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Voyage en Chine

©DomainesBaronsdeRothschild - Lafite

Après dix ans de bons soins, le terroir de Qiu Shan va enfin révéler ses secrets et son potentiel. Au sortir de 18 mois de vieillissement dans des fûts de chêne façonnés par la tonnellerie des Domaines, voisine du château Lafite, le premier millésime du grand vin issu du domaine chinois Long Dai, propriété des barons de Rothschild, branche Lafite (DBR – Lafite), sera disponible cet automne sur le marché chinois, via une distribution exclusive par Pernod Ricard China.

Au contraire, peut-être, des amateurs, Saskia de Rothschild, qui a pris la suite de son père, le baron Eric de Rothschild, à la tête des vignobles familiaux, n’a pas trouvé le temps long : « Notre famille fait du vin à Lafite depuis 150 ans, cela fait partie de notre culture que d’être être patient et de prendre notre temps afin d’être certain de sortir un vin dont nous serons fiers. Ce millésime de Long Dai est pour nous le premier chapitre d’une très longue histoire en tant que winemaker en Chine. »

Olivier Tregoat, qui dirige ce domaine et toutes les propriétés de DBR – Lafite hors Bordeaux, est également enthousiaste à propos de l’avenir : « S’il est une chose que nous savons, c’est que plus âgée est la vigne, meilleur est le vin qui en est issu. Donc nous sommes impatients de connaître ce que ce terroir aura à nous apprendre dans les années à venir. » Le domaine de Long Dai compte désormais vingt-cinq hectares de vignes en production (et trente plantés).

A propos de ce premier assemblage de cabernet-sauvignon, marselan et cabernet franc, il explique qu’il est le fruit d’une sélection effectuée parmi les 360 terrasses plantées dans le sol de granite qui caractérise les conteforts de la vallée de Qiu Shan. « La belle arrière-saison de Shandong offre des conditions optimales de développement au raisin, lui permettant d’atteindre sa pleine maturité. La vendange est faite à la main par récoltes successives. Le vin reflète les différentes qualités de chacune de ces parcelles, qui lui donnent sa complexité unique. »

Le nom du domaine et, partant, de son grand vin, illustre la volonté familiale d’arborer une identité qui exprime le parfait équilibre entre la nature et les soins apportés par les hommes et les femmes pour que soit révélé le potentiel du terroir. Tribut à la longue histoire de la province de Shandong, cette étiquette représentant une montagne idéalisée a été inspirée par le mont Tai, ou Taishan, l’une des cinq montagnes sacrées de Chine.

Un rouge de Provence adorable

La Ferme des Lices,
côtes-de-provence 2013

Pourquoi lui
C’est un très beau vin de Provence. J’ai beaucoup hésité entre le rouge et le blanc, de même niveau. Il est encore à peu près inconnu. Le caviste est timide.

On l’aime parce que
L’histoire du domaine est unique. Elle est signée Laurence Berlemont, l’œnologue qui a inventé la Ferme des lices en ralliant, pour faire vite, à son idée quelques résidents secondaires propriétaires de jardins de vignes. À la fin, c’est le seul domaine privé de Saint-Tropez. La perf ? Respecter des vignes dans un secteur à haute valeur immobilière.

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Bonheur de rentrée (ne pas oublier de s’inscrire)

Le traditionnel week-end de randonnées dans le vignoble du Val de Loire se tiendra le dernier week-end d’août et le premier de septembre. Dix-sept balades sont à découvrir sur le site de Vignes, vins, randos (VVR pour les habitués) au cœur des terroirs caractérisant les appellations coteaux-d’ancenis, muscadet-sèvre-et-maine, anjou-villages-brissac, coteaux-de-l’aubance, bonnezeaux, savennières, saumur-champigny, saumur brut, chinon, saint-nicolas-de-bourgueil, vouvray, touraine-mesland, jasnières, coteaux-du-loir, haut-poitou et l’IGP val-de-loire. Trois nouvelles AOC rejoignent l’événement pour cette session 2019, saumur-puy-notre-dame, officialisée en 2008, touraine-chenonceaux, reconnue depuis novembre 2011 et enfin l’appellation coteaux-du-vendômois.

