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Critique du journalisme de promenade

Dans le blog du Grand jury européen, Jérôme Perez un des co-fondateurs de la Passion du vin, parti dans des présupposés idéologiques qu’il partage d’ailleurs avec le cinéaste Nossiter pour qui toute opinion non seulement se vaut, mais par addition donne à celles de la majorité brevet de vertu et de savoir, Jérôme Perez, donc, revient à la charge et attaque à l’artillerie lourde la remarque d’un internaute. Celui-ci regrettait que peu de journalistes viennent voir les vendanges avant de commencer à juger de la valeur d’un millésime.

Le credo de Perez – qui facilite d’ailleurs sa tendance à croire que la presse est incompétente et corrompue – peut se résumer ainsi : pas besoin d’en savoir plus qu’il ne faut pour un critique de vin (amateur ou même professionnel), sauf à devenir « suffisant », encore moins de se promener (sic) dans les vignes ou dans les caves et, surtout, savoir se mettre au niveau de compréhension du premier venu (appelé – sic – un quidam) pour qui la vérité est la scène, pas la coulisse. Voilà le vigneron promu compositeur, peintre ou écrivain et l’opinion sur son œuvre plus adaptée quand elle se contente du spectacle sans ses règles. Comme on peut donc dire librement – je défendrai de toute mes forces cette liberté dont on croit que je me moque – que Mozart est un musicien surestimé (Roger Hanin dans le texte, peu inspiré, mais en général plutôt sympathique, un jour d’Ardissonnerie), que Proust écrit moins bien qu’Amélie Nothomb, on peut tout autant affirmer les médocs sont des vins sans terroir, au goût de frime ou de terroir ou qu’un gaillac liquoreux peut égaler ou dépasser yquem. Je voudrais ici rappeler respectueusement et humblement qu’une bouteille n’est que le résultat de la fermentation sous surveillance humaine d’un gros kilo de raisin d’une provenance particulière. C’est donc un produit agricole né de l’artisanat et du savoir-faire qu’il faut juger avec des critères relevant de ce même artisanat et de la connaissance de cette provenance, du moins si l’on veut informer honnêtement le public. La multiplication des réactions d’humeur, puisqu’elles naissent de l’émotion immédiate, mais aussi des préjugés et de la culture de chacun (et ces réactions sont le vrai plaisir social de la dégustation-partage) n’a pas valeur de jugement si ce n’est celui d’un tribunal populaire. On sait ce qu’il vaut lorsqu’il n’y a pas de Code civil pour l’encadrer.

De la critique en général et de celle du vin en particulier

L’idiotie de propositions comme celle que je viens d’évoquer et la déculturation qu’elles entretiennent dans le public me conduit ici à rappeler quelques principes. Quand d’heureux (a posteriori) hasards m’ont porté à reconstruire une Revue du Vin de France digne de son passé dans les années 1980, je n’étais qu’un simple amateur pas très différent de milliers d’autres à la seule différence que j’assurais depuis trois ans l’animation de dégustations publiques dans le cadre de l’École de dégustation créée par Steven Spurrier à côté de sa boutique de vins à Paris. Ces dégustations présentaient au public en présence du producteur les meilleurs vins de ce pays et l’échange convivial entre les amateurs présents et le vigneron était des plus instructifs. J’en ai conservé le réflexe de ne jamais oublier la destination finale de tout vin, le plaisir de celui qui le boit.

