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Paris-Lyon-Méditerranée


C’est avec la belle collection d’étiquettes ci-dessus, inspirée des affiches de promotion de la compagnie de chemins de fer qui reliait Paris à la Côte d’Azur, que le château de Berne (Lorgues) a décidé d’accompagner l’amateur tout au long de la belle saison, de salades en grillades. « Hommage » au tourisme et à l’art de vivre de la Belle-Epoque, cette cuvée issue de grenache (80 %) et de cinsault (20 %) peut être appréciée dès à présent, à une température de service située entre 8 et 10°. Mais on peut aussi la garder un peu, une à deux années, raison de plus pour collectionner toutes les étiquettes.

Château de Berne, cuvée Hommage, IGP méditerranée 2015. 3,95 euros

Le joli mois de mai


Le caviste parisien Lavinia célèbre l’arrivée des beaux jours avec une sélection de roses flacons. On pourra les découvrir dès ce jeudi (le magasin du boulevard de la Madeleine sera ouvert de 11 h à 19 h), et jusqu’à la fin du mois. Achetés par trois ou par six, ces vins et champagnes rosés feront l’objet de remises exceptionnelles. Signalons également que Lavinia propose aux amateurs de commander des bordeaux en primeur, plus de renseignements en cliquant .

Un nouveau côtes-de-bordeaux


C’est à l’unanimité que les adhérents à l’union des Côtes de Bordeaux ont décidé d’accueillir l’appellation sainte-foy-bordeaux lors de leur assemblée générale, jeudi dernier. Cette union créée en 2007 autour des terroirs de Blaye, Cadillac, Castillon et Francs (principalement producteurs de vins rouges) confirme avec cette adhésion d’un cinquième membre « son attractivité, son dynamisme et renforce son influence parmi les vins de Bordeaux. » C’est à partir de la récolte 2016 que Sainte-Foy rejoindra officiellement les rangs et que ses vins deviendront des sainte-foy-côtes-de-bordeaux.

Cette décision intervient après des années d’échanges et de travail entre tous les membres. Wilfrid Franc de Ferrière, président de l’AOC sainte-foy-bordeaux indique que le souhait de l’appellation de faire partie de l’union des Côtes de Bordeaux est né de « la volonté d’intégrer une force qui (…) permettrait de bénéficier d’un dynamisme et de moyens de promotions plus impactants. » Ravi de la belle unanimité qui a validé cette demande, il précise qu’un important travail a été mené au préalable. « Entrer dans l’Union nécessitait de s’adapter à des règles de production plus drastiques, de délimiter un territoire moins étendu, ce que nous avons fait.»

L’arrivée de la nouvelle appellation, soit 30 adhérents, 500 hectares et 10 000 hectolitres supplémentaires (dont des vins blancs moelleux et liquoreux), dans les rangs de l’Union a été l’occasion d’une révision du cahier des charges et des statuts de cette dernière. Et d’un enthousiasme général. Pour son président, Stéphane Héraud, ce nouveau membre est synonyme de nouveaux défis : « encore plus forts (…), nous allons poursuivre notre route vers le succès. » La directrice de l’Union, Patricia Zabalza, a quant à elle indiqué que l’AOC sainte-foy-bordeaux était très présente sur les marchés export, avec des produits de qualité. « Elle va agrandir la famille avec le même état d’esprit et une offre renforcée. Nous avons hâte de collaborer ensemble. »

De la Bretagne à Bordeaux


Alexandre de Malet Roquefort souhaitant se consacrer exclusivement aux propriétés familiales, Bertrand Ravache a racheté l’été dernier la totalité des part de la maison de négoce Malet Roquefort dont il détenait déjà 66 %. Suite logique, il vient de lui donner son nom, manière d’afficher ses nouvelles ambitions pour la société et d’y refléter ses valeurs. La désormais maison Bertrand Ravache reste le distributeur privilégié des domaines Comte Léo de Malet Roquefort.

C’est après une brève carrière dans l’immobilier que Bertrand Ravache, originaire de Vannes, a abordé le rivage du vin. Il affine son expérience de sa commercialisation au long d’une carrière entamée au sein du groupe Berger, puis poursuivie comme directeur commercial aux Grands Chais de France et enfin chez GRM, où il développe l’activité marques et châteaux de la société avant d’en devenir actionnaire et président en 2007. L’entrée de son groupe au capital de la maison Malet Roquefort est la conséquence de sa rencontre, en 2011, avec la famille Malet Roquefort et d’un « véritable coup de cœur » pour le saint-émilion Léo de la Gaffelière.

Avec pour ambition de faire de cette marque la référence de la rive droite en grande distribution (en parallèle, Les Hauts de la Gaffelière sont réservés aux circuit des CHR), Bertrand Ravache fait progresser le nombre de cols vendus de moins de 100 000 en 2011 à largement plus d’un million l’an dernier. Dans le même temps, le chiffre d’affaires de la maison est passé de 9 à 25 millions d’euros. « Amoureux de Bordeaux mais avec le recul suffisant de ses origines pour s’adapter au marché et aux consommateurs », Bertrand Ravache lance d’autres cuvées telles que l’Instant bordeaux, en blanc et en rosé. Né avec le millésime 2012, ce dernier est issu de cabernet-sauvignon (en photo ci-dessus, le millésime 2015 vient tout juste de sortir, il est vendu 4,95 euros en grande distribution).

Castel et la filière vin

La récente élection de Lionel Chol, directeur d’Oenoalliance, filiale de la maison Castel spécialisée en vins de Bordeaux et du Sud-Ouest (châteaux et marques de distributeurs), à la présidence de la Fédération des négociants de Bordeaux et Libourne a été l’occasion pour le n°1 du vin français dans le monde, présent dans 130 pays via 26 filiales, d’annoncer son soutien quant à l’engagement de ses dirigeants dans la défense et la promotion des intérêts de la filière viticole.

