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D'or et d'argent

L’année du centenaire de la marque Champagne De Castelnau a débuté sous une pluie de médailles. Comme en 2015, ses vins se sont d’abord vus récompenser lors du concours Mundus Vini organisé depuis 2001 par les éditions Meininger juste avant le salon Prowein. Le jury international, œnologues, vignerons, cavistes, sommeliers et journalistes spécialisés, a distingué par de l’or les champagnes Brut Réserve, Blanc de Blancs 2003 et Brut Millésime 2003 (désormais proposé en magnum sur le marché français et à l’étranger). Pour la Coopérative régionale des vins de Champagne (CRVC), propriétaire de la marque depuis 2003, « ces récompenses (…) prouvent la place que Champagne De Castelnau a conquise par sa typicité, résultat de sa démarche œnologique de longue maturation des vins en cave. »

Du côté du Cellars in The Sky organisé par le magazine Business Traveller, concours distinguant les meilleurs vins servis en classe affaires et première classe et les meilleures cartes des vins des compagnies aériennes (elles étaient 75 à participer à cette édition), une médaille d’argent a été décernée au champagne De Castelnau Brut Millésime 2002 présenté par la compagnie taïwanaise Eva Air, qui a vu par la même occasion sa carte des vins en « business class » remporter la médaille d’or. Le centenaire commence brillamment pour la marque qui voit dans cette succession de distinctions « la preuve de la qualité et de la singularité de ses vins et du savoir-faire des hommes et femmes qui travaillent quotidiennement dans ses vignes et sa cave. »

Le Patio

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14 Rue Nationale
37400 Amboise
Tél : 02 47 79 00 00
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En bordure de rue piétonne, dans la ville historique, ce Patio éclaire de ses saveurs les bords de Loire. L’égérie des lieux Sandrine Rapicault accueille avec un sourire aussi large que celui de la Joconde. Au piano, la toute jeune Marine Augé possède l’assurance des grandes mères ligériennes. Dans la grande salle lumineuse on se glisse à table pour faire honneur au menu à 30 euros : le cappuccino de potimarron sert d’écrin onctueux à des petits gris rôtis dans une aïoli de condiments qui dynamise cette préparation toute en élégance bucolique. Le dos de cabillaud prend des allures méditerranéennes avec ses olives noires qui donnent du relief à une croustille de pomme de terre et ses sucs de ciboulail. Très goûteuse, la souris d’agneau confite au thym est escortée d’une crème de caviar d’aubergine et tomate confite. En dessert le mille-feuille chocolat-pistache vous arrache un « o » de contentement. Cette cuisine qui fait Bib n’est pas référencée dans cette catégorie chez Bibendum et l’on ne peut que s’en étonner….. La carte des vins d’un bon rapport qualité/prix met sur le devant de l’ardoise ce que la Loire compte de meilleur avec également de solides références dans l’hexagone comme les très rares cuvées de champagne de Francis Boulard. Le service de crus au verre est de la même veine… On tient là, l’une des tables émergentes de la Touraine !

RÉSERVER

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Bienvenue au club

L’année 2015 a été celle de la refonte totale des propositions d’un spécialiste de la vente à distance de vins depuis quarante ans, le « Club français du vin ». Outre un site internet entièrement repensé (cliquez ici pour le découvrir) et une sélection « encore plus exigeante » et assortie de conseils du côté du catalogue papier, le Club a inauguré à Paris un concept-store conçu comme un « écho au site web, alliant nouvelles technologies, authenticité et savoir-faire. »

Animé par une équipe dont la vocation est d’accompagner les amateurs « de la découverte à l’achat, en passant par l’initiation », ce lieu accueille des afterworks mensuels (11 euros, prochain rendez-vous les 23 et 24 mars), des concours de dégustation (le 12 avril, ce sera à l’aveugle) et des soirées dédiées aux accords mets-vins. Au programme le 4 avril, rivesaltes et chocolat (20 euros). Le 21 avril, place aux grands crus de la maison Laroche avec des huîtres (25 euros).



Le Club, 44, rue Vivienne 75002 Paris. Renseignements et réservation au 01 55 37 28 07.

Quand le vin fait le lien

Club d’amateurs de vins fondé par Manuel Peyrondet (ci-dessus, au centre), meilleur sommelier de France 2008 et meilleur ouvrier de France 2011, et proposant sous sa gouverne des coffrets mensuels, des ventes exclusives, des cours d’œnologie et des soirées dégustation, « Chais d’œuvre » vient d’étendre son champ d’actions au monde de l’entreprise.

