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Petits vendangeurs

Retour en images sur la récolte 2018 au Chemin des vignes (Issy-les-Moulineaux) où, comme chaque année depuis 1992, des écoliers sont venus vendanger et presser le raisin. Une journée pédagogique organisée et commentée par Yves Legrand, le propriétaire des lieux.

2 388 années d’expérience

Parce qu’on y parle de vin et d’avenir, nous reproduisons ci-dessous une communication – traduite de l’anglais par nos soins – signée par Hubert de Billy (Champagne Pol Roger), actuel président de Primum Familiae Vini, association qui réunit des propriétés viticoles, de France et d’ailleurs, uniquement détenues de façon familiale.

« Il y a vingt-cinq ans, ma famille a été invitée à rejoindre Primum Familiae Vini (PFV), que Robert Drouhin et Miguel Torres avait créé un an plus tôt. Ce fut et c’est encore un grand honneur que d’être accueilli au sein de cette éminente association et de participer à cette extraordinaire aventure. Il est de mon devoir, et c’est un plaisir, de remercier mon prédécesseur, Jean-Frederic Hugel, pour le beau travail qu’il a accompli et l’énergie qu’il y a consacré. A l’aube de mon troisième trimestre en tant que président, je suis fier de ce que nous avons fait ensemble pour montrer au monde que le vin n’est pas qu’un produit ou un commerce. La dimension familiale nous montre que le vin est fait de valeurs.

Il y a quelques jours, l’une des plus anciennes maisons espagnoles, Codorniu, a été contrainte, après cinq siècles de propriété familiale, d’autoriser une prise de participation majoritaire par l’une des plus grosses sociétés d’investissement. Le temps passe et le monde change. Les générations se succèdent et PFV doit continuer et s’adapter aux nouveaux défis afin que nous soyons plus forts ensemble.

La structure des sociétés qui composent Primum Familiae Vini, structure familiale par définition, est ce que nous connaissons et maîtrisons depuis longtemps. Nos propriétés totalisent 2 388 années d’expérience ; pour nous, plus que jamais, la famille signifie la durabilité et, par conséquent, la sauvegarde des valeurs sans lesquelles il est impossible de produire de grands vins et de préserver notre héritage commun. En cela, nous restons des symboles et des modèles pour le monde du vin et peut-être même au-delà. Nous avons décidé de réaliser un audit et d’examiner ce qui a été fait par le passé afin de comprendre de façon précise ce que signifie PVF pour chacun des ses membres. Nous sommes déterminés à avancer afin d’être capable d’exprimer clairement ce que nous voulons être d’ici 10, 20, 30 ans et plus encore.

Nouvelles idées, nouveaux outils et nouveaux événements. Dans un avenir proche, de nombreuses décisions vont être prises qui vont mener cette association à un autre niveau, la faire mieux connaître et mieux comprendre de tous nos amis et des amateurs de vins du monde entier. Nous serons présents ensemble aux salons Prowein et Vinexpo pour vanter la qualité de nos vins et, plus spécifiquement, d’un éventail de vins qui se complètent les uns les autres et offrent une grande synergie. »

Hubert de Billy, 

président de Primum Familiae Vini pour 2018 et 2019



La côte des Blancs en six grands crus


Au contraire de Champagne Salon, sa maison-sœur et voisine au Mesnil-sur-Oger, « attachée à son désir d’unité absolue », Delamotte pratique l’assemblage et réalise avec sa dernière proposition une discrète « révolution de palais. » Spécialiste du blanc de blancs, la maison a décidé que ce ne serait plus quatre, mais six grands crus champenois (Mesnil-sur-Oger, Avize, Oger, Cramant, Chouilly et Oiry) qui seraient désormais assemblés à partir du millésime 2008, une année dont on trouvera le résumé ci-dessous. Après neuf années de vieillissement sur lies, le résultat est enfin là, une cuvée 100 % chardonnay qui porte en elle « de longues, très longues années de puissance et l’élégance des grands vins de garde. »  

2008 en Champagne, un temps impossible, mais quel été !

