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Six bouteilles de Noël pour 50 euros tout compris


L’essentiel du budget a beau être passé dans les cadeaux des enfants, régaler
les grands pour moins de dix euros la bouteille, c’est possible.





Louis Latour depuis toujours et pour longtemps

Longue est l’histoire de la Maison Louis Latour, une des plus anciennes de toute la Bourgogne, qui date de 1797. Louis-Fabrice Latour y est entré à 24 ans, après deux années chez Paribas, et quelques mois de stage, à Londres, chez Clicquot. La crise du début des années 90 le cueille dès son arrivée, “elle a mis la moitié du négoce par terre, se souvient-il, mais notre longue expérience familiale nous permet d’avoir une vision cyclique de l’histoire”. Il suffit de faire le dos rond, et ça repart. Encore faut-il ne pas mettre tous ses raisins dans le même panier. Long est aussi le chemin de la diversification, si l’on veut éviter la dispersion. Dès 1979, les Latour mettent le pied en Ardèche, où le chardonnay associé au viognier bénéficie d’un climat méditerranéen, et d’achats de raisins à long terme.

 

Dix ans plus tard, la Maison plante cette fois du pinot noir, dans le Var, au Domaine de Valmoissine. En rouge et en blanc, Louis Latour fait toujours la course devant, bien que chacun ici prenne son temps. En 2003, c’est au tour de Louis-Fabrice de lancer de nouveaux investissements, d’abord à Chablis, en reprenant la Maison Simonnet-Febvre, reputée pour ses premiers et grands crus, mais aussi son crémant. Puis cinq ans plus tard, il mise sur une nouvelle marque dans le Beaujolais, avec Henry Fessy, tout en plantant du pinot noir dans la région des Pierres Dorées, dont le surnom de “Petite Toscane” est de bon augure, autant que le sol argilo-calcaire.

Thierry Dussard

 


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8 – Prix Champagne Collet du livre de chef 2015



D’ici au grand jour, il y a 17 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau


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Après les chefs Nicolas Stamm (Un Chef en Alsace, éditions Gründ) et Régis Marcon (Champignons, La Martinière), c’est Eric Guérin qui a été récompensé cette année par la maison Champagne Collet pour son ouvrage Migrations (Editions de La Martinière). Remis le 7 décembre à la Villa Collet (Aÿ), la troisième édition de ce prix valorisant le travail et la capacité de transmission des chefs a mis en compétition dix grands noms de la gastronomie, auréolés de neuf étoiles. Invitation au voyage dans l’univers du chef de La Mare aux oiseaux, sur l’île de Fedrun, au cœur du parc naturel régional de Brière, Migrations est plus qu’un “traditionnel” livre de recettes, plutôt «un carnet de route, où le chef se livre à cœur ouvert et raconte l’évolution de sa cuisine au fil de ses voyages, de ses rencontres et de ses émotions. »

A travers ces pages, je souhaite vous entraîner sur mon chemin de traverse, dans mon jardin secret, où je puise cette force que je traduis à ma façon en cuisine »

Eric Guérin

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Eric Guérin, Migrations.
Editions de La Martinière, 256 pages, 32 euros


L’esprit des Antilles


La société éditrice de Bulles et millésimes, consacré aux vins de Champagne, vient de publier un magazine de 80 pages dédié aux spiritueux élaborés en Martinique et en Guadeloupe, « terres d’excellence en la matière et synonyme d’une certaine réussite du made in France. » Le chanteur Philippe Lavil, petit-fils de Jacques Bally, le créateur de la marque du même nom, y « évoque son amour pour le rhum agricole, qu’il soit vieux ou blanc. » Le pâtissier Pierre Hermé, pour qui ce spiritueux est un « ingrédient incontournable » et le chef étoilé Marcel Ravin (Blue Bay, Monaco) figurent également au sommaire de ce premier numéro de Rhum des Antilles, publication annuelle vendue 6 euros en kiosques (6,80 euros aux Antilles) qui a été tirée à 7 000 exemplaires.

