Accueil Blog Page 365

Vif, fruité, léger, le succès du Sud-Ouest

En trente ans, le vignoble de Gascogne est devenu la première IGP (indication géographique protégée) de France pour ce qui concerne les vins blancs. Cet essor considérable de la production de vins blancs tranquilles par les vignerons gascons représente 720 000 hectolitres par an, exportés à 70 % dans plus de 140 pays. En France, entre 2008 et 2013, les côtes-de-gascogne blancs ont progressé de 11 % en volume et de plus de 27 % en valeur en grande distribution. Désormais, ces vins représentent 18 millions de bouteilles par an vendues dans le circuit traditionnel, cavistes et restauration, et 8,3 millions bouteilles en grande distribution.

Président de l’interprofession, Bernard Bonnet explique qu’avec un encépagement majoritairement en blanc, « les vignerons ont compris, quand ils se sont lancés dans la production de vins tranquilles, qu’il fallait partir à la conquête des marchés étrangers, plus friands de blancs que les consommateurs français. » Sage décision, leurs comptent désormais parmi les vins blancs français les plus vendus à l’étranger, principalement au Royaume-Uni, en Allemagne et aux Pays-Bas pour l’Europe (entre huit et dix millions de bouteilles par an dans chacun de ces pays) et au Canada, Etats-Unis et Japon pour le grand export. Les vignerons ont pris le parti de vins fruités et légers en alcool, qui séduisent les jeunes et les femmes, « qui aspirent d’abord à des vins conviviaux et faciles à boire. »

Un point de vue que confirme Alain Desprats, le directeur du syndicat des vins des Côtes de Gascogne (dont le site est à découvrir ici), qui estime que ces « vins vifs, fruités et légers en alcool » sont dotés de caractéristiques « qu’on évoquait timidement il y a dix ou quinze ans mais qu’on n’hésite plus à mettre en avant puisqu’elles correspondent aux attentes actuelles du marché. Ainsi, nos vins sont parfaits pour l’apéritif puisqu’ils ne saturent pas les papilles, pour la pause-déjeuner puisque peu chargés en alcool ou pour les nouvelles cuisines : un vin blanc sec des Côtes de Gascogne se marie par exemple très bien avec des sushis. »

chiffresIGPgascogne

Chateaunet.com, n°3 français

« Nos sommeliers répondent directement aux clients par téléphone, mail ou tchat »


Le site « chateaunet.com », c’est un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en 2014 (site + magasins), une clientèle essentiellement masculine, CSP+, vivant à Paris et 2 500 références disponibles.


Vous avez gagné huit places au classement établi par la Kedge Business School en 2014. Quelles en sont les raisons ?

L’an passé, nous avons complètement relancé la stratégie de Chateaunet en liant le site internet aux deux magasins parisiens et en lançant un nouveau site. Le fait d’être le troisième site internet français est une reconnaissance de notre travail et, d’une certaine manière, de notre stratégie.

Qu’est-ce qui différencie votre offre vin de celle de vos principaux concurrents ?

Nous sommes avant tout un caviste avec des magasins physiques, nous ne faisons pas de “coup” mais nous suivons les vins et les vignerons avec un vrai travail de sélection dans le temps. En tant que filiale de l’un des grands négociants bordelais, Duclot, nous sommes allocataires direct pour Bordeaux, ce qui garantit la provenance de nos vins et des prix compétitifs. Nos sommeliers répondent directement aux clients par téléphone, mail ou tchat. Ce n’est pas un service client avec des opérateurs. Enfin, nous organisons régulièrement des dégustations dans nos magasins.

Comment voyez-vous ce marché évoluer ?

La vente de vin sur internet va continuer à se développer et de nouveaux outils apparaîtront pour conseiller les clients (visio, tchat, sommelier dédiés, etc).

Quelles sont vos « bestsellers » ?

