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De la syrah au viognier, l’identité du Rhône

Après une année sans réelle contrainte hydrique et un développement équilibré de tous les cépages, la récolte est aussi qualitative que quantitative dans le vignoble des Côtes du Rhône et de la vallée du Rhône, avec un retour à des volumes plus habituels (les premières projections prévoient 3 millions d’hectolitres pour la Vallée du Rhône, dont 1,9 millions d’hectolitres pour les côtes-du-rhône régionaux et villages). Les bons rendements pressentis se sont donc confirmés et, à part dans les zones extrêmement localisées qui ont souffert de la grêle, la récolte est rentrée dans son intégralité dans chacune des appellations. Selon Michel Chapoutier, nouveau président d’Inter Rhône (en lire plus ici), le millésime 2014 se caractérise « par une fraîcheur, une minéralité et des textures que l’on ne retrouve pas dans les millésimes solaires. Le climat n’a pas bâillonné le sol dans son expression. »

« Une qualité portée par la pure expression des cépages-clefs. »

Dans la partie septentrionale, le vent du nord et le soleil des mois d’août et septembre ont fait oublier un mois de juillet atypique, particulièrement pluvieux. Côté rouge, « la syrah, cépage roi, a atteint une maturité parfaite tout en conservant de bonnes acidités » et les vins offrent tous les signes annonciateurs d’un millésime « dans le caractère des appellations. » En blanc, les viogniers, particulièrement expressifs, ont offert de très bons rendements. Les vins affichent de superbes équilibres, laissant entrevoir « un millésime exceptionnel.» Dans la partie méridionale du vignoble, les rouges sont marqués par un retour en force du grenache, cépage dominant. « Ronds en bouche et chaleureux, aux arômes de cassis et mûre épicés », ils sont typiques des appellations du Rhône sud, mais légèrement moins tanniques qu’à l’ordinaire. « La pluviométrie relativement importante durant l’hiver et l’été plutôt frais devraient produire des vins moins capiteux qu’à l’accoutumée. »

En tête de cet article, la couverture du livre Les Vins du Rhône – Côtes & Vallée, de Jean Serroy, paru l’année dernière aux éditions Glénat (collection “Le Verre et l’assiette”, 232 pages, également disponible en anglais et en mandarin).

Les crus bourgeois 2011, la dégustation


Avec trente millions de bouteilles, le tiers de la production du Médoc, les deux cent cinquante-six châteaux de l’Alliance des crus bourgeois revendiquent une offre qualitative et abordable. Encore en quête de reconnaissance, mais bienvenue dans un contexte de crise.

 

À Lire >Classé ne puis, bourgeois je suis…

 


Château Barreyres 13/20. env. 15 €

D’une couleur assez dense, le corps du vin est fin et fruité. Tannins assez structurés. Facile à boire.

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Château Beaumont 14/20. 10 €

Un boisé encore un peu marqué mais élégant, la bouche est droite avec de l’allonge, finale ponctuée par des tannins fins.

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Château Belle-Vue 15,5/20. 18,25 €

Suave, dense, trame serrée aux tannins racés, ponctuée par une finale en finesse.

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Château Braude Felloneau 13,5/20. 18 €

Fruité, souple, avec des tannins fins.

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Château Cambon La Pelouse 14/20. 14 €

Fruité et dense, un peu ferme dans ses tannins, il faudra l’attendre un peu.

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Château du Cartillon 14/20. 12,50 €

Élégant, fruité, allonge fraîche, de la finesse de tannin et de la buvabilité. Un médoc souple et agréable, prêt à boire.

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Château Clément-Pichon 15/20. 17,50 €

Aromatique profonde sur les fruits noirs, bouche sérieuse, dense, de la longueur, tannins fermes, boisé raffiné.

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Château Doyac 14/20. 12 €

Nez dense aux notes grillées, la bouche est séveuse, riche, avec une jolie fraîcheur et de la droiture. Belle trame tannique.

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Clos La Bohème 14/20. 20 €

Vin moderne, grillé, toasté, mais la bouche garde de la fraîcheur et de l’éclat.

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Château La Fon du Berger 13,5/20. 10,50 €

Vin travaillé sans excès, jolies notes vanillées, bouche ayant gardé de la fraîcheur. Tannins fins.

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Château de Malleret 14,5/20. 14 €

Ce vin fruité, élégant et fin offre une allonge épicée, épaulée par une trame tannique imposante.