Le beau Grand Tasting 2015

Le dixième Grand Tasting vient de s’achever. Nous n’y avons trouvé que du bonheur.
Bonheur de voir autant de jeunes et moins jeunes passionnés, venus de toute la planète, dialoguer avec nos meilleurs producteurs rassurés sur l’avenir de leurs vins dans un contexte médiatique stérilisé par une loi stupide (mais heureusement depuis peu amendé) et dans un environnement si inquiétant.
Bonheur de faire la nique à tous nos contempteurs issus de la face sombre de la blogosphère qui imaginent ce jeune public en crétins de Panurge dévoyés par de sinistres boursicoteurs du jus de la treille.
Bonheur de leur permettre de comprendre la diversité des terroirs et des rêves des hommes et femmes qui les ont en charge et de leur plaisir d’en débattre avec leur public.
Bonheur de voir autant d’attention prêtée à des vins abordables qu’aux produits de grand luxe, aux vins des pays neufs (étonnante Chine) qu’à de grands classiques de nos cousins européens ou australiens.
Merci à tous, public, producteurs, merci à nos équipes qui montrent encore une fois leur savoir-faire unique en matière d’organisation, merci au personnel si compétent du Carrousel et, évidemment, aux Dieux du vin qui ont choisi leur camp.


Le dixième Grand Tasting ferme et le premier Salon des vins matures ouvre

De gauche à droite, Hubert de Billy (Pol Roger), Anselme Selosse, Michel Bettane, Jean-Baptiste Lécaillon (Roederer) et Benoît Gouez (Moët-et-Chandon)

Pour la dixième fois consécutive, le Grand Tasting a fermé ses portes sur le constat habituel.
« Encore un beau succès » est le commentaire le plus entendu au moment de se séparer.

Du monde, il y en a eu. Peut-être un tout petit peu moins que l’an dernier, mais à peine. En tous cas, beaucoup plus que le net – 30 % auquel je m’attendais. C’est une bonne nouvelle, c’est aussi une preuve. Le monde du vin est vivant comme pas un, quelle que soit l’ambiance générale. Il se tortille, il s’ébroue, il avance toujours. Quelle santé. Et ce public. Chaque année un peu plus jeune, comme pour faire mentir les doctes cassandres qui savent toujours tout mieux. Tous les exposants le disent, ce public est chaque fois un peu plus curieux, un peu plus passionné, un peu plus passionnant. Il y avait les belles maisons et les plus petites. Moët-et-Chandon et Agathe Bursin sous le même…

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La culture du vin et de l'innovation

Avec 720 collaborateurs, quinze implantations et 5 000 clients dans le monde, le groupe Oeno est présent sur différentes étapes de l’élaboration du vin, notamment avec la première marque de tonnellerie haut de gamme (Seguin Moreau) et la deuxième marque mondiale de bouchons en liège (Diam). Aujourd’hui, cet important acteur de la filière viticole « qui conçoit et fabrique des solutions innovantes » et dont le chiffre d’affaires (171 millions d’euros en 2014-15) est réalisé à 67 % hors de France devient l’un des mécènes de la bordelaise Cité du vin.

Cet espace de 13 000 m2 qui combinera parcours permanent, expositions et ateliers de dégustation et fera la part belle aux nouvelles technologies « proposera aux visiteurs un voyage dans le temps et l’espace au coeur des cultures et des civilisations du vin. » Répétons-le, l’avancée du chantier de ce futur emblème culturel et touristique de Bordeaux, dont l’ouverture est prévue pour juin prochain, est à suivre en images ici.

