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Are you Mister Tasting ?

Créé en 2013 par Pauline Versace, Séverine Tremellat et Bernardette Vizioz, le Club des Fossettes est un réseau exclusivement féminin de « talents du vin, de la gastronomie et du tourisme gourmand » qui compte plus d’une centaine de membres et se réunit trois à quatre fois par an. Sommelières ou journalistes, chefs ou blogueuses, toutes ont un métier qui a trait à l’art de vivre. Parmi leurs rendez-vous, l’élection d’un vigneron-star aura lieu demain pour la deuxième année consécutive à l’occasion du Grand Tasting.

Pour devenir « Mister Tasting 2014 », les vignerons exposants doivent d’abord se porter candidats (pour cela, écrire à [email protected]). Les “Fossettes” viendront ensuite rencontrer chacun des prétendants au titre sur leur stand. Robe, nez, bouquet et pertinence du discours, les critères en jeu dans cette élection sont disponibles sur simple demande auprès du club. Le titre 2014 sera remis au vainqueur sur le stand et autour des vins de « Mister Tasting 2013 », Philippe Blanck (Domaine Paul Blanck).

Muscadet Château du Cléray


 

Haute Culture 1996

Grande jeunesse, équilibre entre la vivacité et les accents d’agrumes confits qui arrivent. Puissant et élégant, avec une finale saline, ce vin est une franche réussite.

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CONTACTER LE PRODUCTEUR

Depuis 1981, la famille Sauvion possède ce domaine situé en plein cœur du Muscadet sur Vallet. Pierre-Jean Sauvion, œnologue, est arrivé sur la propriété familiale en 2004 et s’occupe désormais des vinifications. Le vignoble s’étend sur 95 hectares, plantés principalement de melon de Bourgogne (cépage du Muscadet), également de chardonnay et de sauvignon.

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Champagnes Champagne

La Champagne réunit, on le sait, deux familles de vins. Les uns sont issus d’assemblages complexes de cépages, de crus et de millésimes avec trente, cinquante et, parfois, plus de 100 lots différents. On appelle généralement cuvée ce type d’assemblage (à ne pas confondre avec cuvée au sens de jus pur, sans les tailles). Par définition, seules les maisons ou les grosses coopératives peuvent le produire. Les autres sont élaborés de façon plus simple, à partir d’un petit nombre de lots, généralement issus d’un même secteur ou d’un même village (on parle un peu abusivement de mono-cru même s’il y a plusieurs parcelles d’un même cru assemblées) et, souvent, avec un cépage dominant ou unique. Les récoltants-manipulants en sont de loin les plus significatifs producteurs. Par la nature même de leur élaboration, le goût de ces deux familles ne peut qu’être différent et, donc, apprécié par les uns ou les autres de façon différente. Il serait plus serein d’éliminer à la dégustation tout préjugé idéologique. Les plus courants nous les connaissons et subissons, nous autres, dits « prescripteurs ». La méfiance du « gros » par rapport au « petit », la suspicion d’être sous l’influence de ceux qui ont plus de moyens de pression que les autres pour faire reconnaître leur qualité, l’idée que le nombre crée la variation et celle, bien ancrée, qu’il existe des lots spéciaux pour happy few et l’ordinaire pour le vulgum. Je préfère de loin avoir recours à des analogies artistiques pour faire comprendre ces différences et la musique m’en donne la plus lumineuse. Un mono-cru, c’est un peu comme un solo instrumental : un seul instrument, un seul timbre, un seul interprète avec, à la clé, une échelle qualitative complète allant du génie à l’ennui total. La cuvée, cela va de la musique de chambre pour les micro-assemblages, à l’orchestre wagnérien, pour les plus importants. La réussite, c’est d’obtenir que la somme des constituants soit supérieure en qualité à leur addition et c’est ce qu’obtiennent (en méritant toute notre admiration) les chefs de cave des grandes maisons. Tous les terroirs champenois ne se valent pas et nombre d’entre eux n’offrent aucun intérêt à être isolés. Inversement, des assemblages hâtifs, où l’on recherche le volume sans se préoccuper de la qualité de la matière première, ne donneront pas de vins mémorables. Nous essayons de déguster le plus grand nombre possible d’échantillons et, pour les cuvées les plus diffusées, nous les buvons assez souvent en des occasions diverses pour vérifier si leur assemblage est homogène ou non. Et nous les jugeons en toute liberté de conscience, tant pis pour les amoureux de la théorie du complot.
J’ai remarqué que plus l’assemblage est complexe, plus il lui faut du temps après dégorgement (même après une longue conservation sur pointe) pour révéler le maximum de ses qualités et, souvent, un ou deux ans de repos en cave fraîche sont indispensables. Des assemblages plus simples de vins, moins dosés, légèrement oxydatifs, mais avec charme, plaisent davantage immédiatement, mais atteignent très rarement la complexité au vieillissement d’une cuvée bien faite. Quant aux mono-crus extraordinaires de quelques grands artistes parmi les récoltants-manipulants, nous dirons qu’ils sont souvent produits à partir d’un assemblage très adroit de micro-parcelles aux qualités complémentaires et, pour les bruts sans année, avec un bon pourcentage de vin de réserve.