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Château Maucamps 14,5/20. 18,30 €

Moelleux, tout en équilibre, beaucoup de fraîcheur, un fruit parfaitement respecté. Beaux tannins fins.

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Château Paloumey 13,5/20. 17 €

Ce millésime difficile a été vinifié avec intelligence, sans excès, ce qui en fait un vin élégant sans grand volume mais équilibré, avec des tannins fins.

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Château Peyrabon 14/20. 12,50 €

Sans avoir une grande matière, l’ensemble est élégant, gourmand et équilibré avec des tannins fins.

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Château Peyrat-Fourthon 15/20. NC

Pas de tannins durs pour ce millésime plus difficile que ces aînés. Souple avec des tannins soyeux, jolie réussite.

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Château Pontoise Cabarrus 13,5/20. 13 €

Ce vin juteux et fruité est encore pris par son bois. Il faudra le conserver quelques mois afin que ses tannins s’affinent.

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Château Reysson 14/20. NC

Joli nez fruité, bouche équilibrée, élégante, fine, ronde, tannins fins.

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Château Bibian 13,5/20. 13 €

Vin ne possédant aucune dureté, fin et fruité, soutenu par une allonge fraîche.

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Château Cap Léon Veyrin 15/20. 16 €

Fruité au nez, la bouche se veut souple et charmeuse. Boisé juste. Vin agréable sur des charcuteries et des grillades.

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Château Lestage 14/20. 14 €

Ayant évité les pièges du millésime, le vin est élégant, fin, sans grande matière mais équilibré. Il sera à boire dans les 5 ans.

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Château Saransot-Dupré 14,5/20. 13 €

Un nez toasté et grillé, le milieu de bouche est fin, élégant, avec une belle allonge ponctuée par des tannins fins.

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Château Deyrem Valentin 14,5/20. 18,50 €

Vin fin, tout en élégance, beau fruit rouge, tannins fermes en finale.

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Château La Tour de Mons 14,5/20. env. 15 €

Bien travaillé, ce vin fruité est agréable mais manque un peu de volume et de densité.

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Château de Malleret, cuvée M 15,5/20. 25 €

Vin droit, dense, énergique, un boisé encore présent mais juste ! Belle allonge sur la fraîcheur.

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Château Mongravey 14/20. 22 €

Couleur dense et profonde, la bouche est fine, sans trop de largeur. La finale est marquée par les tannins.

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Château Paveil de Luze 16/20. 19,20 €

Belle suavité, vin tendre, les tannins sont soyeux et enrobés. Vin agréable dans son toucher.

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Château Blaignan 14/20. NC

Nez de fruits rouges, joli bouche onctueuse, structure moyenne, souple, agréable. Gourmand.

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Château Bournac 14,5/20. 9,80 €

Vin droit et équilibré, beau nez de fruits noirs, des tannins charpentés et accrocheurs qui doivent vieillir pour prendre de la patine.

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Château Castera 14/20. 13,50 €

Solidement construit, tannin robuste avec ce qu’il faut de suavité. Style traditionnel.

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Château Greysac 15/20. 14 €

Vin puissamment structuré, dans le style de Jean Guyon qui a tendance à forcer sur l’extraction et l’élevage sous bois, tannins massifs et chocolatés avec un grain perceptible, encore un peu austère à ce stade mais tout va se polir. Le cru commence à trouver une vraie identité.

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Château La Branne 14/20. 9,60 €

Un vin plaisir, svelte, souple, bonne texture fumée, fruit rouge frais. Équilibré.

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Château La Cardonne 14/20. 20 €

En demi-corps, avec des tannins encore un peu stricts, un style classique, frais et équilibré.

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Château Les Grands Chênes 15/20. 19 €

Fruité mûr, tannin serré bien fixé, concentré mais harmonieux, sans surcharge de bois. Un médoc puissant parfaitement vinifié.

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Château Loudenne 14,5/20. 18 €

Texture ferme comme souvent, robustesse des tannins, un vin moyennement nuancé mais équilibré et fidèle à l’expression sincère du château. Il vieillira bien.

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Château Lousteauneuf 15/20. 13,50 €

Vin puissant et généreux, avec un raisin vendangé à pleine maturité offrant une bonne fermeté de tannins mais aussi une certaine plénitude. Complet dans son registre.

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Château de Panigon 15/20. 12 €

Vin harmonieux avec des arômes épanouis de fruit mûr. Délicieuse texture veloutée, ronde, suave, avec du fruit frais et croquant en finale. Bel équilibre.