Mais l’activité de journaliste du vin, dans une revue qui plus est spécialisée et, d’une certaine façon, institutionnelle, c’était une autre paire de manches. C’était d’abord un pouvoir, le pouvoir en quelque lignes et sur l’effet de l’instant de juger le travail de toute une année pour un vigneron, sans tenir compte dans le cadre de dégustations à l’aveugle de son passé de producteur, celui de ses ancêtres ou de ses prédécesseurs et sans possibilité pour lui d’appel, en cas d’imprécision ou même d’erreur dans la formulation du jugement. Ce pouvoir, l’amateur d’aujourd’hui, quand il participe à un forum public sur internet, le partage désormais avec nous autres, journalistes professionnels, ce qui devrait le rendre attentif à ce qui suit. Dans mon cas, ce pouvoir se doublait d’une fonction et, comme pour toute fonction, on ne peut faire l’impasse sur son éthique. Juger, c’est évidemment être impartial, indépendant, responsable. Les deux premières obligations sont reconnues de tous. La troisième l’est moins et est tout aussi contraignante. Elle me plonge souvent douloureusement dans un va-et-vient permanent d’interface entre l’univers de la production et le respect des personnes, même dans le cas d’une critique sévère de leur travail, ce qui implique une argumentation constructive et, dans toute la mesure du possible, empathique, celui du public qu’on informe et celui de la société, pouvoirs publics et ensemble des citoyens, parce que le vin est un produit contenant de l’alcool et relevant d’une politique de la santé.

Dès le début de mon activité, j’ai heureusement été guidé par la magnifique formule de Raymond Baudoin, fondateur de la revue du Vin de France en 1928 qui, dix ans plus tard, donnait comme devise « défense de la qualité, défense du consommateur ». Devise étonnamment prophétique, mais dont certains ne comprennent rien (ou ne veulent rien comprendre) à la profonde logique : c’est en défendant la qualité qu’on défend le consommateur. Donc la première, fondamentale et incontournable question : « qu’est -ce que la qualité en matière de vin ? » exige une réponse longuement réfléchie. L’idiot pensera immédiatement : « c’est moi qui en décide ». Subjectivité narcissique, variabilité irresponsable, désastre garanti. L’honnête homme cherchera des critères plus solides et plus stables. Pour ma part, voilà comment j’ai procédé à l’aide de ma formation universitaire et humaniste. Définir des critères de qualité sans chercher à définir la nature du produit dont on doit juger de la qualité n’a pas de sens. Quelle est donc cette nature ? Mon intuition (je ne l’ai jamais regrettée) fut de comprendre immédiatement que le vin est un produit vraiment spécial, car situé au croisement exact entre le don de la nature et le savoir-faire humain. Don d’un terroir, d’un climat, et du ferment, mais aussi contrôle permanent par l’homme de toute la conduite de la vigne, de la maturation du raisin, de la vie fermentaire et de l’affinage du produit avant sa mise en marché. Reconnaître cet enchaînement implique de connaître, puis de juger chacun de ses maillons. Donc, d’abord apprendre. Apprendre beaucoup. Apprendre dans les livres les bases théoriques, mais aussi dans la pratique les gestes qui créent.

Je voudrais ici remercier tous les producteurs qui ont compris ma démarche et m’ont aidé à l’affiner et l’approfondir en me faisant part de toute leur expérience, sans jamais épargner leur patience et leur temps. Vérifier ensuite de façon permanente le suivi de chaque millésime dans le vignoble et donc d’y passer de nombreuses journées d’observation minutieuse, d’interrogation des producteurs et des techniciens, bref tout sauf une « promenade » comme j’ai lu récemment qu’on qualifiait ce travail. Last but not least, il reste la question du goût, épineuse à souhait. Elle demande de compenser l’infirmité regrettable de la nature humaine, à savoir un organe du goût relevant du patrimoine génétique de chacun, et donc une part non négligeable d’incommunicabilité. Trouver donc pour communiquer les mots simples, clairs, qui définissent des caractères généraux, ne dépendant pas des particularismes individuels, accessibles à la plupart, laisser transparaître l’émotion, mais ne pas cacher qu’elle repose sur des critères esthétiques qui structurent le jugement. Le goût ne naît pas dans un pays de longue tradition viticole de l’imprévisibilité ou du caprice du vigneron, mais de l’inscription de son travail dans l’époque où il vit avec ses modes, ses humeurs, tout comme dans le prolongement d’une tradition qu’il faut connaître et faire connaître. C’est évidemment dans cet état d’esprit que toute l’équipe de dégustateurs de Bettane+Desseauve déguste et je travaille tous les jours à le transmettre aux plus jeunes d’entre nous.

