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Entre mer et vignes, découvrir le terroir du fort de Brégançon

Ancienne ferme du fort de Brégançon, le château Malherbe est un domaine viticole mené en bio, propriété la famille Ferrari depuis quatre générations. Situé sur une route dite “du bout du monde” (si, si, c’est bien l’adresse), cette propriété typiquement méditerranéenne accrochée aux contreforts du cap Bénat regarde un exceptionnel panorama : « la rade de Hyères et l’île de Porquerolles droit devant, la presqu’île de Giens, le massif des Maures à droite, l’île de Port-Cros à gauche et cette forêt primaire en contrebas des vignes. » Venir découvrir les vins de la propriété, c’est assurément s’offrir une expérience œnotouristique d’un genre différent, notamment si l’on décide d’accoster le petit port de pêche du domaine ou d’arriver par hélicoptère (sur réservation, 75 euros par personnes, 2 à 8 personnes).

Outre la visite de ses caves avec découverte des cépages et dégustation de six vins (tarif : 20 euros ; avec tour du vignoble en 4×4 : 35 euros), le château Malherbe organise tout l’été, trois soirs par semaine, des apéritifs vignerons à l’ombre des platanes au cours desquels les cuvées Malherbe (blanc, rouge et rosé) et Pointe du Diable (rouge et rosé) sont accordées à des assiettes gourmande. Le nombre de places est limité et le rendez-vous, prisé, la réservation est donc indispensable. Tous les jours, dans les horaires d’ouverture de la propriété, quatre parcours de balade guidée permettent aux promeneurs, à pied ou à vélo électrique (35 euros la demi-journée, 50 euros la journée), de découvrir la végétation locale, les cépages et l’histoire des lieux tout en profitant d’époustouflants points de vue.

Plus de détails sur le site du château Malherbe.

La Cavale fait son cinéma

Le chai de La Cavale, signé par l'architecte Jean-Michel Wilmotte

L’amateur en visite dans le Lubéron pourra d’abord lire ici l’histoire de cette propriété provençale de 42 hectares, productrice de rouge, de blanc et de rosé, avant d’aller découvrir son vignoble à travers le prisme du cinéma : Manon des Sources, Le Hussard sur le Toit ou encore Une année en Provence ont été tournés sur ces lieux, à Vaugines, à Cucuron, etc. (tarif : 20 euros par personne).

Outre cette originale approche, La Cavale propose également à ses visiteurs une plus classique visite de chai avec dégustation (12 euros par personne, réservation conseillée) ainsi que des ateliers thématiques sur réservation : vins et fromages, vins et chocolats, découverte de la truffe, des cépages, ou encore initiation à la dégustation (de 20 à 40 euros par personne, deux personnes minimum).

Enfin, chaque dimanche dès 10h30, on peut venir bruncher à La Cavale avec La Cuisine d’Edith, à la carte ou selon le menu du jour. Plus de renseignements sur le site internet de la propriété et au 04 90 77 22 96.

L’autre conservatoire de Guiraud

Tomates rouges, vertes, jaunes ou noires, pas moins de 482 pieds de tomates de variétés différentes s’épanouissent dans le jardin du château Guiraud, à Sauternes, un domaine pionnier en terme d’œnotourisme comme de biodiversité, engagé dans la viticulture bio dès 1996. Comme un miroir du conservatoire des cépages de de ce grand cru classé premier en 1855, cet outil pédagogique situé au beau milieu des vignes est là pour illustrer la diversité variétale au sein d’une même espèce et sert de support à l’explication, parfois complexe, des pratiques menées au domaine. Par exemple, la sélection massale réalisée sur tout le vignoble.

Devant chaque pied de tomate, la présence d’œillet d’Inde répulse les insectes, notamment les piqueurs, ainsi les parasites racinaires pouvant attaquer les plants. Des panneaux explicatifs satisfont les plus curieux et le bac à sable et le labyrinthe végétal sont à l’entière disposition des enfants. Véritable ressource génétique représentant un patrimoine qu’il est « nécessaire de mieux connaître », ce jardin n’est pas simplement une interface décorative entre l’équipe du château et les visiteurs. Il s’ancre également dans le quotidien des personnes qui travaillent là et met en scène les éléments mémorables constituant l’identité de Guiraud.

