques et de diabète sont plus élevés que le risque de tuberculose. (…) De manière surprenante, la catégorie des abstinents inclue une consommation entre 0 et 0,8 verre standard par jour. Dans beaucoup de pays, 0,8 verre par jour correspond à peu près à une consommation modérée. Il n’y a pas de doute sur le fait que la consommation excessive nuit à la santé (…), mais ces résultats ne justifient pas les conclusions selon lesquels le niveau de consommation d’alcool correspondant au risque minimum est de zéro. »

(Traduction : Vin & Société. Accès au texte complet en anglais sur le site de la revue The Lancet)

Déjeuner des vendanges au château Marquis de Terme

C’est une première et les places sont évidemment limitées pour l’expérience autour des vendanges que propose aux amateurs le château Marquis de Terme, grand cru classé de Margaux. Au programme de cette visite à un moment crucial de la vie d’une propriété viticole, dégustation en sortie de cuves et repas et échanges à la table des vendangeurs.

Tarif : 60 euros par personne, uniquement sur réservation au 05 57 88 30 01 (six personnes maximum). Plus d’information sur les différentes visites proposées par le domaine sur le site ruedesvignerons