Restaurant Cuistance


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Menus 26 euros (déjeuner, en semaine)
Fermé le dimanche et le lundi.

14 rue Sauval 75001
Tél. :01 40 41 08 08
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La cuisine est savoureuse, avec des plats travaillés, mettant en jeu de nombreux éléments originaux (fumet, écume d’arêtes, gelée de sangria, jus et sauces), des produits peu courants (même au chapitre rebattu des herbes!), des textures variées. Attention: la carte n’est pas disponible au déjeuner, remplacée par des propositions relevant plus d’une (bonne) cantine (ce n’est pas indiqué à l’extérieur). Bon choix de vins mais quelques lacunes sur la carte (absence de précision sur le nom des cuvées). Pain de Julien. Café dilué. Service sympathique, mais en surchauffe au coup de feu.

À LA CARTE: Pain d’antan, tarama à la truffe, perle de caviar Harenka 12 euros • Cromesquis de risotto aux girolles, copeaux de parmesan, riquette et sauce forestière 7 euros•Déclinaison de cochon de lait, purée de granny smith rôtie, mini poireaux, jus de cochon 15 euros• Profiterole au poivre de Penja, crème de pistache, purée de melon et sorbet melon 11 euros• La forêt de fruit, meringue, gelée de thé aux fruits rouges, glace au pain d’épice, mélange de pousses 11 euros

Notre sélection

  • Pic-saint-loup L’Olivette 2010, Clos Marie 40 €
  • Chablis Le Finage 2009, La Chablisienne 35 €
  • Saint-véran Les Ombrelles 2011, Domaine Loron 29 €

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DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

LOGO-LEBEY

Crédits photo d’ouverture : selectionrestaurant.com

Le côtes-de-blaye chouchou de Bettane

Comparution immédiate


Trois juges très exigeants dégustent plus de 100 vins. D’accord ou pas d’accord ?
Seuls les meilleurs sont sélectionnés, les autres sont écartés sans pitié. Tous les vins présentent un excellent rapport qualité-prix.


 

Un médoc fumé et élégant


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Un médoc gourmand


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Un côtes-de-blaye droit, pas raide


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Le côtes-de-blaye chouchou de Bettane


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Ce haut-médoc est un vin complet


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Un vrai beau bordeaux comme on les aime


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Un grand pessac-léognan signe son retour au plus haut niveau


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Tout ce qu’on aime dans l’association du moderne et du classique


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Un languedoc très noble


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Un condrieu riche et délicat


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Le tavel des tavels


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La brune et la blonde dans la bouteille


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L’aimable simplicité des vins de Savoie


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Ce saint-joseph n’est pas bon, il est excellent


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Délicate Alsace


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Un grand oui pour un grand clos


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La grenache du sud est une syrah du nord


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Les enthousiastes du chablis


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Un pessac-léognan avec les félicitations du jury


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L’égal des grands portos


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Un vin de compagnie


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L’honneur du beaujolais est un moulin


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La séduction, pas l’outrance


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L’extase, mais simple


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Une évidence tonique et fruitée


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Un beau chablis, ça donne faim


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L’aimable simplicité des vins de Savoie


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Déjà, le rosé est formidable


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Un languedoc très noble


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Le tavel des tavels


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L’élégance d’un condrieu


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Les saveurs du classicisme


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La belle race, bien pure


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EN PARTENARIAT AVEC

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Domaine Didier Dagueneau, l’extraordinaire relève

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[col width= »six »]Six ans après la disparition prématurée de Didier Dagueneau, le domaine de Pouilly-Fumé a retrouvé sous la conduite de ses enfants, Louis-Benjamin et Charlotte, une continuité prodigieuse dans l’excellence et la très grande personnalité. Il entre cette année dans le club très fermé de nos producteurs « Cinq Etoiles ».

