Châteauneuf-du-Pape en 40 secondes
Quarante secondes de film pour quatre jours de dégustation à Châteauneuf-du-Pape.
Les dix bougies d’Orleans
C’est avec le grand public des amateurs que les appellations orléans (vins blanc, rosé et rouge) et orléans-cléry (uniquement rouge) célébreront le dixième anniversaire de la reconnaissance officielle de leur aire de production. Si le décret date du 23 novembre 2006, les festivités débuteront dès le 11 juin avec les “portes ouvertes” organisées par les vignerons indépendants et la cave coopérative de ces deux AOC du Loiret qui couvrent une vingtaine de communes et une centaine d’hectares sur la rive gauche de la Loire, entre Orléans et la Sologne.
Cette journée d’accueil dans le vignoble s’achèvera avec une tablée vigneronne sur la place du village de Mareau-aux-Prés (Tarif : 20 euros, 10 euros le menu enfant. Réservation ici avant le 5 juin). Outre le macaron 2006-2016 ci-dessus, apposé sur les 200 000 bouteilles qui sortiront cette année de ces deux appellations qui élaborent leurs vins à partir des cépages chardonnay, pinot gris, meunier et noir (orléans) et cabernet franc (orleans-cléry), l’événement donnera lieu à un rendez-vous dédié aux professionnels le 5 septembre prochain à Orléans. Enfin, l’heure des vendanges sera aussi celle d’une balade gourmande dont nous vous reparlerons.
Troisième succès pour le troisième WineLab
Il y a ce côté « on n’est pas en sucre » pour rire de tout, des plus fortes pluies et des grèves les plus absconses. C’est ce qui nous vient d’abord à l’esprit en accueillant les visiteurs du WineLab au Carreau du Temple, ce lundi.
D’abord, il y eut les exposants, trempés mais tout sourire, avec leurs bouteilles et leurs tarifs. Pas moins de 150 maisons s’étaient inscrites à cet événement réservé aux professionnels. Puis, peu à peu, les dits professionnels ont fait leur entrée. Mais pour quoi faire ?
Le WineLab réunit les bons vins identifiés par Bettane+Desseauve, les bons et les pas (trop) chers. Comme tous les événements B+D, les vins doivent avoir une bonne note pour être admis à exposer. Tout ce qu’il faut que les professionnels y soient. Ce soir, la pluie tombera sur la troisième édition du WineLab et quelque chose me dit que tout le monde devrait être ravi.
© Riedel
© Champagne Lucien Collard
© V.Barbier
© N. de Rouyn
© N. de Rouyn
© C. Cousinet
© M.A. Paradis
© C. Cousinet
© C. Cousinet
En kiosque
Pour la première fois, Bulles & Millésimes, le magazine consacré aux vins de Champagne édité par JBD Com bénéficie d’une diffusion nationale. Le sixième numéro de cette publication semestrielle lancée il y a trois ans, seule à se consacrer uniquement à l’univers du champagne et ce sur une centaine de pages, est disponible depuis quelques jours chez les marchands de journaux dans toute la France (8 euros).
Dégustation & compétition
Organisateur d’événements privés et publics autour du vin, souvent allié à de la musique, Wine Fictions propose le 16 juin à l’intention des amateurs parisiens une soirée à propos de laquelle on pourra se renseigner plus avant en écrivant directement à Christophe Hauser, en charge de cette proposition de dégustation d’un genre nouveau ([email protected]). S’il y a des lots à gagner, il y aura également des vins à acheter au « meilleur prix ».
Ce « premier challenge liquide et solide qui fait du bien avec du bon » a déjà fait l’objet d’une soirée inaugurale début avril autour des cinq vins en photo ci-dessous (Domaine Cruchandeau, bouzeron 2014 ; Mas Saint Laurent, cuvée Picpoul et Terret 2012 ; Daniel-Etienne Defaix, Pinot Noir 2012 ; Domaine Chandon de Briailles, savigny-les-beaune 2012 ; Chateau Lalaudey, moulis-en-médoc 2009). Cette deuxième édition sera entièrement consacrée à Bordeaux et les épreuves concerneront les accords mets-vins aussi bien que les vins. A partir de 30 euros, sur inscription. Plus de renseignements ici.
Ceci est une mise à jour de la brève diffusée le 19 avril dernier, la date de l’événement ayant été modifiée
Les cavistes voient rose
Mise en place par le conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP), l’animation dédiée aux rosés d’appellation côtes-de-provence qui a démarré cette semaine chez 250 cavistes en France est une première pour l’interprofession sur ce circuit qui ne représente aujourd’hui que 5 % des débouchés de l’AOC. Pour développer la présence de ces vins, en volume et en nombre de références disponibles, sur ce réseau valorisant et prescripteur, le CIVP a décidé d’y insuffler « l’esprit rosé ».
Via la mise à disposition d’un kit d’animation (carte du vignoble, affiche expliquant la vinification, verres à dégustation, livret d’accords mets-vins, etc.), les cavistes peuvent « faire découvrir ou redécouvrir » à leurs clients ce vignoble qui est le premier producteur en France de vin rosé d’appellation d’origine contrôlée. Des vignerons feront le déplacement pour commenter les dégustations organisées par certains cavistes (et relayées sur la page Facebook dédiée, c’est par là) et une offre promotionnelle accompagne cette opération qui mettra en moyenne huit rosés à l’honneur chez les cavistes participants.