Pour célébrer l’approche des vendanges, certains départs feront référence à la Holi, fête indienne très colorée (pensez à apporter un t-shirt blanc). A l’Ecole des vignes, dispensée en plein air dans certains villages VVR, on pourra s’initier à la dégustation. Ces ateliers payants et réservés aux plus de 18 ans seront proposés avant ou après les parcours, sur inscription (places limitées). Enfin, encadrée par les élèves de l’Esthua (université d’Angers), l’aventure VVR se transformera en une dégustation géo-sensorielle sur six parcours afin de faire comprendre aux participants « le lien entre le terroir et les vins. » Par ici l’inscription (7 euros par adulte, 2 euros par enfant pour les parcours classiques).

Ateliers d’été à La Cité du vin

Le musée bordelais consacré aux civilisations et à la culture du vin offre tout l’été en continu la possibilité de participer à différentes séances d’initiation à la dégustation (entre autres propositions, atelier découverte à 14 h, atelier polysensoriel à 16 h 30 et atelier Bordeaux à 18 h) ainsi qu’à une visite guidée de ce bâtiment désormais emblématique, proposée chaque jour à 11 h 30.

Par ailleurs, le musée présentera à partir du 12 août (et jusqu’au 17 novembre) une exposition produite par le secrétariat d’Etat au Tourisme d’Argentine et portée par l’Institut national de promotion touristique d’Argentine. Expérience sensorielle annoncée comme étant « un véritable voyage » à travers les six principales régions viticoles de ce grand pays, Argentine, terres de contrastes dévoilera la spectaculaire diversité de la nature argentine grâce à des dispositifs numériques et immersifs.

Plus de détails sur le site de La Cité du vin.

En vacances, l’amateur a de la conversation

Avec trente sept mille hectares de terres pour vingt trois appellations productrices de rouge, rosé et blanc, le vignoble languedocien est le premier de France en terme d’indications géographiques, le premier producteur de vin rosé d’AOC et d’IGP au monde et encore le premier, pour ce qui concerne l’Hexagone, en matière de viticulture bio (30 % des superficies françaises). En 10 ans, les surfaces viticoles engagées sous différents labels agro-environnementaux (AB, Demeter, HVE, Terra Vitis, Vignerons en développement durable, etc.) y ont triplé.

Voilà de quoi alimenter bien des conversations et des dégustations si vous êtes en vacances quelque part dans cette grande région qui est la première destination touristique de France.

 Au-delà du tourisme et de l’œnotourisme, le monde du vin doit désormais compter avec ce vignoble dont les différentes AOC affirment toujours plus fort leur respect de l’environnement et l’ambition qu’ils entretiennent quant à la qualité de leur production. Cette montée en gamme a des effets visibles, comme le détaille le conseil interprofessionnel des vins du Languedoc (CIVL) :

« En forte progression ces dernières années, le vignoble des AOC du Languedoc poursuit sa croissance et devient, au fil du temps, un véritable phénomène alliant dynamisme et respect du développement durable. En 2018, le vignoble AOC a connu une progression de son chiffre d’affaires de +10 % pour atteindre 578 millions d’euros et a commercialisé plus 178 millions de bouteilles. La récolte 2018 est en nette progression (1 416 000 hectolitres) avec près de 188 millions de bouteilles. »

Des flacons auxquels les cavistes font désormais une belle place, les vins du Languedoc détenant 8,6 % de parts de marché sur ce circuit et l’AOC languedoc faisant partie du “club des 10 appellations les plus présentes chez les cavistes.” Avec des pratiques vertueuses en forte augmentation chez les vignerons au fil des années (confusion sexuelle, préservation des abeilles, protection de la biodiversité, préservation des ressources en eau, etc.) , un observatoire du développement durable unique en France mis en place par l’interprofession et des ventes de vin bio multipliées par trois en sept ans dans la grande distribution française, le soleil du succès devrait continuer à briller fort sur les AOC du Languedoc.