Vosne-Romanée Les Suchots du Domaine Confuron-Cotetidot, la viticulture et la vinification


Voisin direct des Echezeaux et de la Romanée Saint-Vivant, les Suchots constituent un premier cru qui pourrait légitimement prétendre au grade supérieur. Menée de main de maître par la famille Confuron père et fils, la plus grande parcelle du cru exprime avec intensité et race l’âme de ce cru unique.


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À LIRE >Vosne-Romanée les Suchots du Domaine Confuron-Cotetidot : voyage au cœur du plus grand des premiers crus de Bourgogne…


À SUIVRE >Dégustation verticale du vosne-romanée les suchots Domaine Confuron-Cotetidot…



 

La viticulture

Le sol est travaillé avec des buttages et débuttages faits selon les règles traditionnelles, ce qui coupe l’herbe et explose les argiles par le froid, rendant le sol plus perméable et permettant un bon enfoncement des racines. L’ébourgeonnage serré, régularisant la charge des raisins, a toujours été pratiqué, même dans les terribles années 1970 et 1980 où la viticulture locale se laissait aller. Les vignes sont palissées haut (1,80 m) ce qui donne une belle surface foliaire, les traitements sont faits à partir de produits bios, et sans excès de cuivre (2 litres/ha) même si les deux frères émettent des réserves sur des effets pervers potentiels liés à la confusion sexuelle (déséquilibres écologiques avec remontée de populations dangereuses d’insectes auxiliaires, pyrales, cochenilles, cicadelles vertes, susukii) et sur la non bio-dégradabilité des diffuseurs.

La vinification

Par tradition familiale, les vendanges se font assez tard à maturité complète du raisin, malgré tous les risques climatiques, car les vendanges ne sont jamais égrappées. Le tri se fait à la vigne et sur table portative à la parcelle. Le raisin est apporté au cuvier en bacs, puis mis directement par gravité dans les cuves en bois où les raisins sont refroidis à 7/8 °C, sulfités à 1,5 litre par tonne de raisin (environ 10 à 12 grammes/hecto) comme Jacky l’avait toujours fait et son ancien conseiller Guy Accad, perfectionné par une meilleure homogénéisation de la solution. Cette protection en S02 que la fermentation éliminera permet une sélection des meilleures levures indigènes et rend l’hygiène de la phase de macération pré-fermentaire beaucoup plus efficace.[/col][col width= »six »] S’il le faut, on ajoute un peu de sucre de façon fractionnée pour allonger la phase fermentaire (jamais plus de 1° potentiel) et quelques levures neutres. L’ensemble de la pré-fermentation et de la fermentation allongée peut durer plus de trois semaines, mais les deux frères évitent toute phase de post-macération qui apporte des notes aromatiques qu’ils jugent vulgaires, ce que je confirme absolument par mes propres dégustations.La vendange entière et les pigeages intelligents maintiennent une température de fermentation modérée qui respecte ce qu’il y a de meilleur dans le potentiel du raisin, exalté par la phase pré-fermentaire. Le vin de presse (pressé verticalement) est systématiquement assemblé avant l’entonnage en fûts, avec une faible proportion volontaire de fûts neufs (15 à 25%). Ici, on n’aime pas l’aromatisation inévitable apportée par le bois neuf, au prix d’une plus grande rusticité de la texture pendant les cinq premières années de vieillissement du vin. Les fûts sont achetés à la tonnellerie François, avec chauffe moyenne et des origines alternant l’Allier et la Hongrie (Jean-Pierre ayant longtemps vinifié dans un grand domaine hongrois connait parfaitement la forêt locale et la qualité de ses merrains, coupés sur place par la filiale de François frères). Les élevages sont longs, toujours supérieurs à 20 mois, sans soutirage, puis mis en bouteille sans collage et sans filtrage, le long temps d’élevage ayant naturellement éclairci les vins.
Cette dégustation verticale s’est faite au domaine fin octobre 2014, mais pour le millésime 1978 j’ai ouvert une semaine plus tard une bouteille de ma cave, encore plus chanceuse, et le commentaire et la note se rapportent à cette bouteille.
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Grand Tasting 2014 By Denis Hervier

