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Le P'tit Troquet


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Menus

 

23€ (au déjeuner, en semaine)
33€ (au dîner)
Formule à 16€ (au déjeuner, en semaine)

Accueil : jusqu’à 22h. Salons.
Fermé le samedi mid, le dimanche et le lundi midi.
Fermé 2 semaines en Janvier et en Août.
28, rue de l’Exposition – 75007
Métro : École Militaire
01 47 05 80 39
José Madueno
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Au cœur d’une ruelle d’un paisible achevé, un adorable bout de bistrot-brocante aux tonalités 1925 dopé par un service tout aussi souriant. Cuisine d’obédience traditionnelle qui séduit, à juste titre, nombre d’habitués du quartier, qu’ils y travaillent ou qu’ils y résident.

À LA CARTE:

  • Gougère aux escargots et pleurotes 10€
  • Foie gras maison et chutney de mangue 10€
  • Tatin d’endive aux pommes, chèvre frais 10€

 

  • Bœuf bourguignon en cassolette 19,5€
  • Souris d’agneau rôtie au romarin 19,5€
  • Désossé de cuisse de lapin à la moutarde de meaux 19,5€

 

  • Diplomate aux pralines de Lyon 9€
  • Crème brûlée 9€

 

Notre sélection

  • Côtes-de-gascogne Les Premières Grives 2011, domaine du Tariquet 18€
  • Haut-médoc 2007, Château Maucaillou 26€
  • Côtes-du-rhône Les Abeilles 2010, Jean-Luc Colombo 24€

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DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

LOGO-LEBEY

 
Crédits photo d’ouverture : lafourchette.com

La Loireselon Philippe Faure-Brac

Si le projet est en route depuis plus de 18 mois déjà, c’est lors du dernier Salon des vins de Loire, début février, que le fruit de l’association entre Philippe Faure-Brac et Alliance Loire, coopérative commercialisant la production de huit caves (en savoir plus ici ), a été dévoilé. Entre le premier producteur d’AOP du Val de Loire, attaché à la mise en avant du savoir-faire des vignerons et de la typicité des cépages et des terroirs qu’ils travaillent, et l’homme dont la passion lui a valu de figurer au rang des de meilleurs sommeliers du monde, la collaboration a débuté dès les vendanges de 2013.

Sélection des parcelles, suivi du cycle végétatif de la vigne et du raisin, dégustation des jus, Philippe Faure-Brac a travaillé « de la terre jusqu’au verre » en collaboration avec Nicolas Emereau, œnologue chez Alliance Loire. Unique en son genre, ce partenariat qui est « étroitement lié à la volonté constante du groupe Alliance Loire de valoriser les vins et l’image du monde coopératif » et de défendre les valeurs nobles de la coopération a donné naissance à une sélection de cuvées signée par le maître sommelier multi-récompensé, qui livre ici son interprétation du vignoble de la Loire.

FaureBrac+AllianceLoirePour le moment, la « Collection Philippe Faure-Brac » est composée de trois vins blancs, dont une fine bulle (un muscadet-sèvre-et-maine sur lie, un saumur et un vouvray). De nouvelles cuvées sont d’ores et déjà annoncées, notamment un touraine, un bourgueil, un saumur-champigny et un cabernet de Saumur rosé, et à terme la collection devrait déployer une dizaine de références.

Domaine Michel, Quintaine 2011, un vin pour la table


 

Domaine Michel Quintaine 2011

LE VIN : Sans s’exonérer complètement des notes de réduction fréquentes dans l’appellation, ce quintaine offre une bouche plus nette et fondue, avec une tension rare dans le cru. Un vin pour la table.

14/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR

LE DOMAINE : Ce domaine historique du village de Clessé impose le respect par sa fidélité aux valeurs paysannes dans ce qu’elles ont de plus noble, dont une patience proverbiale, qui se retrouve dans l’attention portée aux moindres détails de la viticulture, et dans des élevages particulièrement longs et peu interventionnistes. Bien sûr on se défie ici des modes, mais savoir qu’une telle propriété – les volumes ne sont pas confidentiels – continue à privilégier la polyculture et produit ses propres greffons nous la rend plus biodynamique que bien des biodynamistes. En somme, une exploitation familiale qui s’affirme comme la plus régulière et exemplaire du secteur, avec des vins qui cette année encore ont surclassé leurs homologues par leur franchise et leur profondeur de goût.

