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Porto, les experts s'affrontent

Histoire, géographie, ampélographie, géologie, législation, œnologie, onze sommeliers feront cet après-midi la démonstration de leur « culture étendue » en matière de vins de Porto lors de la seizième édition du « Master of Port », qui se tiendra pour la première fois en public, au Cercle national des armées à Paris. Ce concours professionnel parmi les plus prisés est organisé depuis 1988 avec le soutien technique de l’Union de la sommellerie française (UDSF).

« Aujourd’hui pleinement établi dans le secteur de la sommellerie, le Master of Port est l’un des principaux concours sur la voie royale qui mène au titre de Meilleur sommelier d’Europe, voire de Meilleur sommelier du Monde, comme le montrent les titres de ses précédents lauréats. »

Les épreuves régionales qui se sont tenues au printemps dernier ont permis aux onze sommeliers listés ci-dessous de démontrer leur connaissance de ces vins nés dans la vallée du Douro au XVIIe siècle. Ils ont été sélectionnés par le Syndicat des grandes marques de porto, organisateur de l’événement depuis 2004, l’UDSF et l’Institut des vins du Douro et de Porto parmi plus d’une cinquantaine de candidats.

Gaetan Bouvier, Villa Florentine (Lyon)
Jean-Baptiste Klein, Clos des Sens (Annecy)
Stephane Knecht, L’Atelier du Sommelier (Niederbronn-les-Bains)
Christine Lauffenburger, L’Atelier du Sommelier (Niederbronn-les-Bains)
Antoine Lehebel, La Villa Lorraine (Bruxelles, Belgique)
Mickaël Morais, Saint James Paris (Paris 16e)
Yann Satin, Hôtel Westminster (Le Touquet-Paris-Plage)
Lionel Schneider, Park Hyatt Paris Vendôme (Paris 1er)
Denis Verneau, La Mère Brazier (Lyon)
Pierre Vila Palleja, Le Petit Sommelier (Paris 14e)
Frédéric Voné, A la cour d’Alsace (Obernai)

Marrenon en Luberon

Groupement de producteurs créé en 1965, Marrenon représente aujourd’hui neuf caves coopératives et 1 200 vignerons travaillant 7 600 hectares dans le Lubéron et le Ventoux. La totalité de ces vignobles se se situent dans le Parc naturel régional du Lubéron, reconnu réserve de biosphère par l’Unesco. Responsable de 80 % des vignes de ce territoire, Marrenon en est l’un des plus importants acteurs agricoles, économiques et culturels.

Tout récemment, l’entreprise et ses pratiques ont été évaluées selon la norme ISO 26000 de l’Association française de normalisation (AFNOR), qui définit le degré de responsabilité sociétale des entreprises en se basant sur sept questions (gouvernance, droits de l’homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, questions relatives aux consommateurs et communauté et développement local) qui deviennent autant de domaines d’action.

Dans cette optique, les producteurs de Marrenon ont entrepris dès 2007 un travail de fond et mis en place des démarches « concernant la production avec en première étape une généralisation de l’agriculture raisonnée, renforcée par une démarche environnementale plus présente, l’organisation de l’entreprise au niveau économique, process et ressources humaines et la conjugaison de l’ensemble des valeurs qui animent et habitent l’entreprise au quotidien », notamment ses liens particulièrement étroits avec le tissu social régional.

Pour sa première évaluation, le groupe Marrenon a atteint le niveau 3 sur 4 de cette ligne de conduite vertueuse. Persuadé que « les hommes vivant dans ce territoire sont les acteurs de sa préservation, de sa mise en valeur et de son développement économique », Marrenon compte sur cette reconnaissance « pour renforcer ses échanges avec les parties prenantes, et notamment les clients qui font de la responsabilité sociale des entreprises un critère de différenciation fondé sur des valeurs essentielles. »

MàJ du 28 septembre 2015

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Ajoutons à ces informations la présentation de Sépia, cuvée phare des sélections parcellaires de Marrenon, faite pour tenir le rôle d’ambassadeur de son terroir. Echo à « la grande histoire » du Luberon, « son étiquette représente un coquillage qui rappelle les ammonites, animaux marins disparus il y a 65 millions d’années et qui ont laissé des fossiles dans les sols luberonnais. »

Ce luberon rouge fait pour la garde est composé d’un assemblage de syrah (70 %) et de grenache noir (30 %) issus de vignes plantées « sur des petites parcelles situées sur des pentes argilo-calcaires, donnant naturellement de faibles rendements (38hl/ha). Les raisins y sont vendangés entre la fin du mois de septembre et début octobre. La macération est longue, entre 15 et 28 jours, les extractions douces. »

Outre ses différentes sélections parcellaires, Marrenon propose deux autres gammes de vins. « Les Classiques » sont des vins issus de la totalité du territoire « vinifiés pour exprimer au mieux le style de chaque cépage et de chaque appellation. » Illustrant un nouveau style de Marrenon, la collection baptisée « Les Terroirs d’Altitude » est composée de vins issus de vignobles sélectionnés en Luberon et Ventoux, tous situés entre 300 et 500 m d’altitude.

