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Mes magnums (62), un champagne avec du caractère dedans

Champagne Michel Gonet,
blanc de blancs grand cru 2002

Pourquoi lui
Dans son grand millésime champenois, 2002, il arrive à point nommé. Il est temps pour lui de passer dans les verres.

On l’aime parce que
Encore un champagne de caractère. C’est très plaisant et de plus en plus. Sa provenance, Le Mesnil-sur-Oger, ajoute une pointe de désirabilité.

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Les vins du Sud-Ouest enthousiasment le monde

Issus d’un vignoble récipiendaire du titre de « Région viticole de l’année » décerné par le magazine américain Wine Enthusiast (nous vous en avions parlé ici), les vins du Sud-Ouest ont fortement progressé à l’export en 2017, dans toutes les couleurs et catégories d’appellations.

Avec une croissance de ses exportations de 12,8 % en volume et 12,5 % en valeur, ce qui représente 9 millions de cols et 15 millions d’euros supplémentaires sur 12 mois, et une progression du chiffre d’affaires de 19 % côté blanc, de 6,2 % pour les vins rouges et rosés, de 12 % pour les vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC) et de 13 % pour les indications géographiques protégées (IGP), l’interprofession parle d’une année qui « fera date. »

Si ce dynamisme est illustré de façon significative sur le marché nord-américain, notamment par le bond de 42 % en volume et 35 % en valeur des IGP, les vins du Sud-Ouest progressent également en Europe. Sur leur marché historique, l’Angleterre, le chiffre d’affaires des IGP a enregistré une hausse de 38 % et celui des vins d’AOC, de 34 %. En Allemagne et aux Pays-Bas, ces hausses sont respectivement de 5,3 et 6,6 %. En Asie, la tendance est également à la hausse avec une progression de 4,4 % des volumes exportés sur le marché chinois.

« Ces progressions montrent que le travail collectif initié depuis 10 ans sur les marchés ciblés porte ses fruits. L’objectif est désormais d’approfondir cette dynamique en maintenant nos investissements sur les pays prioritaires, en particulier les Etats-Unis, sans pour autant négliger les pays européens. »

Paul Fabre,
directeur de l’interprofession des vins du Sud-Ouest

Passage de relais en Champagne

Après dix-neuf années passées au sein de la maison Pol Roger, Dominique Petit a pris sa retraite à la fin du mois de mars, passant le relais en ce début de semaine à Damien Cambres (photo), 43 ans. Né à Chalons-en-Champagne, le nouveau chef de cave de Champagne Pol Roger est titulaire du diplôme national d’œnologie et doté d’une expérience de vingt ans dans l’univers de la coopération. Chez Nicolas Feuillatte d’abord, où il est resté de 1997 à 2012, sa mission se déployant du laboratoire à l’ensemble de la production. Au sein du groupe Gouttes d’Or Union, ensuite, où il a occupé la fonction de directeur de production, puis de directeur général jusqu’en 2017.

Ces derniers mois, Dominique Petit s’est attaché à transmettre à son successeur le savoir-faire et la philosophie de cette maison fondée en 1849 qui « élabore des cuvées d’une qualité exemplaire et d’une grande régularité qui séduisent les connaisseurs du monde entier. » Des vins que celui qui en a eu la charge durant près de deux décennies qualifie de floraux, élégants et subtils, tirant leur quintessence d’un long vieillissement sur lies. « Nul doute que Damien Cambres aura à cœur d’assurer et de perpétuer l’exigence qualitative des champagnes Pol Roger », précise l’indépendante et familiale maison qui commercialise environ 1,7 million de bouteilles, dont plus de 84 % à l’export.

Collet, plus grand le champagne

La générosité de ces formats permettant un meilleur vieillissement du vin et amplifiant le caractère exceptionnel de l’ouverture d’un champagne, la maison Collet a décidé de proposer un très large éventail de ses cuvées en magnum (1,5 litre), jéroboam (3 litres) ou encore mathusalem (6 litres, soit l’équivalent de huit bouteilles).

Ces grands, voire très grands flacons, souvent réservés aux étiquettes et millésimes d’exception, concernent désormais le brut de Champagne Collet, disponible en magnum et jéroboam, sa cuvée Art Déco (magnum, jéroboam et mathusalem), son champagne blanc de noirs premier cru (magnum et jéroboam), son blanc de blancs premier cru (magnum), ses champagnes millésimés 2000, 2004 et 2006 (magnums) et enfin son brut rosé (magnum).

Ce dernier est un assemblage de pinot noir (50 %), chardonnay (40 %) et meunier (10 %) issus de vingt premiers et grands crus champenois qui a vieilli quatre ans en cave. Sur le sujet des accords mets et champagnes, autour desquels elle organise chaque année depuis 2013 son Prix du livre de chef, la gastronome maison d’Aÿ précise que le champagne rosé est « un caméléon qui s’adapte pratiquement à tous les mets, pourvu qu’ils soient peu sucrés et peu amers. »

Champagne Collet, Brut rosé, 75 euros le magnum.

