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Le café d'Angel


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Menus

28€ et 34€ (au déjeuner, au dîner)

Accueil : jusqu’à 22h30. Air conditionné.
Fermé le samedi et le dimanche. Fermé à Noël et 3 semaines en Août.
16, rue Brey – 75017
Métro : Charles de Gaulle-Étoile
01 47 54 03 33
Jean-Marc Gorsy & Mireille Valette

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Le temps n’a pas de prises sur ce bistrot qui ne renie ni ses cuivres, son bar en bois, ses sièges en cuir rouge ou son carrelage en faïence blanche. À proximité des Champs-Élysées, un tel refuge rassure, dès l’automne les soupes retrouvent place à la carte et chaque midi les tables se remplissent pour des assiettes évidemment classiques mais fort honnêtes dans leur réalisation. Service d’une réelle gentillesse et efficacité.

À LA CARTE:

  • Os à moelle, fleur de sel et jus de veau 14€
  • Poêlée de supions citronnelle et herbes fraîches 16€

 

  • Mignon de veau aux morilles et pleurotes 28€
  • Épaule de porcelet rôti aux épices 26€
  • Poêlée de rognons de veau, purée de pommes de terre 26€

 

  • Poisson du jour 20€

 

  • Liégeoise chocolat, jus caramel, fleur de sel 10€
  • Millefeuille 10€

 

Notre sélection

  • Poiré Authentique, Éric Bordelet Château de Hauteville 28€
  • Poiré Granit, Éric Bordelet Château de Hauteville 42€
  • Vouvray demi-sec, Domaine Huet 46€

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DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

LOGO-LEBEY

 
Crédits photo d’ouverture : lafourchette.com

Les caves se rebiffent (si, c'est nouveau)

Les instances professionnelles de la Filière Vin ne sont pas connues pour la virulence avec laquelle elles interpellent les pouvoirs publics. Lesquels se sont habitués à ne pas s’en mêler du tout, l’abandonnant à ses prédateurs d’élection, les prohibitionnistes très habitués à manipuler les lois en place.
C’est fini, les politesses de salon, les anaphores en boomerang volent bas.
Bernard Farges, président du CIVB* et de la CNAOC**, prend le micro et balance à fond. C’est l’ANPAA*** qui morfle.
J’ai trouvé ça sur le site LePoint.fr, mis en ligne par Jacques Dupont et c’est très bien….lire la suite sur le blog bonvivant

Les « vignerons indépendants »font leur entrée sur le web

Trente-cinq ans après la création de salons dédiés aux vins de ses adhérents, la Confédération des vignerons indépendants de France, acteur majeur de la filière vin tout à la fois syndicat et opérateur économique, se lance dans le e-commerce. Issus de tout le vignoble, les vins proposés ici constituent une offre en ligne extrêmement large à l’intention des amateurs. Directeur général de cette organisation dont les principales missions sont « l’aide à la commercialisation, le développement d’une marque forte et la défense du métier de vigneron indépendant », Jean-Jacques Jarjanette rappelle que les 7 000 adhérents à sa charte (55 % de la vendange française) sont avant tout des artisans. Loin de la standardisation, le vigneron indépendant « fait un vin unique, original, issu uniquement du raisin de ses vignes, un vin dont il est fier. »

Thomas Montagne, le président des « vignerons indépendants de France », évoque quant à lui la fierté de la confédération au moment de franchir cette étape, un
« tournant du digital » qui démontre sa force collective et respecte son ADN, « la vente directe », dont les nombreux salons ont démontré le succès. Proposant déjà les vins de près de 500 vignerons, qui gèrent eux-mêmes leur référencement, ce site est à ce jour la plus grande vitrine viticole française sur internet. Les vins y sont « rangés » par région, appellation, cépage, médaille-distinction, millésime et couleur dans cinq gammes de prix allant de 10 euros à plus de 30. Cette grande diversité de l’offre n’entraîne aucune complication pour les acheteurs. A une commande auprès de différents domaines en France correspond un seul paiement et une seule livraison. 