Le dîner qui soigne
A l’initiative de Coralie, Matthieu et Hubert de Boüard de Laforest, une soirée à caractère caritatif se tiendra au château La Fleur de Boüard vendredi prochain dans le but de récolter des fonds destinés aux enfants malades du cœur. Sous la présidence d’Alain Juppé et en présence de Patrick Timsit, parrain de l’événement, et de Chantal Thomass, ambassadrice de l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque fondée en 1996 par Francine Leca et Patrice Roynette, ce dîner de gala donnera lieu à une vente aux enchères de grands vins, de champagnes, de voyages, entre autres, animée par Pierre Cornette de Saint-Cyr. Tous les bénéfices de cette soirée seront reversés à l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque.
C'est dimanche.
N’en déplaise aux communicants du monde du vin et des spiritueux, il n’y a pas de genre prédestiné pour devenir un grand amateur et la fête de ce dimanche (les mères) compte autant que celle du 19 juin (les pères). Le vin, ça change du parfum. Une cave à vins, encore plus.
Un whisky ?
Oban veut dire petite baie en gaélique et la distillerie nichée au cœur de la ville du même nom, l’une des plus anciennes et des plus petites d’Ecosse, a baptisé du nom de Little bay sa dernière proposition, expression du décor qui l’a vu naître, falaises de granit et climat doux, marqué par la bruyère et la tourbe des terres avoisinantes. « Fondée en 1794 par les frères Stevenson, la distillerie Oban utilise les alambics les plus petits du pays, si petits qu’il leur faut un temps de repos entre chaque distillat pour que le cuivre puisse récupérer. » Fruit d’un patient savoir-faire, ce single malt sans mention d’âge, une tendance récente qui « suscite l’intérêt grandissant des connaisseurs », est issu de l’assemblage de plusieurs fûts ayant atteint différents degrés de maturation. Oban, Little Bay, 67 euros
Une nouvelle sensation
Cadeau petit format, mais grandement inattendu, ce rosé extra-dry remet au goût du jour une manière d’autrefois, quand le cœur des amateurs battaient pour des champagnes moins secs. « Il faut parfois savoir sortir des sentiers battus pour (…) découvrir une nouvelle sensation », explique Philippe Delescot, chef de caves de la maison Édouard Brun à l’origine de cette cuvée quasiment inédite en Champagne. Cet assemblage à parts égales de pinot noir et de chardonnay dosé à dix-sept grammes par litre (pour comparaison un champagne brut comporte moins de douze grammes de sucre par litre) a vieilli 24 mois minimum en caves. De l’apéritif au dessert, tous les accords sont envisageables. Edouard Brun, cuvée Un Brun de folie, 15 euros la demi-bouteille (39 euros en coffret avec deux flûtes)
Une vodka (mais un sac, en fait)
Parfait compagnon pour la plage, l’étui de coton qui accompagne la bouteille de vodka Pyla est un bon alibi pour (re-)découvrir cette production girondine élaborée à partir de blé français sans gluten et filtrée avec le sable de la dune du Pyla, ceci expliquant donc cela. Hommage au littoral français, il sera disponible tout l’été auprès des cavistes et épiceries fines qui distribuent cette vodka française, la liste complète est là.
Pyla, vodka Excellium, 35 euros
Le rose aux joues
Ecrin pensé pour être converti en un accessoire de bureau ou une boîte à bijoux, le coffret qui habille ces jours-ci la cuvée Brut Rosé de la marque Nicolas Feuillatte joue résolument la carte du tendre tout en offrant au flacon de parfaites conditions de voyage et de stockage. Disponible jusqu’au 28 mai, uniquement à l’espace de la marque à Paris (Tél. : 01 42 27 61 19) et dans sa boutique de Chouilly (Tél. : 03 26 59 55 65). Nicolas Feuillatte, coffret Brut Rosé, 39 euros
Un cadeau perpétuel
Au Petit Ballon, c’est l’ancien chef sommelier du Ritz qui sélectionne les deux bouteilles de vins que vous recevez chaque mois chez vous. Ce service propose deux formules de box, L’Age de raisin (19,90 euros/mois), une balade dans les appellations à la découverte de ses préférences, et Le Bel âge (39,90 euros/mois) dédié aux « grandes cuvées et appellations prestigieuses ». Ces vins sont livrés avec La Gazette, publication mensuelle pleine de conseils et d’infos, histoire de passer de l’âge de raison du néophyte au bel âge du connaisseur. Par ici l’abonnement. Carte-cadeau à partir de 59,70 euros
Champagne de poche
A l’occasion de la fête des mères, la maison Champagne Gosset accompagne d’un fort moderne seau à champagne ses cuvées Grand Rosé (56 % chardonnay, 42 % pinot noir) et Grand Blanc de blancs. Souple écrin d’un rouge éclatant qui permet de maintenir la bouteille au frais à sa sortie du réfrigérateur, l’enveloppant soft pouch pourrait devenir, une fois ses missions de service accomplie, un parfait support de tablette. Gosset, coffret “Fête des mères”, 54 euros
Au septième, le ciel
Les yeux dans les yeux, la tour Eiffel pour compagne et le champagne Lanson pour conversation ? Rendez-vous sur la terrasse située au septième étage de l’hôtel Raphaël. Tout juste réouvert, cet élégant et panoramique point de vue sur Paris réédite cette saison son partenariat avec la maison champenoise fondée en 1760, décliné en un bar à champagne et des « tables Lanson » côté restaurant. La réservation de l’un ou de l’autre se fait exclusivement sur le site internet de l’hôtel, c’est par là.
Au bonheur des amatrices
Le vin, et les accessoires high-tech de la vie moderne, n’étant pas réservé aux hommes, cette cave à vins proposée par La Sommelière (raison de plus) a toute sa place ici. Ce performant objet permet de stocker quarante bouteilles chez soi dans des conditions idéales dont le réglage se fait par un écran tactile. Promis, on en parlera aussi pour la fête des pères. La Sommelière, cave LS 40, 349 euros