Grand Tasting de folie pour cette neuvième édition où, côté Master Class, tous les bans bourguignons ne suffiront pas pour décrire le show de tous les crus ducaux : vibrionnant de pureté, le chablis Les-Clos 2005 de William Fèvre, cueilli au vol offre sa tension savoureuse. Dans la série, ces premiers qui devraient être des grands, le Clos Saint-Jacques 2005, version Sylvie Esmonin offre son toucher de bouche soyeux avec une énergie en bouche aristocratique. Le nuits Les-Saint-Georges 2010 de Thibault Liger-Belair se montre à la fois suave, élégant tout en restant bien épaulé. Les Huit-Ouvrées du Domaine des Perdrix 2008 séduisent par leurs aspects floraux et le pommard Rugiens 2009 de Bouchard Père et Fils s’ouvre sur une aromatique à la fois terrienne et florale. Par la porte de la Champagne, Bollinger joue du RD, dans les millésimes 2002, 1999, 1988 et un 1973 étonnant de jeunesse et de vinosité élégante.
Chaque gorgée procure un contentement intérieur que l’on savoure longuement; gardant les seaux d’Orianne Nouailhac, la rédactrice-en-chef du Magazine Vigneron et de Guy Charneau, auteur à succès du livre 1855, je constate chez eux, cet appel irrésistible à recracher vers l’intérieur, d’autant qu’à la tribune Thierry Desseauve donne le bon tempo en oubliant le geste qui le sépare de James Bond. Autre agent très spécial, Michel Bettane sort lui aussi ses bulles avec un veuve-clicquot, Cave Privée 1989 qui fait son effet. On entre dans la septième dimension avec la fulgurance de la cuvée Silex 2008, un pouilly-fumé complètement daguenesque. Mieux vaut Tart que le Clos 2005, magnum de folie qui emballe le contour du plaisir. Avec un tel cru je veux bien me faire moine bernardin, évêque de Morey et invoquer mon saint tutélaire Denis qui veille sur ce grand terroir. C’est alors que l’évangile m’échappe, c’est un 2000. Missionnaire à Haut-Brion, je garde la position du 1985 avec son toucher de tanin suave et une fin de bouche angélique. La Tourtine 2004 bandole alors de la meilleure des façons et le Sori-San-Lorenzo, Angelo Gaja 2011 nebbiolotte avec distinction. Assis au fond de la salle à côté du gladiateur, Enzo Vizzari, direttore du guide de L’Espresso, sort de sa réserve et son accent chantant ajoute au bonheur ambiant qui rebondit avec le fringant gilette 1990. Sa cape, d’un bel or, excipe des flaveurs de mangue, de miel et d’agrumes. Riche, élégant et frais, ce vin se distingue par un généreux fruité crémeux sur fond de fruits exotiques. Il exprime une sensation charnue, onctueuse et une finale remarquablement longue et pure.

