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Champagne Collet, une histoire de chefs

Début juin à Aÿ, la Villa Collet inaugurait l’exposition issue de la rencontre entre Eric Guérin, récipiendaire de l’édition 2015 du prix du livre de chef organisé par Champagne Collet pour son ouvrage Migrations, et Ji-Young Demol Park, artiste coréenne installée en France depuis vingt ans (photo ci-dessus). De son séjour à La mare aux oiseaux, lieu ouvert par Eric Guérin en 1995 sur une île située au cœur des marais de Brière (Loire-Atlantique), cette dernière a rapporté un carnet de voyage intitulé A la croisée des chemins, trente planches visibles tous les jours cet été au “cabinet des chefs” de la Cité du champagne Collet-Cogevi, une salle d’exposition entièrement dédiée à la gastronomie.

De gastronomie, il était à nouveau question lors du premier des dîners qui émailleront la quatrième édition du Prix Champagne Collet du livre de chef, chaque recette de chef étant l’occasion d’un nouvel accord avec les cuvées de la maison Collet, notamment son nouveau millésime 2006. C’est Franck Baranger, chef des restaurants parisiens Le Pantruche et Caillebotte et auteur de l’ouvrage Le Nouveau bistrot (éditions Hachette Cuisine), qui a ouvert le bal la semaine dernière avec le menu ci-dessous. Depuis la création en 2013 de ce prix s’attachant à promouvoir la cuisine française « dans ce qu’elle a (…) de plus vibrant et de plus créatif », 29 chefs ont présenté près de 200 recettes déclinées en autant d’accords « mets-champagnes Collet exceptionnels ».

MenuFranckBranger-Collet

Paulée champêtre

Le premier anniversaire de l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne sur la liste du Patrimoine mondial se tiendra lundi 4 juillet de 17 heures à minuit à Savigny-lès-Beaune. Si chacun peut venir avec son pique-nique, on peut également réserver ici l’un des trois menus proposés pour l’occasion (10 euros) ainsi que sa place pour les différentes visites et balades proposées. Un concert, des initiations à la dégustation dispensées par l’école des vins de Bourgogne et des ateliers pour les plus jeunes (éveil des sens, jeux, décoration de ballons) sont également au programme, à découvrir dans son intégralité.

Château Lestage, 4e génération

Cru bourgeois supérieur depuis 1932 et propriété de la famille Chanfreau (à laquelle appartient également le château Fonréaud) depuis 1963, le château Lestage (Listrac-Médoc) a accueilli en début d’année l’arrivée de Loïc et Guillaume Chanfreau, l’un au développement commercial, l’autre à la partie technique et les deux à l’élaboration du vin avec l’équipe en place. Sur ses deux propriétés, la famille est engagée dans une approche durable de la viticulture certifiée par Terra Vitis.



« Respecter l’environnement et le terroir mais aussi répondre aux attentes du consommateur sont les objectifs des châteaux certifiés Terra Vitis. Chaque étape du cycle de production est vérifiée par un organisme indépendant pour garantir une qualité optimale. »

vins-ChâteauLestage

En toute logique, ce respect s’est accompagné du souhait de mettre en valeur de la façon la plus précise qui soit les différents terroirs des 42 hectares de vignoble de Lestage. Cette volonté d’une meilleure gestion des sélections parcellaires s’est traduite dans les faits par l’installation du nouveau chai en photo ci-dessus, « outil à la fois performant et esthétique » qui a pris place dans les anciens bâtiments afin de respecter l’authenticité de ces lieux, parfaite illustration de ce qu’est un château viticole.

« Cette propriété qui constitue un superbe modèle d’architecture napoléonienne est l’oeuvre de l’architecte Ernest Minvielle, considéré comme le précurseur de l’architecture viticole. »

ChâteauLestage

Champagne, nos grandes cuvées, deuxième partie

C’est cher mais bon.


