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Bettane fait les vendanges à Pavie

Dernière étape de cette série consacrée aux vendanges dans le Bordelais, Michel Bettane a dégusté les jus 2013 des châteaux Pavie et Monbousquet en compagnie de Michel Rolland et Gérard Perse, respectivement œnologue consultant et propriétaire. Ici, les jus sont sains et bénéficient d’une bonne acidité, de bon augure pour la suite.

Les vins des Hospices

Ce dimanche à 14 h 30 se tiendra la 153e vente des vins des Hospices de Beaune, sous la présidence de Madame Clotilde Courau, princesse de Savoie. Le régisseur du domaine viticole des Hospices, Roland Masse, parle pour 2013 d’un « millésime rare et précieux. » Rare parce que la météo automnale du printemps et l’épisode de grêle de juillet ont décimé beaucoup de vignobles en côte de Beaune. « Sorties indemnes de cette tourmente, la Côte de Nuits et la colline de Corton vont nous offrir ces rubis d’élégance que sont les grands crus rouges même dans les années difficiles. » La récolte tardive de début octobre réserve des vins rouges toniques et tanniques. Côté blanc, ce millésime est d’une grande fraicheur gustative associée à un bon niveau de maturité des chardonnays. Anthony Hanson, Master of Wine et Senior Consultant chez Christie’s évoque quant à lui un millésime prometteur, aussi bien en rouge qu’en blanc, et estime que si la saison de croissance de la vigne a connu des épisodes délicats, « les vignerons du domaine des Hospices de Beaune, tout comme les équipes en cuverie, ont superbement relevé le défi. »

Quelle association ?

Depuis 1945, les Hospices de Beaune soutiennent chaque année une ou plusieurs œuvres caritatives en leur versant les profits d’une pièce de vin mise en vente explicitement à cette fin, la « Pièce du Président » (qui cette année encore est une présidente). Le bénéfice de la vente du tonneau de 456 litres de Meursault-Genevrières 1er cru, cuvée Philippe Le Bon (en photo ci-dessus), sera donc reversé à l’association Petits Princes (créée en 1987), qui réalise les rêves d’enfants et d’adolescents gravement atteints par la maladie, ainsi qu’à l’association beaunoise Les Papillons Blancs (fondée en 1958) qui donne vie aux projets de personnes en situation de handicap. Souhaitons à cette vente particulière le même succès que l’année dernière (270 000 € pour un tonneau de 350 litres de corton Charlotte Dumay). La vente sera retransmise en direct sur France 3 Bourgogne, la catalogue complet édité par la maison Christie’s est visible en ligne en suivant ce lien.

Quels vins ?

Les cuvées de Pommard Billardet et de Beaune 1er cru Hugues et Louis Bétault ont été très affectées par la grêle. Cependant, les meilleures grappes de ces premiers crus ont pu être ajoutées respectivement aux cuvées de Pommard Dames de la Charité et Beaune-Grèves 1er cruPierre Floquet. La cuvée de Beaune 1er cru Cyrot-Chaudron, sévèrement attaquée par la grêle, ne sera pas produite pour la deuxième année consécutive. Au total,43 cuvées seront proposées à la vente, 30 de rouge et 13 de blanc (la liste complète ci-dessous), soit 443 «pièces» mises en vente (333 pièces de vin rouge et 110 pièces de vin blanc). Au moment où les Hospices réunissaient ces informations, les fermentations n’étaient pas encore terminées, il n’était donc pas question de commenter le style du millésime. Cependant, au vu des belles baies sorties des tables de tri, Roland Masse se disait convaincu de goûter « des vins excellents, aux arômes de fruits intenses et frais, et à la texture soyeuse. »




Rouges :

Auxey-Duresses 1er cru Les Duresses : cuvée Boillot.
Beaune 1er cru : cuvée Nicolas Rolin, cuvée Guigone de Salins, cuvée Rousseau-Deslandes, cuvée des Dames Hospitalières, cuvée Brunet, cuvée Maurice Drouhin, cuvée Clos des Avaux.

Beaune 1er cru Les Grèves : cuvée Pierre Ploquet.

Clos de la Roche grand cru : cuvée Georges Kritter, cuvée Cyrot-Chaudron.
Corton grand cru : cuvée Charlotte Dumay, cuvée Docteur Peste.
Corton Clos du Roi grand cru : cuvée Baronne Du Baÿ.
Echezeaux grand cru : cuvée Jean-Luc Bissey.
Mazis-Chambertin grand cru : cuvée Madeleine Collignon.
Monthélie 1er cru Les Duresses : cuvée Lebelin.
Pernand-Vergelesses 1er cru : cuvée Rameau-Lamarosse.
Pommard 1er cru : cuvée Dames de la Charité.
Pommard : cuvée Raymond Cyrot, cuvée Suzanne Chaudron.
Pommard-Epenots 1er cru : cuvée Dom Goblet.
Santenay : cuvée Christine Friedberg.
Savigny-les-Beaune 1er cru : cuvée Arthur Girard, cuvée Forneret, cuvée Fouquerand.
Volnay 1er cru : cuvée Blondeau, cuvée Général Muteau.
Volnay-Santenots 1er cru : cuvée Jéhan de Massol , cuvée Gauvain.

