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Le Grand Tasting Tokyo, le rendez-vous des amoureux du vin

La 3e édition du Grand Tasting Tokyo qui s’est déroulée du 2 au 4 novembre 2018 a fait plus que confirmer la passion des Japonais pour les grands vins. Plus de 8 000 visiteurs se sont pressés trois jours durant dans les salons du luxueux hôtel Gajoen pour déguster les vins de 65 producteurs sélectionnés par Bettane+Desseauve.
Huit master class de très haut niveau (Pontet Canet, Ornellaia, Taittinger, Gérard Bertrand, Almaviva, pour ne citer qu’eux), tous complets depuis l’ouverture des réservations, ont complété cet évènement qui fait désormais partie des rendez-vous attendus par les amoureux du vin tokyoïtes, mais aussi par les professionnels qui composaient 15 % des visiteurs.
Co-organisé au Japon avec le concours de la société de distribution Pieroth Japan, Le Grand Tasting Tokyo est le 4e festival des grands vins Le Grand Tasting, après Paris (14e édition au Carrousel du Louvre les 30 novembre et 1er décembre prochains), Hong Kong, dont la 10e édition va se dérouler du 7 au 9 novembre, et Shanghai (7e édition les 14 et 15 juin 2019).
Le Grand Tasting a été créé et est toujours animé par Michel Bettane, Thierry Desseauve et leurs équipes de Bettane+Desseauve.

Douze familles, une seule tradition

Propriétaire de Domaine Clarence Dillon et représentant de la quatrième génération de la branche viticole de la famille Dillon, le prince Robert de Luxembourg vient de rejoindre l’association de grandes familles du vin Primum Familiae Vini (PFV). Créée pour encourager et célébrer leur contribution unique et historique à certaines des plus grandes régions viticoles du monde, PFV réunit douze propriétés familiales de par le monde (Marchesi Antinori, Joseph Drouhin, Egon Muller Scharzhof, Famille Hugel, Familia Torres, Baron Philippe de Rothschild, Famille Perrin, Tempos Vega Sicilia, Tenuta San Guido, Symington Family Estates, Champagne Pol Roger et Domaine Clarence Dillon) autour de l’idée que le partage de leurs expériences respectives « est d’une grande utilité pour la préservation de leurs vignobles, en particulier pour la jeune génération pour qui l’opportunité de travailler au sein des domaines viticoles des autres membres est d’une grande richesse. ».

Propriétaire de trois vignobles emblématiques de Bordeaux (Château Haut-Brion, Château La Mission Haut-Brion, Château Quintus), la société Domaine Clarence Dillon a également créé le restaurant parisien doublement étoilé Le Clarence (et La Cave du château assortie), le négociant Clarence Dillon Wines et la marque bordelaise Clarendelle. Actuel président de Primum Familiae Vini, à propos de laquelle il s’est récemment exprimé ici, Hubert de Billy (Champagne Pol Roger) a salué ainsi ce nouvel arrivant : « Je suis ravi que le prince Robert et sa famille se joignent à nous. Il apporte avec lui une grande tradition familiale et ses vins sont parmi les meilleurs au monde. Nous accueillons une famille merveilleuse et nous avons hâte de partager ensemble des bouteilles et des expériences mémorables. »

« Ma famille et moi-même sommes vraiment honorés et ravis de faire partie d’une organisation aussi prestigieuse qui partage nos valeurs et nos engagements à long terme envers le monde des grands vins », a quant à lui commenté le prince Robert de Luxembourg, président de Domaine Clarence Dillon et par ailleurs membre fondateur, membre du conseil d’administration et président du comité culturel de La Cité du vin à Bordeaux. « Je suis très touché par l’accueil chaleureux qui m’a été réservé, ainsi qu’à ma famille, par tant de membres de PFV. Auprès de ces éminents collègues, j’ai hâte d’en apprendre encore davantage sur ces amateurs de grands vins qui nous inspirent chaque jour et nous encouragent à partager notre passion pour l’excellence dans le monde du vin. »