Trois régions phares, Bordeaux, Champagne et Bourgogne. Avec une forte représentation de Bordeaux qui est traditionnellement une valeur sûre, en cave et sur le site.

À LIRE >L’e-commerce surfe sur les ventes de vin…

>vente-privee.com, n°1 français et 1er français du classement mondial…

>Vinatis.com, n°7 français…



L’e-commerce surfe sur les ventes de vin


En quelques années, Internet est devenu un canal stratégique pour la distribution du vin. Les résultats de la 5e édition de l’e-Performance Barometer (étude indépendante réalisée par Grégory Bressolles, de la Kedge Business School*) donnent de précieuses indications sur ce marché en pleine mutation, dominé par le géant américain de l’e-commerce, Amazon.


[col width= »six »]

Une progression de 36 % en 2014

– Un marché français en hausse continue depuis 2007.
– Un chiffre d’affaire estimé à 1,5 milliard d’euros en 2016 en France (730 millions en 2013) et à près de 6 milliards de dollars dans le monde en 2015.
– 9 % des achats de vin se font en ligne (10 % d’ici 2016) et 5 % au niveau mondial, tous circuits de distribution confondus.
– La France compte plus de 387 sites d’e-commerce vin (417 en 2015).

La vague des « box »

En France, le marché se partage entre les pure players généralistes (Vente-privée et Cdiscount, qui ont réussi à prendre en dix ans la place de co-leaders), les pure players spécialistes (Vinatis, Wineandco), de nombreux petits acteurs de niche (vins provenant d’un seul terroir, vins étrangers, vins bio) et enfin les enseignes de cavistes, acteurs historiques présents depuis dix ans sur ce marché (Lavinia et son chiffre d’affaire de plus d’un million d’euros ou Nicolas, fort d’une présence physique nationale importante). De nombreux cavistes physiques de moindre taille ont également ouvert un site web. Quant aux enseignes de la grande distribution alimentaire, elles sont encore très en retard en matière d’e-commerce du vin. Depuis 2014, la tendance est aux « box œnologiques » proposées par de nouveaux venus, comme « lepetitballon.com », mais aussi par les cavistes en ligne et les pure players qui ne manquent pas de surfer cette nouvelle vague. Quant aux vignerons indépendants, leur présence sur internet est devenu un impératif.[/col]

[col width= »six »]

Un univers toujours masculin

L’acheteur de vin en ligne est un homme, de profil CSP+, il a plus de 35 ans et réalise plus de six achats en ligne par an. Il se déclare davantage compétent en matière de vin que la moyenne et achète des bouteilles plus chères, souvent sur internet même si la grande distribution reste son mode d’achat privilégié. Il possède une cave ou un stock de vin. Sa principale motivation d’achat est sa consommation personnelle et familiale (pour 47 %, il s’agit d’un « bon repas entre amis »). Enfin, si sa source d’infos est la presse généraliste, les revues spécialisées, les guides de vin (Bettane & Desseauve, Hachette), il privilégie également le contact direct avec le producteur (caviste, viticulteur, etc.) et les sites internet marchands.

Le top 20 monde et le top 20 français

C’est « amazon.com » qui domine ce marché. Le site chinois « jiuxian.com », 3e en 2014, occupe désormais la 2e place. Le site espagnol « lavinia.es » réalise une forte progression (plus 13 places) et figure sur la 3e place du podium. Le premier site français, vente-privée.com, se classe 5e au niveau mondial (en recul de trois places par rapport au dernier baromètre) mais reste le leader du marché hexagonal, devant le nouveau venu « vente-directe-vigneron-independant.com » et « chateaunet.com », qui gagne huit places. Deuxième en 2013, « vinatis.com » rétrograde à la 7e place et « mondovino.com », 3e en 2013 dégringole à la 17e place.

* Ce baromètre est établi à partir des déclarations de plus de 3 100 internautes de huit pays (France, Espagne, Italie, Allemagne, Royaume-Unis, Australie, Etats-Unis et Chine) qui ont audité 31 sites.