Blancs :

Bâtard-Montrachet grand cru : cuvée Dames de Flandres.
Corton-Charlemagne grand cru : cuvée François de Salins, cuvée du Roi Soleil.
Corton -Vergennes grand cru : cuvée Paul Chanson.
Meursault-Porusots 1er cru : cuvée Jéhan Humblot.
Meursault : cuvée Loppin, cuvée Goureau.
Meursault-Charmes 1er cru : cuvée de Bahèzre de Lanlay, cuvée Albert Grivault.
Meursault-Genevrières 1er cru : cuvée Baudot, cuvée Philippe Le Bon.
Pouilly-Fuissé : cuvée Françoise Poisard.
Saint-Romain : cuvée Joseph Menault.

Les belles destinations du vin






Cela fait déjà onze ans que le concours Best of Wine Tourism récompense les capacités, les qualités
et la créativité des domaines viticoles en matière d’œnotourisme. Lancée à Bordeaux en 2002, la compétition
est aujourd’hui déclinée dans dix régions du monde célèbres pour leurs vignobles, réunies en un réseau de grandes “capitales” du vin (Great Wine Global Network* ). Le 7 novembre dernier, dans la Napa Valley, parmi
les neuf domaines (sur 350 candidats) qui ont été récompensés par un award international, le seul domaine français était le bordelais Château de Rouillac, qui a reçu un International Best of Wine Tourisme Award 2014 dans la catégorie « services œnotouristiques ».

Ce valorisant label et les actions de promotion qui vont avec (dont une présence dans le guide Best of Wine Tourism, distribué à plusieurs milliers d’exemplaires à travers le monde) accompagneront les lauréats tout au
long de l’année prochaine. Déjà récompensé à Bordeaux, le château de Rouillac, ancienne propriété du baron Haussmann, est un lieu dont les prestations touristiques haut de gamme sont essentiellement réservées aux entreprises. Dans cet environnement chargé d’histoire, initiations à la dégustation, ateliers cuisine ou visites du vignoble (en 4×4 ou en calèche) complètent, parmi d’autres activités, les séminaires professionnels qui y sont organisés.


* Seul réseau à relier des régions vitivinicoles de la Vieille Europe et du Nouveau Monde, le Great Wine Global Network compte aujourd’hui dix membres : Bilbao/Rioja, Bordeaux, Cape Town, Christchurch/South Island, Florence, Mayence, Mendoza, Porto, San Francisco/Napa Valley et, depuis juin dernier, Valparaiso/Casablanca Valley. Ce réseau a pour vocation de développer des programmes de coopération et de favoriser les échanges économiques, universitaires et culturels entre les villes membres.



Bettane fait les vendanges à Angélus

Après Calon-Ségur et Léoville-Las-Cases, Michel Bettane est au Château Angélus, à Saint-Émilion. Là, malgré un cycle végétatif très perturbé, les techniques de ramassage, d’égrappage et de tri du raisin ont permis de rentrer des baies de bonne qualité. Voici les impressions de Michel Bettane. Il a dégusté les jus 2013 du Château Angélus.

Sommelier + gastronome






Lundi dernier, pour clore le week-end sous tipi (voir photo ci-dessus) des Automnales 2013 de la maison Colombo, douze sommeliers de la région Provence Alpes Côte d’Azur ont concouru pour le deuxième Trophée du Goût créé par Jean-Luc Colombo. Son idée ? Remettre au centre des valeurs du métier de sommelier l’accord mets et vins. Julia Scavo, sommelière du restaurant l’Ane Rouge à Nice, arrivée à la 5e place au dernier Mondial des sommeliers à Tokyo et 3e au championnat d’Europe à San Remo, était la marraine de cette édition. Plusieurs épreuves écrites ont permis de sélectionner les finalistes, dont des questions écrites portant sur la connaissance des appellations
du Rhône septentrional.