« Partager et transmettre l’excellence dans tout ce que nous faisons semble être la base même sur laquelle cette auguste institution a été construite. Nous sommes impatients de contribuer au succès continu et croissant de Primum Familiae Vini »

Prince Robert de Luxembourg, Domaine Clarence Dillon

L’agenda vigneron du Clarence

C’est avec Jean-François Ganevat et ses rares flacons jurassiens que Le Clarence , prestigieuse adresse parisienne à classer parmi « les plus belles caves de restaurant au monde », ouvre ce soir une série de « dîners œnologiques d’exception » en présence de vignerons qui permettra également aux amateurs de rencontrer Jean-Philippe Delmas (Château La Mission Haut-Brion, le 20 novembre) et d’envisager un dîner au champagne à l’approche des fêtes de fin d’année (Champagne Louis Roederer, le 13 décembre). Occasions de découvrir, redécouvrir et faire découvrir des maisons et des vins iconiques, chacun de ces dîners de permettra à l’amateur gastronome de « déguster des menus sur-mesure et audacieux, exclusivement imaginés et cuisinés par le chef doublement étoilé Christophe Pelé. » Plus de détails et réservation en cliquant .

Les Français préfèrent le whisky au cognac

En cas de Brexit « dur », les Français seront les premiers punis : ils devront payer plus cher leur scotch. Car la France a beau être le pays du cognac, eau-de-vie de raisin de réputation mondiale, ses habitants lui préfèrent le malt. Avec 39,2 % de la consommation nationale de spiritueux, soit plus de 200 millions de bouteilles, il trône loin devant les anisés (21,9 %), le rhum (11,3 %) et les alcools blancs (vodka, gin et tequila : 10,2 %). Le cognac, lui, ne pèse que 0,4 % des ventes, le calvados et l’armagnac 0,2 %. Un comble !

Amateurs de purs malts
Diageo, numéro un mondial des spiritueux et propriétaire de quelque 20 marques de whisky, comme Pernod-Ricard, ne sont pas étrangers à ce succès. Car les Français ne sont pas simplement amateurs de whisky de soif, ces blends (assemblages de malts de plusieurs distillerie) premiers prix bus le plus souvent en cocktails. Ils sont aussi les premiers consommateurs de purs malts qu’on trouve notamment à la Maison du Whisky, à Paris. De quoi faire naître des vocations de distillateurs d’orge malté estampillé France. De quoi aussi booster la production de spiritueux dans l’hexagone : ils représentent déjà un chiffre d’affaires de 9,15 milliards, dont quasiment 50 % à l’exportation.

Spiritueux, l’interview : « La dimension olfactive est essentielle. »

Christophe Macra, membre du club très fermé des Masters of Wine, est aussi le créateur, avec Sylvain Removille, de la cave Apogé*. Toqué de spiritueux, il nous explique comment on déguste ces alcools.

Un spiritueux se déguste-t-il de la même façon qu’un vin ?
Christophe Macra : Pour pleinement apprécier une eau-de-vie, quelques précautions sont à prendre. D’abord, veiller à la température de service : au dessus de 20° C, la puissance de l’alcool masque beaucoup d’arômes. Donc, premier principe, on ne chauffe pas son verre au creux de la main. C’est la raison pour laquelle je préfère servir les spiritueux dans un petit verre à pied légèrement tulipé ou, sinon, dans un verre à vin Inao. Deuxième principe : on n’agite pas son verre comme on le fait pour le vin car cela fait ressortir l’éthanol, ce qui peut-être désagréable.

Vous prêtez beaucoup d’importance à la dimension olfactive. Un tic de professionnel ?

