http://vimeo.com/132694680
« Assemblage, dosages, un champagne rien qu’à soi »
http://vimeo.com/132705777
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Organisme régissant le fonctionnement des ventes aux enchères en France, le Conseil des ventes vient de publier son rapport annuel. Ce dernier indique le premier opérateur de vente aux enchères de vin en France pour l »année 2014 est International Wine Auction (IWA), la filiale en charge de l’administration des ventes aux enchères en ligne du site de vente de vins iDealwine. « Le segment des ventes aux enchères de vins a atteint 33 millions d’euros d’adjudications (hors frais) en 2014. Sur ce marché iDealwine, au travers de sa filiale International Wine Auction, se place au premier rang des opérateurs, avec un montant d’adjudications qui a atteint l’année dernière 6,475 millions d’euros (hors frais acheteurs), soit 7,7 millions d’euros TTC. »
Lancées en 2002, les ventes aux enchères de la plate-forme iDealwine « ont vu leur rythme s’accélérer pour satisfaire les demandes croissantes de vente de caves et accompagner le déploiement international de la société. iDealwine fédère désormais près de 400 000 amateurs de grands crus. Issus de 45 pays d’Europe, d’Asie et des Etats-Unis, ceux-ci se connectent sur le site pour connaître le prix d’une bouteille, acheter leurs vins, gérer leur cave et revendre tout ou partie de leurs précieux flacons. » Deux ventes aux enchères se tiennent chaque mois sur le site, auxquelles s’ajoutent trois ventes à prix fixe. En 2014, IWA a réalisé 22 adjudications. Le chiffre d’affaires global d’iDealwine (enchères on-line ventes à prix fixes) s’établit, pour l’ensemble de l’année, à 12 millions d’euros.
Au cours du premier semestre 2015, douze ventes aux enchères de vin en ligne ont déjà eu lieu sur iDealwine et 44 000 flacons formant 21 200 lots y ont été adjugés pour un montant total 3,39 millions d’euros (4,06 millions d’euros TTC), ce qui représente une croissance de 12 % par rapport à la même période de 2014. La plus belle enchère a été réalisée en mai dernier par une bouteille de romanée-conti 2001, adjugée 9 120 euros (en lire plus ici). Le bordeaux le plus cher a été adjugé 3 316 euros (petrus 1982) et le champagne le plus cher, 3 780 euros (Krug Collection 1979 en magnum).
Le vignoble rhodanien vient de se doter d’une charte de valorisation paysagère qui a été signée par tous les acteurs de la filière. Mobilisant les vignerons, les collectivités et les organismes « autour d’engagements concrets en faveurs des paysages et de l’environnement rhodaniens, afin d’assurer la pérennité de l’appellation côtes-du-rhône, ainsi que l’image et la notoriété de ses vins », ce fruit d’une démarche collective orchestrée par le syndicat général des vignerons des Côtes du Rhône a demandé dix-huit mois de travail et donné corps à l’ouvrage de 171 pages ci-dessus. Philippe Pellaton, le président du syndicat, précise que ce temps a permis « de caractériser les spécificités rhodaniennes en matière de paysages viticoles, mais également (…) de répondre à des attentes économiques et sociétales et ainsi d’envisager l’avenir du vignoble de façon sereine. »
Ainsi, un diagnostic a d’abord été effectué afin de distinguer les différentes entités viticoles du vignoble (elles sont au nombre de seize, voir l’image ci-dessous) ainsi que les savoirs-faire spécifiques développés par les vignerons. Un cahier d’actions et de recommandations a ensuite été conçu, en liaison avec l’ensemble des acteurs de la filière. Enfin, la charte signée la semaine dernière à Séguret a été formalisée. De la valorisation des pratiques culturales durables à la formation des professionnels en passant par le maintien des structures végétales caractéristiques du vignoble, l’attention portée au tourisme et à la signalétique des circuits viticoles, la restauration du patrimoine bâti ou encore la gestion des AOC, elle engage tous ses signataires dans une démarche de protection durable des paysages et savoir-faire du vignoble des Côtes du Rhône.
« Fidèles à leur volonté de valoriser et développer les cépages pyrénéens du Sud-Ouest », les vignerons de Plaimont Producteurs ont décidé de remettre au goût du jour un cépage oublié de la famille des tannats, le manseng noir. Autrefois considéré comme l’un des plus nobles de ce territoire, avant d’être abandonné « au profit de cépages plus puissants et plus tanniques », ce cépage a été « observé et micro-vinifié depuis 2008 par les vignerons オンライン カジノ dans leur conservatoire ampélographique » avant de donner cette nouvelle cuvée baptisée « Moonseng », assemblage de manseng noir et de merlot. Issu d’une parcelle d’un demi hectare située au pied du village de Lectoure (32), ce 2014 est le premier millésime d’une série, près de dix hectares de manseng noir ayant été plantés autour de Condom, sur les terroirs calcaires des villages avoisinants.