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Millésime 75


A ceux qui fêteraient leurs 40 ans ces temps-ci, comme à tous les autres amateurs d’une année exceptionnelle pour le vignoble bordelais, dont la récolte « a donné naissance à des vins riches, puissants, extrêmement tanniques et taillés pour une très longue garde », signalons que le comptoir de la maison parisienne Legrand Filles et Fils propose en ce moment à la dégustation au verre (grâce au système Coravin dont nous vous avions parlé ) les cinq vins listés ci-après :

Château Talbot 1975, 4e cru classé de Saint-Julien (10 € le verre de 6 centilitres)
Château Cos d’Estournel 1975, 2e cru classé de Saint-Estèphe (20 € le verre) Château Gruaud Larose 1975, 2e cru classé de Saint-Julien (55 € le verre)
Château Cheval Blanc 1975
, 1er grand cru classé A de Saint-Emilion (85 € le verre)
Château d’Yquem 1975, 1er cru classé supérieur de Sauternes (145 € le verre)

Le Comptoir de Dégustation de Legrand Filles et Fils est ouvert du lundi au samedi à partir de 12 h. Fermeture à 19 h le lundi, à 19 h 30 du mardi au jeudi et à 20 h 30 les vendredi et samedi. Plus de renseignements ici.

Entre-deux-Mers,les 10 ans du Top Vin

Chaque année depuis 2005, l’appellation entre-deux-mers organise une dégustation à l’aveugle afin de distinguer les réussites du dernier millésime. Marquée par un début de saison difficile, avec de fortes précipitations et quelques épisodes de grêle localisés, et par un mois de septembre radieux « avec ses journées sèches et ensoleillées », l’année 2014 a donné des vins dont les profils vont « du “minéral” au plus exotique, avec une complexité étonnante. » Les vingt meilleures cuvées de cette édition anniversaire ont été sélectionnées mardi dernier à la Maison des vins de l’Entre-deux-Mers (La Sauve), sous le parrainage de l’ostréiculteur, acteur et écrivain Joël Dupuch.

Le jury composé de vingt professionnels, négociants, courtiers, sommeliers, journalistes, présidents de clubs oenologiques et blogueurs, était présidé par Jean-Pascal Paubert, le fondateur de l’Association des sommeliers de Bordeaux Aquitaine. Devenus ambassadeurs de leur appellation, les vins blancs listés ci-dessous seront présentés à la dégustation le lundi 2 mars au bar à vin du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux. Le “Trophée du Top Vin” sera attribué au vin ayant obtenu le maximum de points (sur 100). Le vainqueur de l’année dernière était Château Les Tuileries 2013, suivi sur le podium par Château Marjosse et Château Martinon.

Top Vin 2015 :

Château Bonnet (André Lurton)
Château Canteloudette (Union des producteurs de Grangeneuve et Rauzan)
Château Chantelouve (Laurant Lescoutras)
Château de Beauregard Ducourt (Vignobles Ducourt)
Château de Fontenille (Stéphane Defraine)
Château des Seigneurs de Pommyers (Sandrine Piva)
Château Haut Garriga (Alain Barreau)
Château Haut Guillebot (Marie-Christine Labouille)
Château Haut Rian (Michel Dietrich)
Château La Grande Métairie (Jean-Luc Buffeteau)
Château Landereau (Bruno Baylet)
Château Les Arromans (Joël Duffau)
Château Les Tuileries (Jen-Michel Menguin)
Château Martinon (Jérôme Trolliet)
Château Moulin de Launay (Claude et Bernard Greffier)
Château Nardique La Gravière (Philippe Thérèse)
Château Sainte Marie (Stéphane Dupuch)
Château Tour de Mirambeau (Thibault Despagne)
Château Turcaud (Isabelle et Stéphane Le May)
Château Vignol (Dominique Doublet)

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C’est l’Europe qui ouvre la voie

Même si l’Europe, France et Italie en tête, a toujours été le plus gros producteur mondial, elle apparaissait il y a vingt ans comme un géant fragile par rapport aux nouveaux pays producteurs, USA, Australie et Amérique du Sud en tête. Mais, à l’inverse des pronostics qui n’ont pas manqué d’être émis à l’époque, les vignobles européens ont su se remettre en question et allier à ces caractéristiques de volume des atouts sans équivalent ailleurs de qualité et de diversité.

