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Sociando-Mallet 1985


 

Sociando-Mallet 1985

LE VIN :
Nez métallique qui disparaît au bout de quinze minutes, puis le poivron vert arrive et laisse ensuite la place à des notes torréfiées, la bouche reste longtemps monovalente puis gagne en profondeur et en nuances avec une fraîcheur menthée.

 

15,5/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR


LE DOMAINE :
Figure incontournable du Médoc, Jean Gautreau est l’un des artisans du renouveau de ses crus. Respecté par ses pairs, il a hissé Sociando-Mallet au niveau d’un cru classé, agrandissant largement le vignoble depuis son achat en 1969. Aujourd’hui, sur les 85 hectares de la propriété, une cinquantaine ont le niveau d’un troisième voire d’un second grand cru classé. Assisté de sa fille et de son gendre, Jean gautreau est l’un des rares propriétaires à superviser lui-même les vinifications. Depuis quelques mois, la propriété dispose d’un gîte, la Villa Sociando, au port de la Maréchale, à 3 km de la propriété.

soc


Vins du monde, on réserve

Ce mercredi, l’incontournable caviste parisien de la Madeleine se propose d’emmener les amateurs de rugby et les autres dans un tour du monde qui n’a rien à envier à la compétition qui se déroule en ce moment en Angleterre. De 19 h 30 à 21 h 30, à vous de choisir votre préférée parmi les nations viticoles listées ci-dessous. Tarif : 20 euros par personne (remboursés si vous effectuez 50 euros d’achats ce même soir), plus de renseignements sur cette dégustation en cliquant ici.

Les vignerons présents :

Dr Loosen, Allemagne
Catena Zapata, Argentine
Bodega Cecchin, Argentine
Maverick, Australie
Inniskillin, Canada
Recaredo, Espagne
Hahn, Etats-Unis
Joseph Phelps, Etats-Unis
Ravenswood, Etats-Unis
Fabio Gea, Italie
Planeta, Italie
Kim Crawford, Nouvelle-Zélande

Caveau de Chassagne-Montrachet


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Caveau de Chassagne-Montrachet,
7 Rue Charles Paquelin
21190 Chassagne-Montrachet

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Les domaines de la Romanée Conti, Leroy, Armand Rousseau, Georges Roumier, Jacques Frédéric Mugnier, Dominique Laurent, Robert Groffier, Jacques Prieur, Claude Dugat, Jean-Jacques Confuron, Comtes Lafon, Henri Boillot, Jean-Marc Boillot, Georges Mugneret,Ramonet, Roulot, Sauzet, Carillon, Gros Frères et sœur, Ponsot, Coche Dury, De Montille, Faiveley, Dujac, Fourrier, ils se poussent tous du col dans le caveau municipal de Chassagne Montrachet où tout amateur rêve de reposer en paix au milieu de ces prestigieux flacons qui peuvent défier les millésimes. Ouvert en 1986 par la famille Rateau, ce caveau municipal abrite également toutes les grandes signatures de Chassagne avec les familles Colin, Morey, Pillot, Gagnard, Moreau, Château de la Maltroye, Dancer…
Sur cette appellation on achète les crus au prix de vente à la propriété. Depuis quelques années ce caveau initial a été dupliqué en dessous du restaurant étoilé de Chassagne avec un accueil à la hauteur des crus proposés. Des adresses à se passer sous le manteau…

RÉSERVER

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Les premiers crus blancs de Chassagne-Montrachet : trois premiers crus

