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Le Jardin – Les Crayères


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Menus de 31 euros à 47 euros

Ouvert tous les jours

64 Bd Henri Vasnier 51 100 Reims

03 26 24 90 00

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Voila un havre de paix au cœur de Reims. Sous l’œil bienveillant d’Hervé Fort, le directeur général des Crayères, le « Jardin » est la brasserie soignée et résolument actuelle de cette institution rémoise.

Passé la porte, l’œil est attiré par cet ensemble de bois, d’acier et de verre restituant les origines même de la Champagne viticole.

Philippe Mille, chef doublement étoilé et MOF cuisine 2011 livre une lecture précise de la gastronomie champenoise : jambon des Ardennes, saumon fumé de Mardeuil comme la très classique andouillette à la ficelle sauce moutarde de Reims rencontrent une sélection des jeunes talents locaux : Frédéric Savart, les frères Bérèche, Emmanuel Brochet et de grandes maisons de Champagne.

Une vraie sélection de vins « ouverts », servis avec respect et tact par Philippe Jamesse, recense le meilleur de chaque terroir. Alors entre deux dégustations dans le vignoble, une halte gourmande s’impose à plus que raison.

À LA CARTE:

Menu jardin à 31 € et menu des producteurs à 47 € pour le dîner

  • Sardines en escabèche
  • Gaspacho de tomates
  • Cuisse de lapin façon gibelotte
  • Dos de rascasse au basilic
  • Soupe de pêches et framboises de la Marne à la verveine
  • Crème brulée à la vanille de Madagascar

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    Crédits photo d’ouverture : http://www.buybuy.com/evasion/actualite-luxe/E-N-crayeres-paques-04042012

Le décès d'Hubert de Montille

Ex-bâtonnier du barreau de Dijon, vigneron de talent sur Volnay, Hubert de Montille était un épicurien de la robe. C’est en soulevant la jupe d’un pommard-rugiens 1999 au milieu de ses amis qu’il goûta une dernière fois à ce cru fantastique admirable de soyeux, d’énergie et de distinction avec ses accents de tabac, de cèdre et une touche de noyau. Cette figure picaresque du vignoble mondial garda contre vent et tanins le goût juste des grands pinots de la Côte d’Or alors que dans les années 1980 et 1990, une bonne partie de la Bourgogne faisait dans la facilité. Il connaissait tous les codes du vin et de la table. Acteur majeur de l’Académie nationale du vin, cette tête d’affiche du film Mondovino est mort sur scène comme un preux chevalier du Tastevin et en digne commandeur de la confrérie bourguignonne de la tête de veau.

Le Féret nouveau est arrivé

L’année dernière, en manière de célébration de son bicentenaire, la maison d’édition Féret rééditait la première version du guide des vins de Bordeaux rédigé par l’Anglais Charles Cocks, professeur agrégé installé à Bordeaux qui voulait faire partager son enthousiasme pour la région et ses vins à ses compatriotes (en lire plus ici). Tout récemment, c’est la dix-neuvième édition de cet ouvrage devenu un incontournable guide paraissant à peu près tous les sept ans, « Le Féret », qui a paru en librairie. Plus touristique que viticole, même si les vins y sont pour la première fois classés « par ordre de mérite », le guide paru en 1850 comportait 316 pages. Sa version 2014 est une somme de connaissances qui en couvre près de 2 000. Témoin du travail et de l’économie de toute une région, dont le caractère exhaustif s’est affiné au fil du temps, cette nouvelle « bible des vins de Bordeaux » est le fruit de la collaboration de nombreux experts. Une « équipe incomparable » de spécialistes a rédigé la première partie de l’ouvrage, consacrée aux données fondamentales de la vigne et du vin en Gironde, des terroirs au droit des marques en passant par l’environnement ou l’œnotourisme.

Capture d’écran 2014-10-31 à 15.31.38
Cœur de l’ouvrage, la présentation des crus girondins, « état des lieux d’un vignoble millénaire et de la perfection de ses techniques », inclut la quasi totalité des propriétés vinicoles du Bordelais, soit 114 000 hectares sur les 115 000 hectares que compte le vignoble. Elles sont répertoriées de façon impartiale selon le système de classification Féret, par appellation, par commune, puis par ordre de mérite dans chaque commune, « manière de souligner l’histoire et l’ancienneté de chaque cru et donc de prendre en compte la notoriété “construite” de la marque viticole, sa pérennité au fil du temps, et bien entendu la capacité de ce même cru à produire des vins de qualité de façon régulière. » Enfin, la troisième partie est consacrée à la place de Bordeaux, « clef de voûte de la mise en marché. » Au total, 425 communes viticoles, 4 900 vinificateurs et 12 000 propriétaires, exploitants, œnologues, chefs de culture, négociants, figurent dans ce tour d’horizon du vignoble bordelais auquel 22 auteurs ont contribué et dont la réalisation, par 66 personnes, a demandé 3 années de travail.