Proposition nouvelle pour les amateurs, dont les plus néophytes pourront se baser sur les sélections mensuelles, cette plate-forme est également un nouvel atout pour les adhérents à la charte du « vigneron indépendant », désormais dotés d’un outil commercial leur permettant de développer considérablement leur activité, en toute autonomie, dans un contexte de forte croissance des achats de vins et spiritueux en ligne (+ 33 % entre 2007 et 2012). Développé par Plugwine, expert en technologies sur le web et gestionnaire technique de la plate-forme, ce site de vente qui préserve le lien direct des vignerons avec les consommateurs a été associé à un entrepôt unique afin de garantir une livraison des commandes en deux jours ouvrés. Stratégiquement situé près de Mâcon, il abrite d’ores et déjà un stock de 160 000 bouteilles.

vigneronindé« D’ici cinq ans, 20 % des achats de vins en France s’effectueront via le web contre 6 % actuellement » et la Confédération des vignerons indépendants estime que le développement de son site de vente en ligne ira de pair avec cette progression. Dès 2016, « la plus importante place de marché de vins français » devrait compter environ 5 000 vins référencés par plus de 1 000 vignerons. Aujourd’hui disponibles en cinq langues, les fiches de chaque vin seront bientôt traduites en dix, et une plate-forme professionnelle réservée aux cavistes et aux restaurateurs est à l’étude.

Avignon,replantation du clos des Papes

Seule vigne d’AOC située intra-muros de France, classée au Patrimoine mondial de l’Unesco, le clos du palais des Papes d’Avignon était entretenu depuis 1997 par les Compagnons des Côtes du Rhône, association composée d’une quarantaine de bénévoles attachés à la valorisation des vins et du terroir de l’appellation côtes-du-rhône. Chaque année jusqu’en 2013, le vin issu des quelques rangs de vigne en photo ci-dessus donnait une grosse centaine de bouteilles dont les étiquettes étaient créées par des artistes et dont la vente se faisait au profit d’œuvres caritatives. A la suite d’infiltrations d’eau auxquelles il fallait remédier, cette vigne a malheureusement du être arrachée il y a deux ans afin de procéder à des travaux.

Ceux-ci terminés, 554 pieds vont être replantés en mars dans le cadre de la 8e édition de « Découvertes en vallée du Rhône », le rendez-vous destiné aux professionnels organisé tous les deux ans par Inter Rhône. Dans le droit fil de la volonté des Compagnons des Côtes du Rhône de développer l’image d’Avignon comme cœur historique autant que comme emblème de l’appellation, et de faire de ce clos un lieu pédagogique, l’harmonie des cépages rhodaniens sera à nouveau respectée. Les souches proviendront donc du nord et du sud de la Vallée, et formeront cette fois un plus large échantillon, d’une dizaine de cépages (en lire plus ici). La prochaine vente aux enchères de cette cuvée particulière de côtes-du-rhône devrait se tenir en 2018.

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Un nouveau système
pour conserver son vin


L’amateur raffole de ces accessoires, au demeurant fort utiles, permettant de conserver inaltéré le vin d’une bouteille entamée. Nouveau venu, le système en photo ci-dessus fonctionne sans injection de gaz ou transvasement. Baptisé Air Cork, il est simplement composé d’une petite pompe et d’un ballon en latex qui, une fois gonflé, prend la place de l’air et l’empêche de rentrer, ceci quel que soit le niveau de vin dans la bouteille. Vendu autour de 25 euros avec son sachet de rangement et un ballon de rechange, le système de préservation Air Cork est disponible en différentes formes et coloris, plus de renseignements ici (en anglais) et .