Les vins rouges à aimer l’été

été

L’été, nous ne buvons pas tous du rosé-piscine. On a même entendu parler de certains épicuriens qui buvaient du vin rouge au mois d’août. Pour eux et pour tous ceux qui souhaitent ouvrir leurs chakras, voici une sélection de six vins rouges qui vont avec l’été.

Par Gilles Durand Daguin

Cette sélection est à retrouver dans En Magnum #16, en kiosque jusqu’au 31 août.

Domaine de la Roche Bleue, La Belle d’Aunis, coteaux-du-loir 2015

Le domaine
Joli parcours que celui de Sébastien Cornille, parti de Sancerre pour terminer dans le grand nord de la Loire, à Jasnières. Il est rapidement passé en bio. Il s’est fait une excellente réputation encore plus vite.
Le vin
Nez aux accents poivrés sur fond de fruits rouges. Bouche à la vivacité élégante avec un retour aérien et précis. Du fond. Très bon.
Le détail
Il a commencé à travailler le chenin à la Réunion, où il a accompagné des viticulteurs.
24 euros
02 43 46 26 02

Domaine David Large, Nelson, vin de France 2018

Le domaine
Quand un gars né en 1986 pose ses valises et fait du vin de là où il vient : Montmelas-Saint-Sorlin, au cœur du beaujolais. Quelques hectares en bio, un peu de négoce et c’est parti.
Le vin
A un moment ça l’a saoulé la mauvaise image du beaujolais. Alors il a fait un vin de France. Nelson est un char borgne qui aime bien que ça goûte le fruit. Mais il aime bien aussi le petit tannin sur sa langue râpeuse. Se boit comme du petit lait.
Le détail
David a illustré ses cartons d’un dessin de boombox des années 1980. On chante Fight the Power dans sa tête.
11 euros
06 59 57 13 92

Domaine Vincent Ricard, Le Vilain P’tit Rouge, touraine 2018

Le domaine
Direction Thésée, près de Chenonceau, où le jovial Vincent Ricard exploite les 35 hectares du domaine familial. Ici, on fait surtout du sauvignon, mais pas que.
Le vin
Il est issu du cépage côt. Cuvaison courte en cuves béton et élevage de six mois en foudres de 400 litres. Beaucoup de pep, tannins fins, un rouge de saut du lit !
Le détail
Certifié bio depuis 2016.
12,50 euros
06 83 10 56 45

Domaine de la Grange Saint-André, Le Marmot, vin de France 2017

Le domaine
Tout nouveau, tout beau. Olivier Pichon a créé son domaine à Souvignargues, à l’ouest du Gard, après avoir fait ses classes chez ses voisins du domaine Mont de Marie. Montée en puissance tranquille avec quelques parcelles de cépages locaux.
Le vin
Un mix cinsault-grenache-carignan. Vendange entière pour ce vin sans sulfite ajouté qui joue le registre fruité et gourmand. Très digeste, très éloigné des chaleurs estivales du lieu qui l’a vu naître.
Le détail
On attend de découvrir les nouvelles cuvées avec curiosité.
7 euros
06 30 08 03 00

Mas de Libian, Vin de pétanque de Libian, vin de France 2018

Le domaine
Situé à la frontière de l’Ardèche, du Vaucluse et du Gard, le mas de Libian appartient à la famille Thibon depuis toujours. Ou presque. Certifié Demeter depuis 2005, la propriété produit d’excellents côtes-du-rhône qui ne disent pas leur nom sur l’étiquette.
Le vin
Des jeunes vignes, essentiellement de grenache, égrappées, cuvées quelques jours et rapidement embouteillées après un passage en cuves. Gros fruité intense, du petit tannin en fin de bouche, à boire frais, sans se prendre la tête, ni avoir les boules.
Le détail
Aurélien incarne la nouvelle génération qui arrive sur le domaine.
8,50 euros
04 75 04 66 22