Grand Tasting, suite, ateliers truffiers

Pénétrons dans les arcanes des ateliers du Grand Tasting, avec comme mise en truffe, un Master Class Pomerol séduction. Mazeyres 2005 ouvre tout en souplesse, beauregard possède une réserve bienveillante. Clinet 2006 présente un tanin gourmand et la-conseillante trufficote délicieusement. Les 2008 restent sérieux, rouget commence à se détendre et gazin vous souhaiterait presque un soyeux Noël. Plein d’allant, vieux-maillet 2010 caresse dans le sens de la fleur et clos-du-clocher carillonne sa foi en l’avenir. À deux portées de tanins, le pape de la truffe, Pierre-Jean Pébeyre, sort de son panier les premières melanosporum de la saison escortées de l’invitée surprise, la truffe blanche d’Alba très odorante. Avant de déguster les précieux tubercules, on savoure à leur juste saveur, des toasts de beurre truffé et de foie gras au diamant noir. Déjà dans les verres, le mazoyères-chambertin 2007 de Christophe Perrot-Minot revêt ses tanins de fête ; soyeux et tenu, il offre une allonge de charme qui désigne également ce grand cru de Gevrey. Le vin enrobe naturellement le foie gras. Classique, droit et profond, le nuits-saint-georges 2008 Clos-des-Forêts est à la hauteur et sa finale dynamique se joue de toutes les préparations truffées. Sortant de sa carafe, le puligny Les-Pucelles 2011 d’Olivier Leflaive offre son énergie stylée à la truffe blanche ; pour croquer les premiers diamants noirs de la saison, rien de tel qu’un pichon-comtesse 2008 qui associe cèdre, épices et tabac dans une suave énergie et un classicisme parfait.


#GT2014 : Merci d’avoir été si nombreux à venir nous voir : les français aiment le vin, passionnément !

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@riedel_fr nous parle de l'importance du verre dans la dégustation
@riedel_fr nous parle de l’importance du verre dans la dégustation
Atelier Gourmet au #GT2014 avec le chef Guy Martin et le Champagne Ruinart (@FDesmottes)
Atelier Gourmet au #GT2014 avec le chef Guy Martin et le Champagne Ruinart (@FDesmottes)
Beaucoup de monde venu déguster les vins de champagne #louisroederer dans un cadre de rêve ! (@LouisRoederer_)
Beaucoup de monde venu déguster les vins de champagne #louisroederer dans un cadre de rêve ! (@LouisRoederer_)
Backstage du Génie du Vin, Clos-de-Tart 2005 en magnum
Backstage du Génie du Vin, Clos-de-Tart 2005 en magnum
MasterClass Génie du Vin : 8 vins sublimes dégustés et commentés par @BettaneDesseauve et les producteurs  (@iDealwine)
MasterClass Génie du Vin : 8 vins sublimes dégustés et commentés par @BettaneDesseauve et les producteurs (@iDealwine)
Toujours très périlleux d'ouvrir un grand flacon, ici Jéroboam de @mYquem 1997, Georges Lepré a la manœuvre (@idealwine)
Toujours très périlleux d’ouvrir un grand flacon, ici Jéroboam de @mYquem 1997, Georges Lepré a la manœuvre (@idealwine)
Le Grand Tasting day2, une foule immense, 300 mètres de fil à l'entrée ! (@iDealwine)
Le Grand Tasting day2, une foule immense, 300 mètres de fil à l’entrée ! (@iDealwine)
Le GrandTasting-Jour2, c'est ouvert
Le GrandTasting-Jour2, c’est ouvert
World Tasting sur le stand Piper
World Tasting sur le stand Piper
Le Génie de Saint-Estèphe w/ Château Phélan-Ségur, Meyney, Calon-Ségur, @Lafonrochet et Montrose
Le Génie de Saint-Estèphe w/ Château Phélan-Ségur, Meyney, Calon-Ségur, @Lafonrochet et Montrose
Venez fêter les 250 ans de Ruinart rosé stand 111
Venez fêter les 250 ans de Ruinart rosé stand 111
Ce weekend, la plus belle cave du monde est sous cette pyramide (@krugoli)
Ce weekend, la plus belle cave du monde est sous cette pyramide (@krugoli)
Retrouvez les vins de la sélection bettane+desseauve @Monoprix Gourmet stand 255 !
Retrouvez les vins de la sélection bettane+desseauve @Monoprix Gourmet stand 255 !
Entre les Grands Vins, les Grands Crus et le Paradis, mon cœur balance...  (@MelMaak)
Entre les Grands Vins, les Grands Crus et le Paradis, mon cœur balance… (@MelMaak)
Premier masterclass : l'Argentine, un terroir d'exception w/ Jean-Guillaume Prats & Michel Bettane
Premier masterclass : l’Argentine, un terroir d’exception w/ Jean-Guillaume Prats & Michel Bettane
Le Grand Tasting est ouvert. En anglais aussi, oui
Le Grand Tasting est ouvert. En anglais aussi, oui
C'est parti ! Bonne dégustation à tous !
C’est parti ! Bonne dégustation à tous !
Grand Tasting, day one, Michel Bettane et Thierry Desseauve accueillent les vignerons
Grand Tasting, day one, Michel Bettane et Thierry Desseauve accueillent les vignerons
Le Grand Tasting 2014
Le Grand Tasting 2014

