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Mes magnums (2)

Ce qu’il fait là
Parmi les quelques 130 étiquettes bourguignonnes de la maison Bouchard Père & Fils, c’est le plus émouvant. Je n’ai pas dit le meilleur ou le plus rare. Et ce rappel bienvenu aux racines de notre histoire et à celles de la viticulture de Bourgogne semble très opportun.

Pourquoi je l’aime
Pas seulement à cause de l’étiquette, mais aussi pour sa constance, sa délicatesse, son raffinement, sa race qui en font l’un des best-buys des coteaux. Même à ce prix…

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Cercle de qualité

Propriété du groupe Castel depuis 2008, un achat qui s’est fait sur un “coup de cœur”, conseillé par l’œnologue Hubert de Boüard depuis 2009 et certifié Terra Vitis depuis 2011, cette viticulture durable étant menée par Ludivic Hérault, maître de chai et « chef de culture surdoué », Château Montlabert est depuis peu le 129e membre du Cercle Rive droite. Fondés par Alain Raynaud, les cercles rassemblant depuis 2002 les propriétés des rives droite et gauche de la Garonne sont réunis depuis 2013 sous une même bannière, celle du Grand cercle des vins de Bordeaux.


Après Château Ferrande (qui fait partie de l’Union des grands crus de Bordeaux) et Château d’Arcins (Cercle Rive gauche), Montlabert est le troisième parmi les « fleurons du portefeuille de quatorze propriétés bordelaises de Châteaux et Domaines Castel » à réussir les “examens d’entrée” exigés par ces organisations qui travaillent à valoriser les vins de Bordeaux en France et dans le monde (on en apprendra plus ici sur les conditions nécessaires à cette affiliation). Ce saint-émilion grand cru situé sur la route de Libourne, « à proximité immédiate du plateau de Figeac et du lieu-dit “Grace Dieu” » déroule 12,5 hectares d’un seul tenant d’un vignoble planté à 80 % de merlot et à 20 % de cabernet franc.

Les barons s'installent au Ritz

Censées rouvrir ces jours-ci, les portes du Ritz resteront closes jusqu’en juin, les finitions de la restauration d’envergure entreprise à l’été 2012 dans le mythique palace parisien ayant été la proie des flammes au début de l’année. Il faudra donc patienter encore pour découvrir le nouveau décor des lieux, mais aussi la cuvée en photo ci-dessus, « rencontre au sommet entre deux emblèmes du raffinement à la française. » Issue d’un partenariat exclusif avec la maison Champagne Barons de Rothschild, famille déjà présente lors de l’inauguration de l’hôtel en 1898 dont les trois branches se sont unies pour créer cette champenoise signature il y a un peu plus de 10 ans, la gamme « Barons de Rothschild – Réserve Ritz » sera exclusivement réservée aux hôtes du Ritz, à Paris et à Londres.

Mes magnums (1)

Nuits-saint-georges premier-cru aux-perdrix, Les Huit ouvrées 2013, Domaine des Perdrix

Ce qu’il fait là
C’est un vin rare, issu des plus vieilles vignes du premier cru « Aux perdrix », soit une superficie de huit ouvrées. L’ouvrée est le nom de l’unité de mesure utilisée pour la vigne en Bourgogne. Elle représentait à l’époque la surface qui pouvait être bêchée par un vigneron en une journée et correspond à 4,28 ares. Donc 428 m2 x 8 = 3 424 m2, un tiers d’hectare. Rien de trop.

Pourquoi je l’aime
Mille raisons. On aime la Bourgogne, le pinot noir est un grand cépage, le grand talus, les moines cisterciens, etc…

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Recherche chef de cuisine

C’est pas le biais d’un appel ouvert à tous les talents de la gastronomie que la maison Moët & Chandon se lance dans le recrutement de son nouveau chef de cuisine, futur porte-parole en charge des accords mets-vins et ambassadeur de l’esprit d’excellence de la Maison. Pour relever ce défi « Moët & Chandon Wants You* », il faut envoyer sa candidature ici avant le 15 avril, accompagnée d’une vidéo d’une minute en anglais et de deux recettes s’accordant avec Moët Impérial, champagne iconique de la Maison. Parmi tous ces prétendants, quatre demi-finalistes seront sélectionnés le 1er juin. Les demi-finales se tiendront le 7 juillet à Epernay et la finale, le 8.

