Accueil Blog Page 287

L’IGP vaucluse est à Paris

Depuis 2013, les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée (IGP) vaucluse sont présents chaque année lors de la traditionnelle fête des vendanges de Montmartre. L’édition 2016 qui démarre aujourd’hui ne fait pas exception et c’est sur le “parcours du goût” de l’événement (cliquez pour découvrir tous les exposants) que les amateurs pourront découvrir jusqu’à dimanche une sélection de dix-huit cuvées originales de vaucluse qui illustreront « la prospérité des vins d’IGP dans un département où le nombre d’AOC est très important. »

Si cette diversité est là pour faire la preuve des qualités de la production issue de cette IGP, elle a aussi pour but de mettre en valeur de façon plus générale le signe de qualité « trop peu connu en France » qu’est l’indication géographique protégée. Président de l’IGP vaucluse*, viticulteur et président de la cave de Grambois, au sein de laquelle il a été « l’un des pionniers de la valorisation des vins de pays (l’ancien nom des IGP, ndlr) », Joël Reynaud (photo) estime en effet que l’IGP est un cadre idéal, en terme de qualité comme de performance commerciale et d’innovation.

Outre la possibilité de promouvoir des cépages originaux (il a été l’un des premier à planter merlot et pinot dans la région, sur les hauteurs du Luberon) et de s’adapter aux contraintes du réchauffement climatique, par exemple en s’essayant à des cépages moins sensibles à la sécheresse, l’indication géographique protégée permet également de préserver les savoir-faire viticoles locaux, dans le Vaucluse, « où l’existence d’un segment IGP reconnu et de qualité est vital quant à la survie d’une viticulture en coteaux, traditionnelle et familiale », comme ailleurs en France.

« Face aux vins de marques souvent composés d’assemblages de vins de l’Union européenne et aux vins sans indication géographique produits à très fort rendement, l’IGP offre aux consommateurs la possibilité de découvrir des vins de qualité, produits avec un vrai savoir-faire vigneron, à des prix très raisonnables. »


joelreynaud-igpvaucluse
* Parmi les vins produits dans le Vaucluse, 513 220 hectolitres bénéficient de l’IGP méditerranée et 103 540 hectolitres (dont 60 % de rouge) de l’IGP vaucluse. Dans leur ensemble, les vins d’IGP produits dans le Vaucluse représentent environ 27 % de la production totale issue des différentes indications géographiques protégées du sud-est.

L'IGP vaucluse est à Paris

Depuis 2013, les vins bénéficiant de l’indication géographique protégée (IGP) vaucluse sont présents chaque année lors de la traditionnelle fête des vendanges de Montmartre. L’édition 2016 qui démarre aujourd’hui ne fait pas exception et c’est sur le “parcours du goût” de l’événement (cliquez pour découvrir tous les exposants) que les amateurs pourront découvrir jusqu’à dimanche une sélection de dix-huit cuvées originales de vaucluse qui illustreront « la prospérité des vins d’IGP dans un département où le nombre d’AOC est très important. »

Si cette diversité est là pour faire la preuve des qualités de la production issue de cette IGP, elle a aussi pour but de mettre en valeur de façon plus générale le signe de qualité « trop peu connu en France » qu’est l’indication géographique protégée. Président de l’IGP vaucluse*, viticulteur et président de la cave de Grambois, au sein de laquelle il a été « l’un des pionniers de la valorisation des vins de pays (l’ancien nom des IGP, ndlr) », Joël Reynaud (photo) estime en effet que l’IGP est un cadre idéal, en terme de qualité comme de performance commerciale et d’innovation.

Outre la possibilité de promouvoir des cépages originaux (il a été l’un des premier à planter merlot et pinot dans la région, sur les hauteurs du Luberon) et de s’adapter aux contraintes du réchauffement climatique, par exemple en s’essayant à des cépages moins sensibles à la sécheresse, l’indication géographique protégée permet également de préserver les savoir-faire viticoles locaux, dans le Vaucluse, « où l’existence d’un segment IGP reconnu et de qualité est vital quant à la survie d’une viticulture en coteaux, traditionnelle et familiale », comme ailleurs en France.