Avec son facies de chef franc, Didier Dagueneau était l’un des chefs de la tribu des sauvignons depuis le début des années 1980 entre Saint-Andelain et Saint-Laurent au pays du Pouilly-Fumé. Ses propos pouvaient être aussi tendus que ses vins et ses cuvées inattendues. « La quintéssence de mes roustons » reste un modèle de l’humour vineux et décapant de cet extrémiste de la qualité. À son savoir œnologique, il ajoutait une intuition de génie permettant de sortir des cuvées dignes du dieu Sauvignon. Vigneron au grand cœur, il s’est envolé il y a plus de six millésimes mais il n’est pas tombé dans l’oubli. Ses héritiers sont dans l’ordre chronologique, son fils, Benjamin et sa fille Charlotte, qui continuent le travail du sol tout en respectant l’environnement. Cela permet de donner aux blancs de Pouilly-Fumé en même temps une richesse et une droiture dans l’expression des terroirs qui portent le Sauvignon à son juste point d’équilibre. Leur personnalité pure, brillante et sans concession constitue une référence absolue ; le travail forcené sur les derniers millésimes a permis de gagner en précision. Désormais chaque détail compte pour optimiser la qualité.
Les 12 hectares de Pouilly-Fumé font l’objet des plus grands soins et Benjamin Dagueneau aime rappeler « qu’il y a une personne par hectare pour travailler au mieux les sols. Ici on privilégie les tâches manuelles au tracteur ». Dans la mouvance bio, cet as du sauvignon traite uniquement avec des produits de contact et bannit tous les intrants. Cependant, s’il faut traiter pour sauver la récolte comme en 2013, on intervient exceptionnellement. Je possède également trois stations météo sur le secteur. Leurs informations précieuses permettent d’économiser un ou deux traitements par millésime. Les densités de plantation varient entre 6500 pieds l’hectare pour les vieilles vignes à 10000 pieds pour les derniers plants.

Les vendanges en caisses sont manuelles avec des tries toujours sévères à la vigne qui nécessitent la présence de 60 à 70 coupeurs et de 10 hotteurs; Le débourbage se révèle serré, la fermentation s’effectue dans des demi-muids de 600l ou dans des cigares contenant 320l. On ne corrige pas les degrés, ni l’acidité; on se veut le plus près possible du jus de la treille.[/col]
[col width= »six »]L’élevage se déroule durant un an sur lies totales, sans soutirage, puis on assiste à la mise en masse dans des cuves inox pour une durée qui varie entre 6 et 8 mois. On entend ainsi obtenir l’expression la plus cristalline du sauvignon; Tout est levuré au domaine et à partir de 2015, « on démarrera une sélection avec les levures souches du domaine », aboutissement ultime d’une sélection mise en place par Antoine Pouponneau, l’un des spécialistes de la question.
Le chai grand consommateur d’énergie est indépendant grâce à 180 m2 de panneaux photovoltaïques. Son hygiène irréprochable permet de baisser l’utilisation du soufre.