Ce nouveau service de propositions œnologiques a pour objet de faciliter « le partage d’un savoir, la transmission d’une passion », de fédérer des équipes autour de l’univers viticole et de ses valeurs humaines et de renforcer les liens, le temps d’une soirée dédiée aux accords mets-vins, au cours d’une dégustation à l’aveugle ou à l’occasion de la célébration d’une étape importante de la vie de l’entreprise.

Deux sommeliers épaulent Manuel Peyrondet au sein de l’équipe « Chais d’œuvre Live » : Marco Pelletier, l’ancien chef-sommelier du Bristol (ci-dessus, à gauche) et Jonathan Bauer, meilleur sommelier de France 2014 (ci-dessus, à droite). Qu’il s’agisse de souligner l’importance d’un porto de 50 ans d’âge ou de permettre à une équipe de rencontrer un vigneron de génie, tous trois mettent « leur passion du vin » au service d’expériences sensorielles conçues sur-mesure, en fonction des enjeux.

Dauvergne & Ranvier : les succès du nouveau négoce en Vallée du Rhône

 

Très vite, ils s’établissent au Château Saint-Maurice (à Laudun), qui va devenir l’un de leurs plus fidèles fournisseurs. Présents depuis près de dix années dans la région, ils jouissent déjà d’une certaine réputation, et la méthodologie qu’ils présentent rassure : contrairement à la plupart des œnologues qui se contentent de suivre uniquement les aspects techniques, eux en plus achètent tout ou partie de la récolte, un poids en moins pour des viticulteurs rhodanien dont le savoir-faire commercial n’est pas toujours rodé. En plus de nouer des relations de confiance, ils vont même jusqu’à prêter les fûts aux vignerons qui n’en ont pas à disposition, un casse-tête sur le plan de l’organisation et de la logistique, mais c’est à ces petits détails que l’on fait la différence, tout ne saurait se résumer au prix de l’hectolitre de vin. Autre manière de fidéliser leurs fournisseurs, avec qui ils entretiennent des relations sur le long terme : ils achètent du vin tous les ans, y compris dans les millésimes compliqués comme 2008. Certes, dans de tels millésimes, chacun consent à un effort, et in fine de nombreux crus sont déclassés sous d’autres étiquettes que Dauvergne-Ranvier, mais au moins le viticulteur a-t-il pu sauver les meubles, et DR sa réputation. Cette démarche très impliquée vers l’aval est nécessaire dans une appellation encombrée comme les Côtes du Rhône, où plusieurs centaines de millions de bouteilles débarquent chaque année sur les linéaires : mieux vaut avoir un plan pour se trouver une place au soleil. La stratégie de Dauvergne-Ranvier est très simple : elle repose sur une connaissance fine de la grande distribution, de ses acteurs mais surtout de ses méthodes, de ses délais et de ses incertitudes.

Par exemple, pour les appellations d’entrée de gamme, le vin n’a pas fini de fermenter qu’il faut déjà le réserver chez les vignerons pour, peut-être, mais sans garantie aucune, être retenu à la fin du printemps suivant pour les foires aux vins de l’automne ! Tout en croisant les doigts pour que les réservations ne soient pas revues à la baisse voire annulées, ou qu’au contraire on vous demande finalement le double ou le triple en volume.

Qui dit grandes surfaces ne dit pas vins générique, au contraire. C’est là que la marque Dauvergne-Ranvier a conquis ses lettres de noblesse, d’une part avec des produits de qualité régulièrement labellisés par les différentes enseignes ou dans des concours (notamment les jurys Monoprix Gourmet ou Prix+Plaisir, organisés par Bettane+Desseauve), mais aussi avec une lecture très claire de la gamme. Trois niveaux de qualité sont ainsi définis : vin-gourmand, pour les cuvées sur le fruit, grand-vin, pour des vins offrant un potentiel de garde, et vin-rare, pour les cuvées exceptionnelles, forcément en tirages limités, uniquement dans les grands millésimes. En marge de cette approche, quelques cuvées tout aussi soigneusement sélectionnées sont réservées pour la restauration, toujours avec ce même objectif du prix abordable pour un plaisir maximal.

