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La Dominique, retour sur 2015

Débourrement : 15 avril. Fleur : 27 mai. Véraison : 1er août. Vendanges : du 18 au 30 septembre (merlots) et du 1er au 7 octobre (cabernets) »

« La particularité de ce millésime repose sur des conditions climatiques remarquables d’avril à juin. Après un hiver plutôt classique (un peu de pluie, des températures dans les normales de saison), le printemps s’ouvre sur un mois d’avril exceptionnel, avec des températures déjà estivales (le 13 avril, on enregistre 28°C) qui courent ainsi jusqu’au 1er mai. Cet été très précoce, qui va crescendo jusqu’au mois de juillet, favorise une floraison rapide et homogène.

Le mois de juillet est inédit : la chaleur (10 à 15 jours consécutifs à 35°C), conjuguée à une sécheresse caractérisée (24 mm tombés sur tout le mois de juillet), provoquent un stress hydrique conséquent. L’enracinement en profondeur de nos vignes et la régulation hydrique de nos sols argileux, se révèlent un atout considérable dans ce contexte de sécheresse prononcée. Le travail de restructuration de notre vignoble porte ses fruits cette année plus que jamais, et nous permet de traverser cette période avec une grande sérénité.

Le mois d’août a été plus classique avec une alternance de très beau et quatre principaux épisodes de pluie (le 4 août, il tombe 20 mm ; le 8, 28 mm ; le 13, 18 mm et le 14 août 13 mm) qui ont permis de débloquer les évolutions de la plante au moment opportun. L’arrêt de croissance de la vigne a été précoce, et très marqué. Le mois de septembre s’est écoulé sous une excellente météorologie, avec un éclairement et une amplitude thermique importants qui offrent des conditions de maturation optimales. Le soleil d’automne a permis un ramassage des merlots à la carte, et d’attendre idéalement les cabernets. »

Pour l’histoire de La Dominique, c’est un moment important : les cabernets issus de la sélection massale sont de toute beauté, avec une maturité et une qualité jamais observées jusqu’ici. »

©ladominique-chai

« Avec un état sanitaire des raisins remarquable et une maturité des pépins qu’on n’avait pas constatée depuis 2009 et 2010, on peut sans difficulté parler de belle maturité phénolique. En cuve, l’extraction de la couleur est rapide et très intense. La nouvelle cuverie permet cette année plus encore une extraction très douce (avec une température à 28°C environ), avec une longue phase de macération (autour de 4 semaines). Les premiers jus écoulés laissent apparaître des merlots très doux, avec une trame tannique très fine. Les cabernets tiennent toute leur promesse, avec beaucoup de croquant et une tension inconnue jusqu’ici. »

Les femmes d’affaires selon Clicquot

Depuis 1972, année de célébrations du bicentenaire de la maison Veuve Clicquot, un prix récompense chaque année l’esprit d’entreprise de« femmes d’exception », manière de rendre à la première d’entre elles, Madame Clicquot, « qui a su s’imposer en tant que grande figure féminine dans le monde des affaires. » L’héritière de la “grande dame de Champagne” distinguée cette année s’appelle Stéphanie Wismer Cassin. Elle a fondé le premier réseau social dédié à l’initiative, l’entraide et l’entreprenariat des femmes (biilink.com). Ce projet totalement autofinancé par le groupe Jador qu’elle dirige est devenu en mai dernier une market place mondiale de la nouvelle économie tout en continuant d’œuvrer pour l’entreprenariat féminin à travers des concours dédiés et des conférences. On pourra découvrir en vidéo le portrait de la lauréate 2015 du prix Veuve Clicquot de la femme d’affaires sur la chaîne youtube de la Maison, cliquer .

Prix Clémentine 2015

La deuxième édition du prix qui porte le nom de la fille de Madame Clicquot et récompense « celles qui représentent aux yeux de la Maison la future génération des femmes d’affaires » a été remis à Alice Zagury, diplômée d’un master en management (EM Lyon) qui a rejoint l’association Silicon Sentier en 2008 pour monter l’incubateur art et technologie du 104 et lancer, en 2010, le premier accélérateur de startups en France. Désireuse de lancer sa propre entreprise, elle a cofondé en 2013, avec Oussama Ammar et Nicolas Colin, la société privée d’investissement The Family afin de s’attaquer de front aux problèmes de l’écosystème entrepreneurial et aider les jeunes startups à se lancer avec une ambition internationale. La société en accompagne aujourd’hui plus de 300 et travaille à son développement en Europe du sud.


