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Duval-Leroy, le green champagne

Carol Duval-Leroy, présidente de la Maison de Champagne du même nom, vient d’être récompensée par le prix Green Business lors de la remise des Women’s Awards de La Tribune qui s’est déroulée au théâtre Mogador à Paris (les photos sont ). De tout temps, l’idée qu’un champagne de qualité provient d’un accord total avec la nature a porté cette maison familiale et indépendante née en 1859. Depuis que Carol Duval-Leroy est aux commandes (1991), et quelles que soient les nouvelles avancées techniques, le développement durable est systématiquement au cœur des décisions qui sont prises. Précurseur dans de nombreux domaines liés à l’environnement, la Maison a été la première de Champagne a recevoir, en 1994, la certification ISO 9002, norme de maîtrise de la qualité pour la production.


En 2009, Duval-Leroy a inauguré la première cuverie au monde associant centrale solaire photovoltaïque, système de récupération des eaux de pluie et isolation phonique par mur végétal. Et en 2010, la Maison est à nouveau la première à obtenir cette fois une triple certification IFS, BRC et ISO 22000 en matière de sécurité alimentaire. Qu’il s’agisse de l’entretien du vignoble (aménagements hydrauliques des coteaux pour lutter contre le ruissellement et la pollution des eaux souterraines, enherbement des vignes, apports raisonnés en éléments fertilisants de la famille des engrais naturels, etc.), de la gestion des déchets, de la préservation des ressources via le recyclage de l’eau et les économies d’énergie ou encore du choix de fournisseurs responsables, Carol Duval-Leroy est engagée sur tous les fronts environnementaux depuis longtemps. Et pour longtemps, évidemment.

L’or de Laubade




laubade
Maison d’armagnac déjà couverte de médailles, Château de Laubade (Sorbets, Gers) vient de se voir désigner
« meilleur producteur d’armagnac » lors de la New York International Spirits Competition. Comme si ce n’était
pas suffisant, l’assemblage phare de la maison, X.O. a en outre été récompensé par une double médaille d’or.
Avec plus de deux-cents titres reçus ces trente dernières années, cette maison familiale et indépendante (depuis 1870) confirme l’excellence de sa production. S’appuyant sur son propre vignoble (le plus important de la région), 110 hectares conduits en agriculture raisonnée, la marque est commercialisée en France uniquement dans les réseaux spécialisés, grande restauration, hôtellerie de luxe, épiceries fines et cavistes dédiés. Ses flacons sont exportés dans plus de cinquante pays dans le monde. Membres du club Vignobles & Signatures, Denis et Arnaud Lesgourgues perpétuent le travail commencé en 1974 par leur grand-père Maurice, dont Laubade fut le coup de cœur. « Il sait déjà que tout est rassemblé pour offrir le meilleur de l’Armagnac. Aujourd’hui, en poursuivant la voie tracée par notre père Jean-Jacques, lutte raisonnée, respect de l’environnement, traçabilité, authenticité des produits et respect de nos terroirs, nous avons toujours et encore pour mission de produire des vins et des armagnacs de grande qualité. Notre ambition est de répondre auxexigences des clients et aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui et de demain. »

Grand Tasting 2013, le bonus italien

Chaque film à son bonus, voici donc celui de ces dégustations italiennes. C’est un des plus grands vins d’Italie que vous pourrez découvrir dès demain au stand 93 dans la salle Delorme Gabriel. Sans plus attendre, voici la dégustation de deux brunellos di montalcino de la propriété Stella di Campalto.

#4 Du nez




nezwhisky
On vous avait parlé tout début septembre du dernier-né des Editions Jean Lenoir, livre-objet consacré aux arômes du whisky (300 €). Comme le grand coffret dédié au vin, il contient 54 arômes alors que le projet initial n’en prévoyait que 36. Les deux sont de beaux cadeaux pour le néophyte, qui apprendra, comme pour l’amateur éclairé, qui s’amusera (et apprendra aussi). Il y en a bien d’autres encore, tous fabriqués à la main, en Provence. Pour découvrir tous les alphabets olfactifs proposés par cette maison d’édition d’un genre particulier, des défauts du vin au café en passant par l’armagnac ou les vins rosés, c’est par .


Les (bons) vins italiens, suite et fin

Toute bonne chose ayant une fin, il est temps de conclure cette série consacrée aux vins italiens présents au Grand Tasting cette année. Après Cavallotto, Luciano Sandrone, Roberto Voerzio et Il Carnasciale, voici les deux derniers, Candialle et Stefano Amerighi.
Ces six producteurs et bien d’autres, 36 exposants italiens au total à découvrir ici, attendront votre visite en Salle Delorme Gabriel au stand 93.

Le bel ambassadeur



arditijuppe
Depuis le week-end dernier, la Cité des civilisations du vin a un nouvel ambassadeur. Après Robert Parker,
voici venu Pierre Arditi, celui qui, goûtant des vins amis, dit avoir « bu la terre nourricière et goûté à la fois leur sang, leur chair et leurs mains de vignerons. » Grand amateur de vin, l’homme de théâtre s’est fait œnologue pour la télévision. La série Le sang de la vigne, diffusée sur France 3, a réuni près de quatre millions de téléspectateurs
à chaque épisode. Il a également “raconté” les 900 ans d’histoire de la Bourgogne dans le film de Jean-François Bazin, Jamais en vain, toujours en vin (la bande-annonce ici).