[col width= »six »]A Chassagne-Montrachet, les premiers crus dominent largement, ils représentent 160 hectares sur les 190 que compte le vignoble. Les premiers crus rouges sont en net déclin avec seulement une trentaine d’hectares plantés. Hier majoritairement « rouge », le vignoble de Chassagne-Montrachet est aujourd’hui dominé par les blancs qui sont plus porteurs, même si certains secteurs comme le Clos Saint-Jean ne pourraient produire que des rouges. Sur les cinq derniers millésimes de 2010 à 2014, la moyenne des volumes récoltés s’élève à 5393 hl pour les premiers crus blancs et 1130 hl pour les premiers crus rouges.
Ces blancs ont la réputation d’être des crus charnus, charpentés, gras et puissants avec des flaveurs de fruits secs, amande noisette nuancées de pomme mûre ou de miel. Depuis maintenant une décennie, le style évolue avec l’arrivée d’une nouvelle génération de Colin, Morey, Dancer, Lamy Pillot, Pillot, Moreau et consorts qui privilégient un style plus épuré, avec de la fraîcheur et une subtilité qui ne confine nullement à la maigreur. Les vins sont devenus plus digestes et leur conversation s’élargit pour donner la juste réplique aux mets qui peuvent sortir des grands classiques tout en gardant le côté « Joyeux enfants de la Bourgogne ». Il convient en effet de souligner que l’art de vivre et d’en rire sur Chassagne est unique ! Il existe une sociabilité de caveau comme nulle part ailleurs sur la Côte de Beaune. Chaque terroir s’y nourrit d’histoires pittoresques.[/col]
[col width= »six »]Côté sous-sol, il semble relativement uniforme avec un calcaire oolithique assez dur. En surface, la qualité de la terre et sa profondeur amènent aux crus leurs spécificités avec plus ou moins de calcaire et d’argile. On recense environ une quarantaine de premiers crus dont un certain nombre peut se démultiplier en micro-climats, on dépasse alors la cinquantaine : ainsi pour le Morgeot, on dénombre plus d’une quinzaine de subdivisions que l’on peut retrouver sur les étiquettes. Il convient ici de mettre sur le devant du bouchon ceux qui font la renommée de l’appellation avec une toponymie que l’on retrouve sur certains premiers crus de Puligny.
La source d’approvisionnement la plus sûre reste le Caveau municipal de Chassagne Montrachet 7 Rue Paquelin tenu par la famille Rateau qui possède toutes les signatures de la commune. Les prix sont ceux de la propriété. D’autre part le restaurant étoilé, l’EdEM propose la gamme la plus large de Chassagne de la planète vin. Proche géographiquement des grands crus, un quatuor de premiers crus reste l’une des priorités pour l’amateur, c’est ainsi que « Dent de Chien », « En Remilly », « Vide Bourse » ou « Blanchots de Dessus » méritent tous les égards.[/col]


DENT-DE-CHIEN (0,63ha)

On est proche des dents du bonheur puisqu’une partie fut intégrée en 1921 dans le Montrachet, alors que géologiquement, il aurait pu être intégré au Chevalier Montrachet. Les parcelles sont constituées de sols caillouteux bruns, moins profonds que ceux du Bâtard. Elles sont très pentues, orientées est, ouest, elles sont à la hauteur des chevaliers et perpendiculaires au Montrachet orienté, nord, sud. Elégant et concentré, ce premier cru peut prendre des accents puissants comme le Montrachet et des notes élégantes comme celles du Chevalier.
Le Château de la Maltroye et Thomas Morey constituent les fers de lance de ce premier qui prend souvent des allures de grand cru.

Château de la Maltroye 2013

18/20

Fumé et grillé au nez, attaque onctueuse sur les fruits jaunes derrière, il y a du volume et de la tension, superbe fin minérale. Ce cru tutoie ici le grand cru. C’est l’une des pièces maîtresses du domaine.


2002

16,5/20

Nez miellé, très belle bouche à la fois riche et tranchante, avec une belle fin saline. Ce vin évolue parfaitement.


Thomas Morey 2013

17/20

Ce terroir solaire est bien traduit, à travers un nez de mangue avec une touche saline que l’on retrouve dans une bouche d’une réelle plénitude, dans un registre plus avenant que le Vide Bourse. Les 2012, 2011 évoluent parfaitement.


En REMILLY (1,56 ha)

Les sols marno-calcaires situés en dessus du Montrachet sont pauvres, peu profonds, au point de jonction des communes de Chassagne, Puligny, St Aubin. Ce climat jouxte le « Dent de chien ». Il souffre les années de sécheresse comme 2003. Les années plus froides lui conviennent mieux. Vin plus en finesse qu’en force, il constitue l’un des premiers crus les plus subtils. Ce tout petit finage convient parfaitement à Bruno Colin qui sort à tous les millésimes son Remilly du jeu.