« Face aux vins de marques souvent composés d’assemblages de vins de l’Union européenne et aux vins sans indication géographique produits à très fort rendement, l’IGP offre aux consommateurs la possibilité de découvrir des vins de qualité, produits avec un vrai savoir-faire vigneron, à des prix très raisonnables. »


joelreynaud-igpvaucluse
* Parmi les vins produits dans le Vaucluse, 513 220 hectolitres bénéficient de l’IGP méditerranée et 103 540 hectolitres (dont 60 % de rouge) de l’IGP vaucluse. Dans leur ensemble, les vins d’IGP produits dans le Vaucluse représentent environ 27 % de la production totale issue des différentes indications géographiques protégées du sud-est.

Château Kefraya disponible partout en France

Souvent mentionnés dans ces pages, notamment dans cette saga-, les vins du domaine libanais Château Kefraya font leur entrée en France chez les cavistes, sur les tables des restaurants et les principaux sites internet. Cette distribution sur l’ensemble du territoire de la production du pionnier de la viticulture libanaise, fondé en 1946 sur les terroirs de la vallée de la Bekaa par Michel de Bustros, est le fruit d’une collaboration avec Barrère & Capdevielle*, importateur français de « très grands domaines étrangers italiens, espagnols, portugais, argentins, etc. »

Au château Kefraya, sous la direction technique de l’œnologue français Fabrice Guiberteau, la culture de la vigne est menée de façon parcellaire, de manière durable et sans aucune irrigation, « dans le respect de l’expression du terroir et la recherche de l’adéquation parfaite des meilleurs cépages à l’environnement local. » De Michel Bettane (« incontestablement un grand vin méditerranéen ») à Robert Parker (« un accomplissement prodigieux au Liban »), les critiques sont unanimes sur le niveau d’excellence du travail réalisé par ce château dont la devise est Semper ultra, toujours plus haut.


etiquettekefraya
* Basée à Saint-Emilion, au château L’Evêché, la société Barrère & Capdevielle s’appuie sur un réseau de près de quarante commerciaux expérimentés et solidement implantés, couvrant toute la France. Ses vins sont présents sur les plus grandes tables et chez les plus beaux cavistes de France.

Le millésime 2010 à l’honneur (et en magnum)

Dès demain et jusqu’au 5 novembre, La Grande Epicerie de Paris propose une sélection d’étiquettes composée par son chef de cave, Hugues Forget, qui fait la part belle au millésime 2010 au fil d’un large choix de bouteilles à prix réduits, « petits vins du quotidien » et « grands crus d’exception » parmi lesquels l’amateur trouvera plusieurs magnums et flacons grand format, c’est une des spécificités de l’endroit. Plus d’infos en cliquant .

Le millésime 2010 à l'honneur (et en magnum)

Dès demain et jusqu’au 5 novembre, La Grande Epicerie de Paris propose une sélection d’étiquettes composée par son chef de cave, Hugues Forget, qui fait la part belle au millésime 2010 au fil d’un large choix de bouteilles à prix réduits, « petits vins du quotidien » et « grands crus d’exception » parmi lesquels l’amateur trouvera plusieurs magnums et flacons grand format, c’est une des spécificités de l’endroit. Plus d’infos en cliquant .