Domaine Rolet Père et Fils, Tradition, arbois 2014

Le domaine
Presque partis de rien dans les années 1960, les Rolet ont constitué un domaine de 65 hectares à Arbois. Le père était ouvrier et vigneron et ce sont ses quatre enfants qui ont développé cette propriété réputée pour ses vins jaunes, mais pas seulement.
Le vin
Légère dominante de poulsard, trousseau et pinot noir. Jolis arômes fruités, de fraise en particulier. Bonne acidité, mais joliment caressant. Parfait légèrement frais.
Le détail
Ce sont maintenant les Devillard, famille bien connue de Bourgogne, qui exploitent ce domaine. Leurs investissements vont permettre de franchir un cap.
11 euros
03 84 66 00 05
Cette sélection est parue dans En Magnum #16, juin-juillet-août 2019

Le champagne Charles Heidsieck, un sommet d’élégance

Charles Heidsieck obtient une complexité et une finesse uniques par un très long vieillissement des vins, rarissime concernant les bruts sans année (BSA).

Grand amateur de beaux champagnes, je suis régulièrement séduit par le style de nombreuses maisons ou vignerons : la qualité moyenne de la région est l’une des plus élevées de France.

D’autres maisons surpassent Charles Heidsieck en termes de puissance, de minéralité ou de tension mais quand je cherche un champagne élégant qui ne lâche rien sur l’intensité des saveurs, le style Charles me vient naturellement à l’esprit. Charles Heidsieck a connu une période creuse, mal positionnée commercialement par un précédent propriétaire qui possédait Piper-Heidsieck et Krug. Un mal pour un bien car cela a permis à Charles de constituer un stock de vins de réserve considérable : aujourd’hui le simple brut, vendu autour de 35 euros, en contient 40 %, de dix ans d’âge moyen. C’est un atout unique quand l’on sait que le grand champagne est affaire de temps et de vieillissement. Et il évolue remarquablement bien. Dégustée récemment, une bouteille du brut maison oubliée dans un coin de cave qui portait juste la mention « Tirage 2009 », est l’un de mes plus beaux souvenirs de dégustation cette année. Et pour monter d’un cran dans la gamme, le Blanc des Millénaires 2004 développe encore plus de délicatesse. Le chardonnay s’y fait infiniment subtil, encore plus crémeux et fin.

Le(s) vin(s) : Charles Heidsieck, Brut Réserve et Blanc des Millénaires 2004
Le prix
 : environ 36 euros et 180 euros.
Les coordonnées 03 26 84 43 00 ; [email protected]

Toutes les infos sur ce domaine sont à retrouver dans l’appli Le Grand Tasting.

Sauternes et le Ciron vus d’en haut

Est-ce parce que le sauternes demande un soin tout particulier, de la vigne jusqu’aux chais, que le château de Rayne Vigneau, premier grand cru classé en 1855 qui déroule ses 84 hectares d’un seul tenant sur une vaste croupe dominant le Sauternais, travaille avec tant de précision ses propositions œnotouristiques ? Après la dégustation perchée dont nous vous avions parlé (45 euros par personne), les verticales de trois ou six millésimes (28 et 38 euros par personne), l’atelier des cinq sens (30 euros par personne) ou encore le mystérieux escape game lancé la saison dernière (30 euros par personne), Rayne Vigneau propose désormais à l’amateur de survoler Sauternes (125 euros par personne).