Castel rappelle qu’il soutient l’engagement de ses dirigeants à s’investir dans des fédérations et associations représentatives afin de contribuer à l’animation, au développement et au rayonnement du secteur viticole français sur le plan national et dans chacune des régions où l’entreprise est implantée

Avec cette nouvelle fonction, Lionel Chol rejoint en effet d’autres dirigeants de Castel impliqués dans différents vignobles, comme par exemple Olivier Simounou, directeur de Castel Languedoc et président d’Inter Oc, RodolpheLefort, directeur de Castel Loire et président du bureau des vins de Nantes, Florent Gaillard, directeur de Castel Provence et membre du bureau du Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP) ou encore Christophe Chagnot, directeur de Castel Rhône et membre du bureau de l’Union des maisons de vins du Rhône (UMVR).

ERRATUM

Dans le sujet « Grappes entières ou égrappage » du numéro 3 de En Magnum, page 86 – encadré Champagne Jacquesson – il fallait comprendre « en vendanges entières » et non « pas de vendanges entières ». Une malheureuse et mauvaise interprétation de notre part. En effet, le champagne devant être élaboré à partir de la seule pulpe du grain de raisin, la vinification présuppose que les grappes de raisins doivent être cueillies entières et intactes et arriver entières au pressoir pour empêcher toute macération. Toutes nos excuses à Jean-Hervé Chiquet et à nos lecteurs.


Jean-Michel Cazes : « Robert Parker ne s’est pas déplacé pour goûter le millésime, il avait gelé. »

Vu de l’extérieur, Jean-Michel Cazes est surtout le grand homme
de Lynch-Bages. Mais vu de l’intérieur ? Thierry Desseauve a voulu en savoir plus. Tout est confirmé, il s’agit bien de l’homme qui a fait entrer Bordeaux dans l’ère moderne. Une très belle histoire en neuf vidéos.
C’est passionnant. Et drôle.

La suite des vidéos arrive mardi 3 mai

L’aventure extraordinaire du Tokaj


« Avec Axa, j’ai participé à la reconstruction de Pichon Baron. »


« Pour être bon vieux, un vin n’a pas besoin d’être mauvais jeune. »


« Daniel Llose était en train de trier des chemises. »


1979 : « On a perdu 50 millions. »


Le retour à la terre


« Je n’avais qu’une envie : foutre le camp. »


De la luzerne en appellation pauillac


Le 20 mai, il sera trop tard

Jour de parution du troisième numéro d’En Magnum, ce vendredi 29 avril est aussi le jour de lancement du jeu organisé par En Magnum et le Club français du vin. Les amateurs ont jusqu’au 20 mai pour tenter de gagner, via une série de questions qui nécessiteront entre autres de se plonger dans la lecture d’En Magnum, de quoi bien débuter leur cave (ou la compléter, aussi).

Outre ces 78 bouteilles, une “caisse de 12” (six chablis 1er cru et six châteauneuf-du-pape) est également en jeu ainsi qu’une carte de membre du Club français du Vin (ses avantages sont expliqués ), des abonnements au club Privé bettane+desseauve (pour le découvrir, cliquer ici) et dix exemplaires du Guide des vins de France bettane+desseauve 2016. Jeu gratuit, sans obligation d’achat.

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Les beaujolais à la fête



Organisée chaque année au printemps dans un village différent, la fête des crus du Beaujolais (ils sont au nombre de dix*, issus de 6 200 hectares) déroulera samedi et dimanche sa 36e édition sur le thème « Mille et un vins à déguster ». Après Saint-Amour l’an passé, c’est à Régnié-Durette que revient cette année la mission de mettre en avant les derniers millésimes. Près de 150 bénévoles ont été mobilisés pour accueillir les 20 000 visiteurs attendus pour cette session 2016. Un festival inédit dédié à la musique francophone (de France de Belgique, de Suisse, de Louisiane, du Québec, des Antilles ou encore d’Afrique Noire) rythmera les différents rendez-vous du week-end, dégustation de vieux millésimes, mise en perce, remises de prix et vente aux enchères (le programme complet est ).

Deux invités d’honneur seront de la partie. D’abord la ville de Namur, capitale de la Wallonie : « Pour la petite histoire, Erpent, était, à l’origine, la commune indépendante Belge avec laquelle Regnié-Durette s’était jumelée en 1970. De nombreux échanges ont eu lieu entre les deux communes. En 1975, Erpent a été intégrée à Namur, la ville proche. » Le lien historique entre la ville de Lyon et le Beaujolais sera également mis en valeur avec la célébration des dix ans de “mariage” entre Régnié-Durette et la mairie centrale de la ville (chacun des autres crus étant “marié” avec l’un des neuf arrondissements lyonnais). A l’heure de la clôture, dimanche en fin d’après-midi, le flambeau sera passé à Juliénas qui accueillera l’édition 2017. Entrée : 12 euros (10,80 en pré-vente ici), plus de renseignements en cliquant .

* brouilly, chénas, chiroubles, côte-de-brouilly, fleurie, juliénas, morgon, moulin-à-vent, régnié et saint-amour.

Chateauneuf en vedette

Star du documentaire Chateauneuf-du-Pape, une success-story, un film de Vincent Hérissé et Eric Erastostène qui a été diffusé hier soir sur France 3 Provence-Alpes dans le cadre du programme La France en docs (la rediffusion sera disponible ici), l’appellation châteauneuf-du-pape et ses fameux cailloux font également l’objet d’un article approfondi, signé par Michel Bettane, dans le numéro 3 du magazine En Magnum qui sera disponible dès demain chez votre marchand de journaux.