Ruinart, masterclass étoilée

A réserver dès à présent, la belle proposition faite à l’amateur parisien par la maison Ruinart et Le Royal Monceau d’une déclinaison d’accords mets et champagne conçus par Hideki Endo, chef exécutif du Matsuhisa Paris, se tiendra le jeudi 12 avril. Dès 19 heures, dans le cadre intimiste du cinéma du palace, une très exclusive masterclass sur l’effervescence menée par Frédéric Panaïotis, chef de cave de Ruinart, fera la part belle aux champagnes Dom Ruinart Blanc de Blancs 2006 et 1996. Cette « excursion gustative » se poursuivra dans les salons du Royal Monceau avec un menu en en cinq plats qui « mettra en avant les saveurs japonaises et péruviennes pensées tout particulièrement pour trois cuvées : Dom Ruinart Blanc de Blancs 2006, Dom Ruinart Rosé 2004 et Dom Ruinart Rosé 1998. » Tarif : 350 euros par personne, plus de détails et réservation en cliquant .

Alfred Latour et les vins Nicolas


Alfred Latour, Le Livreur Nectar (1961, 60 x 40 cm). Projet d'affiche pour Nicolas. © Fondation Alfred Latour, tous droits réservés.

La saison Alfred Latour (1888-1964) qui ouvre aujourd’hui en pays d’Arles porte trois regards différents sur l’œuvre de celui qui, formé aux Arts décoratifs au début du XXe siècle et membre de l’Union des artistes modernes (UAM) fondée en 1929 par Robert Mallet-Stevens, fut un peintre, un graveur, mais aussi un photographe, un affichiste et plus encore. Parmi les apports de cet artiste pluridisciplinaire dont les œuvres sont aujourd’hui visibles, entre autres, au Centre Pompidou, au British Museum ou encore au Philadelphia Museum of Art, sa contribution au renouveau de la publicité en France et en Europe s’exprimera notamment au fil d’une longue collaboration avec la maison de vins Nicolas.

Doté d’un « vocabulaire artistique qui lui permet d’aborder avec aisance tant le graphisme et le design de mode que la publicité et la photographie », Alfred Latour se voit d’abord confier la typographie et la mise en page du luxueux Catalogue des grand vins fins qu’Etienne Nicolas édite chaque année depuis 1928 et fait illustrer par des peintres tels que Kees van Dongen, Raoul Dufy ou Bernard Buffet. Bientôt, il sera également en charge des affiches, puis de tout ce qui relevait de la communication de la maison Nicolas, participant à son image durant trente ans. L’exposition visible à l’Espace Van Gogh aborde ce travail pendant que les deux autres présentent l’œuvre photographique d’Alfred Latour, découverte en 2016.

Alfred Latour – Les gestes d’un homme libre

Espace Van Gogh (Arles), du 29 mars au 2 mai 2018.


Alfred Latour – Cadrer son temps
Musée Réattu (Arles), du 29 mars au 30 septembre 2018.


Alfred Latour – Eygalières dans l’objectif d’un peintre

Maison des Consuls (Eygalières), du 28 mars au 2 septembre 2018.

Sir Winston Churchill en verticale


Le 3 avril, dans le cadre des « dégustations du mardi » régulièrement organisées par l’historique caviste parisien Legrand Filles et Fils, la soirée proposée aux amateurs sera consacrée à une maison que Winston Churchill considérait comme « l’adresse la plus délectable au monde », celle fondée en 1849 par Pol Roger. Devenue l’une des « dernières grandes maisons de champagne à la fois familiale et indépendante », et par ailleurs membre de l’association internationale Primum Familiae Vini qui regroupe les grandes familles du vin, Champagne Pol Roger a lancé son emblématique cuvée au nom du « Vieux lion » en 1975, à l’occasion du dixième anniversaire de sa mort. Le dîner au champagne qui se tiendra mardi rue de la Banque lui fera la place d’honneur en déroulant la verticale suivante : Brut Vintage 2009 ; Sir Winston Churchill 2006, 2004 et 2002 ; Brut Vintage 1999 ; Sir Winston Churchill 1996. Tarif : 150 euros par personne, détail du menu et réservation en cliquant .

D’un clic, votez pour un vigneron qui s’installe

Ils sont jeunes, ils ont le courage de se lancer dans le métier de leur rêve, ils ont des idées plein la tête pour défendre leur terroir et leur vision du vin. Le concours Vignerons et Terroirs d’Avenir donne les moyens aux gagnants de réaliser leur projet.

Les 6 et 7 mars derniers, c’était l’effervescence au Mas Neuf, propriété des Vignobles Jeanjean (AdVini), près de Montpellier. Dix jeunes vignerons étaient venus défendre leur projet et tenter de remporter le premier prix du concours Vignerons et Terroirs d’Avenir. Face à eux, un jury de professionnels reconnus de la filière viticole (consultants, journalistes, experts, gagnants des deux précédentes éditions).