Entrepreneur, ce gros mot

Décidément dans un pays fantasmé aussi pourri que le royaume du Danemark, bien entendu entretenu dans son immoralité par une presse tout aussi contaminée, il n’y a que les citoyens libres, quand ils assument avec fierté leur liberté d’expression sous un anonymat de combat, pour défendre les vraies valeurs de la République. Les Lumières ? Vous plaisantez. Le Savoir Libérateur n’est plus de mode. Au contraire point trop n’en faut, l’authenticité de l’approximation, voire de l’erreur et du dogme sont bien plus respectables. L’enquête devient même suspecte chez les journalistes, de même que l’information de première main pour les experts. Notre travail, chez Bettane et Desseauve, a récemment été qualifié de journalisme de promenade, formule désormais immortelle dont il était facile pour nous de nous moquer sans la même méchanceté, d’ailleurs. Mais voilà qu’on dénonce avec nostalgie dans les mêmes cercles la disparition du journalisme à l’ancienne (et on oublie toutes les suspicions passées). Les mêmes laissent entendre que les nouveaux journalistes « entrepreneurs » sont bien moins indépendants, prisonniers du conflit d’intérêt et d’annonceurs manipulateurs ou vaches à lait, au choix, à moins que les deux réunis ne soient la base du Grand Complot. Quelques esprits influençables peuvent évidemment mordre à la rhétorique de mots dont ils ne connaissent parfois pas la définition exacte, ce qui me conduit ici à rappeler quelques faits et les principes qui ont présidé au développement actuel de notre « petite entreprise ». Celle-ci, j’en profite pour rassurer nos détracteurs, ne connait pas la crise.
En 2004, quand Thierry Desseauve et moi-même quittons la Revue du vin de France, c’est avant tout parce que nous n’avons pas su convaincre nos nouveaux employeurs de la bonne stratégie pour affronter les années à venir et les changements technologiques et culturels qui n’étaient que trop prévisibles. Il n’était pas possible d’abord d’étendre au-delà de nos frontières une vision du vin fondée sur la nature de notre production nationale et ses valeurs techniques et artistiques sans la traduire en anglais ou plus tard en chinois. On nous a répondu alors que le résultat ne vaudrait pas l’effort. Nous étions convaincus ensuite que le développement de l’internet, sa capacité à informer en temps réel et avec une mobilité totale une jeune génération qui en avait apprivoisé le maniement, rendraient progressivement inutile et caduque la presse papier et spécialiseraient le livre comme un outil de référence ou de réflexion et moins comme une source immédiate d’information. Nous avons donc décidé de voler de nos propres et modestes ailes dans un environnement incertain et pas toujours amical. Le public nous a fait confiance et permis de réaliser notre projet, étape par étape, avec l’aide d’une jeune équipe ultra compétente, motivée et dévouée que je ne saurais assez remercier ici.
Pendant le même temps, nous voyions autour de nous les media classiques souffrir de la diminution de leurs recettes, raccourcir les espaces consacrés au vin, avec la bénédiction de l’État Providentiel et Protecteur, Grand Soutien du principe de Précaution et Abolitionniste-en-Chef de celui de Responsabilité. Et j’évoquerai rapidement les pressions de tout ordre des services commerciaux sur le contenu rédactionnel, particulièrement dans les magazines et journaux peu vendus dans le public et dont la survie provient de la libéralité des annonceurs. Devenir entrepreneur et patron de sa régie publicitaire avait au moins un avantage, discipliner et contrôler le travail des commerciaux, mais aussi savoir leur inspirer une morale fondée sur le respect du public et de la qualité de son information.
Il en est de même avec l’organisation de salons qui nous est souvent reprochée. Nous en avons développé le principe et perfectionné l’organisation parce que nous considérons que c’est la continuation même de notre activité d’information que de permettre au public de rencontrer le produit et le producteur que nous sélectionnons et, donc, le rendre libre de juger de la pertinence de notre sélection plutôt que de lui asséner du haut de notre autorité nos parfois mesquines préférences personnelles. Je trouve assez républicain et démocrate de lui permettre cette libération. Et je préfère nettement le mot de liberté à celui d’indépendance.
L’indépendance est certainement un concept sacré pour la presse, mais pas forcément dans le domaine que l’on croit. Elle n’a pas grand-chose à voir avec les pressions économiques dont on peut toujours se libérer par la démission. Elle commence et finit dans la sphère de l’éthique individuelle et certainement pas collective. L’indépendance véritable nait chez le journaliste d’une ascèse qui repose sur deux grandes bases. La première est le savoir, lui-même lié à une bonne formation et à la qualité de l’enquête qui lui donne par rapport aux faits un recul propice à la justesse de leur énoncé. Quels tristes exemples nous donne l’information continue et bâclée par la contrainte du temps réel, qui nous désinforme par l’excès, la répétition et la dramatisation née d’une langue de plus en plus mal maîtrisée. La seconde est peut être encore plus importante, c’est un travail sur soi où tous ne sont pas égaux, par lequel le journaliste doit savoir se libérer de son amour propre et de son paraître par rapport au public, de ses angoisses et de ses addictions (y compris idéologiques) ou de sa paresse native, pour se rendre plus disponible aux faits et rien qu’aux faits. En matière de vin, quand jugement il faut porter, les faits sont tout simplement ce qu’il y a dans le verre (et pas derrière l’étiquette ou le vigneron), en tenant compte des circonstances (heure, température, forme du verre, âge du vin, caractère du millésime, type de dégustation, catégorie de vins dégustés, etc.) et en les reliant dans son ordinateur interne à toute son expérience passée, où la valeur attend le nombre des années. L’acte de juger suppose une paix intérieure qui n’exclut d’ailleurs ni l’humour, ni la bonne humeur, les intelligences gaies étant toujours les meilleures. J’ai été accablé de voir quelques tristes Chevaliers du Pilon Ardent (titre d’une délicieuse comédie du théâtre élizabéthain), trouver indécentes nos petites vidéos où nous nous amusions à donner des cartons rouges ou verts et désacraliser ainsi notre expertise. Et les mêmes nous accusent de l’arrogance propre aux gourous auto proclamés. Mais dans ce pays, ce sont toujours les autres qui se noient dans leurs contradictions.