C’est le moment le plus important ! Au nez, on capte au moins 50 % des informations. On perçoit immédiatement si l’alcool est bien intégré ou s’il est dissocié. On commence par sentir le haut du verre, puis ensuite le bas du verre. Il faut laisser le temps au spiritueux de s’exprimer, puis y revenir. Au bout de 5 à 15 mn, la palette aromatique s’avère plus délicate. Quand un whisky évolue dans le verre, c’est une marque indéniable de qualité.
« Quand un whisky évolue dans le verre, c’est une marque indéniable de qualité. »

En bouche, on vide son verre cul sec ?

Seulement si c’est dans un film avec Errol Flynn ou John Wayne ! Pour révéler tous les arômes, on met une très petite quantité dans la bouche et on laisse la salive envahir le palais. Si l’on est dans le cadre d’une dégustation de plusieurs échantillons, on recrache assez rapidement pour ne pas avoir à la longue les papilles anesthésiées par l’alcool. Je goûte toujours pur en premier, on détecte beaucoup mieux les arômes en milieu de bouche. Si l’alcool est agressif, ce n’est pas un problème de degrés mais de qualité de distillation. Dans les grands spiritueux, la longueur est extraordinaire, on sent se dérouler les différentes couches de la trame aromatique.
« Si l’alcool est agressif, ce n’est pas un problème de degrés mais de distillation. »

Et dans le cas d’une dégustation plaisir, on ajoute de l’eau ? Des glaçons ?
L’ajout d’un peu d’eau pure développe les arômes. En bouche c’est moins évident. Maintenant, s’il s’agit de se faire plaisir, tout est possible. Certains, comme les japonais aiment le boire sur ice ball, un glaçon d’eau pure taillé en rond d’un seul bloc, ou allongé d’eau gazeuse. Trop froid, vous ne percevrez sans doute qu’une partie de la palette aromatique. Vous pouvez aussi noyer votre whisky dans un soda si tel est votre bon plaisir. Là, une seule règle : à mauvais soda, mauvais whisky. Dans un cocktail, la qualité de tous les ingrédients compte. Quant à un très vieil alcool, il se suffit à lui-même.

Propos recueillis par G.M.
*Cave Apogé, 21 Esplanade du Général de Gaulle, 92060 Puteaux.

La sommelière Julia Scavo remporte le challenge de Ruinart

La première édition française du Ruinart Sommelier Challenge, une compétition internationale expliquée dans le détail ici par Frédéric Panaïotis, le chef de cave de la maison Ruinart, a été remportée par la sommelière Julia Scavo (en photo ci-dessus aux côtés de Frédéric Panaïotis, Adrien Cascio, Gabriel Angermaier, Thierry Desseauve et Hervé Bizeul). Cette victoire lui ouvre les portes de la semaine éducative en Champagne que la maison organisera en juillet prochain à l’intention de tous les vainqueurs de ce concours dans le monde, « communauté forte et internationale avec qui elle va découvrir de façon très approfondie la Champagne, son vin, son terroir et tous ses secrets. »

Cette expérience est décrite par le sommelier Greg Rivera (The Breakers, Palm beach) comme une récompense allant bien au-delà de ses attentes et l’une de ses plus mémorables rencontres autour du vin. Créé il y a dix ans aux Etats-Unis, le challenge proposé par la maison Ruinart vise à « fédérer des sommeliers talentueux ayant des valeurs d’excellence et souhaitant continuer à se former aux vins et à leur élaboration » et se tient désormais dans douze pays. Outre Frédéric Panaïotis, le jury de cette première session française du concours était composé de Thierry Desseauve, directeur général de Bettane & Desseauve, et Hervé Bizeul, vigneron propriétaire du Clos des Fées et ancien journaliste et restaurateur.

Record mondial pour un porto

Exceptionnelle proposition issue de la conjugaison des savoirs-faire historiques des maisons Niepoort et Lalique, la carafe ci-dessus s’est vue décerner le titre de “vin de porto le plus cher vendu aux enchères” par le Guinness World Records. Présentée aux enchères ce samedi à Honk Kong par la maison de ventes Acker Merrall & Condit, Niepoort in Lalique 1863 a été adjugée au prix de 992 000 dollars de Honk Kong, soit environ 111 000 euros.