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1

Joseph Perrier

Joséphine 2004 79 euros 18/20

Et si on tenait là la meilleure affaire des cuvées de prestige ? Habillage charmant, dans une sérigraphie art nouveau, onctuosité et maturité délicieuses, complexité aromatique sur les fruits confits, la brioche, les fleurs, générosité avec ce qu’il faut de fraîcheur et inversement. À ce niveau de plaisir, on peut penser que le tarif est très accessible.
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[su_tab title= »VIN 2″]2

Krug

Grande Cuvée 152 euros 19/20

Le snobisme traditionnel de la maison consistant à signaler que la grande cuvée est la seule « entrée de gamme » qui soit aussi une cuvée de prestige, est assurément vérifié. Assemblage artiste de très nombreux vins de réserve (dix millésimes), de très nombreux crus (120) et des trois cépages (oui, y compris le meunier), la grande cuvée a pourtant rajeuni son style, associant désormais une plus grande fraîcheur et vivacité à sa légendaire onctuosité et à la finesse confite de ses arômes.
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3

Lanson

Extra-Age blanc de blancs 61,50 euros 16,5/20

Malgré de réelles qualités, Lanson n’a jamais réussi à imposer sa cuvée de prestige nominale, appelée noble cuvée. Trop impérieuse, trop chère, pas assez séduisante. De fait, la maison a créé, sur le mode de l’assemblage de plusieurs millésimes (trois), cette cuvée extra- age qui séduit par sa plénitude sans rudesse et sa maturité aromatique. Devant le succès, la gamme est déclinée, de manière également réussie, en rosé et en blanc de blancs.
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4

Laurent-Perrier

Alexandra rosé 2004 299 euros 19,5/20

Créé par Bernard de Nonancourt, grand-siècle s’imposa en son temps comme l’une des rares cuvées de prestige connaissant un réel succès commercial. Notamment grâce à un style brillamment apéritif, très assumé, et une personnalité ultra équilibrée. En rosé, alexandra, dans sa robe très pâle, associe comme personne suavité et tension. Ultra fin, d’une ligne aromatique subtile, tapissant, le 2004 est un sommet absolu.
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5

MCIII

450 euros 18,5/20

Les esthètes du punk rock ont célébré le MC5, ceux du champagne seront ravis du MCIII, acronyme trendy de Moët et chandon 3. Trois pour trois types de vins. Un peu plus d’un tiers de 2003 vinifié et élevé en inox, un peu plus d’un tiers de vins de réserve (1998, 1999 et 2002) élevés partiellement en foudres (une rareté chez Moët) et un quart de millésimes embouteillés (1993, 1998, 1999) « remis en cercle » (dégorgés et assemblés avec le reste de la cuvée). Une alchimie alambiquée, réassemblée et vieillie sur pointe dix ans. Elle est à la fois fidèle à l’esprit Moët et d’une rare complexité d’arômes et de structure.
CONTACTER LE PRODUCTEUR
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6

Mumm

R.Lalou 2002 129 euros 17,5/20

Recomposée après une éclipse de plus dix ans, la cuvée René Lalou est devenue R. Lalou. Moins champagne de table qu’avant, elle semble beaucoup plus adaptée à l’univers de la fête et des soirées. Bien calée sur le registre fruit confit et brioche, elle affiche une roborative gourmandise, suavement dosée. En vieillissant, le millésime 2002 témoigne de la classe de ses origines.
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7

Bruno Paillard

Nec Plus Ultra 1999 140 euros 18/20

L’exigeant Bruno Paillard s’attache à faire de sa maison l’une des valeurs sûres de la Champagne. Il a ainsi fait de son brut non millésimé, Première cuvée, un vin intense d’une régularité sans faille et impose avec son NPU une conception pareillement vineuse, longue et sobre du grand champagne, à peine assagie par – tout de même – seize ans de cave.
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8