Ci-dessus de gauche à droite, Chantal Gaemperle (LVMH, directrice ressources humaines et synergies), 
Erika Batista, qui représente d’Alice Zagury (The Family, cofondatrice et PDG), Stéphanie Wismer Cassin (fondatrice de Biilink) et 
Jean-Marc Gallot, président de Veuve Clicquot. Photo 
©David Atlan
Ci-dessus de gauche à droite, Chantal Gaemperle (LVMH, directrice ressources humaines et synergies), 
Erika Batista, qui représente d’Alice Zagury (The Family, cofondatrice et PDG), Stéphanie Wismer Cassin (fondatrice de Biilink) et 
Jean-Marc Gallot, président de Veuve Clicquot. Photo 
©David Atlan


Baron Edmond de Rothschild, une nomination et une distinction

Depuis début novembre, la compagnie vinicole Baron Edmond de Rothschild (CVER) a un nouveau directeur général. Désormais en charge de l’ensemble des activités vinicoles du groupe, présent à Bordeaux avec Château Clarke et Château des Laurets, mais aussi en Afrique du Sud (Rupert & Rothschild Vignerons), en Argentine (Flechas de los Andes), en Espagne, en partenariat avec Vega Sicilia (Macàn), en Nouvelle-Zélande (Rimapere) et en Champagne, aux côtés des deux autres branches de la famille Rothschild (Champagne Barons de Rothschild), Boris Bréau a démarré sa carrière chez Vranken Monopole en 1996. Diplômé du master international en management du vin de l’OIV et de l’executive MBA de HEC Paris, il a 33 ans lorsqu’il rejoint Baron Philippe de Rothschild en 2004 en tant que “directeur de zone export”. En 2010 lui est confiée la direction internationale, « où il participe au développement significatif des exportations du groupe. » Depuis 2013, il était directeur général de la branche sud-ouest d’AdVini (Antoine Moueix, Rigal), en charge du développement des activités du groupe pour la région bordelaise et le sud-ouest.

Prix Baron Edmond de Rothschild du jeune sommelier 2015

Début novembre, la CVER a remis à une jeune sommelière de 24 ans le prix créé en 1998 en hommage au baron Edmond de Rothschild, banquier, entrepreneur, philanthrope et collectionneur passionné par le vin et la vigne disparu en novembre 1997. Empli d’un grand respect pour les hommes qui cultivent la vigne, Edmond de Rothschild s’est impliqué dans ses propriétés vinicoles de 1973, c’est l’achat de Château Clarke, jusqu’à sa mort. Son fils, le baron Benjamin, et sa femme Ariane poursuivent depuis le développement des domaines familiaux en France et dans le monde. Organisé avec le concours de l’association des sommeliers de Paris, le prix qui porte son nom récompense chaque année un jeune talent de la sommellerie. C’est Vinciane Lefevre, qui travaille à La Table du Lancaster** qui a été distinguée cette année « pour sa connaissance experte des vins et de leur dégustation. » La lauréate a reçu ce prix, qui s’accompagne d’une bourse d’étude et de voyage dans les vignobles français et européens, des mains du président du directoire de la holding regroupant l’ensemble des activités non financières du groupe Edmond de Rothschild, Alexis de la Palme.

Le Montrachet


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10 place du Pasquier de la Fontaine,
21190 Puligny-Montrachet

Tel. : 03 80 21 30 06

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Bien campé sur la place de Puligny, voici un restaurant qui impose le respect dans le monde de la gastronomie bourguignonne. Luc Filoé incarne le classicisme et l’application. De chaque plat on peut dire qu’il s’accorde merveilleusement bien avec les crus de la Côte de Beaune et de Puligny en particulier. La cuisine est ici un lien tissé entre un plat, un vin, un convive et l’endroit qui les porte. La texture sensuelle de la volaille prend de la saveur dans un vol au vent qui appelle un Puligny Champ Canet 2013 du Château de Meursault.
Fondant et ferme le jambon à la chablisienne apprécie la compagnie d’une endive braisée. Le banoffe caramel et son sorbet banane apporte une touche d’originalité finale de bon aloi. Tarifé 32 euros, le midi, ce menu est bien placé dans les additions de Côte d’Or. Pour les vins au verre, il convient de privilégier le vigneron du mois. Pour la circonstance les crus de François Carillon jouaient les premiers de cuvée avec le Saint-Aubin, premier cru 2013 « Murgers Dents de Chiens » à 10,50 euros, le Puligny Enseignières 2013 à 17 euros et le Beaune rouge, premier cru 2010 Hospices de Beaune, Cuvée Guigone de Salins à 15 euros, un rapport qualité/prix bien calibré.