Bruno Colin 2011

16,5/20

Du volume, avec une densité élégante et du potentiel. D’une réelle complexité, ce vin doit évoluer plusieurs années avant qu’il ne donne toute sa mesure.


2005

17/20

Salin, minéral, se rapproche sur sa finale du Cailleret.


LES BLANCHOTS-DESSUS (1,17 ha)

Un chemin sépare les Blanchots-Dessus du Montrachet plus au nord, et un autre des Criots à l’Est. Le terroir oolithique est semblable à celui du Criot, les vins sont gras et ont une excellente tenue en bouche. C’est à coup sûr, l’un des meilleurs premiers crus de Chassagne. Il convient d’être à cheval sur l’étiquette, car Les Blanchots du Dessous qui touchent les Criots ne sont pas un Premier Cru, ils sont à répertorier dans la catégorie des villages. Le nom blanchot s’explique par la couleur claire des éboulis calcaires. Les domaines Bruno Colin, Jean Noel Gagnard et Jean Claude Bachelet figurent en bonne place dans le panthéon du cru.

Bruno Colin 2013

17/20

Vin très minéral, en bouche on a l’impression de sucer le caillou, c’est tranchant et frais.


Jean Noel Gagnard 2011

17/20

Le nez est fumé, avec une pointe citronnée. La bouche ouvre de façon onctueuse; la tension s’installe de façon magistrale et la finale offre une finale vibrante. On est là sur l’un des meilleurs premiers crus de Chassagne.


Jean-Claude Bachelet 2013

16,5/20

Nez noiseté avec une touche de fruits jaunes, la bouche possède une ampleur toute en onctuosité en attaque avec une belle énergie derrière. Superbe réussite!


Corton André 2009

15/20

Agrumes, fruits jaunes au nez, beaucoup d’ampleur en bouche, c’est ciselé, net et tranchant.


2008

15,5/20

Ananas, fumé, c’est plus droit, élégant.

suivre


Quintus, le fait du prince

Une nouvelle marque dans le ciel de Saint-Émilion ne peut pas être une histoire banale. Celle-ci, vraiment pas.

Les faits

La société familiale Domaine Clarence Dillon, propriétaire de Haut-Brion et de La Mission Haut-Brion, représentée par son président le prince Robert de Luxembourg, acquiert d’abord le Château Tertre-Daugay qui devient Château Quintus. Pour pousser le bouchon un peu plus loin et couvrir les quatre points cardinaux dans une continuité territoriale, il achète deux ans plus tard le fameux Château L’Arrosée. Ainsi, Château Quintus couvre 28 hectares d’un seul tenant

lire la suite ici sur le blog bonvivant


« L’atmosphère dans le chai est une merveille d’arômes »

Si le magazine en ligne du premier grand cru classé de Sauternes Château Guiraud publie un lien vers une pétition contre le projet de ligne à grande vitesse menaçant le Ciron et, donc, le vignoble sauternais (voir ici) ainsi que la vidéo ci-dessous, annonce d’un court-métrage à venir consacré à ce patrimoine naturel essentiel à la survenue de la pourriture noble, il publie également l’enthousiaste compte-rendu repris ci-après, signé par Xavier Planty et intitulé « Des vendanges de folie ».

Les journées ont été intenses pour les équipes de vendangeurs. Il fallait en effet tout ramasser en parfait état avant la pluie. On a terminé vendredi à 17 h et il est tombé 25 mm dans la nuit. Cette troisième trie au château Guiraud a permis de rentrer l’intégralité du 1er vin 2015. La récolte est abondante. Trente-cinq lots fermentent maintenant en barriques neuves. L’atmosphère dans le chai est une merveille d’arômes ! A suivre après dégustation. ”



La maintenance ne sera pas maintenue

Chers amis de Bettane+Desseauve,

Vous êtes nombreux à nous faire part de vos problèmes à rejoindre notre site bettanedesseauve.com en « maintenance » depuis quelques semaines.