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Du nord au sud, Castel s'engage

Depuis 1988, la stratégie de développement de l’entreprise familiale Castel s’attache à prendre en compte « l’ensemble des enjeux » et agit de façon engagée sur les plans environnementaux, sociaux, et économiques « en développant des pratiques reconnues comme responsables. » Le groupe s’implique aujourd’hui aux côtés de l’ONG Geres, « acteur de référence » dans la préservation de l’environnement qui œuvre depuis 40 ans « dans des domaines d’intervention variés : accès à l’énergie, production d’énergie propre, politique locale et territoires, changements climatiques, sobriété et efficacité énergétique, développement économique. »

« Via ses 26 filiales (Asie, Afrique, Amériques, Europe), via ses vignobles en France, en Afrique et en Asie, Castel saisit pleinement les enjeux inhérents aux conditions de production et de distribution à travers le monde. » Outre une priorité donnée à la sécurité alimentaire, Castel a pris différents engagements portant sur la réduction de l’impact environnemental de ses activités, la préservation des ressources et le développement d’une offre responsable (viticulture raisonnée, démarches de certification) qui ont porté leurs fruits. Depuis 2010, ses consommations de gaz, d’électricité et d’eau ont été respectivement réduites de 15, 20 et 24 % et Castel recycle désormais 75% de ses déchets.

Le soutien apporté aujourd’hui à Geres renforce encore la mobilisation du groupe et « souligne qu’une action commune en faveur du climat et des populations les plus fragiles est possible. » Devenir un ambassadeur de la solidarité climatique « consiste à devenir le porte-voix d’une communauté d’intérêts, au service d’actions concrètes dans les pays en développement. » À l’opposé du « catastrophisme », il s’agit de favoriser l’émergence d’une économie plus responsable d’une société plus consciente. On pourra lire ici la charte déclinant les six principes qui fondent cette solidarité.

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7 – Seize grands bordeaux


D’ici au grand jour, il y a 18 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau



Du 1er au 31 janvier se tiendra la cinquième édition de l’opération menée par le négociant bordelais Duclot – La Vinicole autour de « de très grands bordeaux à des prix doux ». Enrichie cette année par cinq tables en province (voir la liste des 29 restaurants participant à cette édition 2016 ici), « Carte sur Table » est l’occasion d’offrir à un amateur la possibilité d’hésiter entre « 16 vins des plus grands terroirs des deux rives, de 1996 à 2011. » De Quimper à Megève en passant par Rouen, Paris et Gigondas, toutes les adresses sont répertoriées ici.

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Carte sur Table 2016, du 1er au 31 janvier 2016.
Offre valable dans la limite des stocks disponibles.


Le bon génie d' Enzo Vizzari

Rédacteur en chef de l’Expresso, Enzo Vizzari est un piémontais donneur de frissons. Son Master Class dédié au génie des vins italiens fera date. Avec cet amoureux de la Bourgogne, pas de mise en bouche, on attaque directo Barbaresco, sur un époustouflant Langhe Sori Tildin 2011 d’Angelo Gaja : modèle d’élégance, de pureté et de parfums ce cru interpelle par sa texture de grand cru bourgoguignon. Dans sa version 2001 le Rocche del Falletto Riserva de Bruno Giacosa offre des franges bien empourprées. Au nez le vin se livre heureux et frais sur des notes de fleur et de truffe blanche. Super Toscan, le Sassicaia 1998 de Tenuta San Guido à Bolgheri exhibe à la fois de délicieux arômes de truffe et de fumé qui rendent l’instant paisible. Véritable légende, le Brunello di Montalcino,Biondi Santi Riserva 1983, présente un nez terrien très noble, le tannin fondu et suave s’étire avec subtilité en terminant sur une note poivrée.Figés dans l’éternité, les blancs du domaine Valentini tirent une larme de religiosité à Michel Bettane prêt à prendre la bure pour de tels nectars: le Trebbiano d’Abruzzo 2010 constitue l’archétype absolu du vin nature ; sur ce cru pas de fruité ni de minéral mais un accent fermentaire d’une pureté unique. Le 1998 incarne le modèle du vin blanc d’exception, avec une part d’oxydation ménagée créée par le ferment et des accents d’essence de noisette transcendantaux.