RÉSERVER

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Et vous, au Grand Tasting, vous faites quoi ?

La plupart des Masterclass les plus « évidentes » sont archi-bookées, ce qui ne signifie pas que celles où il reste des places soient des Masterclass « moins ». Les voies de l’amateur sont parfois impénétrables.

Voilà les Masterclass où nous avons une chance de nous croiser, le plaisir d’enfin se rencontrer, on se chuchotera des drôleries pendant que Bettane parle, nan, j’déconne…

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COP 21, et l’agriculture ?

A quelques jours de l’ouverture de la conférence sur le climat à Paris (COP 21), l’association Slow Food, qui fédère un million de personnes dans le monde autour d’une « alimentation bonne, propre et juste » à travers un réseau de 100 000 membres, s’inquiète de l’absence du mot “agriculture” dans le texte des négociations, qui fait 54 pages (à lire ), alors même que le thème de la sécurité alimentaire y est largement évoqué.

Ne pas reconnaître l’importance du rapport entre alimentation et climat est une grave erreur »

« L’absence de ce terme revient à reléguer en marge de la discussion une question au contraire centrale, à savoir le rapport entre alimentation et climat. Suivant le système de référence, l’agriculture, l’élevage et la production de nourriture peuvent représenter plusieurs choses : à la fois l’une des principales causes du changement climatique, à la fois l’une de ses principales victimes ou encore l’une des solutions possibles. Le fait que toute l’attention ne soit dirigée que sur les secteurs de l’énergie, de l’industrie lourde et des transports est une négation du rôle clé de l’agriculture. »



Il est de plus en plus urgent de restituer sa valeur à la nourriture, en réduisant le gaspillage, en promouvant des pratiques agroécologiques et en encourageant les filières courtes »

C’est pour remette l’agriculture au centre des débats que Slow Food a décidé de faire parvenir aux représentants des pays et des institutions internationales réunis à Paris son appel « Ne dévorons plus le climat » que tout un chacun peut signer ici.

Par ailleurs, et par la voix de son président, Carlo Petrini, l’association soutient la pétition lancée à la suite de l’annulation par les autorités publiques de la Marche pour le Climat prévue le 29 novembre à Paris (voir ici) afin que puisse s’exprimer « par la mobilisation du peuple sur la place publique, l’exigence de lutter contre l’injustice, la pauvreté, l’inégalité et le désastre écologique, causés en partie par le changement climatique qui est au centre des discussions de la COP 21. »

Ils sont fiers du vin

Reportées pour cause d’urgence nationale, les discussions portant sur la loi de modernisation de la santé reprennent cette semaine à l’Assemblée nationale. Voici la liste des députés signataires de l’appel réclamant à nouveau, sans remettre en cause la loi Evin, une définition de la frontière entre publicité et information.

Le vin fait partie de notre patrimoine : soyons en fiers et faisons le savoir ! »

« L’article 4ter de la loi de modernisation de la Santé vise à clarifier les frontières entre publicité et information relative au vin. Cette rédaction avait fait l’objet d’un large consensus au moment de l’examen de la loi Macron. Censurée par le Conseil Constitutionnel pour des considérations de forme, cette disposition a été introduite au Sénat à une très large majorité, rassemblant toutes les sensibilités politiques.

« Nous soutenons cette mesure qui représente un enjeu important pour la filière viticole française, pour les territoires et pour les régions car elle donnera la possibilité de développer l’information sur l’activité viti-vinicole et sur l’oenotourisme dans un cadre légal clarifié sans remettre en cause les dispositions existantes en matière de publicité prévues dans la loi Evin » déclarent Jean-Christophe Fromantin et Philippe Vigier.