Couv Feret






Bordeaux et ses vins, L’Edition
du Bicentenaire 1814-2014
,
1968 pages. Editions Féret, 125 €

Du porto à Dijon

Inauguré avec succès l’année dernière, l’espace de la foire gastronomique de Dijon dédié aux vins d’une région viticole étrangère fait cette année honneur aux vins de la vallée du Douro. A partir d’aujourd’hui et jusqu’au mardi 4 novembre, cette deuxième édition de Vinidivio, parrainée par Manuel de Novaes Cabral, le président de l’Institut des vins du Douro et de Porto, proposera à la dégustation les vins de dix-neuf domaines. Pour retrouver tout le programme de la 84e édition de la Foire internationale et gastronomique qui se tient à Dijon jusqu’au 11 novembre, c’est par . Pour les événements liés à Vinidivio, conférences, journée professionnelle, concours des vins et domaines participants, c’est ici. Entrée : 10 € (verre, carnet de dégustation, éthylotest), billet combiné Foire + Vinidivio : 16 € (ou 13 € via la billetterie en ligne).


Le vignoble du Douro, ©PhilippeMaupetit
Le vignoble du Douro, ©PhilippeMaupetit

Castel à Tokyo

Implanté au Japon depuis 15 ans, le groupe Castel célèbre ses bonnes relations avec ce marché en participant ce week-end au premier salon Vinexpo Tokyo, à l’occasion duquel il lancera de nouvelles marques qui seront distribuées par son partenaire de longue date, Suntory (en lire plus ici). Malgré un recul général, les importations de vins français au Japon restent importantes, 27 % en volume en 2013 (Source : GTI – douanes japonaises) et Castel Japon sort du lot avec des chiffres en augmentation (+ 2 % en volume). « Avec une consommation moyenne par habitant de 2, 9 litres de vin par an, les consommateurs japonais se tournent de plus en plus vers des marques réputées et accessibles. » Même si la tendance de consommation se porte plutôt sur les vins très abordables, on observe dans les importations que « près de 20% des achats ont été réalisés sur des vins dits haut de gamme », valant plus de 1 500 yens (11 euros), vendus chez les cavistes, dans les épiceries fines et dans la restauration. Présent dans les supermarchés avec différentes marques (notamment la chaîne Aeon, où sera distribué un million de bouteilles de beaujolais nouveau 2014), le groupe Castel développe également sur le marché japonais son offre Châteaux & Domaines Castel / Castel Grands Crus.

Les hauts-de-pontet-canet 2012, on en boira

Faut-il vraiment mettre la presse du vin et ses commentateurs aux cent coups sous prétexte que tel vin n’est pas agréé par l’organisme d’appellation ? Ce qui est arrivé à Mélanie et Alfred Tesseron avec le second vin de Pontet-Canet, « les hauts de Pontet-Canet ». Bon. Dans la mesure où cela n’a aucun impact sur les ventes de ce vin au négoce, que reste-t-il à dire ? Et, d’ailleurs, s’agit-il vraiment d’une « affaire » ?
Il y a dix ans que Pontet-Canet a introduit la biodynamie dans ses vignes, premier cru classé du Médoc à le faire. À l’époque, on prenait Tesseron pour un illuminé, au mieux. Aujourd’hui, ses voisins se pressent pour essayer de comprendre ce qui rend les vins si bons. Le blogueur Vincent Pousson avance un certain nombre d’hypothèses, parmi lesquelles une légère augmentation de l’acidité volatile due à l’emploi d’amphores et à la biodynamie. Peut-être bien et c’est une piste intéressante, mais dans la mesure où les Tesseron ne répondent pas (et ils ont bien raison, never explain, never complain, hein), on n’en sait rien encore.
D’autres en profitent pour enterrer aussitôt le système des AOC, jugé obsolète. N’exagérons rien, surtout.
Moi, je me souviens que chaque fois qu’on apprend qu’un vin a été refusé à l’agrément, c’est toujours les meilleurs des appellations qui trinquent. Dürrbach à Trévallon, Richaud et ses cairannes, Bressy et ses rasteaus, les Tari et leurs bandols, d’autres encore, un peu partout. Peut-on se demander pourquoi ? Laissons les jalousies de village, aucun intérêt. Mais pourquoi les organismes de gestion des appellations ne sont pas des moteurs de progrès, d’innovation ? Pourquoi ne portent-ils pas très haut le flambeau de la grande qualité des vins ? Ces sempiternelles arguties sur la « typicité » sont des batailles périmées ou, c’est pire, un épouvantable nivellement par le bas

La vérité est dans le verre. Et c’est là qu’on se dira si les-hauts 2012 est un bon vin ou une pâle copie de ce qu’il était. Je ne suis pas très inquiet, je dois l’avouer.