Ce site – ainsi que d’autres sites Bettane+Desseauve dont celui du Grand Tasting – a fait l’objet de cyberattaques à répétition visant à récupérer – entre autres – les adresses e-mails des internautes. Devant la violence de ces tentatives de piratage et dans un souci de protection des adresses de nos visiteurs, nous avons préféré fermer les sites pour assurer une maintenance optimale et ne prendre aucun risque quant à vos données personnelles. Sans compter le risque de recevoir des propositions commerciales minables en provenance des pires sites de e-commerce.

Cette période pour le moins troublée va trouver sa solution très vite. Quand on lui pose la question, notre responsable informatique dit « demain ou après-demain ». Soyons large, disons lundi. Lundi 19 octobre, tout recommence.

Cet épisode difficile s’achève. Que chacun de ceux qui nous suivent acceptent l’expression de nos regrets et de nos excuses.


Université en ligne

Les deux formations en ligne, autrement nommées Mooc (pour Massive Open Online Course) proposées par l’université de Bourgogne ont rencontré un beau succès auprès du public. Disponibles gratuitement sur la plate-forme européenne EMMA, « Université de la vigne et du vin pour tous » (Open Wine University, ou OWU) et « Culture et écriture numérique » (Digital Culture and Writing, ou DCW) ont réuni des centaines de participants du monde entier, plus de 3 000 pour la première, 350 pour la seconde. Le 5 novembre, ces « disciplines phares de l’université de Bourgogne (le numérique et le vin) » seront à nouveau proposées, cette fois sur la plate-forme nationale France Université Numérique (FUN).

Plongée dans l’univers de la vigne et du vin, de la viticulture à la dégustation en passant par les terroirs, l’histoire des cépages et les techniques viticoles, l’OWU a été créée par les enseignants-chercheurs de l’Institut universitaire de la vigne et du vin de l’université de Bourgogne. Encadré par une équipe pédagogique composée principalement d’enseignants au département « Métiers du multimédia et de l’internet » de l’IUT Dijon-Auxerre, le cours DCW offre quant à lui « un aperçu des potentialités de la culture et de l’écriture numériques pour créer et publier sur le web. » Chacune de ces deux formations en ligne gratuites dure environ six semaines.

Les vidéos de présentation des cours sont à découvrir ici et les inscriptions, d’ores et déjà ouvertes, se font .

Septembre aux enchères, revue de détail

« Les indices WineDex® d’iDealwine ont poursuivi en septembre leur légère progression, s’inscrivant en hausse de 9,55 % depuis le début de l’année. Les vins de Bordeaux et de Bourgogne ont tiré vers le haut les performances de cet indicateur des ventes aux enchères de grands vins, tandis que, dans le même temps, les crus de la vallée du Rhône restaient stables. »

Cette information donnée par le site de vente en ligne iDealwine s’accompagne d’une précision concernant les vins de Bordeaux qui repartent à la hausse après une année quasiment stable, avec une progression de l’indice régional de 0,47 % en septembre. Parmi les millésimes représentés, c’est le 2005 qui se détache. « Longtemps stable, il est aujourd’hui reconnu comme l’une des valeurs sûres de la décennie. Sa progression est notable sur les prix des grands crus, mais aussi sur ceux des seconds vins. »

Le 16 septembre dernier, les enchères qui se tenaient sur cette plate-forme internationale ont réuni plus de 400 acheteurs enchérissant depuis 30 pays différents sur les grands crus, français et étrangers, proposés à la vente. Le succès de la vallée du Rhône, où le domaine Gentaz-Dervieux continue à affoler les enchères (1 440 euros pour le côte-rôtie Côte Brune 1985, 1 260 euros pour le côte-rôtie Cuvée réservée 1989) en fait la « région du mois » selon le site, qui donne pour exemple les beaux résultats suivants :

Domaine Noël Verset, cornas 1985
adjugé 600 euros à un amateur japonais (+154 %)

Domaine Thierry Allemand, cornas Reynard 2009
adjugé 142 euros à un professionnel américain (+28 %)

Domaine Guigal, lot panaché de La Turque, La Mouline et La Landonne
adjugé 1 380 euros (+21 %)


Domaine Jamet, cuvée classique 2009
adjugé 120 euros (+40 %)

Château Rayas 1989
adjugé 780 euros à un amateur britannique (+ 59 %)

 
L’enchère-phare éclaire à nouveau le domaine Armand Rousseau, son chambertin 2002 ayant franchi le seuil des 1 000 euros (1 020 euros, + 13 %) et son gevrey-chambertin Clos Saint-Jacques 2002, adjugé 564 euros, progressant de 62 % par rapport à la cote iDealwine. Enfin, l’enchère la plus haute de cette vente du 16 septembre est le fait d’un amateur monégasque qui a acquis six bouteilles de haut-brion 1989, adjugées 5 736 euros.