« Oui, l’hiver a été doux, mais le printemps, froid et pluvieux, exagère, avec un début juin glacial, alors qu’a débuté la floraison qui décide de l’avenir, donc des vins. On craint les accidents de coulure et de millerandage, redoutables maladies de la vigne. Les vignerons attendent et le ciel est avec eux. Juin bascule dans sa vraie nature d’approche de l’été, la nouaison est de bon augure : les raisins seront de belle taille et l’on peut prévoir la date de la vendange, confirmée par un mois d’août superbe, un début septembre encore un peu gris. Mais non, le chardonnay prospère, montant en puissance jusqu’au jour de la cueillette à la mi-septembre, sur la côte des Blancs dans toute sa gloire, l’assurance d’une année exceptionnelle. »

Champagne Delamotte, Blanc de blancs 2008, 52 euros la bouteille (prix conseillé)

Vins bio en bib

Cette semaine à Paris, l’amateur peut découvrir de plus près l’offre de vins naturels, bio et dynamiques* proposée par la nouvelle boutique en ligne Let it bib. Créé par Vincent Baverel, ce site est entièrement dédié au “bag-in-box” (ou bib), un contenant dont l’ancêtre était appelé “cubi”. Bien loin des poches en plastique dotées d’un simple robinet qui laissait entrer l’air, avec pour conséquence une rapide oxydation du vin, le bib moderne est composé d’une poche étanche multicouche qui garantit la non-altération de son contenu et préserve les qualités gustatives du vin au moins six semaines après son ouverture.

Pratique et recyclable, cet emballage sous vide économique et écologique (il est moins cher à produire et à transporter que les bouteilles en verre et son empreinte carbone est jusqu’à six fois inférieure) est décrit par l’équipe en charge de cette sélection qui décline en trois couleurs des vins issus de six régions viticoles françaises et une italienne, comme « adapté aux modes de consommation actuels, que l’on vive seul, en colocation, en couple ou en famille. » Outre l’« offre qualitative de vins vivants » déployée par ce nouveau site, l’espace investi jusqu’à dimanche dans le dixième arrondissement (37, rue des Petites Ecuries) accueillera des concerts, des lectures, des expos et une boutique.

* Certifiés ou labellisés AB, BioEurope, Demeter, Biodyvin, Vins S.A.I.N.S, Association des vins naturels (AVN) ou Nature & Progrès

Chêne de Chambord

Site Natura 2000, classée monument historique, inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco et gérée en écocertification PEFC (Program for the Endorsement of Forest Certification schemes) la forêt de Chambord occupe 4 000 des 5 440 hectares de ce domaine national enclos par 32 kilomètres de murs. Partageant les préoccupations de la filière bois quant à l’exportation de chêne français sous forme de matériau brut, Chambord s’est lancé dans la fabrication de tonneaux : « Le merrain, la meilleure partie du chêne, éligible à la production de fûts, représente 3 % des 5 000 m3 de chêne prélevés chaque année dans la forêt de Chambord. La capacité forestière de production de fûts est donc d’une centaine de barriques par an. »

Dans le respect de la tradition tonnelière, ce chêne fendu en merrain au cœur de la Sologne et maturé deux ans à l’air libre au sein du domaine garantira un résultat organoleptique irréprochable. La première édition de ces fûts de chêne 100 % Chambord numérotés sera disponible cet automne en deux formats, barrique bordelaise (225 litres) et pièce bourguignonne (228 litres). La fabrication et la chauffe de ces fûts sont assurées par la tonnellerie Cadus (Bourgogne) qui s’est engagée a replanter un chêne en France pour chaque fût livré. Sous certaines conditions, les acquéreurs pourront être autorisés à apposer sur leurs bouteilles la mention « élevé en fût de chêne de Chambord ». Plus de détails et commande en cliquant .