Cela se traduit par le prix des vins stars, pour la plupart d’origine française. Mais, à notre sens, le « miracle qualitatif » européen réside avant tout dans une progression spectaculaire et continue dans tous les vignobles, y compris les plus modestes. En outre, cette amélioration s’est faite sans trahison ni uniformisation, mais en retrouvant les qualités originelles de chaque vignoble. En dépit de tous les progrès viticoles effectués en Californie, en Australie, en Argentine et ailleurs, la plupart des principaux cépages – pinot noir, cabernet-sauvignon, merlot, grenache, syrah, mourvèdre, tempranillo, nebbiolo, riesling, chardonnay, sauvignon blanc, chenin blanc, trebbiano – continuent d’atteindre leur expression la plus noble sur leurs sols originels européens. Mieux, l’Italie en est un parfait exemple, des cépages autrefois oubliés ou classés à tort dans des catégories inférieures, acquièrent aujourd’hui un statut plus brillant et plus authentique : barbera, arneis, teroldego, fiano, nero d’avola, sangiovese, maccabeu, counoise, etc. Pour prendre un autre exemple spectaculaire, on peut à juste titre remarquer que la qualité des vins autrichiens d’aujourd’hui, à mille lieux du désastre viticole que fut ce pays dans les années 80, s’est construite sur des vins séducteurs, mais à forte personnalité, notamment issus du cépage local grüner veltliner. En comparaison, beaucoup de pays du Nouveau Monde restent prisonniers d’une conception souvent plan-plan de la segmentation marketing, avec des produits de base partagés par tous (les « GSM », grenache-syrah-mourvèdre, et « Shiraz » pour les Australiens, le cabernet-sauvignon pour les Chiliens, etc.) et des spécialités à vocation iconiques ensuite.

Comment expliquer cette supériorité européenne ?

Jusqu’aux années 70, le vin fut une activité dans laquelle la recherche de qualité était un facteur secondaire, circonscrit à quelques vignobles ou crus, tandis que la part la plus importante des efforts du secteur portaient sur les volumes, la régularité de production et l’augmentation des rendements, comme dans les autres secteurs de l’agriculture. C’est aujourd’hui une activité de PME, ou de TPME, pour lesquelles sortir du lot est une exigence vitale. Ce fourmillement, où l’on sait multiplier les compétences dans la vigne, au chai, mais aussi dans le marketing et la conquête de nouveaux marchés, est un moteur fort quand on dispose d’un éventail aussi large de situations géographiques et géologiques, d’une expérience multi-séculaire dans le choix des cépages et des méthodes de production et, at last, d’un a priori favorable des consommateurs du monde entier à l’égard des vins européens.

Il y a enfin un dernier aspect, largement partagé entre la France et l’Italie, qui contribue plus largement qu’on ne le croit à la recherche de la qualité : le débat. Sur les méthodes de production, les styles et les écoles, la philosophie du travail, le bio et ses multiples variantes, les règlements et leurs applications, les hommes et les femmes du vin, les critiques et les gourous, les cavistes, les restaurateurs, les mirages du marché chinois et le déclin des foires aux vins, tout est sujet à discussion, à chapelles, à blogs, mais aussi à réflexion, à remises en cause et, au final, à progression. C’est bien le moins.

L'album de famille de Champagne Gosset


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire de la maison.


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La verticale de Château Cos Labory de 2011 à 1934

Ce Cos qui dominait géographiquement le secteur fut divisé en deux à la révolution, avec d’un Côté Cos d’Estournel et de l’autre Cos Labory. Après une nouvelle union en 1845, les deux crus furent définitivement séparés en 1852. Georges Weber acheta les 18ha dans les années 1930 et son gendre François Audoy en devint propriétaire durant le millésime 1959. A sa mort son fils Bernard reprend le flambeau rejoint depuis par ses frères Stéphane et Martial, car ici on travaille en famille, sans faire de tapage et surtout sans surjouer les tanins. Bernard Audoy est devenu l’une des figures les plus attachantes du Médoc. Avec lui, on navigue en pleine confiance. Son sens du dialogue explique son élection à la tête du syndicat en 2000. Au niveau terroir, Cos Labory offre des similitudes avec son prestigieux voisin, avec toutefois moins de bonnes graves et plus d’argilo-calcaire.

Les vins évoluent parfaitement, et la verticale effectuée de 2011 à 1934 prouve qu’il est plus fringuant que bon nombre de châteaux mieux classés du Médoc. C’est une heureuse surprise ! Certes ce cru est moins médiatique que d’autres, mais il constitue pour l’amateur un excellent rapport qualité /prix ; en plus la propriété reçoit sur rendez-vous, et vend sur place des millésimes qui ont déjà quelques années de bouteille. On aime lorsque ce vin prend de l’âge ses accents de réglisse, de tabac, de cèdre voire de truffe. Le corps offre une assise de tanins franche bien corsetée. Les derniers millésimes ont cette profondeur épicée qui fait le charme de Saint-Estèphe. Il faut risquer alors le Magnum !