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Château Preuillac 14,5/20. 9,50 €

Médoc solide et puissant, le producteur est allé au bout du possible dans le millésime en évitant trop d’extraction. Il est parti pour une garde assez longue.

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Château Tour Haut-Caussan 15/20. 12 €

Coup de cœur pour son amabilité : un médoc classique et raffiné, délicatement épicé, ramassé à bonne maturité et élevé avec beaucoup de doigté. La matière suave et onctueuse ne s’impose pas mais tend vers la buvabilité, la fin de bouche est harmonieuse.

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Château Vieux Robin, cuvée Bois de Lunier 14,5/20. 15,50 €

Toujours d’une personnalité originale avec une expression sincère, réservée, voire maladroite dans sa jeunesse et un charme qui vient seulement avec quelques années en bouteille. L’arôme de chêne est encore dominant, et le grain robuste. Il faut patienter.

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Château Branas Grand Poujeaux 16,5/20. 28 €

Couleur sombre, dense, un fruit ayant gardé tout son éclat, explosant en bouche, et des tannins d’une grande finesse en font un vin des plus séduisants.

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Château Brillette 14,5/20. 15 €

Beaucoup d’équilibre dans ce vin fruité et épicé, qui sera le compagnon idéal de vos grillades de bœuf !

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Château Bellegrave 14/20. 24 €

Souple, fin, bouche fruitée et fraîche, simple mais bien fait.

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Château La Fleur Peyrabon 14/20. 20 €

Ce pauillac de style léger est souple et élégant, avec un joli fruit. Le boisé devra encore se fondre un peu.

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Château Fonbadet 14/20. 41 €

Un nez offrant des notes de tabac, une bouche ample et fruitée, ce millésime a été travaillé en finesse, tout en conservant son caractère pauillacais.

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Château Haut-Bages Monpelou 14/20. 25 €

Vin médocain dans l’âme, avec un côté strict ! La trame est dense et ferme. Tannins croquants, du charme.

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Château Clauzet 15,5/20. 22,50 €

Une bouche poivrée, épicée, aux notes de cèdre, possédant beaucoup d’élégance et une grande qualité de tannins.

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Château Le Boscq 15/20. NC €

Nez de fruits mûrs, bouche fruitée, agréable, tannins fins.

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Château Le Crock 14,5/20. 21 €

Vin sérieux et bien construit, ayant conservé la pureté du fruit.

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Château Tour des Termes 14,5/20. 21 €

Beaucoup de fraîcheur dans ce vin qui se veut souple et fruité.

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Douze vins de Noël à moins de quinze euros


Au grand rendez-vous des fêtes de Noël, les jolis vins de France ne sont jamais en retard. Tels des Rois mages, ils accourent de tous les vignobles. Détail : moins de quinze euros et très bons.


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Champagne Didier Doué

Brut Sélection blanc 15 euros 15/20

Provenant de parcelles calcaires situées au lieu-dit La Richasse, ce vin délivre des flaveurs de fleur d’acacia avec une touche de noisette et d’amande fraîche, la bouche est en rondeurs généreuses avec de la souplesse et une finale crayeuse qui convient bien à la truite fumée.
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Sieur d’Arques Crémant de Limoux

Toques et Clochers blanc 2011 15 euros 15/20

Cuvée élaborée sous la direction de Denis Dubourdieu, professeur à l’université de la vigne et du vin de Bordeaux. Conçu pour rivaliser avec les meilleurs effervescents de France ce crémant développe un nez d’agrumes et d’épices. En bouche de petites notes grillées précèdent une finale fraîche et citronnée.
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3-buvet

Domaine Bouvet-Ladubay

Saphir Vintage blanc 2011 9,60 euros 16/20

Mis en dégustation à l’aveugle avec un certain nombre de champagnes de noble origine, ce vin s’en est très bien tiré, avec ses accents de fruits jaunes et une bouche en rondeurs élégantes et profondes. C’est superbe.
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Alsace, Cave de Ribeauvillé

pinot gris Silberberg Réserve blanc 2013 9,95 euros 15/20

Le terroir du Silberberg produit des vins très originaux marqués par une superbe acidité. Pour l’apéritif, un foie gras ou une tourte de poissons .
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Bordeaux, Dourthe

Dourthe N°1 blanc 2013 5,75 euros 15/20

Idéalement vinifié, il offre un nez pur, intensément fruité, doté de notes florales et anisées, une bouche très agrumes, charnue et très fraîche.
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Bordeaux, Bernard Magrez