 

À LIRE >Chateaunet.com, n°3 français…

>vente-privee.com, n°1 français et 1er français du classement mondial…

>Vinatis.com, n°7 français…



[/col]


Louis François aime les AOC

Un connaisseur, un amateur et un professionnel ont créé une marque transversale uniquement dédiée aux vins d’AOC du vignoble français dont les vins ont été présentés lors du dernier salon Vinexpo Bordeaux. Sous la signature ci-dessus, Sylvain François, Sybille Marlin et Benjamin Roffet, meilleur sommelier de France 2010 et meilleur ouvrier de France en sommellerie 2011, proposent une sélection de vins rouges, blancs et rosés ainsi que de champagnes, « exclusivement mis en bouteille à la propriété, au domaine ou au château et issus des meilleurs vignobles de France. » Cette nouvelle gamme sera proposée dans les circuits traditionnels, hôtels, restaurants, bars à vins et épiceries fines, en France et à l’international, la marque disposant déjà d’un importateur en Chine.

Associé fondateur, le sommelier Benjamin Roffet précise que « les crus proposés sous la signature Louis François reflètent l’authenticité de nos terroirs et sont élevés par des viticulteurs dont nous cautionnons le savoir-faire et les pratiques. Il s’agit d’une marque prescriptrice presque unique en France car elle se compose de vins d’appellation issus de toutes les régions françaises sans distinction. » Confiant que sillonner les vignobles et découvrir des pépites méconnues pour les partager avec ses amis est un passe-temps auquel il s’adonne depuis longtemps, Sylvain François, président de la marque, explique que celle-ci « est née de l’envie de partager notre vision des grands vins français de toutes les régions. » Il ajoute que « sous son apparente sagesse la signature Louis François est d’une grande modernité puisqu’elle est avant tout le fruit de rencontres »

Capture d’écran 2015-06-30 à 19.00.00Troisième associée-fondatrice, en charge de la communication et du marketing, Sybille Marlin estime que « le vignoble français est un patrimoine exceptionnel et tellement dense qu’il reste encore méconnu du plus grand nombre. » La gamme « Louis François » propose aujourd’hui seize vins d’AOC issus de huit régions viticoles françaises (Alsace, Champagne, Beaujolais, Bordeaux, Bourgogne, Loire, Provence, Rhône). « Il s’agit d’une sélection éclairée et haut-de-gamme qui propose un voyage à travers les grands vignobles à la découverte des meilleures appellations et des terroirs d’exception. » Le prix des vins varie de 8 à 80 euros la bouteille, avec un cœur de gamme situé entre 10 et 30 euros la bouteilles (80 % des références).

Un nouveau président pour Dauzac

Le conseil d’administration de Château Dauzac vient de nommer Thierry Couret, directeur délégué et membre du comité exécutif du groupe MAIF à la présidence de la société anonyme et de la société d’exploitation du grand cru classé de Margaux, la direction générale de cette dernière étant assurée par Laurent Fortin depuis 2013. Passionné de vin et de gastronomie né en 54, maître en droit privé, diplômé de l’Institut d’administration des entreprises et de l’Ecole supérieure de commerce de Paris, Thierry Couret a effectué l’essentiel de sa carrière chez Groupama, où il a notamment dirigé le château de Pizay, avant de rejoindre la MAIF en 2008.