Cinq cuvées sont produites sur Pouilly avec le même soin.
Le blanc fumé ouvre le bal, il est issu d’un assemblage de jeunes vignes de 5 à 20 ans issues pour 2/3 d’argile à silex et 1/3 de marne. Cette première cuvée au charme immédiat se veut aromatique, vive et tranchante. On peut la consommer peu après sa mise en bouteille sur un crottin de Chavignol. Elle évolue parfaitement en bouteille et aujourd’hui le 2007 est en pleine forme.
On entre ensuite dans les sélections parcellaires avec sur 2 hectares d’argiles légers situés sur Saint-Laurent, la cuvée Pur-Sang dont l’âge des vignes tourne autour de 25 ans. Elle se révèle pleine, fougueuse avec des rondeurs suggérées et vibrantes dignes d’une salade de langoustines aux agrumes.
Portées par 1,60 hectares d’argiles plus riches dans le bas du coteau de Saint-Andelain, les vignes de Buisson Renard ont une trentaine d’années, elles offrent plus d’épaules en attaque et il présente un beau volume de bouche tout en conservant une tension harmonieuse avec toujours de beaux amers en final qui conviennent parfaitement à un carpaccio de saint-jacques.
Sur le haut de la butte magique de Saint-Andelain sur des argiles à silex plus durs, les 4 hectares de la cuvée Silex donnent leurs lettres de noblesse aux sauvignons d’exception avec des vignes dont l’âge varie entre 30 et 80 ans. Elle présente une percussion renversante. Il faut plusieurs années pour que ce cru donne toute sa mesure, il évolue parfaitement dans le temps, les 2002, 1996 ou 1988 ont encore de l’éclat. Ce vin fait merveille sur un dos de turbot aux truffes.
La cuvée Astéroïde issue de vignes franches, de pied de 25 ans n’est produite que sur 17 ares d’argiles à silex de la butte vénérée, elle se révèle extra-terrestre , avec sa puissance cristalline et son intensité aromatique déclinant les agrumes et offrant une expression minérale très pure. Elle fait volontiers la courte échelle au homard serti de diamant noir.
Depuis 2005 le domaine produit un hectare de Sancerre blanc sur le terroir béni des Monts Damnés de Chavignol. Riche, profond, gras et crayeux, ce cru offre une énergie minérale magnifique. Au fil des millésimes, le vin s’affirme comme une référence sur le secteur. On l’apprécie sur la délicatesse d’un fromage de Pouligny.


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Astéroïde Pouilly-Fumé 2010 18,5/20

Cette cuvée ultra confidentielle est vraiment extra-terrestre, on en apprécie la puissance cristalline et l’intensité aromatique déclinant les agrumes et offrant une expression minérale très pure.

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Blanc Fumé de Pouilly 2012 15/20

Fumé à souhait avec une bouche droite et saline, ce vin s’offre tout de suite.

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Buisson Renard Pouilly-Fumé 2010 16,5/20

Nez de citron vert, bouche d’une tension cristalline de grand style, avec une bien belle persistance.

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Buisson Renard Pouilly-Fumé 2011 16/20

Nez d’agrumes avec une touche fumée, la bouche s’étire de belle façon, avec de la distinction.

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Buisson Renard Pouilly-Fumé 2012 16,5/20

Bouche sur un fruité croquant avec une belle tension derrière.

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Pur Sang Pouilly-Fumé 2010 17/20

Vin complet avec une allonge stylée et énergique dans un style cristallin.

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Pur Sang Pouilly-Fumé 2011 16/20

Nez sur les fruits blancs, le poivre gris et la craie, on retrouve une bouche longue et élancée avec une belle persistance.

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Pur Sang Pouilly-Fumé 2012 17/20

Il faut carafer ce pur-sang pour apprécier sa tension sur le fumé et les agrumes.

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Silex Pouilly-Fumé 1986 17/20

Nez d’ananas frais, avec une pointe de fumé, l’attaque est caressante puis le vin se tend ; un vin de saint-jacques.

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Silex Pouilly-Fumé 1996 19/20

Nez de truffe blanche avec une pointe d’agrumes, l’attaque soyeuse est de grand style, la bouche possède un ressort cristallin superbe, avec une fin saline ; idéal sur une salade de langoustines aux truffes.

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Silex Pouilly-Fumé 2002 18,5/20

Conjuguant la pureté minérale et les agrumes, cette cuvée donne le grand frisson.

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Silex Pouilly-Fumé 2006 19/20

La vibration minérale exquise dans toute sa pureté, avec un peu plus de fond sur le 2006 que lors de notre dégustation de mars 2007.

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Silex Pouilly-Fumé 2008 19,5/20

C’est déjà bien en formes, avec une fulgurance au niveau de la tension, une bouche d’une précision d’orfèvre. Grandissime !

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Silex Pouilly-Fumé 2009 19/20

Matière riche portée par un beau support acide, attaque soyeuse puis le vin développe une énergie savoureuse, avec une finale rayonnante aux accents exotiques et salins. C’est l’une des réussites majeures du millésime.