Perrier-Jouët

Belle époque 2006 102,60 euros 18/20

Partie intégrante de l’univers des cuvées mythiques (elle a été créée en 1969, mais poursuit une longue tradition de grands millésimes de cette maison née au XiX e siècle) Belle-Époque est à tort négligée par les puristes. C’est très injuste tant le style ample et raffiné, d’une onctuosité généreuse, mais d’un remarquable équilibre en bouche séduit aujourd’hui et vieillira avec une impeccable élégance.
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9

Philipponnat

Le Léon, blanc de noirs 2006 114,95 euros 19/20

Chez Philipponnat, l’ancrage dans ses terroirs de la vallée de la Marne est un axe fondamental. Après le Clos des Goisses, spectaculaire vigne située à la sortie de Mareuil sur Aÿ, surplombant le canal latéral, Charles Philipponnat a sélectionné deux autres parcelles, l’une à Mareuil, l’autre à Aÿ, le Léon. Ce pur pinot noir intense et racé débute superbement avec un 2006 d’une immense profondeur.
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10

Piper-Heidsieck

Rare 2002 149 euros 18/20

Après une période où il s’engagea dans une vaine course au volume, Piper est revenu de très loin et son chef de cave régis camus a redéfini les grands principes de cette belle marque depuis une bonne douzaine d’années. Rare 2002 en est le sommet. Style ample et savoureux, axé sur la brioche et les agrumes confits, délicatesse de texture et profondeur généreusement gourmande.
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11

Pol Roger

Sir Winston Churchill 2004 169 euros 18/20

Longtemps réservé au seul marché britannique, cette cuvée dont le nom rend hommage au plus grand fan de la maison (on dit qu’il réserva pour sa cave un millésime entier de Pol Roger), offre à la fois une version vineuse et raffinée des grands pinots de la Montagne de Reims, dominateurs, mais brillamment complétés par des chardonnays de haute volée. Le 2004 apparaît d’un fruit saisissant et d’une charpente brillante.
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12

Pommery

Louise 2002 90 euros 18,5/20

Dans les décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix, Pommery a connu une période agitée en changeant plusieurs fois de propriétaire. Pourtant la cuvée Louise, définie par son chef de cave d’alors, le Prince Alain de Polignac, puis poursuivie depuis par son successeur Thierry Gasco, a toujours gardé un cap défini comme la recherche de la plus absolue finesse. Le 2002 est, dans ce registre de grande délicatesse, un must absolu.
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Grand jeu En Magnum et 10 vins

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Investissement solidaire

Afin que chacun puisse devenir acteur de la protection et de la pérennité du vignoble, menacé entre autres par la pression foncière et le grignotage urbain, 
le groupe Rhonéa a lancé la première société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) de la vallée du Rhône. Issu de l’union des caves coopératives de Vacqueyras et de Beaumes de Venise et construit autour d’un modèle « collectif, créatif et novateur », le groupe Rhonéa tient à envisager les enjeux actuels liés à l’économie et à l’environnement de façon innovante, flexible et dynamique. L’ambition de ce projet inédit est d’acquérir et de préserver le patrimoine foncier viticole situé autour des Dentelles de Montmirail.

« Engagé, éthique et collectif, l’investissement* réunira des acteurs multiples (…) sensibles au paysage agricole français et convaincus par le développement local et durable. »

Porté par 236 artisans-vignerons réunis autour d’une valeur essentielle, la transmission, ce projet alternatif et responsable propose « d’accéder à la propriété viticole et de participer au développement du tissu économique local » via une structure juridique innovante et de prendre part à une aventure humaine mettant sur un même plan « les notions d’investissement, d’engagement, de partage et de solidarité. » Suite au rachat progressif de parcelles, ce domaine d’un nouveau genre devrait compter plus d’une centaine d’hectares de vignes dans les meilleurs crus de la vallée du Rhône d’ici trois ans et rassembler près de 5 000 sociétaires autour d’un capital estimé à 5 millions d’euros.