Marrenon, cuvée Sépia 2012, 7,65 euros (prix moyen)

Alphonse Mellot, Génération XXVII 1997


 

Sancerre Rouge, Génération XXVII, Alphonse Mellot 1997

LE VIN :
Nez de cerise à l’eau de vie avec une pointe de raisin de Corinthe, la bouche offre un beau velouté et une densité qui est encore bien en place, le vin tapisse tout le palais avec un tannin complètement fondu. Belle finale menthée. C’est une réussite majeure sur ce millésime.

 

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CONTACTER LE PRODUCTEUR


LE DOMAINE :
L’infatigable Alphonse Mellot, dit « Junior », bien épaulé par sa sur Emmanuelle, caracole toujours en tête des hit-parades viniques, autant en blanc qu’en rouge d’ailleurs. Son domaine de Sancerre, 30 hectares, s’est hissé au sommet de la hiérarchie, avec raison. Rendements a minima, excellence dans chaque geste, de bout en bout, perfectionnement presque maladif les efforts sont sans relâche, la qualité aussi. Alphonse Mellot est également implanté dans les Coteaux du Charitois avec le Domaine des Pénitents.

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Fêtes des vendanges

Outre la journée dédiée aux vendanges et aux vingt ans de l’’AOC les-baux-de-provence qui se tiendra à Dalmeran (nous vous en avons parlé ici), on célébrera également la récolte à Rasteau, la cave ayant avancé la date de cette fête pour cause de précocité des raisins de 2015.

Au programme de cette journée, la dégustation de grenache et grenache nouveau, un atelier « petite vendange conduite en chais » (à 11 h, seulement si le temps le permet), des balades en calèche toute l’après-midi à la découverte du terroir de Rasteau et des promotions sur les vins à découvrir sur place.

Plus de détails et réservation au 04 90 10 90 14 ou en cliquant .

Vignes étoilées

Domaine de 80 hectares, l’un des plus grands de sa région, le château de Pizay
vinifie et fait vieillir dans ses caves (ouvertes à la visite) une production de 400 000 bouteilles dans les appellations beaujolais, en rouge et blanc, morgon, régnié et brouilly.

Outre cette activité viticole, l’endroit est également un hôtel étoilé de soixante-deux chambres qui propose pour la saison d’automne un forfait week-end pour deux personnes (une nuit en suite duplex, petit-déjeuner et dîner) dont le cœur est un pass d’accès à son spa de 1 000 m2, assorti d’un massage de son choix (la “carte des soins” est ici).

Cette offre, baptisée « Douceurs d’automne » et disponible jusqu’au 17 décembre, est à découvrir dans le détail en cliquant .

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Le wine-truck du Roussillon

Dans le droit fil du concept des food-trucks, méthode de restauration très en vogue qui a élargi un champ des possibles gustatifs jusqu’alors limité au camion-pizza, la maison Cazes a lancé un wine-truck à la conquête du Roussillon, comptoir de dégustation ambulant aussi vintage que moderne.

Goélette Renault de 1958 entièrement restaurée et aménagée, la camionnette en photo ci-dessus et dessous permet en effet de faire découvrir aux amateurs les vins de la maison et la biodynamie, pratiquée au domaine depuis plus de quinze ans (en lire plus ici), lors d’événements publics et privés.

Prochains rendez-vous à l’occasion de la sortie du vin nouveau, le troisième jeudi d’octobre, et pour le muscat de Noël, le 19 novembre. Quand il ne sera pas en vadrouille, le wine-truck de Cazes sera tout de même en fonction à la terrasse du restaurant La Table d’Aimé, situé au cœur du domaine, à Rivesaltes.

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Crus bourgeois, la liste officielle


C’est grâce au sticker d’authentification ci-dessus, apposé sur chaque bouteille, que l’amateur pourra repérer dans les points de vente les vins faisant partie des crus bourgeois du Médoc officiellement sélectionnés cette année (sélection portant sur le millésime 2013, la liste complète est à découvrir ).

Issus des appellations médoc, haut-médoc, listrac-médoc, moulis, margaux, pauillac et saint-estèphe, ces 251 crus bourgeois représentent 30 % de la surface viticole du Médoc et 20 millions de bouteilles. Ce millésime sera commercialisé en France et à l’étranger.

Pour tout savoir sur cette sélection annuelle et sur l’attribution de la mention « cru bourgeois du Médoc », on pourra se reporter à cet article signé Michel Bettane et Thierry Desseauve.