Samedi dernier, à Bordeaux, lors de la journée de débats Vino bravo organisée par Vin & Société, en présence
de Philippe Massol, directeur de la Cité des civilisations du vin, de Sylvie Cazes, présidente de l’association de préfiguration du projet et de Bernard Farges, président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), Pierre Arditi a accepté la demande d’Alain Juppé. Le nouvel ambassadeur a su évoquer avec autant de fougue que de sensibilité la dimension culturelle du vin, qui est au cœur de ce projet bordelais à caractère universel. « Le vin est un breuvage qui titille l’imaginaire. Il révèle votre âme, car il désinhibe et délie les langues. Il nous emporte, il nous remplit. Lorsque l’on boit cet or rouge, c’est le monde que l’on boit. »

Crédit photo : Florent Fatin

Au bonheur des truffes



truffeOllières
Son histoire, des vins qui vont avec, tout pour savoir bien la choisir et même une recette, c’est l’hommage
(en forme de cadeau à l’amateur) que rend Château d’Ollières à la truffe, également appelée la rabasse en Provence, la melanosporum, en langage connaisseur, ou encore le diamant noir, d’une façon plus romantique. Rossini, lui, compositeur et fin gourmet, l’avait surnommée le Mozart du champignon, tout est dit. Donnez-lui le petit nom que vous voudrez à celle qui vient d’arriver sur les marchés provençaux, qu’elle embaumera jusqu’en mars
de ses parfums typés et capiteux de bruyère, de feuilles sèches et de terre. Et appréciez les mariages que vous propose ici le château d’Ollières.

Atelier truffes et droit canon

Le droit canon est bien évidemment celui de Saint-Émilion. Parmi les premiers de la classe, son grand prêtre se nomme John Kolasa, un barbu comme dans Au nom de la Rose. Ce parfum si délicat se retrouve dans l’autre propriété qu’il dirige, le Château Rauzan-Ségla, deuxième cru classé de Margaux. Ces deux éminences tanniques se retrouveront dans un Atelier truffe au Grand Tasting en compagnie du Pape de la truffe, Pierre-Jean Pébeyre, qui dirigera la manœuvre. Par gourmandise, je me suis laissé aller sur le rauzan-ségla 2010, puissant, aromatiquement parfait, avec cette élégance vibrante qui lui est propre. Le 2009, plus en onctuosité, offre lui aussi une finesse à couper le souffle. Ils seront parfaits dans une vingtaine d’années pour trufficoter.

truffe

Pour le 7 décembre, il est préférable de choisir un millésime plus ancien du style 2001, dense, serré, avec une allonge très stylée et une finale sur la rose très délicate, à moins que le 1998, qui commence à bien émerger, ne soit le vin de la situation. Son nez très profond avec ses accents de tabac et de poivre de Tasmanie nuancé de fruits rouges fait saliver. La bouche est suave et raffinée avec une persistance que l’on retrouve dans les grands margaux. C’est un vin idéal pour le foie gras truffé qui s’accommode tout aussi bien d’un canon 1998 qui, si on lui laisse le temps de respirer, sortira de sa réserve pour atteindre une forme de plénitude truffière.

Dans la comparaison entre canon 2001 et canon 2000, le premier, droit et profond, va naturellement vers une melanosporum crue alors que le second, plus en densité, a besoin que le diamant noir soit légèrement chauffé. Je me suis laissé aller sur le canon 2010 qui offre une amplitude et une chair admirables, le tout avec une fraîcheur superlative. Il convient évidemment de le carafer trois heures avant le service pour qu’il laisse deviner tout son potentiel sur un beurre truffé.

Denis Hervier

Vins, stratèges et stratégies ou les quatre chemins du succès

3e-cahier

Il y a les artisans d’art, ils cisèlent les chefs d’oeuvre
du vin. Les amoureux de la terre, ils célèbrent la révélation
du terroir. Les aventuriers du vin, ils repoussent
les frontières des grands crus. Et il y a les iconoclastes qui jouent avec les concepts
et les ambitions.
Retrouvez ces hommes et ces femmes du vin dans le Spécial Vin des Échos réalisé par Bettane + Desseauve. Aujourd’hui chez votre marchand de journaux.

#3 Des vignes sous le sapin



mesvignes
Vous connaissez un amateur passionné qui, gâté, a déjà tout ce dont on peut rêver en matière de belles étiquettes, de grands millésimes, de verres œnologiques, de carafes, de guides, de beaux livres ? Offrez-lui des vignes, tout simplement. Quelques ceps pour commencer, dans le domaine de son choix. En Bourgogne ou dans le Rhône,
à Bordeaux ou en Alsace, du côté de la Loire ou dans le Sud Ouest. Il s’en occupera tout au long d’un millésime et en tirera quelques bouteilles à son nom d’apprenti vigneron. Pour découvrir le coffret Mes Premières vignes (249 €) et toutes les autres propositions élaborées par mesvignes.com depuis sa création en 2006, on clique .