Plaimont Producteurs,
cuvée Moonseng, IGP côtes-de-gascogne, 7 euros
CARNET DE ROUTE | >À consulter ici… |
Premiers raisins plantés sous influence catholique et espagnole
Premiers cépages bordelais plantés, en particulier aux portes de Santiago par la famille Cousino.
Médailles gagnées à l’exposition universelle de Paris par des vins chiliens
Adoption du principe des appellations d’origine contrôlée
Vote d’un protocole général de la viticulture sur la base de règles de développement durable.
C’est avec pour point d’origine la citation de Salvador Dali, « qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets », que Vin & Société poursuit de façon novatrice sa mission pédagogique de transmission de la culture du vin, pilier d’une consommation responsable. Présentée par une jeune animatrice, « La minute vin » offre aux amateurs différents accords entre le vin et l’histoire, la littérature, la philosophie, le patrimoine ou encore le cinéma, en vingt épisodes qui sont autant de courts voyages “d’une minute vingt” dans les vingt arrondissements de Paris.
Les épisodes (visibles en cliquant ici) :
1-Le vin chez Jean-Jacques Rousseau (75001)
2-Les poèmes de Baudelaire (75002)
3-Le vin au Moyen-Age (75003)
4-L’oenographilie (75004)
5-Le vin au temps de Lutèce (75005)
6-Lapérouse, le premier « marchand de vin » (75006)
7-Vin et philosophie (75007)
8-Arts de la table sous l’Ancien régime (75008)
9-Le château-blanche, vin d’ornement des pompiers (75009)
10-Colette et son marchand de vin (75010)
11-Lire les capsules (75011)
12-Les entrepôts de Bercy au XIXe siècle (75012)
13-Les fontaines de la Butte aux Cailles (75013)
14-Le vin dans le cinéma d’Audiard (750014)
15-Georges Brassens et le vin (75015)
16-Le musée du vin (75016)
17-Manet et le vin (75017)
18-Histoire des vignes de Montmartre (75018)
19-La butte Bergeyre et ses vignes (75019)
20-Belleville au XVIIIe (75020)
En charge de Château Petit-Village depuis 2012, Marielle Cazaux est partie vers de nouveaux horizons (en lire plus ici à ce sujet). Par conséquent, Christian Seely et son équipe « sont heureux d’annoncer l’arrivée de Diana Berrouet-Garcia » (en photo ci-dessus) en tant que nouvelle responsable de ce vignoble de 10,5 hectares d’un seul tenant situé sur la partie haute du plateau de Pomerol, qui fait partie du portefeuille d’AXA Millésimes depuis 1989.
Œnologue de formation ayant également suivi un module « viticulture » et un master à l’ESA d’Angers, Diana Berrouet-Garcia a été responsable technique de Château Teynac (Saint-Julien) et Château Corconnac (Haut Médoc). Outre ce savoir-faire, cette fille et petite-fille de viticulteurs espagnols est dotée d’un goût pour la gastronomie et les voyages, « beaucoup d’atouts qu’elle saura associer avec brio pour représenter les vins de Château Petit-Village à la propriété et dans le monde entier. »
Réseau rassemblant des millions d’individus engagés sous la bannière d’une « alimentation bonne, propre et juste », par exemple des chefs, des exploitants, des pêcheurs ou encore des experts et des universitaires, Slow Food compte 1 500 antennes locales dans le monde. Ce mouvement qui organise régulièrement des événements et des campagnes et accompagne aussi les 2 500 communautés Terra Madre « qui produisent, à petite échelle et de manière durable, des aliments de qualité », fait partie des signataires d’une lettre ouverte aux membres du Parlement européen concernant le traité de libre-échange transatlantique (à lire ici dans son intégralité).
Ce lundi 6 juillet, quelques jours avant la reprise du vote du rapport d’initiative sur le Partenariat transatlantique sur le commerce et l’investissement (TAFTA ou TTIP, pour Transatlantic Trade and Investment Partnership), tous les parlementaires ont reçu cet appel à voter contre le TTIP émanant de 484 organisations de la société civile européenne. Prévu pour le 10 juin, le débat a été repoussé après l’ajout de plus de 200 amendements à cet accord. Le vote doit avoir lieu ce mercredi 8 juillet et pour Slow Food, la seule solution est son rejet total.