Marco Pelletier et son vin de jardin

Un sommelier n’a pas le choix. Il est bon ou il est nul et ce n’est pas un sommelier. Tout juste un employé en charge du service du vin. J’ai déjà raconté sur ce blog quelques mésaventures vécues dans des restaurants de haut niveau avec de braves types qui n’avaient rien compris à ce qui fait leur métier et, déjà, sa beauté.
D’où j’ai conclu que de bons sommeliers, il y en avait très peu. On les connaît. En voici un.
Il s’appelle Marco Pelletier, il est chef-sommelier de luxe dans un hôtel de la même eau, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris. Il est Canadien, il a 40 ans. Travailler dans un petit bistro français, c’est un rêve canadien. Pour notre jeune diplômé en génie civil, le cliché a très bien résisté à la réalité, sous la forme d’un petit bistrot, donc, à Épernay. Et là, une bouteille de champagne Jacquesson et hop, c’est la révélation. Il retourne aussi sec au Canada pour passer les diplômes correspondants à sa vocation nouvelle et cela fait, retour à Paris. Il a un job dans la chaîne Relais & Châteaux, passe trois ans chez Michel Rostang et cinq chez Taillevent qu’il quitte à la mort de Jean-Claude Vrinat…lire la suite sur le blog bonvivant

Cheval des Andes, le pari argentin de Moët-Hennessy

Hervé Birnie-Scott a eu la chance de vivre l’aventure des grands rouges argentins de Moët-Hennessy depuis le premier jour. Installé à Mendoza, il a développé d’abord Terrazzas de Los Andes, puis il a mis en œuvre le partenariat entre Cheval Blanc et Terrazzas pour donner naissance à un cru d’exception, Cheval des Andes. Aujourd’hui, il dirige l’ensembles des activités Moët-Hennessy en Argentine dont Chandon, l’historique producteur d’effervescents. Nous l’avons rencontré lors d’une visite-éclair à Paris.

Dictionnaire encyclopédique des cépages, 
appel aux dons

Amateurs et professionnels, le monde du vin a besoin de vous et vous pouvez l’aider grâce à Fundovino, la plateforme de financement participatif consacrée au vin dont nous vous avions parlé ici. De quoi s’agit-il ? De la réédition du monumental ouvrage de l’ampélographe Pierre Galet, le Dictionnaire encyclopédique des cépages et de leurs synonymes, dont la première édition parue en 2000 chez Hachette est épuisée. Introuvable ou presque depuis de nombreuses années, ce résultat d’une vie passée à identifier et répertorier plus de 10 000 cépages en France et dans le monde afin que les pépiniéristes, les viticulteurs et toute la filière viti-vinicole puissent disposer d’informations fiables est une somme de données unique couvrant 1 200 pages.

« Hommage précieux à Pierre Galet, 94 ans, un homme qui a défini les bases de l’ampélographie moderne et qui a ainsi contribué à façonner le monde du vin tel que nous le connaissons aujourd’hui », la réédition de cet ouvrage de référence fait l’objet d’une collecte avec contreparties (par exemple, du vin) à laquelle tout un chacun peut participer, dès 10 euros et jusqu’à 1 200 euros (cliquer ). L’argent récolté servira à couvrir les frais fixes liés à la production de l’ouvrage, de sa relecture à sa promotion, les frais d’impression étant pris en charge par les éditions Libre & Solidaire en auto-financement.  A l’heure où nous écrivons, 1 240 euros ont été récoltés sur un objectif de 20 000 euros à atteindre d’ici deux mois. Plus de renseignements ici.