Un nouveau sitepour une maison historique

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« Je suis heureux que vous puissiez enfin découvrir notre nouveau site internet. Plus moderne et plus complet, nous espérons qu’il répondra aux nombreuses questions que vous vous posez sur la Maison Louis Latour. » C’est par ces mots que Louis-Fabrice Latour accueille les visiteurs du tout nouveau site internet de la familiale, indépendante et très ancienne maison bourguignonne qu’il dirige, fondée en 1797. Onze générations après celle du fondateur, il invite les amateurs à explorer l’histoire de ce domaine de près de cinquante hectares, dont vingt-sept en grands crus (voir ici), à découvrir ses vins, c’est par , et à se faire le témoin de la viticulture bourguignonne, comme ici.

Un cadeau pour mon nez

L’inventeur et éditeur de ces livres-objets aussi beaux que pédagogiques, d’abord consacrés aux arômes du vin, ainsi qu’à ses défauts, puis à ceux de l’armagnac, du café et plus récemment du whisky (nous vous en avions parlé ici) propose pour cette fin d’année deux jeux olfactifs à associer au grand modèle du Nez du Vin. C’est aux lauréats 2012 du Prix de l’innovation de l’Académie Amorim, Fanny Garret et Bernard Oswald, que les Editions Jean Lenoir ont demandé de créer cette course aux arômes et cette route des vins, le graphisme des plateaux étant signé par l’Atelier ter Bekke & Behage.

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Compléments ludiques du livre et de sa collection de 54 arômes, outil de référence désormais traduit en onze langues, ces jeux sont basés sur la capacité des joueurs, néophytes ou très connaisseurs, à identifier, mémoriser et associer des arômes aux vins de France et du monde. « Deux niveaux de difficultés permettent de progresser rapidement, d’aiguiser son nez et d’enrichir sa mémoire olfactive tout en s’amusant. »

Plateau de jeu d’une valeur de 20 euros offert pour tout achat en ligne du Nez du Vin® 54 arômes. Offre limitée à mille exemplaires, valable jusqu’au 31 décembre 2014.

La belle récoltede CA Grands Crus

Dirigées par Thierry Budin, les propriétés viticoles du groupe Crédit Agricole* ont pour directrice technique Anne Le Naour et pour œnologue-conseil, Hubert de Boüard. Dans les châteaux bordelais, les vendanges ont démarré fin septembre avec la récolte des merlots de Clos Saint-Vincent et de Château La Tour de Mons pour s’achever la deuxième quinzaine d’octobre avec les cabernets-sauvignons des châteaux Grand-Puy Ducasse, Meyney et Blaignan. Si ce millésime a exigé son lot de patience, les beaux raisins de cette récolte 2014 en sont la récompense. Jusqu’à fin août, il n’était question que de persévérance et de vigilance. Le sublime été indien qu’on sait s’est ensuite installé durablement sur la région. « Les conditions alors très sèches ont permis, enfin, l’apparition de contraintes hydriques, sauvant la récolte 2014. En rouge, la partie n’était pas encore gagnée, car fin septembre, les merlots n’étaient pas encore tout à fait mûrs et les cabernets encore bien loin de l’optimum de maturité. Il a fallu faire preuve de sang-froid pour attendre la parfaite maturité des raisins sur nos vignobles. »