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Silex Pouilly-Fumé 2010 18/20

Matière très pure portée par un excellent support acide et une maturité juste, la colonne vertébrale minérale est superbe, on est dans le registre de la fulgurance, ce vin évolue parfaitement et nous fait revoir la note à la hausse.

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Silex Pouilly-Fumé 2011 17,5/20

Pureté et allonge toute en tension savoureuse, ce vin s’étire avec élégance sur une aromatique marquée par les agrumes et la minéralité.

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Le Mont Damné Sancerre 2010 17/20

Millésime chavignolesquement pur dans son expression aromatique comme dans sa structure, il s’ouvre progressivement au bout d’une heure d’ouverture en offrant la complexité crayeuse que l’on observe dans la deuxième année de bouteille.

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Le Mont Damné Sancerre 2011 16,5/20

Nez crayeux avec une touche d’agrumes, la bouche offre une réelle plénitude avec une finale classique bien constituée. Ce vin évolue parfaitement.

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Le Mont Damné Sancerre 2012 18/20

Traçant, avec une matière très pure, ce vin est d’une précision époustouflante.


Les Grands de demain : le Médoc


Les experts Bettane+Desseauve ont sélectionné dans chaque vignoble de France les producteurs qui leur paraissent avoir le potentiel de s’affirmer au plus haut niveau de leur appellation.


Première étape de ce Tour de France de l’avenir, le Médoc

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Légende photo d’ouverture : Le vignoble du Château Calon-Ségur

suivre

La dégustation du mardi

Ce 21 octobre, dans le cadre de ses récurrents « mardis » dédiés à la dégustation, la maison parisienne Legrand Filles et Fils propose aux amateurs une plongée dans l’appellation châteauneuf-du-pape avec les vins du domaine du Vieux Télégraphe. Porte-drapeau des quatre vignobles dont la famille Brunier est propriétaire, ce domaine de 70 hectares est situé au sud-est de l’AOC, sur le plateau de la Crau, là où le grenache noir est roi et les étés chauds et asséchés par le mistral.

Présent lors de cette soirée, Daniel Brunier parlera de ces conditions de culture ardues, de ce terroir historique où sa famille produit des vins rouges et blancs depuis plus d’un siècle, des méthodes de vinification qu’il prône – le moins d’interventions possible, et des caves de vieillissement creusées dans la roche qui permettent à ses vins de profiter d’une humidité et de températures optimales.
Tarif : 100 €, plus de renseignements et réservation ici ou au 01 42 60 07 12.

Les vins :
Clos La Roquète 2013 blanc
La Roquète, Mégaphone 2013 rouge
Télégramme 2012 rouge
Les Pallières, Terrasse du Diable 2011 rouge
Les Pallières, Les Racines 2011 rouge
La Roquète, Piedlong 2011 rouge
Vieux Télégraphe 2011 blanc
Vieux Télégraphe 2011 rouge
Vieux Télégraphe 2009 rouge
Vieux Télégraphe 2004 rouge
Vieux Télégraphe 1992 rouge (en magnum)

Mybettanedesseauve.com, deuxième acte !