Des candidats sous pression
Stress, nuit quasi blanche, chacun essayait de relativiser comme il pouvait le matin du « grand oral ». La veille, tous avaient planché une nouvelle fois sur leur projet avec le soutien d’étudiants de l’école d’ingénieurs Montpellier Sup Agro et de cinq experts d’AdVini, les obligeant parfois à revoir une grande partie de leur présentation du lendemain. Les jeunes vignerons étaient venus défendre leur projet seul, en couple ou carrément en famille.

Un 1er prix qui peut changer une vie
Le premier prix du concours Vignerons et Terroirs d’Avenir, c’est 50 000 euros et dix journées de conseils avec les experts partenaires d’AdVini. Le deuxième prix permet d’obtenir 25 000 euros et également le soutien de professionnels. « Participer à ce concours nous a d’abord permis de prendre du recul sur notre projet. Remporter le 1er prix donne un vrai coup de pouce pour démarrer et mettre en œuvre des initiatives dont nous n’avions pas les moyens. C’est fabuleux qu’un concours aide autant les jeunes vignerons simplement en leur demandant de défendre ce en quoi ils croient », confie Nicolas Fernandez, du domaine La Calmette à Cahors, lauréat 2017 avec sa compagne Maya Sallée.

À vous de jouer
Cette année, vous pouvez voter et soutenir un jeune vigneron dans son projet. Les résultats seront dévoilés le 26 avril prochain. Le choix du public sera-t-il le même que celui des professionnels ?

Comment faire pour voter ?
Durant trois semaines, à raison de deux vidéos par semaine diffusées sur la newsletter enmagnum.com, vous découvrirez les six projets en lice : chaque candidat a eu deux minutes pour présenter son parcours, son projet, sa passion. Vous pourrez retrouver l’ensemble des vidéos sur la page dédiée du site enmagnum.com et voter pour le candidat de votre choix.
Grâce au prix du public, en plus de vos encouragements, le candidat gagnera 2 000 euros.
La remise des trois prix aura lieu le 26 avril 2018 au Club Français du Vin, 44 rue Vivienne à Paris.
Il y a dix invitations à gagner (l’occasion de déguster les vins des vainqueurs), alors votez et partagez.

 

En chiffres

3e édition
100 candidatures reçues
200 000 euros pour les gagnants
80 étudiants ingénieurs impliqués aux côtés des candidats retenus

 

C’est quoi ce concours ?

Vignerons et Terroirs d’Avenir, crée en 2015 par AdVini, Montpellier SupAgro et SupAgro Fondation, a pour ambition de favoriser l’installation durable de jeunes vignerons dans des terroirs français. L’idée est d’encourager le développement de l’activité viticole en soutenant des projets humains et respectueux de l’environnement qui mettent en avant la grande variété des terroirs français.
AdVini est le leader Français des vins de terroirs, présent sur 2 333 hectares de vignobles, trente domaines & châteaux et onze maisons de vins en France et en Afrique du Sud.
Montpellier SupAgro, Institut supérieur des sciences agronomiques de Montpellier, est une école d’ingénieur en agronomie qui regroupe plus de 1600 élèves et notamment une spécialisation reconnu internationalement en Vigne et Vin.
SupAgro Fondation, la fondation de Montpellier SupAgro, a pour objectif de co-construire des projets collectifs entre les entreprises, les enseignants-chercheurs et les étudiants comme avec le concours Vignerons et terroirs d’avenir.

En Magnum #11, en kiosque dès demain

Avec des bordeaux (2015), des bourgognes (les vins que l’on veut absolument), la Corse de Michel Bettane, des vins autrichiens, des restaurants italiens, des master class, des interviews de magnums. Bref, il est grand, il est intéressant, à lire absolument.
En Magnum #11, dans tous les bons kiosques à partir du vendredi 30 mars.

Si d’aventure, vous ne le trouviez pas, rendez-vous sur enmagnum.com, rubrique abonnement.

Mes magnums (60), un grand champagne rosé très bon, très cher

Champagne Veuve Clicquot,
La Grande Dame, brut rosé 2004

Pourquoi lui
Quand on voit ce que deviennent ses prédécesseurs, on se dit qu’il y a urgence à faire les courses. En caler douze bouteilles dans un coin de la cave et commencer à les boire dans dix ans et pendant dix ans. En garder deux pour jouer les prolongations. C’est ça, un rosé de Veuve Clicquot. On peut aussi en caler vingt-quatre.

On l’aime parce que
On comprend au premier nez qu’il est déjà bon et pour longtemps. Le charme quasi oriental des arômes d’un grand champagne rosé jeune est irrésistible et son évolution, ébouriffante. Oui, 2004, c’est jeune pour un grand champagne.

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