La réussite de ce millésime réside dans ces mesures essentielles qu’ont été la bonne protection de la plante dans un contexte phytosanitaire difficile, l’adaptation des travaux en verts à la parcelle (effeuillages précoces, contre-effeuillages) et ces vendanges, « suffisamment tardives pour permettre une bonne valorisation de la charge tannique. » Aujourd’hui, les écoulages sont terminés et les vins sont en barriques et en cuves pour les fermentations malolactiques. « Les couleurs sont superbes. Les merlots sont caractérisés par une très belle intensité aromatique sur les fruits mûrs. Les cabernets-sauvignons montrent des textures incroyables, des vins très denses, harmonieux, aux tanins déjà soyeux, de beaux équilibres, ainsi que des notes de cassis et de cerises noires. Les petits verdots sont très épicés. Les acidités, encore bien marquées à ce stade, vont s’adoucir avec les fermentations malolactiques. »

Au château de Rayne Vigneau, premier grand cru classé de Sauternes, les raisins issus des sauvignons blancs destinés au “Sec de Rayne Vigneau” ont mûri très rapidement à la fin août. Les vendanges ont donc démarré très vite. « Les vins sont caractérisés par une merveilleuse fraîcheur, une belle acidité ainsi qu’une expression aromatique vive et intense. » Pour le grand vin, la vendange a été relativement rapide, répartie en troies tries. La première, sur deux journées, a permis d’éliminer le botrytis qui s’était implanté trop précocement, suite à la forte pluviométrie du mois d’août. « Ensuite il a fallu faire preuve de beaucoup de patience pour attendre l’implantation du botrytis, ralentie par le temps sec et chaud du mois de septembre. Les pluies de début octobre, tant attendues, ont permis son développement rapide et une concentration des baies fulgurantes. Les chaleurs, surprenantes à cette saison, ont renforcé le développement de la pourriture noble. » Une deuxième trie, puis une troisième, ont permis de récolter des baies « superbes de pureté et d’élégance. »


*Bordeaux : Château de Rayne Vigneau, 1er Grand Cru Classé, Sauternes ; Château Grand-Puy Ducasse, Grand Cru Classé, Pauillac ; Château Meyney, Saint-Estèphe ; Château La Tour de Mons, Cru Bourgeois, Margaux ; Château Blaignan, Cru Bourgeois, Médoc ; Clos Saint-Vincent, Saint-Emilion Grand Cru. Bourgogne : Château de Santenay, Grands Vins de Bourgogne. Vallée du Rhône : Château Saint-Louis la Perdrix, Costières de Nîmes.

Le vin d'hier soir, un sancerre blanc Mont Damné


 

Didier Dagueneau 2007

Nez crayeux avec une touche de citron confit, bouche avec de belles rondeurs et une tension superbe et des accents iodés en finale, superbe sur un carpaccio de saumon fumé.

19,5/20

Disponible à 90 euros la bouteille
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Didier Dagueneau était un extrémiste de la qualité. Malheureusement décédé en 2008, il avait hissé très très haut le sauvignon et était l’un des hommes les plus attachants du vignoble en même temps qu’un maître cultural. Aujourd’hui, son fils Louis-Benjamin reprend le flambeau et assure dignement la continuité du domaine, avec une précision diabolique, aidé de sa sœur Charlotte pour la partie commerciale. Les 12 hectares nécessitent une main d’œuvre bien fournie (environ 10 personnes à l’année) car ces vins haute couture exigent beaucoup d’attention et de travail manuel dans les vignes. Sans être certifié officiellement en bio, le domaine en adopte la démarche. Les maturités optimales, des levures sélectionnées de longs élevages sur lies et dans de grands contenants de bois (320 ou 600 litres) assurent en cave la magie de ce sauvignon au caractère si profond, jamais variétal.

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Vallée du Rhône : sept gigondas


Les experts Bettane+Desseauve ont sélectionné dans chaque vignoble de France les producteurs
qui leur paraissent avoir le potentiel de s’affirmer au plus haut niveau de leur appellation.


Onzième étape de ce Tour de France de l’avenir, les gigondas

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Crédits photo d’ouverure : Frédéric D. / www.photo-provence.fr