2011

16,5/20

Belle structure avec un tanin ferme, long, enrobé et une belle finale épicéé.


2010

18/20

Tanins savoureux, enrobés, accents floraux, c’est élégant, long et précis.


2009

17/20

Vin puissant avec une bonne maturité, très ample, et une superbe allonge.


2008

16/20

On a les accents réglissés classiques du cru, avec un joli fond, du corps et de la profondeur.


2007

15/20

Vin d’une grande franchise de tanins avec la souplesse du millésime.


2006

16/20

Un grand classique, avec de la droiture dans le tanin, et une fin de bouche épicée.


2005

17/20

Le vin évolue de mieux en mieux en bouteille et il offre un raffinement de corps, de texture avec de délicieux accents épicés.


2001

16,5/20

Tanin en tension, belle longueur, de la fraîcheur, épicé, grand classique.


2000

16,5/20

Plus rond et profond au nez, avec des accents torréfiés, plus de chair en attaque et une bouche sensuelle. Très belle réussite.


1996

16/20

Robe très sombre, nez profond et compact, les tanins sont longs, épicés avec une fin réglissée. Plus en potentiel.


1995

16/20

Nez de café, de chocolat noir, attaque onctueuse, tanins suaves et bien corsetés. Vin généreux, donne déjà beaucoup de plaisir.


1990

16/20

Nez de café, moka, d’épices orientales,Fondu de tanins, suavité, avec des rondeurs et une belle longueur. Plus long que le 1989.


1989

15,5/20

Plus tannique, encore de la tension dans le tanin, fraîcheur en fin de bouche.


1986

16/20

Nez réglissé et menthé, le vin se révèle profond avec de la tension et des tanins enveloppants et épicés, belle fin menthée.


1982

16/20

Il y a de la chair, des tanins soyeux, et une belle densité avec une fin sur l’eucalyptus.


1978

13/20

On est en vivacité avec de l’attaque et une trame acide derrière qui tient le vin.


1970

16,5/20

Nez de réglisse avec quelques accents de truffe, la bouche est splendide, avec une ampleur de première saveur, et une profondeur épicée avec quelques accents de tabac en finale.


1959

18/20

Nez de truffe avec une richesse sous-jacente, en bouche, on a la plénitude absolue, avec une texture suave et de la profondeur, le vin ne bouge pas au bout de trois heures, il reste très grand.


1955

15,5/20

Nez de réglisse et de tabac, attaque suave avec des tanins longs et droits qui ont encore de la chair et une fin menthée et épicée, c’est un bon classique.


1934

16,5/20

Heureuse surprise, avec un nez très subtil de raisins de Corinthe, de tabac, de cumin, de menthe ; bouche raffinée, avec une attaque suave, et même si le tanin se durcit très légèrement, la finale menthée et épicée a de la classe.


CONTACTER LE CHATEAU

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La Galerie B à Loches


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Menus


16 euros au déjeuner,
à la carte environ 33 euros
Fermé Mardi et Mercredi

Galerie B
26 Grande Rue, 37600 Loches
02 36 05 45 32

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Rouge, jaune, blanc ou vert, les guides à l’exception de celui du Routard n’ont pas vraiment affiché la couleur pour le restaurant le plus prisé des Lochois. Installé depuis 2013 dans une ancienne galerie d’art à deux portées d’arbalète du château, David Béguin est devenu le Charles VII des poelons. Formé à la cuisine des palaces de la Côte et des Caraïbes, il pratique une cuisine bien dans l’esprit de ce coin de Touraine avec des pointes d’exotisme toujours maîtrisées. Les bonbons de saumon fumé viennent de l’élevage voisin, farcis au fromage frais à l’aneth et poivre Timut, ils apprécient la salade à la vinaigrette de sureau. Ce plat offre à la fois du moelleux et de la densité avec des accents floraux sur la fin de bouche. Le maki de foie gras nous donne des accents de mangue soulignés par une vinaigrette au fruit de la passion et une gelée de vieux rhum. Classique, le râble de lapin est farci à la purée de persil plat, il joue avec un duo de carottes, sauce moutarde au moût de raisin. Le macaron au cacao et sa glace aux fruits de la passion mérite les éloges des chocophiles avertis. La carte des vins est bien ramassée dans les régions majeures et le rapport qualité/prix est royal.

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