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Vendanges à 300

Repris en 2003 par un groupe champenois qui abandonne ce projet bordelais quelques années plus tard, après avoir entièrement replanté le vignoble (5 500 pieds/ha, 58 % de merlot, 37 % de cabernet-sauvignon, 5 % de cabernet franc), Château Réaut est acquis en 2011 par l’œnologue Yannick Evenou, entouré d’une douzaine d’amis, « professionnels ou passionnés de vin. » Pour financer une partie de cet achat, un groupement foncier agricole est créé qui permet à 427 passionnés de devenir propriétaires de près de 40 % des 26 hectares de ce domaine.

Outre le fait de recevoir chaque année 36 bouteilles de leurs vins*, ces investisseurs particuliers sont également invités à venir vendanger. « Ouvertes depuis le début du mois, les inscriptions des copropriétaires de Réaut ont été rapidement prises d’assaut et sont désormais clôturées. Les habitués savent qu’ils ont intérêt à s’inscrire rapidement s’ils veulent obtenir un sécateur pour vendanger et une table pour accueillir leur piquenique. Pour nombre d’entre eux, cette « vendange ouverte » est l’occasion de toucher du doigt la réalité (…). »

Vignerons d’un jour, les co-propriétaires de Réaut attendus pour cette récolte 2015 seront au nombre de trois cents ce samedi dans ces vignes situées à Rions, en surplomb de la Garonne, à 4 kilomètres de Cadillac. Au programme de cette journée qui débutera à 9 h 30, la vendange de parcelles sélectionnées (à Réaut, l’ensemble de la récolte se fait à la main), la mise en cagettes des raisins, leur transfert vers la zone de réception des grappes, un travail de sélection à la table de tri et un pique-nique en musique.

« Du beau temps, sec et ensoleillé, à toutes les étapes : à la floraison d’abord, puis lors de la formation des baies (nouaison) et lors de leur croissance (véraison) et enfin jusqu’aux vendanges, avec juste quelques pluies à la fin pour grossir les grappes et adoucir la peau… et donc les tanins, toutes les conditions ont été réunies cette année pour que le millésime 2015 s’annonce digne des grandes années en 5 et dont on dit qu’il friserait la qualité exceptionnelle du fameux 2005. »

* Château Réaut côtes-de-bordeaux rouge (millésimes disponibles à la vente : 2010, 11 et 12, 12,90 euros), Château Réaut bordeaux rosé (millésime disponible : 2014, 7 euros) et Carat de Château Réaut, un autre côtes-de-bordeaux rouge bénéficiant d’un élevage de plus de 18 mois entièrement sous bois (millésime disponible : 2010, 30 euros). Qualifié de « Coup de cœur » par le Guide Hachette, Château Réaut 2012 vient de remporter une médaille d’or au Grand prix international du vin Mundus Vini.

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Pour la quatrième édition de son événement « Autour des vendanges », le domaine viticole et oléicole Dalmeran célébrera en ce dernier samedi de septembre les vingt ans de l’appellation les-baux-de-provence (le décret date d’avril 1995) en même temps qu’une récolte « qui s’annonce exceptionnelle. »

Il faut réserver dès à présent ici si l’on veut assister au déjeuner (30 euros par personne, le menu est à découvrir ) ou à l’atelier consacré aux anciens millésimes du domaine.

Une exposition sur « L’Histoire du vin d’hier à aujourd’hui », une dégustation des vins de Dalmeran et de La Célestière (l’autre domaine des propriétaires, situé à Châteaunef-du-Pape) et une conférence au sujet de l’eau, ce « bien précieux », sont également au programme de cette journée de fête.

De la fiction à la réalité


Si l’intrigue du film Premiers crus de Jérôme Le Maire qui sort aujourd’hui en salle (la bande-annonce est) est censée se dérouler sur ce territoire de grands crus qu’est la Côte d’Or, les domaines qui ont servi de décor l’automne dernier à cette bourguignonne et viticole histoire de famille et de transmission sont en fait situés en Saône-et-Loire, plus au sud (pour se faire une idée précise de la géographie du vignoble bourguignon, on pourra télécharger cette carte-).

Propriété de Gérard Lanvin dans le film, le domaine Maréchal s’appelle dans la réalité Jaeger-Defaix et déroule six hectares de vignes en appellations rully et rully 1er cru dans le vignoble de la côte chalonnaise. Il se visite sur rendez-vous au 03 86 42 40 75. Attention, prévient Hélène Jaeger-Defaix, « la maison a totalement été redécorée pour le film. Je ne la reconnaissais pas moi-même. J’ai juste gardé en clin d’œil la plaque « Domaine Maréchal » qui avait été installée au-dessus du portail. »

Rivale des Maréchal, la famille Maubuisson occupe quant à elle le médiéval château de Pierreclos, monument historique du Mâconnais situé entre Cluny et la roche de Solutré. Propriété d’Anne-Françoise et Jean-Marie Pidault, il est doté d’un vignoble de huit hectares en appellations pouilly-fuissé, saint-véran, mâcon-pierreclos, mâcon-milly-lamartine et mâcon-bussières, en cours de conversion bio (certification attendue pour le millésime 2016). Tarifs et horaires des visites en cliquant .