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La vigne vient à la ville

Créatif rendez-vous initié par Intervins Sud-Est, interprofession qui représente une famille de vins méditerranéens constituée par neuf indications géographiques protégées (IGP alpilles, IGP ardèche, IGP bouches-du-rhône, IGP collines-rhodaniennes, IGP comtés-rhodaniens, IGP coteaux-des-baronnies, IGP drôme, IGP méditerranée et IGP vaucluse), le festival Hors les Vignes qui tiendra sa deuxième édition ce samedi à Marseille, « épicentre d’extraordinaires territoires viticoles », proposera à nouveau aux amateurs un parcours fait de rencontres et de passerelles entre l’art, la gastronomie et le vin.

Basées sur l’association entre un vigneron, un chef et un artiste (tous ces trios, heure par heure, sont à découvrir ici), les différentes performances issues de cette « collaboration hors norme » formeront le cœur de cette journée de dégustation d’un genre unique qui mettra en avant les vins de ces territoires de production autant que leur ancrage méditerranéen. Au-delà des accords mets-vins créés en direct par les chefs, que le public sera invité à goûter, trois bars extérieurs permettront de découvrir le travail des vignerons de ces neuf IGP dans toute sa diversité. Tarif : 3 euros la performance-dégustation.

Hear Palmer, 9e édition


Comme chaque année, le dernier millésime de Château Palmer a fait l’objet d’une interprétation jazz à l’occasion d’un concert qui s’est tenu fin mars dans le chai à barriques de ce grand cru classé d’appellation margaux. Retransmis la semaine suivante sur TSF Jazz, la mise en musique de ce 2017 par le quartet fondé en 2007 par le batteur et compositeur islandais Einar Scheving (Eythor Gunnarsson au piano, Óskar Gudjónsson au saxophone et Skúli Sverrisson à la basse) est désormais disponible à l’écoute sur le site dédié, c’est par , aux côtés des huit millésimes qui l’ont précédée depuis la création de ce Hear Palmer né de la rencontre en 2009 de Thomas Duroux, qui dirige la propriété, et du pianiste de jazz Jacky Terrasson.

Pour Einar Scheving, « l’association entre le vin et le jazz tombe sous le sens. » Et pour cause, confirment les connaisseurs, de vin et de jazz, de Palmer  : « Tous deux s’ébauchent librement d’improvisations en interprétations ; composent avec un canevas historique et un présent imprévisible ; guettent un équilibre singulier. Lorsqu’ils l’atteignent, tous deux partagent alors un phrasé complexe et spontané, raisonné et émouvant, universel et mystérieux. » On trouvera plus d’information ici sur Château Palmer 2017 et Alter Ego 2017, vins issus d’une année marquée par un épisode de gel printanier d’une rare intensité dont l’élaboration a exigé « toute la science et le bon sens des femmes et des hommes du domaine. »

Rémy Martin et l’excellence environnementale

Mercredi dernier, en présence de représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, la maison Rémy Martin a remis à 69 viticulteurs de la coopérative Alliance Fine Champagne dont les domaines ont été certifiés HVE (pour haute valeur environnementale) les premiers “Centaures de l’environnement”, trophées conçus pour récompenser les pratiques agro-écologiques et l’engagement de ces vignerons et mobiliser l’ensemble des partenaires de la maison autour de cette certification.

Directeur général de Rémy Martin, Eric Vallat rappelle que la maison s’inscrit dans le temps long et ne sélectionne ses eaux-de-vie qu’au sein des prestigieux crus de Grande et de Petite Champagne dont le potentiel de vieillissement n’est plus à démontrer : « Ce terroir est notre identité. C’est donc naturellement que nous avons fait très tôt le choix de la “Haute Valeur Environnementale”, convaincus que développement durable et qualité vont de pair. Je me réjouis de l’engagement à nos côtés de l’Alliance Fine Champagne et à travers elle de nos nombreux partenaires viticulteurs. »

Les domaines Rémy Martin ont été parmi les premiers en France à être certifiés à l’issue du dispositif de performance environnementale porté par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (qui constate un doublement des certifications HVE chaque année). Depuis 2014, avec le soutien du bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) et de la chambre d’Agriculture, la maison propose des formations à la certification HVE, espérant par là amener dans son sillage « une majorité de viticulteurs et de professionnels de la région. » L’objectif est d’atteindre 100 % de viticulteurs coopérateurs certifiés niveau 1 dans trois ans et 50 % certifiés au niveau 3, le plus haut, d’ici cinq ans.