*Produit de placement de produit de placement de diversification tangible à long terme alliant « plaisir, avantages fiscaux et engagement solidaire », l’offre Rhonéa Vignobles donne l’opportunité à des particuliers, institutionnels, professionnels, salariés d’acquérir une part de vignoble à partir de 1 000 euros. Les investisseurs sociétaires recevront sous forme de dotations en vin (non fiscalisables) entre 5 et 7 % de rémunération. Outre les avantages fiscaux pour les particuliers (18 % d’abattement), Rhonéa Vignobles offre l’opportunité de créer un patrimoine foncier sans risque juridique ni financier.

Avis aux start-ups du vin


Lancé par l’interprofession des appellations de la vallée du Rhône (Inter Rhône), French Tech Culture, écosystème de l’économie numérique labellisé par le ministère de l’Economie et regroupant 180 communes, 9 agglomérations, 2 régions et 4 chambres du Commerce et de l’Industrie, la communauté d’agglomérations Grand Avignon, le Crédit agricole Alpes Provence, via son pôle d’accompagnement à la création d’entreprise qui a soutenu 80 projets depuis 2005, et la French American Chamber of Commerce de San Francisco, réseau de plus de 300 entreprises françaises et américaines, le 1er prix de la viticulture et du numérique lancé ces jours-ci « offre aux start-ups françaises une occasion particulière de mettre leurs innovations au service de la filière viticole tout en bénéficiant d’un soutien pour accéder au marché américain. » Le règlement du concours est ici, les candidats ont jusqu’au 15 juillet pour déposer leur dossier à l’adresse suivante : [email protected]. Le gagnant sera connu le 27 août, lors du ban des vendanges qui se tiendra en Avignon.

Philippe Starck a fait un chai

Inauguration du nouveau chai du Château Les Carmes Haut-Brion dont le pessac-léognan fait la course en tête depuis deux millésimes. C’est vraiment le chouchou de tout le monde, envoyez les bravos et les hourras à Guillaume Pouthier, il les mérite puisque c’est lui qui fait (et c’est Stéphane Derenoncourt qui conseille). Guillaume a vinifié 2015 dans ce chai techniquement remarquable (en même temps, on n’imagine pas des gens sérieux faire des chais qui fonctionnent moyen).

Ce chai est aussi une merveille à regarder.
Cette forme de cuirassé du XIXe siècle posé sur un étang, c’est vraiment une idée de génie et c’est une réalisation hors-pair. C’est beau d’un bout à l’autre et de haut en bas. L’idée, c’est Philippe Starck, designer, qui l’a eu, grâce lui soit rendue. Il parle d’une lame qui jaillit des flots. Il y a une fulgurance, mais pas celle-là. Pas grave, c’est un type qui a des idées formidables à intervalles réguliers. Souvenez-vous, la maison vendue dans le catalogue des Trois Suisses, il y a déjà longtemps. Les plans ainsi commercialisés ne valaient pas cher et la maison était vraiment belle à regarder. C’était en 1994, les moins de vingt ans peuvent chercher sur Wikipedia.

Alors quoi ?

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Bordeaux : le célèbre éditeur Féret ouvre un nouveau chapitre


De nouvelles collections, du numérique, une librairie dédiée en plein Bordeaux. Les éditions Féret, spécialiste des ouvrages consacrés aux vins, renaissent. Interview du propriétaire, l’homme d’affaires Marc Faujanet, ex patineur artistique et serial entrepreneur.


Vous êtes dans l’immobilier de santé, la pâtisserie, les miniatures automobiles… et désormais dans l’édition et la librairie. Pourquoi?

Le fonds éditorial, plus de 200 titres, l’histoire de Féret sont passionnants. C’était une belle endormie mais les perspectives de développement sont nombreuses. J’ai acheté en mars, la librairie ouvre pendant Bordeaux fête le Vin, seize nouveaux titres sortent d’ici à la fin de l’année.