À partir du lundi 20 octobre 2014, notre site entre dans la deuxième phase de son existence. Il vous propose désormais, toujours en accès libre, toutes les rubriques d’un véritable magazine digital du vin. Notre première mission est, a toujours été, de vous donner des clés, et parfois même de vous ouvrir en grand la porte, pour vous y retrouver dans l’univers foisonnant et changeant des bons vins. C’est ce que nous nous emploierons à faire tous les jours avec notre équipe de journalistes et de dégustateurs chevronnés. Vous retrouverez au travers de nombreuses rubriques nos sélections, nos analyses, nos enquêtes, nos portraits et interviews et nous espérons que chacun d’entre eux nourrira avec bonheur votre connaissance et votre passion du vin. Et contribuera à remplir votre cave.
L’ère numérique des médias a bouleversé les vieux équilibres de la presse, en particulier le sacro-saint principe du prix des journaux. C’est aujourd’hui un fait. L’accès à l’information est largement ouvert sur le web. La plupart des organes de presse et des journalistes semblent regretter cette liberté, laissant la place de fait à d’autres tribunes digitales, qu’il s’agisse des envolées plus ou moins contrôlées de blogueurs passionnés ou des dithyrambes intéressés des marchands. Nous estimons au contraire que proposer gratuitement notre travail et notre connaissance du sujet au public le plus large des amateurs de vin constitue un challenge extrêmement vivifiant et passionnant. Nous le ferons en respectant les principes qui sont ceux de journalistes professionnels : l’indépendance de jugement, la nécessité du travail d’enquête, la volonté d’être complet sur un sujet.
« Comment financerez-vous votre travail et votre site ? » est donc une question légitime. Par la vente de publicité et par des partenariats commerciaux essentiellement dans un premier temps, par la mise en place d’un club d’amateurs qui vous sera destiné dans un second temps. Ces messages et ces formules ne sont pas dissimulés. Comment garantir ainsi notre indépendance ? De la même façon que nous le faisons depuis vingt-cinq ans : par la nécessité vitale pour nous de maintenir avec vous une relation de confiance et de respect mutuel. Nous en sommes depuis toujours convaincus. Si nous trichons avec nos convictions, vous le saurez vite et nous n’aurons tout aussi vite plus de raisons d’exister.
Car après l’accès libre à l’information, le lien direct avec vous est certainement le second aspect le plus précieux que nous voulons instituer dans ce magazine du vin. Nous avons créé avec Michel Bettane cette entreprise d’information avec la solide résolution de ne jamais nous enfermer dans la tour d’ivoire qui éloigne tant de critiques de leur public. Que cela soit dans les multiples éditions du Grand Tasting en France ou ailleurs, dans les Challenges Prix Plaisir ou dans les simples, mais innombrables rencontres avec nos lecteurs, nous sommes convaincus que le débat, la rencontre, la convivialité est non seulement une dimension essentielle de notre métier, mais son essence même. Nous ne sommes pas là pour vous dicter ce que vous devez boire, mais pour vous faire partager nos expériences, nos rencontres et nos découvertes. Aussi, n’hésitez pas à la commenter et nous solliciter puisque ce magazine est le vôtre.

Le Tour de France de Michel Bettane : Champagne du 8 au 15 septembre

Vendanges – minutieuses ! – chez Egly-Ouriet à Ambonnay.


Vendanges 2014 : le tour de France de Michel Bettane


Deux à trois semaines de temps parfait, et vraiment somptueux vers le milieu du mois ont permis pour les vignobles centraux de la Marne mais aussi de l’Aube de récolter en volume plus que convenable (12 à 15 000 kilos/ha) des raisins tournant autour de 10° de moyenne, avec des acidités bien marquées, mais sans le caractère excessif de celles de 1996. Le point fort sera sans doute le chardonnay, malgré quelques précipitations habituelles dans les vendanges, le plus souvent dans les meilleurs crus, et un niveau de culture, disons-le, largement perfectible pour une large majorité du vignoble. Les pinots noirs étaient sains, bien équilibré et parfois somptueux comme dans la Montagne de Reims (Verzenay/Mailly au niveau de réussite des plus grands millésimes), ou du côté d’Ay et Ambonnay, où le niveau de viticulture est bien plus élevé que dans la côte des blancs. Ici ou là quelques foyers de pourriture acide ou quelques vignes ravagées par le mildiou mosaïque nécessitaient un tri bien plus important du raisin. On regrettera qu’il ne soit pas toujours fait par des apporteurs de raisins trop gâtés et qui trouvent hélas toujours preneurs de leur camelote quand des acheteurs sérieux la refusent. Le résultat est plus inégal en pinot meunier avec des foyers de pourriture acide plus importants dus à des attaques de drosophiles et insectes volants piquant les raisins, un vrai fléau qui devra faire réfléchir les chefs de culture locaux. Tout laisse à penser qu’une bonne proportion de la récolte sera millésimée.