600 000 euros pour la recherche

C’est une équipe pluridisciplinaire qui a remporté l’appel à projet ouvert aux experts du monde entier lancé l’an dernier par la maison Hennessy avec pour objectif « de trouver des solutions appliquées » au problème des maladies du bois de la vigne. Présidé par Yann Fillioux, maître-assembleur de la maison de Cognac, le comité d’évaluation composé de douze personnalités viticoles représentant différentes parties prenantes de la problématique (organismes de recherche, interprofession, viticulture) a choisi, parmi vingt-trois dossiers arborant treize nationalités différentes, l’unité mixte de recherche INRA-Bordeaux Sciences Agro « Santé et agroécologie du vignoble ». Rattachée au département scientifique « Santé des plantes et environnement », cette unité fait partie de l’Institut des sciences de la vigne et du vin qui intègre l’ensemble des équipes de recherche en œnologie et viticulture de Bordeaux.

Budget inédit pour un programme de recherche viticole financé par des fonds privés, la dotation de 600 000 euros sur trois ans dont bénéficieront les chercheurs témoigne de la mobilisation de longue date de la maison Hennessy sur ces problématiques viticoles. Elle était déjà sur le front lors de la crise du phylloxera à la fin du XIXe siècle, « ce fléau qui semblait incontrôlable » et a finalement pu être canalisé grâce à la persévérance de chercheurs et d’investisseurs. « Aujourd’hui, Hennessy fait à nouveau le choix de l’engagement aux côtés du vignoble charentais avec la volonté de se mettre au service de l’ensemble de la filière, en complément des programmes institutionnels » (en apprendre plus ici sur les maladies du bois de la vigne).

Après une première sélection, et une incitation au regroupement de sujets similaires ou complémentaires, sept projets, « initiant pour certains des collaborations scientifiques inédites », ont été retenus en mai dernier. Les experts du comité les ont ensuite analysés avec précision en apportant une attention particulière à différents critères au rang desquels figuraient l’équilibre « entre acquisition de connaissances fondamentales et dimension applicative » et le transfert possible des résultats auprès du monde viticole. Bernard Peillon, le président de la maison Hennessy, précise que « la recherche ne peut évidemment pas garantir de résultats certains, mais la Maison se veut force d’entrainement et d’optimisme. Ce mal viticole n’est pas incurable, nous pouvons le vaincre si nous nous donnons les moyens de l’inventivité et de la confiance. Puisse cette initiative essaimer. »

L’équipe à l’expertise reconnue, ouverte à une large collaboration nationale et internationale*, qui a remporté cet appel à projets est issue du regroupement de deux pré-dossiers. L’unité mixte de recherche « Santé et agroécologie du vignoble » a privilégié une approche systémique, alliant recherche fondamentale et appliquée, visant à diffuser, via une plateforme innovante de communication, des solutions pratiques à court et moyen terme. Après avoir désigné ce projet, le comité va encadrer les trois années de recherche afin de veiller à l’obtention de résultats.

* En France, l’unité de recherche Œnologie de l’ISVV, l’UP en économie GAIA (unité Propre Gouvernance des coopératives agricoles, des territoires, de l’environnement et des marchés), l’Institut français de la vigne et du vin, l’université Reims Champagne Ardennes, les pépinières Mercier Frères, l’unité mixte de recherche Agroécologie, l’unité mixte de recherche Bioger. A l’international, l’Austrian Institute of Technology, l’université du Chili, l’université de Debrecen (Hongrie), l’université de Florence (Italie), l’université de Stellenbosch (Afrique du Sud), l’USDA (Californie), la Technische Universität Muenchen (Allemagne) et VITEC (Espagne).