Non loin des chais, une centaine de souches de sémillon et de sauvignon sont utilisées pour la structuration du vignoble. « En agissant ainsi, nous maintenons la mémoire historique et la diversité génétique des cépages blancs du vignoble bordelais », explique Luc Planty, gérant de Château Guiraud. « Le conservatoire de cépages fonctionne en symbiose avec notre serre de greffage dans laquelle, chaque année, 40 000 pieds de vigne sont greffés et plantés par nos soins. » Récipiendaire par cinq fois du trophée Best of Wine Tourism, notamment pour son restaurant, nous vous en avions parlé , le château Guiraud est dans le Top 3 des châteaux du Bordelais les plus visités. Pensez à réserver !

Vendanges 2019 en Champagne, combien de kilos à l’hectare ?

©LaChampagnedeSophieClaeys

Le comité interprofessionnel du vin de Champagne – structure co-gérée, rappelons-le, par le syndicat général des vignerons de Champagne créé en 1919 (SGV) et l’union des maisons de Champagne fondée en 1882 (UMC) – a annoncé le rendement officiel de la prochaine récolte dans le vignoble champenois. Ce sera 10 200 kilos à l’hectare, une information relayée sur le blog La Champagne de Sophie Claeys.

Un pauillac avec des antécédents remarquables et un avenir épatant

Château Lynch-Moussas,
grand cru classé de Pauillac 2016

Pourquoi lui
Ce beau domaine discret et historique est la propriété de la famille Castéja depuis 1919, avec quelques autres merveilles du paysage bordelais. C’est le « petit » de la famille. Mais voilà, il grandit. Il se pousse du col, il veut sortir de l’ombre et ça lui va plutôt bien.

On l’aime parce que
Il a de la branche, c’est l’autre moitié de Lynch-Bages. Ensemble, ils composaient le vignoble du comte Lynch. C’est Lynch-Moussas qui a gardé le château, très élégant. Tout ceci sans doute lui inspire toute cette ambition.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Le Grand Tasting Wine Awards, saison 2

Retour en vidéo sur le Grand Tasting Wine Awards 2019 que nous organisons à Hong Kong depuis deux ans. Bravo aux 86 vins médaillés.

250 vins français et étrangers sont dégustés à l’aveugle par des amateurs hongkongais qui sont autant de prescripteurs.
Au final, 86 cuvées médaillées et un tremplin pour les vignerons sur le marché asiatique.
Merci à nos partenaires dans cette aventure, Cru Magazine et Watson’s Wine et bien sûr à tous les vignerons médaillés.
Les résultats sont en ligne sur : https://legrandtastingawards.com/fr/resultats-2019 et seront dans le numéro 17 de notre trimestriel d’En Magnum (parution 6 septembre).

Château La Martinette, toutes les couleurs de la Provence

Domaine historique de Lorgues (Var) racheté en 2011 par trois amis d’enfance, le château La Martinette a inauguré il y a peu le nouveau chai en photo ci-dessus, un bâtiment « à la hauteur de son histoire et de son terroir », tout à la fois magistral et discret, par respect pour la nature sauvage qui caractérise les lieux. Gérant de cette propriété âgée de près de quatre siècles, dont le destin agricole raconte la Provence des vignes autant que celle des oliviers et de la lavande, Guillaume Harant explique qu’il s’agissait avant tout de donner à La Martinette « un outil de production à la dimension de sa splendeur passée, à même de sublimer ce magnifique terroir de la Provence calcaire. »

Signé par les Ateliers Mazières, ce bâtiment a été agencé sur trois étages, chaque niveau symbolisant l’un des trois types de paysages présents sur la propriété : « La fraîcheur de la plaine d’Argens et ses prairies verdoyantes, le plateau du vignoble où se mêlent argiles rouges et marnes calcaires et enfin la colline minérale constituée de dalles calcaires dures et de garrigue pauvre. » En précisant que cette organisation en restanque permet désormais un processus de vinification gravitaire, Guillaume Harant ajoute qu’un dernier atout caractérise le lieu : « Ce chai, de par son implantation, domine le vignoble et ses nombreuses terrasses offrent une expérience unique et authentique aux visiteurs. »

Nul doute qu’ils seront nombreux cet été à venir découvrir ce domaine, ses 42 hectares de vignes menées en bio et protégées par 350 hectares de forêt, d’oliveraies, de vergers et des champs de lavandes, comme sa gamme de vins qui décline la Provence dans les trois couleurs, rosé, rouge et blanc. Avec l’ambition de développer encore sa production d’ici à 2023, permise par le nouveau chai comme par la certification bio prévue pour 2020, le château La Martinette cultive aussi la volonté de s’ouvrir davantage à l’accueil du public. Au programme, restauration et offre hôtelière dispersée dans différents bâtiments de la propriété en passe d’être restaurés. Affaire à suivre, donc.