Maintenant que la maison possède une certaine assise et une aura bien établie dans la région, elle vient de franchir un cap : l’acquisition en 2013 d’une dizaine d’hectares en Lirac et Tavel va donner un autre relief à l’aventure. À suivre…

 


Lire l’intégralité de la saga

D2

Mes magnums (4)

Château Quintus, saint-émilion grand cru 2012

Ce qu’il fait là
Un garçon, fût-il le prince Robert de Luxembourg, qui réunit deux crus classés de Saint-Émilion (Tertre-Daugay et L’Arrosée) pour n’en faire qu’un seul sous un autre nom (Quintus) et qui, du coup, perd le classement en toute connaissance de cause, mérite qu’on s’intéresse à ce qu’il fait.

Pourquoi on l’aime
Quand le propriétaire de Haut-Brion et de La Mission-Haut-Brion dépense quelques sous pour créer un saint-émilion, on peut s’attendre à un niveau d’exigence très, très, très élevé…

lire la suite ici sur le blog bonvivant


Saint-Emilion part en tournée


Dès avril et jusqu’en octobre, les vignerons des appellations saint-émilion, saint-émilion grand cru, lussac-saint-émilion et puisseguin-saint-émilion se font nomades. Aménagée pour la dégustation, la camionnette Citroën en image ci-dessus sillonnera les routes de France du sud au nord et d’ouest en est afin d’aller à la rencontre des amateurs.

Parti du constat que 56 % des vins de Saint-Emilion sont vendus en France, le « Saint-Emilion Wine Trip » ira de ville en ville, de marchés en festivals, proposer des initiations à la dégustation et des formations (quatre à cinq sessions par jour) sous la houlette du sommelier Frédérick Breysse et sur la base de seize vins issus des quatre appellations.

L’aventure débutera à Bordeaux les 9 et 10 avril sur le marché des Capucins, passera ensuite par Libourne pour la première édition de Link, salon numérique consacré à l’innovation digitale et à la création artistique multimédia, avant de se déployer en Alsace, en Bretagne, dans le Nord et enfin à Paris pour un dernier rendez-vous à l’occasion des vendanges de Montmartre.

Une vingtaine d’arrêts sont prévus, à découvrir dans la vidéo ci-dessous et sur le site dédié, cliquer .



Riesling bio

Vin certifié par Ecocert, cet alsace riesling 2014 proposé par la cave de Ribeauvillé est issu d’un vignoble de 11 hectares « travaillé en agriculture biologique, sans aucun traitement chimique, avec de petits rendements », de raisins vendangés à la main et d’un pressurage qui s’est fait en grappes entières « sur des pressoirs pneumatiques afin d’éviter toute trituration et de respecter au maximum la matière première. »

Annonçant un vin équilibré qui se distingue par son nez fin, complexe et minéral, et dont la finale dévoile des arômes de citron vert et des notes minérales, la Cave conseille de le marier, à une température de serivce située entre 8 et 10 °, « avec des poissons grillés, des coquillages, des quiches, des tartes aux poireaux, du saumon cru mariné ou bien encore des fromages de chèvre secs. »

Fondée en 1895 par les vignerons de Ribeauvillé, la Cave cultive un domaine de 235 hectares de vignes en coteaux, dont font partie huit grands crus et de nombreux lieux-dits et villages. Largement exposé au soleil et protégé par la barrière des Vosges, ce vignoble est situé sur un champ de failles « qui a donné naissance à une multitude de fractures naturelles, créant des sous-sols d’une incroyable richesse » favorisant à la fois l’acidité et la structure des vins.

Ribeauvillé-bio












Cave de Ribeauvillé, riesling bio 2014, 7,70 euros

La passion selon Saint-Mont

Le vignoble de l’appellation saint-mont, dans le Sud-Ouest, organise ce week-end ce qui est devenu « l’un des principaux rendez-vous œnotouristiques de la région. » Comme chaque année, une dizaine de villages s’animeront au gré de dégustations de vins et de cours de cuisine, cette fête faisant la part belle à la gastronomie et aux chefs.

Pour la première fois, en plus des châteaux de Sabazan et Saint-Go, les amateurs seront invités au monastère de Saint-Mont, récemment devenu la propriété de la cave Plaimont Producteurs (nous vous en avions parlé ici), pour une dégustation verticale de la cuvée “Monastère”.

Un atelier sera dédié à l’art de l’assemblage, un parcours olfactif sera proposé aux plus jeunes et un food-truck proposant des produits locaux sera également de la partie. Parrainée par le journaliste et chroniqueur gastronomique Vincent Ferniot, « Saint-Mont, vignoble en fête » débutera vendredi soir en fanfare. Programme détaillé ici.