Château Guerry rouge 2011 8,50 euros 15,5/20

Volume solide, truffé, gourmand, très représentatif de son appellation
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Bourgogne, Louis Jadot

blanc 2013 10,60 euros 16/20

Cette très belle association d’aligoté et de chardonnay donne exactement le blanc qu’on a envie de boire sans façon : pur, droit, finement citronné, long et frais, un régal !
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Bourgogne, Bouchard Père et Fils

Coteaux des Moines rouge 2012 11,50 euros 14/20

Robe assez claire, fruits rouges et mirabelle, attaque tendre, délicate.
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Bordeaux, Château du Cros

Château Ségur du Cros blanc 2011 9,20 euros 15,5/20

Pur, noble, avec des notes d’acacia, encore très jeune mais aussi très prometteur. Une grande bouteille de liquoreux qui ira loin.
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Languedoc, Gérard Bertrand

Domaine de Villemajou rouge 2012 11,50 euros 15/20

Magnifique expression aromatique d’une pureté et d’une complexité rares, notes fleuries, réglissées, épicées, bouche élégante, bien tramée, savoureuse, gourmande, avec une fraîcheur délicieuse qui soutient longtemps les arômes. Impeccablement vinifié, délicieux à boire.
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Sud-Ouest, Producteurs de Plaimont

Pacherenc du Vic-Bilh, Saint-Albert 2013 12 euros (les 50cl) 14,5/20

Belle maturité de raisin, finale joliment passerillée, assez long, bien vinifié, ce 2013 évolue vers les fruits exotiques. Pour les desserts à base de fruits jaunes ou rouges.
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Vallée du Rhône, Ortas – Cave des Vignerons de Rasteau

Doré ambré 9,55 euros 15/20

Belle couleur vieil or. Notes entêtantes de pain d’épices et de muscade, grande puissance rejoignant une sucrosité délicate. A accorder avec un dessert
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L'excellent Château Roubine

« Faire savoir le savoir-faire français », tel est l’objectif des prix de l’Excellence française remis chaque année depuis 2009 dans des secteurs aussi différents que l’art, la banque, le tourisme ou encore l’aéronautique. Dans son avant-propos à l’édition 2014, Maurice Tasler, président-fondateur de cet événement, rappelle que « dans cette période de crise économique et financière qui frappe le monde occidental et en particulier l’Europe, il est réconfortant de voir que la France dispose d’atouts exceptionnels dans de très nombreux secteurs d’activité. » (lire le texte dans son intégralité ici). Pour ce qui concerne celui des vins et spiritueux, c’est la Provence qui fait rayonner la France par l’intermédiaire de Valérie Rousselle, propriétaire de Château Roubine (Lorgues), cru classé des Côtes de Provence dont les vins sont exportés dans le monde entier. Fondatrice de l’association « Les Eleonores de Provence », elle fait également partie du cercle « Femmes de Vins » dont nous vous avions parlé ici.

Château d’Antugnac, Limoux Haute Vallée


 

Las Gravas, blanc 2013

Ce sont les amers splendides de ce vin qui étonnent dès le premier nez.
Complexes et délicats, ils se développent en bouche et donnent une grande classe au vin.
Blanc frais, fin raffiné, infiniment gourmand.

 

16,5/20

Environ 15,80 euros la bouteille
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[row][col width= »six »]En 1997, Christian Collovray et Jean-Luc Terrier, vignerons du Mâconnais au Domaine des Deux Roches, se sont implantés dans l’Aude pour y travailler le chardonnay et le pinot noir. Le travail des sols et une incontestable maîtrise technique sont les ingrédients de leur réussite.

gravas

Quizz des fêtes de fin d'année


Gagnez des bouteilles de champagne pour vos fêtes de fin d’année en répondant à notre quizz http://fsit.es/a/t/1224b


La Grande Maison, nouveau carré VIPde Bordeaux

Bernard Magrez et sa fille Cécile, directrice de l’établissement, ont inauguré hier soir le premier dîner du très attendu restaurant de la Grande Maison, établissement qu’ils ont créé en dix-huit mois à peine. D’abord, l’endroit est somptueux dans sa belle rigueur d’hôtel particulier XVIIIe. Un énorme olivier, dont les spécialistes affirment qu’il a deux mille ans, bruisse doucement dans le vent d’hiver en mille éclats argentés, c’est sublime et l’arbre est en pleine forme….lire la suite sur le blog bonvivant

Egly-Ouriet, la verticale des millésimés


Quelques artistes parmi les récoltants-manipulants de Champagne sont devenus des vedettes mondiales de la viticulture. Nous sommes fiers d’avoir été les premiers à révéler le talent de Francis Egly, digne successeur de son père Michel, et heureux de le voir confirmer avec le temps tous les espoirs mis en lui.