Le vin à la mode, ça existe ?

Ta cave de jeune homme, c’est comme celle de ton papa, elle est obsolète, dépassée, ringardisée. Forcément, tes goûts ont évolué à cause d’elle, la mode.

La mode, cette comète fugace, touche-t-elle le vin comme elle envahit tous les autres secteurs de la consommation ? Oui, bien sûr. Comment pourrait-il en être autrement ? Hier, c’était la piste des vins « nature » (cette blague fourre-tout), un peu comme on disait « vieilli en fût de chêne » ou « vin non filtré ». Aujourd’hui, c’est plus sérieux. Les indicateurs fiables ne sont pas, ne sont plus les comiques des réseaux sociaux, ce sont les sites de vente sur internet et les ventes aux enchères, en ligne ou pas. Ils font la mode, chacun dans sa spécialité, ses prix, son discours. Qu’est-ce qui affole l’amateur prêt à claquer un peu d’argent pour se faire une cave montrable à ses copains ou, plus sobrement, pour se tricoter d’infinis plaisirs ? Pour commencer et en général, tout ce qui est rare (cher), introuvable (cher) ou difficile d’accès (cher encore).

Les vieux millésimes de champagnes que les (grandes) maisons mettent sur le marché sous des habillages, étiquettes et coffrets,

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Un Breton à Bordeaux

Photo : ANAKA/La Cité du Vin/XTU architects

Mercredi dernier, La Cité du vin recevait son millionième visiteur, un Breton qui a bénéficié d’« un accueil des plus festifs », des félicitations de toute l’équipe au pass annuel illimité qui lui a été offert en passant par un dîner pour deux au restaurant panoramique du musée, Le 7, entre autres cadeaux. Ouverte le 1er juin 2016, La Cité du vin a connu dès ses débuts un réel succès de fréquentation et accueilli 445 000 visiteurs au cours de l’année 2017. Son parcours permanent, ses expositions temporaires, mais aussi ses ateliers œnoculturels et ses conférences, débats ou spectacles ont fait d’elle une étape incontournable à Bordeaux. Au total, 176 nationalités sont venues découvrir ce lieu unique dédié aux cultures et civilisations du vin et le nombre de visiteurs étrangers (26 % des entrées) ne cesse de croître.

Parmi les visiteurs ne résidant pas dans la métropole bordelaise, 20 % déclarent que c’est La Cité du vin qui a motivé leur venue à Bordeaux*. Une visite dont plus de 90 % se disent satisfaits ou très satisfaits et que 93 % des visiteurs souhaitent recommander à leurs proches. En remerciant « chaleureusement » les partenaires et mécènes qui soutiennent La Cité du vin et son offre culturelle au quotidien, Philippe Massol, son directeur général a salué ainsi cette belle étape : « Nous sommes très fiers de franchir aujourd’hui ce cap. Notre ambition en tant que fondation pour la culture et les civilisations du vin est depuis toujours que La Cité du vin soit un lieu culturel accessible au plus grand nombre et ouvert à tous. Accueillir un million de visiteurs venus du monde entier, c’est un véritable succès ! »

* Source : baromètre trimestriel réalisé en partenariat avec la Kedge business school.

ERRATUM : la vraie carte des millésimes

Un copier-coller malencontreux perturbe la lecture de la carte des millésimes du guide 2019, page 37. Il concerne l’évaluation des millésimes 2008 et antérieurs.

 

Voici la vraie carte de la qualité des millésimes.

Avec toute nos excuses.

Alain Chameyrat
Directeur du guide

Foires aux vins Lavinia, les coups de cœur d’Oliver Borneuf

Événementiel : on cherche notre stagiaire

Vous êtes organisé, autonome, dynamique et vous aimez le vin ? Rejoignez l’équipe événementielle de Bettane+Desseauve pour un stage de six mois qui débute le 1er octobre.

Tous les détails, ici : https://bit.ly/2NOha1v