Il succède à Dominique Thiry, ancien directeur du groupe MAIF qui présidait Dauzac depuis 1988. C’est sous l’impulsion de ce dernier qu’a été lancé le plan “Ambition 2020” de Château Dauzac, « orchestrant le retour du cru sur la Place avec la volonté de le positionner à son juste niveau dans l’échiquier bordelais. » L’année dernière, la propriété a été dotée d’un nouveau chai et d’un parcours de découverte du parc et du château à découvrir ici. « Cette succession dans la continuité confirme l’engagement de la MAIF et sa volonté de construire sur la durée le renouveau qualitatif et la stratégie d’image de Château Dauzac. »

C’est l’histoire d’un petit garçon de six ans…

C’est l’histoire d’un petit garçon de six ans, hélas orphelin, seul propriétaire d’un beau domaine d’une quarantaine d’hectares à Bandol, le château Salettes (où l’on entreposait le sel au Moyen-Âge). Ce petit garçon représente la dix-neuvième génération d’une famille de vignerons installée là depuis 1604. Un terroir épatant qui regarde vers le sud et l’est, vers La Ciotat, juste en dessous de La Bégude, à la Cadière d’Azur…lire la suite sur le blog bonvivant

Ode à la transparence

Imaginé par Jean-Michel Marle, le directeur d’exploitation de Château Belle-Vue, au départ pour mettre en valeur les bouteilles de ce cru bourgeois du Médoc, le bel objet ci-dessus a été pensé comme un efficace outil de marketing autant que comme un désirable objet domestique pour amateurs de design et d’art contemporains.

Baptisée « La Scena », un mot choisi pour évoquer la scène d’un théâtre autant que le dîner (cena en italien), et tout récemment présentée sur le stand de la maison de Champagne Lanson lors du salon Vinexpo Bordeaux, cette réplique transparente d’une caisse de grands crus a vite fait des émules, parmi les acheteurs de vin comme dans les propriétés.

Entièrement réalisée à la main, cette caisse peut s’envisager dans tous les formats de bouteilles et devrait être disponible au cours de l’été. Pour en voir et savoir plus sur cette nouvelle manière de stocker et montrer ses vins, dans une cuisine comme dans une vitrine, on cliquera ici (site internet) ou (page facebook).

Accords mets, vins et vue


Les journalistes invités lors du départ de La Solitaire du Figaro (voir photo ci-dessus) sont les premiers à avoir pu profiter de la vue panoramique sur Bordeaux dont bénéficiera le restaurant de la Cité des civilisations du vin. Installé au 7e étage, à trente mètres de haut, ce dernier a été confié à Nicolas Lascombes (La Brasserie Bordelaise, Le Bouchon du Ferret et l’Hôtel de la Plage au Cap Ferret, le Comptoir du Port à Arcachon et La Terrasse Rouge, la table du château La Dominique à Saint-Emilion), en association avec Arom.

Dirigé par Didier Oudin, le groupe Arom s’est vu confier le bar à vins, le bar à tapas, la boutique des vins du monde et le point de restauration rapide, tous installés au rez-de-chaussée du bâtiment, en association avec Régis Deltil (société de négoce Passions Vins et cave Vinimarché) et à Christian Messaris (Imogest). Rappelons que l’ouverture de la Cité des civilisations du vin est prévue pour 2016 et que tout un chacun peut suivre l’avancée du chantier en cliquant .

La nouvelle directrice de La Conseillante

Ingénieur et œnologue diplômée de l’université de Bordeaux, Marielle Cazaux vient d’être nommée à la direction, technique autant que commerciale, de Château La Conseillante (Pomerol). Elle succède à Jean-Michel Laporte qui a, pendant douze ans, « contribué à moderniser la propriété tout en renforçant son image de marque tant sur ses marchés historiques qu’en Asie. »

la-conseillanteAgée de 37 ans, Marielle Cazaux a assuré la direction technique de différentes propriétés dans le Médoc et à Pessac-Léognan avant de se consacrer, depuis 2012, à celle de Château Petit-Village (Pomerol).

« Avec cette nomination la famille Nicolas, représentée par Valmy et Bertrand Nicolas, entend poursuivre ses efforts pour hisser La Conseillante au sommet des grands vins de Bordeaux.(…) L’implication quotidienne de la famille Nicolas reste inchangée, tout comme son attachement à cette propriété. »