Mes magnums (20)un lubéron rose et bio

Château La Verrerie, lubéron 2015

Ce qu’il fait là
Oui, vraiment, qu’est-ce qu’il fait là ? Un rosé 2015, il est bien gentil, mais il file à fond de cave, on le reverra avec plaisir l’année prochaine, débarrassé du stress de sa naissance et de sa mise en bouteille, apaisé (comme dirait l’autre), délicieux. Il est d’usage de boire dans l’été la production des vins rosés de Provence. Dans la plupart des cas, il n’y a rien d’autre à faire (en ajoutant des glaçons), mais dès qu’il s’agit d’un rosé de belle origine, on l’attend au moins un an, voire deux ou trois, on y gagne toujours. Les meilleurs rosés sont tous des vins de garde.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Soirée écossaise

L’amateur cliquera ici pour assister à la dégustation de « quatre single malts d’exception » organisée ce mercredi par le caviste parisien Lavinia. Ce voyage dans les territoires de Lagavulin, Talisker, Knockando et Cardhu comportera trois références par marque et retracera « l’histoire des quatre distilleries, leurs secrets, leurs anecdotes et leurs particularités. » De 19 h 30 à 21 h 30, tarif : 15 euros.

Le clos de Coralie de Boüard

Née en 1980, Coralie de Boüard a passé son enfance au château Angélus, s’est passionnée « très tôt » pour le processus de vinification et a travaillé dix ans aux côtés de son père à Angélus avant de prendre en 2012 la direction du château La Fleur de Boüard, acquis par sa famille en 1998. En compagnie de son mari, Loïc Maillet, elle se lance ces jours-ci dans un nouveau projet qui a démarré par le rachat de la Tour Musset, jusqu’alors propriété de Castel Frères.

Rebaptisés Clos de Boüard, ces trente hectares situés dans la zone d’appellation montagne-saint-émilion, sur la commune de Parsac, « historiquement réputée pour la richesse et la qualité de ses terroirs exceptionnels argilo-calcaire », à proximité de grands noms de Saint-Emilion (Fombrauge, Rocheyron, Croix de Labrie, Château Louis, Valandraud, Troplong Mondot), sont dotés d’un « éco-système privilégié » et d’une forte présence de vieilles vignes.

Des investissements de restructuration du vignoble sont en cours, l’idée étant d’y produire « des vins de grande qualité aux tanins soyeux, veloutés, respectueux du fruit, plein d’élégance, de gourmandise et de fraîcheur, des vins signature du savoir-faire et de l’expertise familiale. »

closdebouard

Colombard only


Installé sur 400 hectares, dont 20 de vignes, entre forêt landaise et coteaux du Gers, le château de Lacquy produit des armagnacs depuis 1711. Parmi eux, des millésimés expriment « chaque année de façon différente la richesse du terroir » de cette propriété qui appartient à la même famille depuis l’origine (l’actuel propriétaire, Gilles de Boisséson, incarne la dixième génération).

Proposition rare, l’armagnac en photo ci-dessus est issu d’un unique cépage, le colombard, distillé il y a exactement seize ans (à 52°C, dans un alambic chauffé au bois, en continu). « Elevé dans la plus stricte tradition », il a ensuite vieilli dans des fûts de chêne, « observé en permanence par le maître de chai » de la maison, avant d’être mis en bouteilles sans aucun additif.

Château de Lacquy 2000, bas-armagnac, environ 80 euros.

chateaudelacquy

L’écriture d’un champagne

Après le succès de sa collaboration avec Philippe Starck pour « imaginer » son Brut Nature 2006, premier champagne non dosé de l’histoire de cette maison familiale, Louis Roederer annonce que l’élaboration de sa deuxième proposition du genre, le Brut Nature 2009, a emprunté « les mêmes et surprenants sentiers. » La maison et le designer se sont à nouveau employé ensemble à passer « des mots au vin » pour créer un champagne sans dosage « d’une irrésistible franchise » dont l’habillage est signé Starck.

« La première aventure était splendide », raconte Philippe Starck. « Avec Roederer, nous avons inventé une diagonale, un langage unique et dynamique qui part des mots pour travailler la terre. C’est l’écriture totalement nouvelle et merveilleusement précise d’un champagne en mouvement. Avec Brut Nature 2009, nous avons conservé les mêmes paramètres et nous sommes à nouveau partis de l’idée et des mots pour arriver au vin, sans a priori. Nous voulions un champagne fuselé, élégant, vertical, à l’os, équilibré par le terroir. »