Le savoir-faire et l’art de recevoir sont les deux signatures prestigieuses de notre Maison. Notre futur Chef jouera un rôle essentiel dans l’art d’associer nos champagnes avec les mets les plus savoureux qu’il partagera avec style et panache à travers le monde.
Stéphane Baschiera, président-directeur général de Moët & Chandon

Le jury qui désignera celui ou celle à qui sera confiée la charge des prestigieux dîners régulièrement organisés par la Maison dans ses propriétés champenoises (résidence de Trianon, à Epernay, château de Saran à Chouilly) et dans le monde entier est composé de Benoît Gouez, le chef de cave de Moët & Chandon, Bernard Dance et Pascal Tingaud, ses chefs de cuisine, Yuka Gansser, directrice « visites & réceptions », Olivia de Longueil, chef de groupe senior « événements et partenariats internationaux » ainsi que d’un invité spécial, le chef triplement étoilé Yannick Alléno qui collabore régulièrement avec Moët & Chandon.

La ligne de départ

Nous vous avions déjà parlé ici des Vins kilomètres de Saint-Emilion, une course organisée pour la première fois ce dimanche le Rotary Club Libourne Saint-Emilion au profit de la fondation pour la recherche sur le cerveau (FRC). Si le château La Dominique constituera une étape sur ces deux parcours de 21 et 11 kilomètres dans les paysages vallonnés du vignoble de Saint-Emilion, le château Soutard, également partenaire officiel de l’événement, accueillera quant à lui les lignes de départ et d’arrivée. L’une de ses salles sera réservée à l’école d’ostéopathie de Bordeaux pour le bien-être des coureurs (qui peuvent encore s’inscrire en cliquant) et un point d’information sera dédié à la recherche sur les maladies du cerveau.

Les Vins kilomètres de Saint-Emilion,
18 euros l’inscription aux « 21 km », 13 euros pour les « 11 km »

Bienvenue à bord


Fournisseur officiel de champagne de la compagnie aérienne française La Compagnie, qui opère depuis l’été 2014 des vols en classe affaires à destination de New York depuis Paris et Londres, la maison Piper-Heidsieck a inauguré fin février un programme de dégustation à bord qui sera reconduit à plusieurs reprises dans l’année et relayé sur les réseaux sociaux via le hashtag #piperingoodcompagnie.

Les passagers seront ainsi régulièrement conviés à découvrir des accords mets-vins de Champagne sur la base de quatre cuvées de l’historique maison champenoise fondée en 1785 dont le chef de cave, Régis Camus, été nommé Sparkling Winemaker of the Year à huit reprises au cours des dix dernières années lors de l’International Wine Challenge : Brut NV, Vintage 2006, Rare 2002 et cuvée Sublime.

Ode à la transmission


Yann Fillioux s’apprête à confier les clefs des chais de Hennessy à son neveu, Renaud Fillioux de Gironde, qui a déjà passé 14 ans au sein du comité de dégustation de la Maison. Ce nouveau chapitre de la longue histoire de cette maison de cognac fondée en 1765 a donné lieu à la création de l’impressionnant coffret en photo ci-dessus dévoilé fin février lors d’un diner de gala donné aux Beaux-Arts de Paris. La collaboration entre les familles Hennessy et Fillioux remonte au tout début du XIXe siècle. James Hennessy choisit Jean Fillioux comme maître-assembleur et les générations se succèderont avec une fidélité qui deviendra tradition. Septième du nom à devenir le gardien du temple de la maison Hennessy, Yann Fillioux accompagnera son neveu dans l’aboutissement de son apprentissage avant de se retirer, au terme d’une carrière qui aura duré 50 ans.

En tant que 7e génération de maîtres-assembleurs, Yann Fillioux a honoré la tradition (…) avec talent, vision et respect. C’est avec beaucoup d’émotion que nous sommes témoins du passage de flambeau à son neveu, Renaud Fillioux de Gironde, qui apportera sa propre vision à la Maison et assurera la transmission de son savoir-faire dans le futur

Bernard Peillon, président de la maison Hennessy

Pour rendre hommage au patrimoine et au savoir-faire de Hennessy autant que pour honorer l’arrivée de la nouvelle génération, Yann Fillioux a créé un ultime assemblage. Proposé en édition limitée (250 bouteilles), le cognac « Hennessy·8 » ne sera jamais reproduit et incarne « 250 ans d’excellence, de partage des savoir-faire et de capacité à sans cesse se réinventer. » Ce symbole littéral et figuratif de la transmission du patrimoine d’une génération à la suivante contient huit eaux-de-vie exceptionnelles, dont sept choisies par Yann Fillioux pour illustrer chacun des maîtres-assembleurs qui se sont succédés dans les chais de la maison, lui compris. La huitième a été choisie par Renaud Fillioux de Gironde. Son oncle dit de cet assemblage qu’il incarne la simplicité et la perfection absolue.