La filière viticole est le 3e secteur économique exportateur national avec près de 8 milliards d’euros d’excédent commercial et représente 500 000 emplois dans 17 régions. Les 87 000 exploitations viticoles participent activement à l’aménagement et à l’attractivité du territoire. Avec l’œnotourisme nos régions détiennent un avantage comparatif fort qu’il convient de développer dans ce monde global. »

Les 33 signataires :

Jean-Christophe Fromantin, député des Hauts-de-Seine,
Philippe Vigier, député d’Eure-et-Loir, président du Groupe UDI à l’Assemblée nationale,
Yves Albarello, député de Seine et Marne,
Julien Aubert, député du Vaucluse,
Olivier Audibert-Troin, député du Var,
Thierry Benoit, député d’Ille-et-Vilaine,
Véronique Besse, députée de la Vendée,
Dominique Bussereau, député de la Charente Maritime,
Dino Cinieri, député de la Loire,
Jean-Michel Couve, député du Var,
Charles de Courson, député de la Marne,
Laurent Degallaix, député du Nord,
Georges Fenech, député du Rhône,
Yves Foulon, député de la Gironde,
Annie Genevard, députée du Doubs,
Bernard Gérard, député du Nord,
Philippe Gomès, député de la Nouvelle Calédonie,
Philippe Gosselin, député de la Manche,
Jean-Claude Guibal, député des Alpes Maritimes,
Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin,
Maurice Leroy, député du Loir-et-Cher,
Geneviève Levy, députée du Var,
Gilles Lurton, député d’Ille-et-Vilaine,
Thierry Mariani, député des Français de l’étranger,
Patrice Martin-Lalande, député du Loir-et-Cher,
Hervé Morin, député de l’Eure,
Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines,
Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin,
François Rochebloine, député de la Loire,
François Sauvadet, député de la Côte d’Or,
Fernand Siré, député des Pyrénées Orientales,
Jean-Charles Taugourdeau, député du Maine-et-Loire,
Dominique Tian, député des Bouches du Rhône

Artisans de nature

Château Guiraud vient de lancer un concours de cuisine qui met en valeur une douzaine de producteurs régionaux qui partagent avec le premier grand cru classé de Sauternes une « philosophie d’excellence par respect profond de leur terroir. »

Ostréiculteurs, pâtissiers, éleveurs, maraîchers, chocolatiers, fromagers feront l’objet pendant un an d’un rendez-vous régulier sur le magazine en ligne du château (c’est par ) afin que les amateurs puisse découvrir « ces hommes et de ces femmes qui représentent l’expertise culinaire française dans toute sa diversité », explique Xavier Planty, qui gère Château Guiraud.

A la fin de la diffusion de la série Artisans de Nature, un repas de Noël sera organisé avec ces artisans autour du vin du château. En attendant, appel a été lancé aux cuisiniers amateurs qui ont jusqu’à fin février pour proposer une recette originale sur la base d’au moins deux produits de ces artisans. Le règlement du concours est .

Une nouvelle adresse


Lui est un enfant de Château Latour, où son père, son grand-père et d’autres ascendants encore ont été chefs de culture depuis 1874. Il y a débuté aussi avant de devenir directeur technique, puis directeur général de Château Sociando-Mallet. Elle a travaillé quatorze ans durant auprès de Bernard Magrez, au sein de William Pitters puis à Château Pape Clément, avant d’intégrer en 2006 l’équipe de Sociando-Mallet.

« Mus par l’envie de travailler ensemble et à leur compte », Vincent et Pascale ont ouvert fin octobre à Parempuyre, dans le Médoc, un espace cave à vins et spiritueux, épicerie fine et cadeaux, baptisé La Tulipe. Là, sur la base de leurs carrières viticoles, ils proposent des vins produits par leurs amis viticulteurs en France et à l’étranger. Leur sélection déploie 100 références de vins et 50 de spiritueux, choisies pour leur rapport qualité-prix.

Dès 2016, une salle spécialement aménagée dans cette intention accueillera des cours d’œnologie, des ateliers d’initiation et des séances de dégustation qui seront annoncés sur la page Facebook de La Tulipe, c’est par .

Les postillons de Périco Légasse

Voilà que Légasse, armé de ces poncifs habituels et de ses jeux de mots éculés, s’attaque au Grand Tasting. On se demande ce qui lui prend, son quart d’heure warholien dure encore (merci, Natacha) et personne ne lui dispute son statut de donneur de leçons, mais bon, il est comme ça.

Voyons ce qu’il nous dit…

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