« Nous sommes dans une phase d’accélération : de plus en plus de viticulteurs poussent la porte des formations et souhaitent être certifiés HVE. Cette démarche de progrès continu, liée à notre quête d’excellence, contribue à repousser les standards et faire progresser toute la filière cognaçaise »

Christian Lafage, 
directeur RSE
du groupe Rémy Cointreau

Deux dîners, deux Bourgogne

En plus des rendez-vous proposés aux amateurs chaque mercredi ou presque par Les Caves de Taillevent (série de dégustations que nous vous avions annoncée ici), le restaurant Le Taillevent propose ce printemps deux de ses soirées exceptionnelles au cours desquelles un nombre limité de convives passe à table avec un vigneron invité pour l’occasion. Au menu de ces dîners consacrés à deux grands noms du vignoble bourguignon, six temps, six plats, six vins et tous les secrets que ceux qui les élaborent voudront bien dévoiler. “Secrets de terroirs”, 250 euros par personne, plus de détails en cliquant .

Jeudi 12 avril :
Domaine du Comte Liger-Belair, Vosne-Romanée
« Le Comte Liger-Belair porte au sommet des grands vins de la côte de Nuits son domaine de Vosne-Romanée. Un nouveau rendez-vous de Secrets de Terroirs où vous pourrez apprécier tout le raffinement du pinot noir. »

Jeudi 26 avril :
Domaine Etienne Sauzet, Puligny-Montrachet


« Depuis toujours, le domaine Etienne Sauzet est indissociable de l’histoire des grands blancs de Bourgogne. Pour ce nouveau Secrets de Terroirs, Benoit Riffault commentera ses derniers millésimes comme d’autres parvenus à maturité dans les caves du Taillevent. »


La famille Perse fête ses 20 ans à château Pavie

Châteaux Bordeaux à La Dominique

Accessible aux professionnels durant la semaine des primeurs qui démarre aujourd’hui dans le vignoble bordelais, l’exposition dans le cuvier du château La Dominique des planches extraites de la bande dessinée signée Corbeyran et d’Espé – dont le dernier opus, Châteaux Bordeaux, A table ! (Glénat) vient tout juste de paraître – est également ouverte au public, dans le cadre des différentes visites proposées par le grand cru classé de Saint-Emilion. Plus de détails en cliquant .

Exposition Châteaux Bordeaux, 9 avril – 1er mai 2018. 

Château La Dominique, 33330 Saint-Emilion

Un très joli millésime 2017 à Cheval Blanc

Comme beaucoup de ses voisins à saint-émilion, Cheval Blanc a été touché par les différents épisodes de gel de l’année passée. Mais contrairement à ce que nous avons écrit en page 72 du dernier numéro d’En Magnum (#11, « Les bordeaux 2017 »), le château produira « 50 000 bouteilles d’un très joli vin », a déclaré Pierre Lurton, son directeur. Grâce à une taille immédiate et une repousse bienvenue, 70 % de la récolte a été sauvée. Nous présentons nos excuses aux lecteurs et à l’équipe du château pour cette erreur.

Bicentenaire, familiale et gastronome

Après l’Asie en mars, avec un dîner chez Odette à Singapour et un autre au restaurant Les Saisons à Tokyo, la maison Billecart-Salmon sera aux Etats-Unis ce soir et demain pour deux dîners organisés à New-York au Jean-Georges et à Los Angeles au Jean-Georges Beverly Hills. L’objet de ce tour du monde gastronomique qui s’arrêtera à Londres le mois prochain (La Dame De Pic) est la célébration des 200 ans de la familiale maison de champagne née en 1818 du mariage entre Nicolas François Billecart et Élisabeth Salmon.