Les meilleurs rapports qualité-prix des "petits" bordeaux


Bordeaux regorge de crus vendus à petit prix, mais avec une qualité extrêmement hétérogène.
Nous avons sélectionné les douze vins qui offrent le meilleur rapport qualité-prix en rouge, blanc et liquoreux.


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Château La raz Caman

Blaye Côtes de Bordeaux 2011 7,90 euros 16/20

Joli nez de cerise, tannins robustes bien enrobés, longue finale mentholée. Très agréable.
CONTACTER LE PRODUCTEUR

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[su_tab title= »VIN 2″]Brown

Château Lavenceau Divine Cuvée

Blaye Côtes de Bordeaux 8 euros 15/20

Robe profonde, grand volume de bouquet sur le fruit noir, bouche ample et gourmande aux tannins mûrs et souples, finale intensément aromatique. Une découverte.
ACHETER

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[su_tab title= »VIN 3″]

Château Marjosse blanc

Bordeaux 2013 8,50 euros 16/20

Splendide blanc : nez complexe, expressif, offrant une grande pureté de fruit et une exquise minéralité, que l’on retrouve dans une bouche franche, riche, ample, tendue par une excellente fraîcheur. Le summum de l’élégance.
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[su_tab title= »VIN 4″]

Dourthe N°1 blanc

Bordeaux 2013 7,50 euros 15/20

Idéalement vinifié, il offre un nez pur, intensément fruité, doté de notes florales et anisées, une bouche très agrumes, charnue et très fraîche.
ACHETER

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[su_tab title= »VIN 5″]Carmes-Ht-Brion

Château Frachet cuvée Prestige

Bordeaux supérieur 2012 8,50 euros 15,5/20

Magnifique nez riche et complexe, exprimant un fruit très épanoui, des notes de freesia et de résineux, bouche fondante, charnue, avec des arômes persistants et une longue finale fraîche. Très raffiné.
CONTACTER LE PRODUCTEUR

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[su_tab title= »VIN 6″]De-Fieuzal

Terra Burdigala Roc de Jean Lys

Bordeaux Supérieur 2011 9 euros 15/20

Charnu et gourmand, avec un fruité généreux, voici l’archétype du « petit » bordeaux moderne et souriant, attendant avec impatience une viande grillée dans un bon bistrot !
CONTACTER LE PRODUCTEUR

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[su_tab title= »VIN 7″]

Château de Birot

Cadillac Côtes de Bordeaux 2011 8,50 euros 15/20

Bouche pleine et riche, des tannins encore très jeunes mais droits, qui assurent une bonne tenue, de la fraîcheur et un bon équilibre. Un bordeaux classique comme on les aime.
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Bernard Magrez Château Guerry

Côtes de Bourg 2011 8,50 euros 15,5/20

Volume solide, truffé, gourmand, très représentatif de son appellation
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Château Haut-Guiraud

Côte de Bourg 2011 6,90 euros 15/20

Dans un style très digeste, les tannins sont gourmands et ronds avec ce qu’il faut de coulant et de fraîcheur. Finale sur des notes de fruits rouges.
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Château de Francs Les Cerisiers

Côte de Francs 2011 9,80 euros 15/20

Fruit un peu plus ferme qu’habituellement mais fraîcheur et équilibre impeccables.
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[su_tab title= »VIN 11″]Ht-Bailly

Château Bonnet blanc

Entre-Deux-Mers 2013 7,15 euros 15/20

Beaucoup de caractère et une grande buvabilité pour cet entre-deux-mers friand et charmeur, qui exprime toute la rondeur du sémillon, balancée par une très grande vivacité en finale. Le fruit est harmonieux, mûr et frais à la fois, la minéralité perçue est exquise.
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Château du Cros Château Ségur du Cros blanc

Loupiac 2011 9,20 euros 15,5/20

Pur, noble, avec des notes d’acacia, encore très jeune mais aussi très prometteur. Une grande bouteille de liquoreux qui ira loin.
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