Prouesse technique superposant vingt-cinq couches de bois de chêne (une par décennie), l’écrin qui abrite ce cognac d’exception a été créé par l’artiste Arik Levy, avec lequel la maison Hennessy entretient des liens de longue date. Tout comme la carafe en cristal soufflé bouche réalisée par Baccarat et constituée de huit anneaux enchâssés, cette œuvre signée et numérotée évoque « le sens du temps, l’œuvre de la nature et le génie des hommes » et ce lent mouvement fait de perpétuel renouvellement qu’est la transmission des savoir-faire. Quatre verres de dégustation Riedel accompagnent cet ensemble, qui vaut 35 000 euros. Ils sont la réédition d’une production exclusive réalisée par Yann Fillioux et Georg Riedel, il y a plus de 30 ans.


En haut à droite, Yann Fillioux et son neveu. En bas à gauche, Arik Levy , l’artiste qui a créé le coffret qui célèbre cette transmission entre maîtres-assembleurs.
En haut à droite, Yann Fillioux et son neveu. En bas à gauche, Arik Levy, l’artiste qui a créé le coffret qui célèbre cette transmission entre maîtres-assembleurs.


Jean-Claude Le Brun, ancien patron mythique de la RVF, est mort

Jean-Claude Le Brun nous a quittés en début de semaine, après un long combat contre la maladie. Pour ceux qui lisaient la Revue du vin de France dans les années quatre-vingt et jusqu’en 1992, il était celui qui apparaissait tout à la fin de l’ours du journal, sous le titre de Président-directeur général de Leader SA, société propriétaire et éditrice. Pour Michel Bettane et moi-même, il fut celui qui nous fit confiance et nous engagea dans ce magazine qu’il avait acquis avec sa femme, la journaliste Chantal Lecouty, quelques années auparavant. Patron de presse à l’ancienne, au caractère trempé et aux colères de légende, il menait avec une même fougue d’incessants combats éditoriaux et la commercialisation de juteux contrats publicitaires, en particulier pour le compte de son titre fétiche, La Revue Vinicole Internationale, dite RVI, qui connut sous son magistère une flamboyante période de prospérité. Non sans sagesse, il avait laissé la direction de La RVF à sa femme, avec qui il formait un couple haut en couleur, que ceux qui ne percevaient pas la quête d’amour du personnage, pensaient toujours plus près du précipice. À tort, car ces deux-là sont restés unis et amoureux jusqu’à la fin et tout au long de leurs autres aventures professionnelles. Après avoir cédé RVF et RVI, ils acquirent ensemble l’un des grands crus du Languedoc, le Prieuré Saint-Jean de Bébian, et patron de presse et journaliste devinrent des vignerons de talent. Dans cette vie-là comme dans la première, Jean-Claude fut un homme de passion et de cœur. C’était un ami cher.
Michel Bettane et toute l’équipe Bettane+Desseauve se joignent à moi pour présenter toutes nos condoléances à Chantal Lecouty.

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Les grands sommeliers

Les épreuves de sélection de la vingt-neuvième édition du concours du Meilleur sommelier de France se sont tenues lundi à Lyon. Au nombre de 52, les candidates et candidats en photo ci-dessus ont fait preuve de beaucoup de concentration et de détermination lors des épreuves composées de deux commentaires de dégustation (l’un en anglais, sur un vin d’IGP ardèche, la cuvée All White 100 % marsanne 2012 du domaine des Amoureuses ; l’autre en français, sur un vin de pays des Maures 100 % merlot 2011 du domaine de l’Anglade), deux identifications de spiritueux et, enfin, de questionnaires portant sur le vignoble allemand et sur l’appellation cahors proposés par le comité technique dirigé par Fabrice Sommier (chef sommelier du groupe Georges Blanc).

A l’issue des corrections des copies, neuf candidats ont été retenus pour les épreuves finales qui se tiendront les 6 et 7 novembre 2016. Jusque là, le Meilleur sommelier de France est Jonathan Bauer-Monneret (Spring, Paris) qui a remporté en 2014 ce concours organisé tous les deux ans par l’Union de la sommellerie française. Aux côtés de Pierre Vila Palleja, qui tient à Paris le restaurant Le Petit sommelier dont nous vous avions parlé ici, se retrouveront Gaëtan Bouvier (Villa florentine, Lyon), Maxime Brunet (Restaurant William Frachot, Dijon), Bastien Debono (Oustau de Baumanière, Les Baux-de-Provence), Pierre Jacob (Caves Augé, Paris), Jean-Baptiste Klein (Clos des Sens, Annecy), Florent Martin (George V, Paris), Tristan Ringenbach (TrioVino, Lyon) et Quentin Vauléon (Ritz, Paris).

Photo ci-dessus, ©Jean Bernard