Vous êtes amateur de vin ?

Je ne l’étais pas avant d’acquérir des parts de La Fleur-Cardinale avec des amis qui m’ont appris le vin. Aujourd’hui, j’ai revendu mais le goût est resté.

Quels sont vos projets pour Féret ?

La bible de Féret, « Bordeaux & ses vins » n’est éditée que tous les cinq ans. Le monde du vin change très vite, on ne peut pas attendre cinq ans pour avoir des infos à jour. « Bordeaux & ses vins » sera désormais disponible et accessible en version numérique. La dernière édition date de 2014, la vingtième paraîtra en 2020. Les ouvrages techniques (40 % du catalogue) sont particulièrement concernés, on pourra les imprimer soi-même à la demande, les consulter sur le net. Le site, bilingue, va être repensé avec la mise en ligne de contenus (extraits, interviews…) et on va se déployer sur les réseaux. Nous souhaitons développer tout ce qui peut l’être, l’éditorial, l’événementiel – les châteaux pourront par exemple privatiser la librairie – et les produits dérivés. Nous allons aussi produire des films capsules destinés aux réseaux sociaux. On a déjà tourné à Gruaud-Larose.

Des beaux livres sur les châteaux ?

1600 châteaux, c’est 1600 clients potentiels. Ma première idée, c’est de créer une collection avec un beau livre pour leurs V.I.P. et un pocket à emporter, très grand public, voire touristique. L’œnotourisme est dans notre ligne de mire. Mais aussi la planète vins toute entière, la gastronomie de terroirs, le patrimoine. Et les jeunes amateurs de vin.

Des nouvelles collections ?

Dès fin août, une collection dédiée aux cépages. On commence avec le merlot et le cabernet.

Et Féret, c’est aussi désormais une librairie ?

Je viens d’ouvrir au 50, cours du Chapeau rouge, l’adresse historique (1818) de la librairie. L’écrivain Marc Dugain, récemment installé à Bordeaux, en est le parrain. Sur 550m2, la librairie de la Comédie est spécialisée dans le vin et la gastronomie et propose aussi des rayons généraliste, jeunesse et BD. La presse vin et gastronomie y sera mise en avant. On peut y feuilleter les derniers romans ou essais ou même épreuves d’ouvrages à paraître tout en dégustant une pâtisserie – c’est une autre de mes activités, je mets tout en synergie globale, comme c’est déjà le cas à la librairie 45e Parallèle que j’ai ouvert au Printemps à Pessac et comme ce le sera place Puy Paulin, spécialisée BD, qui ouvrira à la rentrée. Féret aura aussi une vitrine à Paris, je négocie actuellement un emplacement à Saint-Germain-des-Prés. J’ai mis en place une plate-forme de distribution dédiée, mes libraires doivent consacrer tout leur temps à conseiller les lecteurs, comme les cavistes doivent conseiller leurs clients.

Vous avez créé en mai un festival littéraire à Pessac sur le thème de la littérature de voyage. Bis repetita sur le thème du vin ?

Tout est possible. Il est indispensable de se développer hors les murs.

Propos recueillis par Béatrice Brasseur

Caisse DUCLOT Bordeaux Collection 2015

Neuf vins d’exception pour un millésime d’exception


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1

Château Ausone

2015 19-19,5/20

50 % merlot, 50 % franc. Grande couleur profonde, nez noblement épicé, allonge veloutée avec du muscle, sveltesse et profondeur, perfection tactile. Tannin de soie absolu.
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[su_tab title= »VIN 2″]2

Château Cheval Blanc

2015 18,5-19/20

Le cru fait l’actualité en ne sortant pas cette année de Petit Cheval, parce que « la caractéristique de l’année est l’homogénéité » explique Pierre-Olivier Clouet. Fruit très précis, allonge harmonieuse, délicatesse subtile des tannins, crémosité et velouté, brillance. Cheval tel qu’en lui-même, d’une finesse et d’une subtilité hors norme.
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3