Carlo Petrini, le président de Slow Food, estime que si le TTIP passe, « notre système alimentaire quotidien, qui subit déjà des changements drastiques et dissimulés, continuera sa déconnexion avec la sphère humaine. Les accords de libre échange, depuis l’ALÉNA, n’ont pas réellement conduit à une augmentation de la qualité de vie des petits producteurs ni des individus plus faibles économiquement, mais uniquement multiplié les gains des spéculateurs les plus riches. »
Pour Ursula Hudson, présidente de Slow Food Allemagne, « le TAFTA n’est pas du tout acceptable dans son état actuel. Nous avons besoin de tout autre chose : de démocratie, de transparence et de protection légale des droits de l’homme, pas de plus de droits permettant aux corporations de saisir les tribunaux*. Nous souhaitons la préservation et le développement de la politique environnementale européenne, les normes que nous avons obtenues jusqu’ici, au lieu de leur subordination à la logique du libre-échange. »
Enfin, le directeur exécutif de Slow Food USA, Richard McCarthy, se dit véritablement préoccupé par cette course à la dérégulation « diminuant les contrôles et la transparence de notre système alimentaire, qui apportera en vérité beaucoup d’incohérences, car les communautés aux États-Unis et en Europe tentent actuellement de reprendre le contrôle en matière d’étiquetage alimentaire, d’origine des aliments et de la manière dont ils sont produits ou élevés. »
*Le TTIP prévoit un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États qui « permettrait aux corporations de poursuivre les gouvernements devant des tribunaux privés, lorsque des actions nationales interfèrent avec leurs investissements ou diminuent leurs profits, une pratique qui saperait l’État de droit et les principes démocratiques. »
CARNET DE ROUTE | >À consulter ici… |
J’ai eu beaucoup de chance de découvrir le vignoble Chilien à la fin d’un mois de mars particulièrement torride, mettant parfaitement en valeur l’opposition incroyable entre la sécheresse presque désertique du cœur de la vallée centrale et les oasis vertes des vallées transversales, métamorphosée par l’eau de fleuves et de rivières prenant leur source dans les contreforts des Andes. J’ai eu encore plus de chance de visiter les vignobles dans un pays pacifié, moderne, ayant parfaitement profité de la première longue période de tranquillité d’une histoire incroyablement chargée pour la population en souffrances de tout ordre, coup d’états, guerres civiles, crises économiques, tremblements de terre et tsunamis dévastateurs.
La vie urbaine dans les grandes cités favorise le développement de la convivialité pour une population qui aime sortir, boire et manger. Elle attire aussi de nombreux touristes étrangers venus des Etats-Unis ou des pays voisins, Pérou, Argentine et surtout Brésil, qui eux aussi aiment boire, manger et visiter les nombreuses merveilles naturelles du pays. Dans ce contexte le vin fait partie de la vie normale des familles, sans le chichi et le snobisme qui existe dans nos vieux pays occidentaux, mais aussi sans leur raffinement. Le chilien aime avant tout le vin rouge, costaud, épicé, plein de fruit, bu jeune et sans tralala. Une nouvelle génération, souvent majoritairement féminine s’intéresse plus aux blancs, qu’elle boit parfois pour eux-mêmes, au verre, dans les bars de Santiago ou de Valparaiso et de plus en plus aux vins effervescents. On n’aime pas les vins trop chers (5 à 10 000 pesos – entre 5 et 13 euros- semblent largement suffisants pour un vin de qualité), les cuvées iconiques partant à plus de 95% à l’export.
Il n’y a pas encore une gastronomie de grand luxe, avec des sommeliers exigeants sur les accords mets et vins, comme au Brésil, mais le mouvement commence dans les restaurants des wineries les plus prestigieuses.
Mon programme de visite a été fixé par Wines of Chile, association officielle de promotion des vins chiliens auprès des professionnels étrangers ou nationaux, et s’est limité au cœur de la vallée centrale, sur une bande de 300 kilomètre entre le nord, le nord-ouest, le sud et le sud-ouest de Santiago. J’ai pu visiter en profondeur une douzaine de propriétés parmi les plus représentatives de l’histoire du vin dans le pays, et qui continuent à produire des vins de référence. Partout j’ai constaté que la nouvelle génération d’agronomes et d’œnologues se pose de justes questions l’évolution idéale de leurs pratiques et du goût des vins. Il est évident que la viticulture biologique ou biodynamique progresse, avec le souci d’une meilleure connaissance des sols, du matériel végétal et de la plantation progressive des cépages qui conviennent le mieux. On se dirige aussi vers des vins rouges plus équilibrés en alcool et en tannin, vendangés à un moment plus précoce et plus précis où la richesse en sucre des baies est plus modérée et l’acidité plus vivifiante, sans être exagéree.
À VENIR | >Lundi 6 juillet : Chili, tendances et état des lieux…>Mercredi 8 juillet : chronologie…>Lundi 13 juillet : géographie et économie…>Mercredi 15 juillet : sols et viticulture…>Lundi 20 juillet : la région du nord et ses caractéristiques …>Mercredi 22 juillet : la vallée centrale et ses caractéristiques…>Lundi 27 juillet : région du sud et ses caractéristiques…>Mercredi 29 juillet : winery et quelques vins…>Lundi 3 août : winery et quelques vins…>Mercredi 5 août : winery et quelques vins…>Lundi 10 août : winery et quelques vins…>Mercredi 12 août : winery et quelques vins… |