Rossi & Co


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Menus 24 € (déjeuner), 45 € (dîner)
Fermé le dimanche et le lundi

10, rue Mandar 75002
09 54 96 00 38
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Marco Rossi est un bel Italien qui maîtrise parfaitement les codes de la cuisine du sud de l’Italie. Ne vous attendez pas pour autant à trouver le registre traditionnel dans son petit restaurant à la décoration spartiate. Car Rossi revisite, réinterprète et modernise avec beaucoup de talent et d’à-propos, jusqu’à proposer des plats originaux, inventifs et raffinés. Constituée des meilleurs produits de saison, maniant à la perfection les épices, les herbes et les fleurs, sa cuisine change tous les jours au gré de ses humeurs et de son inspiration comme en témoigne son menu surprise. Ajoutez une jolie sélection de vins italiens, une focaccia maison délicieuse, et vous ne regretterez pas d’avoir emprunter ce joli chemin insolite.

À LA CARTE:

  • Soufflé de mozzarella fumée champignon truffe 16 €
  • Truite de Banka badiane encre de seiche sésame noir 15 €
  • Carré d’agneau des Pyrénées croûte d’herbes carotte 28 €
  • Risotto agrumes fruits de mer rhubarbe 24 €
  • Baba au limoncello 10 €
  • Panna cotta cardamone caramel mangue 10 €

    Notre sélection

    • Etna Serra della Contessa 2004, Benanti 105 €
    • Fiano di Avellino 2008, Pietracupa 40 €
    • Trigalo 2009 Feudi di san Gregorio 32 €

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    DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

    LOGO-LEBEY

    Crédits photo d’ouverture : http://todoinparis.fr/rossi-co-litalie-a-sa-facon/
  • Crozes-Hermitage Blanc, Domaine des Remizières


     

    Cuvée Christophe 2012

    Valeur sure de l’appellation, Les Remizières proposent ce crozes Blanc aux accents de fenouil et au corps ample. [/col]
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    Disponible à 18,90 euros la bouteille
    ACHETER


    Philippe Desmeure, aujourd’hui accompagné de sa fille Émilie, a bien développé ce domaine familial pour l’amener à 30 hectares de vignes. Les vinifications et les élevages sous bois donnent des cuvées au toucher de bouche habituellement caressant. Dans les tout derniers millésimes, le boisé un peu sec perturbe la dégustation en vin jeune des cuvées de prestige, les cuvées normales se montrant plus gourmandes.

    Crédits photo d’ouverture : Des verres de vin blanc (Eflon/Flickr/CC)

     

    téléchargement (7)

    Tout l'art du Liban en une étiquette

    Assemblage de cinsault, carignan, tempranillo, syrah et cabernet-sauvignon, le millésime 2012 du Château Kefraya “Les Bretèches”, l’un des vins libanais les plus appréciés de par le monde (notamment lors de la dernière International Wine & Spirits Competition de Londres), est célébré par une édition spéciale dont l’habillage a été créé par l’artiste peintre, auteur de bande dessinée et musicien libanais Mazen Kerbaj, en photo ci-dessous. « C’est un honneur pour moi de contribuer au développement de la culture du vin au Liban » a déclaré celui qui, avec son dessin Bacchanales Beyrouthines, dit avoir voulu retranscrire l’énergie épicurienne libanaise dans l’esprit du dieu romain de la vigne, Bacchus.

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    Fabrice Guiberteau, l’œnologue français qui a pris la direction technique de Château Kefraya en 2006 et dit avoir la chance de pouvoir réaliser au Liban « des assemblages plus étonnants avec des terroirs très différents, mais aussi complémentaires », explique que ce millésime 2012 des Bretèches est le franchissement d’une nouvelle étape qualitative. « Sans vouloir en révolutionner le style, nous avons cherché à mettre en évidence le détail des terroirs de Kefraya. Nous avons œuvré à respecter le fruit mais aussi à gagner en structure et complexité pour acquérir plus de précision sur le profil du vin. »

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    Spécialiste des vins libanais, l’auteur et critique Michael Karam estime quant à lui que « le monde du vin commence à prendre conscience de l’expérience gustative exceptionnelle qu’offre le cinsault du Liban. Celui-ci, associé à d’autres cépages tout aussi séduisants, font du vin ‘‘Les Bretèches” une quintessence de vin libanais, à travers des tanins naturels soyeux, un fruité intensément riche et empreint des saveurs et arômes du terroir de la Bekaa. En terme de complexité, c’est un vin qui se situe bien au-dessus de sa catégorie. » Et dont le succès reflète l’engouement croissant pour le vin du Liban, ajoute Michel de Bustros, fondateur (en 1978) et directeur général de Château Kefraya.