Première d’une série de flacons rendant hommage aux cinq générations de la famille Niepoort qui se sont succédé depuis la création de la maison en 1842, (nous vous en avions parlé ici), cette carafe signée et numérotée – dont la forme s’inspire de la bonbonne originale de onze litres datant de 1905 qui se trouve dans le cellier Niepoort à Porto – contient un porto millésimé de 155 ans d’âge créé par Franciscus Marius van der Niepoort en 1863.

Ce record a évidemment été salué par Dirk van der Niepoort, l’actuel propriétaire et dirigeant de la familiale maison de Porto : « Nous sommes absolument ravis d’avoir obtenu cette distinction pour le plus vieux porto que nous ayons mis en bouteille, hommage à notre étonnant voyage au cours de cinq générations. Nous n’avons qu’une bonbonne datant de 1905, contenant l’un de nos premiers vins de 1863. Il s’agit d’un porto incroyablement rare, fruit d’années de passion et de travail artisanal. »

Silvio Denz, président-directeur général de Lalique, estime quant à lui que cette entrée au Guinness World Records (que la maison a déjà connue par trois fois au cours de sa décennie de collaboration avec la distillerie écossaise The Macallan) souligne en beauté la nature exceptionnelle de cette carafe et du porto qu’elle contient : « Le chiffre atteint exprime l’intérêt et la valeur attribués à ces carafes hors pair. Ce record rend hommage au savoir-faire et à l’excellence de Lalique et Niepoort, maîtres incontestés dans leur domaine respectif. »

Numanthia, un vin rare du nord de l’Espagne

Lucas Löwi, directeur du Domaine Bodega Numanthia, nous parle de ce grand vignoble d’Espagne et de ces deux cuvées Termanthia et Numanthia, dégustées par nos experts.

Mes magnums (79) : un bourgogne, très bon, pas très connu

Maison Champy,
beaune premier cru Aux Cras 2015

Pourquoi lui
Parce qu’il est grand temps d’aller se faire voir ailleurs que chez les grands noms du vignoble, largement inabordables quand ils ne sont pas juste introuvables. La maison Champy, fondée en 1720, tient commerce en face des Hospices de Beaune, aucune chance de se perdre. Souvenons-nous que ce millésime 2015 a particulièrement souri aux beaunes premier-cru.

On l’aime parce que
Ce magnum est élaboré à partir des raisins du domaine Champy, mené en bio comme presque toutes les maisons qui composent Advini, ce rassemblement de vignobles aux intentions vertueuses. Les bâtiments beaunois de la maison partagent avec quelques-uns de leurs grands confrères l’honneur d’être inscrits aux Monuments historiques.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

La table de Guiraud récompensée

La seizième édition des Best of Wine Tourism, dont la cérémonie de remise s’est tenue mardi dernier à Bordeaux et dont on trouvera tous les résultats ici, a permis au château Guiraud (Sauternes) de se voir décerner un “Best Of” d’or dans la catégorie “Restauration à la propriété” (ce concours visant à distinguer l’excellence en matière d’œnotourisme en Gironde, Dordogne et Lot-et-Garonne comporte sept catégories, à découvrir dans le détail en cliquant ).

Depuis février dernier, le premier cru classé en 1855 – et certifié bio en 2011 – abrite un restaurant qui a été baptisé La Chapelle « en souvenir de la chapelle protestante érigée par la famille Guiraud en 1784. » Cette table faisant la part belle aux produits locaux et de saison et aux vins de Guiraud, entre autres pépites de l’appellation, est menée par Nicolas Lascombes. On peut découvrir la carte et les accords du moment en cliquant . Plus de détails et réservation ici.