[col width= »six »]La cuvée Millésimée de Francis Egly est devenue peu à peu une des expressions les plus accomplies du terroir d’Ambonnay. Elle bénéficie de l’excellence d’une viticulture précise et respectueuse qui a servi d’exemple à tout le village. Aujourd’hui, en effet, Ambonnay est en moyenne le grand cru le mieux cultivé de Champagne et un exemple à méditer pour les autres. L’assemblage contient entre un quart et un tiers de chardonnays issus du secteur de la côte aux lièvres et deux tiers à trois quarts de pinots noirs de lieux dits de milieu de côte comme Chemin du clos, Feuchères, Beurys. [/col]
[col width= »six »]Depuis 1988, l’ensemble est complètement fermenté en barrique dont 30 % de fût neufs. Cette proportion importante est liée à la qualité des bois employés par Dominique Laurent, le tonnelier du domaine et ami du propriétaire. Le vin est commercialisé vers sa dixième année, d’abord en bouteilles puis un ou deux ans plus tard en magnums. Avec l’expérience, dans tous les millésimes récents la fermentation malo-lactique est évitée. Toutes les bouteilles portent la date de dégorgement.[/col]


2008 Pas encore notable

Sur pointe et non dosé
Sur la levure mais rendu plus frais par des notes légères de citron, très droit, incisif, net, tendu, subtil, avec un boisé déjà intégré. Il sera dégorgé après 2020. Grandes promesses, finesse superlative.

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2006 Pas encore notable

Sur pointe encore, non dosé
Pâle, grande droiture, absolue maturité mais grâce à une malo non faite beaucoup de fraîcheur et de tension, race évidente de terroir. Immenses promesses, exemple parfait d’excellence technique au service du terroir.

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2005 18,5/20

Dégorgé juillet 2014, dosé à 2 gr
Clair, très élégant au nez et en bouche, finesse superlative, légère note de fougère, noisette fraîche, grande longueur, miel salé, bulle intégrée, boisé digéré, raffinement total, petit chef d’œuvre.

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2004 17,5/20

Dégorgé en janvier 2014, dosé à 4 gr
Un rien plus acide et plus fluide, grillé, moins gras, un peu plus pointu en fin de bouche, citronné, même style, même race. Il faut encore attendre.

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2002 18/20

Dégorgé novembre 2013, dosé à 2 gr
Splendide arôme de miel de noisette mais en tension, signature évidente du terroir, à point, très légère amertume, net, aucune crainte sur son avenir.

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2000 17/20

Dégorgé mai 2008 82 mois de cave sur pointe, dosé à 2 gr
Noisette grillée au nez très caractéristique, rondeur, ampleur de grand cru, légère évolution de la couleur due à une malo faite qui modifie un peu le style par rapport aux millésimes plus jeunes, accentuant le gras, mais faisant plus bourgogne avec bulles que champagne. Il est fait pour la table.

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1997 16,5/20

Dégorgé en janvier 2004, 66 mois sur pointe, vinifié en cuve
Trop brioché au nez en raison d’un bouchon oxydatif, avec des notes de sirop d’érable. Mais la bouche fait plus jeune que le nez, avec des notes de chocolat blanc de bruyère en fleur, et néanmoins une belle acidité pour le millésime. Il ne cesse de se reconstruire dans le verre.

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1996 18/20

Dégorgé juillet 2005, 97 mois sur pointe
Brioche magnifique au nez, une petite merveille de fruit et de salinité, complexité, longueur comparables aux plus grandes cuvées de prestige, malo faite mais imperceptible tant l’acidité de l’année reste marquée ! Miel de bruyère et mirabelle en fin de bouche un vin splendide.

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1995 Difficilement notable

Dégorgé à la volée
Trop de ferment immédiat au nez avec une note curieuse mais classique pour des vins juste dégorgés de fer blanc, strict, fumé, savoureux mais pas parfaitement équilibré en l’état.

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1992 19/20

Dégorgé à la volée, malo-lactique non faite en raison de la faible acidité de l’année.
Noisette parfaite au nez, acidité géniale, notes complexes, racées et émouvantes de frangipane, et de miel de bruyère (un des marqueurs des terroirs d’Ambonnay) finale sur le silex, apéritif génial. L’évolution de ce type de vin a largement contribué à convaincre Francis Egly à ne plus rechercher la fermentation malo-lactique.