Le patrimoine vivant du château Smith Haut Lafitte

Méthodes culturales traditionnelles, (chaussage, décavaillonnage, labour à cheval), fabrication sur place de l’attelage permettant la diffusion des traitements en biodynamie du vignoble, stockage des eaux de pluie et recyclage des sarments et du marc de raisin, les différents gestes – il y en a bien d’autres – pratiqués chaque jour sur les terres du château Smith Haut Lafitte, dans ses vignes, son jardin de plantes médicinales, ses ruches et ses vergers, viennent d’être distingués par le label « Entreprise du patrimoine vivant », reconnaissance officielle délivrée par le ministre de l’Economie et des finances. Une « récompense ultime des savoir-faire artisanaux et des produits d’excellence » que Florence et Daniel Cathiard, les propriétaires de ce grand cru classé de Graves, disent accueillir avec une grande joie.

Tradition, précision, innovation

Depuis plus de dix ans, ce domaine de 130 hectares, dont 67 de vignoble, base l’ensemble de son travail sur une philosophie baptisée la bio-précision qui associe les techniques traditionnelles de viticulture et de vinification (jusqu’à la présence d’un tonnelier) aux nouvelles technologies les plus pointues (suivi de la maturité des baies par drones et satellites) et à la recherche, notamment autour de plantes capables d’absorber le cuivre pour limiter l’impact sur les sols de ce traitement bio. Tout ceci avec le plus grand respect pour l’équilibre de l’écosystème de ce vignoble dont les vignes mères de porte-greffes poussent sur une île protégée située non loin. Et dans le cadre d’une économie circulaire où des efforts constants sont faits « pour réduire les pertes, recycler les matières organiques et produire une énergie utile au fonctionnement des activités. »

A découvrir en Champagne, le nouveau rooftop bucolique d’Ayala

Au cœur de son site historique d’Aÿ, la maison Ayala vient d’inaugurer un nouvel espace de réception avec vue à 360° sur la montagne de Reims, la côte des Blancs et la vallée de la Marne. Inspirée des rooftops new-yorkais et faite pour pouvoir accueillir dégustations, master class, soirées et même concerts, cette terrasse trendy est assortie d’un jardin signé par Colombe Perrin de l’École nationale supérieure de paysage de Versailles. Les plantes et fleurs aromatiques qui y ont été plantées serviront à développer des accords mets-champagnes lors de la réception au domaine de la clientèle professionnelle. L’accès à ce lieu qui est déjà une étape incontournable de l’œnototourisme en Champagne est inclus dans le parcours de visite de la maison, réservation au 03 26 55 15 44.

Un nouveau vignoble Cazes au pied du massif du Canigou

Déja implantée dans la vallée de l’Agly, entre Maury, Latour de France et Rivesaltes avec 250 hectares de vignoble cultivés en biodynamie, ainsi que dans les appellations banyuls et collioure (avec les 90 hectares labellisées HVE3 des clos de Paulilles), l’historique maison du Roussillon fondée en 1895 par Michel Cazes et désormais filiale d’Advini vient de compléter sa mosaïque de terroirs en reprenant le domaine du Grand Chêne (vignoble, vinification et commercialisation).

Située en appellation côtes-du-roussillon-villages Les Aspres, cette propriété de trente-cinq hectares de vignes, et quatre d’oliviers, est en cours de conversion à la biodynamie, une pratique essentielle à la maison Cazes, pionnière en la matière dont la viticulture est fondée depuis plus de vingt ans « sur une harmonie totale entre les cépages, le climat, la faune et la flore, la terre et les hommes qui la travaillent. » Sur les coteaux et terrasses du domaine du Grand Chêne, l’encépagement traditionnel comprend syrah, grenache noir, carignan, marsanne et macabeu.

Directeur général de Cazes, Lionel Lavail, indique que cette reprise permet à la maison d’élargir son implantation « sur les plus beaux terroirs du Roussillon avec des vins issus de l’AOC côtes-du-roussillon Les Aspres, le dernier-né des crus roussillonnais » (200 hectares répartis sur 19 communes au centre de Pyrénées-Orientales). L’ensemble de la gamme sera retravaillé sur le plan qualitatif et esthétique et les vins du domaine du Grand Chêne seront proposés en rayon et chez les cavistes dès le millésime 2019.