A l’heure où la septième génération d’héritiers se prépare à prendre la relève à la tête de Billecart-Salmon, ce bel anniversaire aura pour point d’orgue la tenue en juin à Mareuil-sur-Aÿ d’une grande fête de famille, sur ses terres d’origine, avec les femmes et les hommes qui perpétuent les traditions viticoles, « le savoir-faire et la passion » qui caractérisent depuis ses débuts cette maison restée indépendante et « fidèle à sa devise : privilégier la qualité, viser l’excellence. »

En attendant, la maison célèbre ses deux siècles d’histoire en compagnie des chefs des établissements cités ci-dessus, Julien Royer, Thierry Voisin, Jean-Georges Vongerichten et Anne-Sophie Pic, avec la participation du triplement étoilé Alain Passard. Menus à quatre mains et parfaits accords mets-champagne sont au menu de ces festivités accompagnées par la présence chez les cavistes de la très exclusive cuvée “200”. Spécialement assemblée pour le bicentenaire, cette dernière est proposée en magnum dans une édition limitée à 1818 exemplaires à travers le monde.

« À l’image de chacun des millésimes qu’ils ont produits, les dirigeants successifs de la maison Billecart-Salmon sont tous dotés d’un caractère bien particulier. Aux créateurs ont succédé de grands commerçants, des vinificateurs, des épicuriens, des sages, des bâtisseurs inspirés. Leur disparité s’est invariablement effacée devant une obsession, qui a servi de fil rouge à mesure que les siècles s’écoulaient : la qualité des vins encore et toujours, principalement, passionnément. »

François Roland-Billecart,
Président du directoire de Billecart-Salmon, 6e génération

Le rhum fait son festival

Ce week-end, le parc floral de Vincennes accueillera la cinquième édition du Rhum Fest Paris, un événement lancé en 2014 sur le modèle du Rum Fest londonien par Cyrille Hugon, importateur de rhums durant dix ans au sein de la société Dugas, Alexandre Vingtier, auteur du livre 101 rhums à découvrir et fondateur du magazine Rumporter, et Anne Gisselbrecht, co-fondatrice de Rumporter, dont elle anime notamment les pages culturelles et la recherche iconographie. Autour du thème de cette édition 2018, « l’émergence de nouvelles destinations rhum : Vietnam, Etats-Unis, Afrique », les représentants de plus d’une centaine de marques sont attendus, « producteurs, ambassadeurs, maîtres de chai venus de tous les continents et des plus grandes maisons aux plus confidentielles. »

En 2017, le Rhum Fest a accueilli 45 exposants, 40 sessions d’animation et 2 500 visiteurs (pour la journée professionnelle, ils étaient 2 800). Cette année, s’il s’agit toujours de « privilégier le confort d’accueil et la fluidité des visiteurs, afin de leur faire vivre une expérience dans les meilleures conditions et leur offrir une dégustation optimale, en limitant le nombre d’entrées », la surface d’accueil s’agrandit, l’offre de restauration aussi et les masterclass seront reprises en live sur les réseaux sociaux. Du bar des voyageurs à la cocktail school en passant par les Rhum Fest Awards, « le plus grand concours de rhum au monde », tous les rendez-vous du festival sont à découvrir . Entrée : 55 euros samedi, 49 euros dimanche et 89 euros le pass 2-jours (la journée du lundi est réservée aux professionnels)

2017 au château Brown

Avant la présentation officielle aux professionnels des pessac-léognan du millésime 2017 qui se tiendra lundi au château Larrivet Haut-Brion dans le cadre de la semaine des primeurs du vignoble bordelais, Jean-Christophe Mau, à la tête du château Brown depuis 2005, livre dans la vidéo ci-dessus sont point de vue sur ce « millésime compliqué, exigeant, mais vinifié sans concessions sur la qualité. »