Nouveauté 2019, tout comme l’accès à la tour d’observation offrant un point de vue unique sur ce grand vignoble et la découverte de la collection d’oiseaux naturalisés qui occupe désormais les chais, ce wine tour organisé en partenariat avec le château Vénus est à associer avec l’une des activités proposée à Rayne Vigneau. Enfin, mené en collaboration avec Delphine Dentraygues, nez en parfumerie et passionnée par le vin, le nouvel atelier “Instantanez” permet – entre autres initiations – de créer son propre parfum, l’Essence de Rayne (de 95 à 190 euros par personne selon le nombre de participants). Plus de détails et réservation sur le site du château Rayne Vigneau (tél.: 05 56 76 64 05).

Châteauneuf-du-Pape, à vélo ou en 2CV ?

Maison historique de l’AOC châteauneuf-du-pape, Ogier fut fondée en 1859 et n’a eu de cesse depuis de s’engager « pour la mise en lumière de ce célèbre terroir » et d’adapter ses vinifications et ses élevages au fil de sa connaissance de plus en plus précise des quatre sols typiques de l’appellation : galets roulés, safres, grès rouges, éclats calcaires. Aujourd’hui, au sein de ses chais centenaires situés en plein cœur du village, « la maison dispose d’une grande diversité de contenants qui lui permet de choisir avec la plus grande précision celui qui viendra sublimer l’assemblage de ses vins. » Depuis l’an 2000, Ogier est propriétaire du clos de l’Oratoire des Papes, dont le mythique châteauneuf, créé en 1880, est vinifié au prieuré de l’Oratoire « où tradition, modernisme et excellence se retrouvent. »

Tous ces secrets et bien d’autres sont partagés avec l’amateur en visite, la maison Ogier pratiquant la transmission de différentes manières, dans sa boutique, au cours de dégustations ou via des activités œnotouristiques permettant de vivre « l’expérience Châteauneuf-du-Pape », par exemple le temps d’un pique-nique à deux au prieuré (40 euros par personne).

Outre la visite commentée du “conservatoire des terroirs”, consacrée à l’influence des différents types de sols sur les vins proposée en continu tout l’été (15 euros par personne), un “tour des terroirs” permet de partir à la découverte de ces mêmes sols à vélo au long d’un parcours ludique de vingt kilomètres dans l’appellation avant une dégustation de la gamme Expression de Terroirs (60 euros par personne, minimum deux personnes). La maison propose également une visite du vignoble en 2CV, assortie au préalable de l’obtention d’un “permis de conduire” ce véhicule (100 euros par personne, par équipe de quatre). Le but étant là encore, de découvrir la spécificité des terroirs d’éclats calcaires, de safres, de grès rouges et de galets roulés. Plus de détails sur le site de la maison Ogier (tél. : 04 90 39 32 41).

Château d’Estoublon : huiles d’olive et vins de Provence

Avec ses 120 hectares d’oliveraies, 20 hectares de vignoble et le reste formant un « écrin sauvage de toute beauté » dans le décor de massifs calcaires des alentours des Baux-de-Provence, le château provençal d’Estoublon, qui date du XVIIIe siècle, offre à l’amateur une halte de choix. D’abord, outre la beauté des lieux, pour la promenade instructive qu’offre son « sentier des parcelles », promenade balisée en douze haltes pédagogiques qui permet aux amateurs de passage d’appréhender en toute liberté la faune et la flore locales, la viticulture et l’oléiculture.

Ensuite pour ses qualités hôtelières, combinaison des charmes d’une maison de famille (bibliothèque, salle de billard, bar anglais) et du niveau de service, sur-mesure, d’un palace (salle de fitness, de cinéma, de massage, etc.). Aux mains de la famille Schneider depuis 1999 et totalement restaurée par ses propriétaires, la propriété offre une dizaine de chambres et suites ainsi qu’un restaurant proposant une cuisine de saison typiquement méditerranéenne et une épicerie fine déployant une sélection de produits venus du domaine et d’ailleurs : confitures, confiserie ancienne, tapenades, terrines, etc.