Château Haut-Brion

2015 19,5-20/20

Aussi proche d’une certaine idée de la perfection bordelaise qu’on peut l’imaginer. Corps absolument somptueux, lié à la maturité folle, mais contrôlée du raisin, complémentarité parfaite des cépages (grosse moitié de cabernets, petite moitié de merlot), longueur étonnante, mais surtout réserve tannique phénoménale. Nous n’avons rien trouvé d’équivalent ni en Médoc, ni Rive droite. On oubliera le degré élevé du raisin, car le vin le vaut bien.
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[su_tab title= »VIN 4″]
4

Château Lafite Rothschild

2015 17-17,5/20

Échantillon dégusté au château. Difficile à appréhender car après une entrée de bouche très noble, plutôt avancée pour son âge, avec des notes d’amande et de tabac blond liée à la qualité du bois neuf utilisé, le vin semble manquer de milieu de bouche et, surtout, de rebond en retour de tannin. La sélection étant sévère pour ce grand vin, nous serions surpris quand même qu’il n’évolue pas favorablement au cours de son élevage. Une nouvelle évaluation sera nécessaire dans un an.
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5

Château Margaux

2015 19-19,5/20

Infiniment de noblesse aromatique, de tension maîtrisée, parfaite maturité du raisin, sélection sévère (35 % de la récolte) et assemblage très judicieux (87 % cabernet sauvignon, 8 % merlot, 3 % cabernet franc et 2 % petit-verdot), rétro-olfaction magique. Réussite exceptionnelle, hélas endeuillée par le décès de Paul Pontallier, qui l’aurait tant aimé, mais qui l’aura quand même vu naître.
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[su_tab title= »VIN 6″]
6

Château La Mission Haut-Brion

2015 18-18,5/20

Il souffre un peu par rapport à l’extraordinaire retour de tannin de haut-brion, mais c’est un vin magnifique, au velouté de texture idéal, complexe, plutôt tendre et avec un fondu plus immédiat. On aimerait un milieu de bouche un peu mieux centré.
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7

Château Mouton Rothschild

2015 19-19,5/20

Admirable couleur, très grand nez complexe où pointe le cassis, majestueux, mais ayant conservé une tension et une fraîcheur uniques à Pauillac dans ce millésime et texture magique, elle aussi. Un peu plus de merlot (16 %) que dans les millésimes précédents, ce qui donne au toucher de bouche un caractère plus méridional, avant un retour de tannin magnifique et ultra typé Pauillac. Il fera une très grande bouteille dans 25 à 30 ans.
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[su_tab title= »VIN 8″]
8

Petrus

2015 19,5/20

Fraîcheur subtile et tannin de soie, aucune lourdeur, précision raffinée, fruit mûr, cassis, myrtille, très bon équilibre acide/alcool. Un charmeur très profond doté d’une grande longueur fraîche. Petrus sereinement au sommet.
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[su_tab title= »VIN 9″]
100000951_B

Château d’Yquem

2015 19,5-20/20

Perfection mystérieuse même comparée avec les très nombreuses réussites du millésime mais perfection quand même, dans l’équilibre général, malgré une richesse en liqueur peu commune et surtout dans la pureté et le raffinement aromatique. Je n’ai (M.B) jamais dégusté en Sauternais un vin naissant plus net, et au fruité plus transcendant. Il servira longtemps de référence pour comprendre ce que veut dire pourriture noble. Les géniteurs de ce cru, Francis Mayeur et Sandrine Garbay, remercient les nuits fraîches de septembre et le savoir de Denis Dubourdieu. Et l’apport notable de sauvignon ramassé riche et botrytisé (20 %) a magnifiquement fonctionné.
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