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Veuve Clicquot, l'épistolière

Vendredi et samedi, un lieu éphémère imaginé par la maison de champagne Veuve Clicquot sera ouvert de 11 à 21 heures sans interruption au 116 rue de Turenne à Paris (75003). Bar, parcours d’exposition et « pop-up store » feront la part belle à un univers épistolaire qui compta beaucoup pour la « grande dame du champagne », pionnière de l’export qui mena sa maison de la pointe de sa plume, comme le voulait l’usage d’alors. L’expérience proposée aux amateurs venus visiter « La Messagerie » mettra en scène des anecdotes historiques relatant les aléas de la distribution du courrier de la maison ainsi que les produits de la gamme « Clicquot Mail », édition limitée de cette fin d’année (à personnaliser sur place, expédition à partir de 38 €). Pour parfaire cet hommage à la correspondance, la maison a également mis en place ici un système de courrier vous permettant d’écrire de votre plus beau clavier à la personne de votre choix. Elle sera ensuite automatiquement invitée à venir découvrir ce message personnel à « La Messagerie » ces 12 et 13 décembre (entrée libre, accessible uniquement aux personnes majeures dans le limite des places disponibles, tous les renseignements sont ).

Tradition vs. Innovation

Le progrès d’hier a fait la tradition d’aujourd’hui. Soit et rien de plus juste, mais que sera la tradition de demain? Le progrès suppose la recherche et l’innovation, deux axes fondamentaux de développement autour desquels la viticulture française au XIX ème siècle est devenue la meilleure du monde, et les vins français les plus recherchés de la planète. J’adore lire tout ce que l’on a écrit sur cette époque dans les revues de sociétés agronomiques savantes et dans les livres contemporains. Chaque grand propriétaire avait sa collection de cépages et de clones, et faisait en permanence des expériences de conduite de la vigne et de vinification. Parmi les révolutions qui perdurent jusqu’à nous, nous avons la disparition de la vigne cultivée en foule, et l’apparition de celle cultivée en ligne sur fil de fer avec des tailles révolutionnaires comme le Cordon ou le Guyot. Le recours après le phylloxera au greffage sur plan américain, les perfectionnements de l’adaptation du cépage au climat et au sol! Tous ces progrès seraient impossibles dans le monde d’aujourd’hui où les vignerons sont ficelés par des cahiers des charges d’un conservatisme tatillon, qui servent de bréviaire à des contrôles souvent déshonorants pour les meilleurs de nos vignerons. La calamiteuse maladresse, hélas involontaire, du législateur, dès que fut fixé le principe d’une appellation contrôlée définie par décret, fut d’arrêter l’histoire. Au nom du concept ambigu d’usage loyal et constant (la loyauté est constance mais la constance en aucun cas loyauté mais répétitivité), nous voilà prisonniers d’une morale qui interdit les adaptations aux changements climatiques, à l’évolution des modes de consommation, et même pour les appellations nouvelles sans longue tradition historique, le simple progrès. Par un stupéfiant renversement idéologique dès les années 1990 on a accordé l’appellation contrôlée à des vignobles nouveaux, peu connus hors de leurs frontières naturelles, à condition qu’ils promettent de se plier à une meilleure discipline de travail et à son contrôle. Mais cette discipline les vignerons l’ont fixé eux-mêmes sur la base de ce qu’ils faisaient avant ! Outre l’étroitesse des règles des décrets, les aberrations idéologiques qui donnent aux cépages une « nationalité » ou une « régionalité » et font qualifier ceux qui utilisent des cépages venus d’ailleurs de « traîtres » à leur « patrie », deviennent un handicap de plus en plus insupportable en France et ailleurs. J’ai souvent dit à nos amis italiens ou grecs qui se font régulièrement insulter pour avoir planté par exemple des cépages bordelais de les appeler « cabernotto ou cabernottos, merlotto ou merlotos » et d’attendre patiemment deux générations pour que tous soient persuadés qu’ils sont en fait autochtones. En France si on ne veut pas en faire des vins de table ce n’est même pas envisageable, y compris dans les appellations qui ont emprunté grenache ou mourvèdre aux Espagnols ou Ugni blanc aux Italiens! Je fais ici un rêve pieux : pourrait-on accorder à chaque vigneron un espace de créativité, ne serait-ce que quelques centaines de mètres carrés, où il serait autorisé à faire toutes les expériences de son choix sans être menotté pour aller devant un tribunal?