Représentée par son directeur pour l’Europe, Philippe Guillon, la maison Riedel, qui a inventé le verre œnologique, a ensuite offert une masterclass aux concurrents. Durant l’ultime épreuve, les trois finalistes ont du sélectionner
un vin (parmi une proposition de syrah, d’âge et de puissance divers) et expliquer au jury* en quoi il s’accordait
au « plat-challenge » servi durant le déjeuner, qui réunissait plus de cent vingt personnalités du monde de la gastronomie et du vin. C’était un civet de baudroie, et le vainqueur, Bastien Debono (déjà récompensé à cette occasion), a choisi de l’accorder avec le cornas Les Ruchets 2006.

* Présidé par Gisèle Marguin (présidente de l’Association des sommelier de Marseille-Alpes-Provence), ses membres étaient Carole Chabran, Anne Colombo, Christian Garcia (chef cuisinier du Prince Albert II de Monaco), Patrice Frank (président de l’Association des sommeliers de Monaco, en charge des vins pour la SBM),
le professeur David Khayat (cancérologue, grand amateur de vins), René Millet (expert en oeuvre d’art, membre
de l’Académie des abats), le chef lyonnais Christian Tetedoie, Julia Scavo et Mathieu Vial (chef sommelier de l’Auberge de Collonges Paul Bocuse).

Le off du Davos du vin

C’est la marque des grands événements de susciter un « off » de grande qualité. Que seraient le Festival de Cannes sans la Semaine de la critique ou Vinexpo sans Renaissance des appellations ?
Chez Bettane + Desseauve, nous encourageons vivement les événements off du Grand Tasting parce que nous considérons que c’est une part importante du succès. C’est aussi ce qu’il se passe au Davos du vin.
De quoi s’agit-il ?
Cet événement réunit différents publics du vin, amateurs et professionnels, il arrive que les préoccupations des uns soient un peu étrangères à celles des autres. Ainsi tels sommeliers russes n’ont pas fait le chemin de Côme pour passer trois jours de vacances. Bien évidemment, ils doivent déguster de manière approfondie le maximum de vins susceptibles d’être un jour servis à leurs différentes clientèles. Le grand salon dédié aux dégustations en continu est l’endroit idéal pour se rencontrer et plus si affinités. Pour prolonger la conversation, certains producteurs…lire la suite

2013, Michel Bettane à la sortie des vendanges. #2, Léoville-Las-Cases

Deuxième étape de cette série consacrée aux vendanges 2013, Michel Bettane s’est rendu au Château Léoville-Las-Cases à Saint-Julien-Beychevelle. Profitant du dernier jour de ramassage des grappes, il a ainsi pu constater la très belle qualité des cabernets et ainsi mettre un terme à tous ceux qui ont annoncé longtemps à l’avance un millésime « pourri ». Voici ses impressions en compagnie de Jean-Hubert Delon, propriétaire de ce second grand cru classé de Saint-Julien.

Le doux week-end





Ce week-end, pas moins de 51 vignerons des appellations sauternes et barsac ouvrent les portes de leur domaine au grand public. C’est évidemment l’occasion d’une belle balade aux couleurs d’automne au cœur de ce territoire viticole de 22 km2, situé à moins de 40 kilomètres de Bordeaux. C’est aussi, pendant trois jours, la meilleure façon de s’initier à la pourriture noble, ce fameux botrytis qui se développe sur le raisin et qui est à l’origine des arômes typiques des liquoreux (dont un grand amateur fait ici l’éloge).

Les vendanges enfin terminées, les vignerons seront ravis de parler du millésime en cours. Comme chaque année, Château Guiraud sera de la partie (ouverture en continu de 10 h à 18 h) avec un départ de visite prévu toutes
les 30 à 40 minutes, et des dégustations gratuites. De nouveaux grands crus classés jouent aussi le jeu, comme Château Suduiraut (en lire plus ici). Le très exhaustif site internet consacré à ces vins qui vont avec tout déroule
le programme complet de ces trois jours ici, ainsi qu’une carte interactive des châteaux et de leurs différentes propositions, accords mets-vins et expositions.


2013 selon Margaux


Inoubliable de complexité dès sa naissance, c’est ainsi que Ludovic David décrit le millésime 2013 sur le terroir de Château Marquis de Terme, le grand cru classé de l’appellation margaux dont il est le directeur général.



« Dans notre métier, nous avons coutume de dire que chaque millésime possède une vraie personnalité,
que son histoire lui est propre et que de fait, chaque vin est diffèrent. Avec bientôt 25 ans de vinifications en France, à Bordeaux, à Pomerol, à Saint-Emilion, à Margaux, en Afrique du Sud ou en Californie, je n’avais jamais connu
une telle difficulté d’appréhension des vendanges. Une quadrature du cercle à résoudre, une équation à multiples inconnues où l’objectif reste cependant irrémédiablement le même, élaborer un grand vin.
 Si nous considérons l’ensemble des difficultés rencontrées au cours de cette année 2013 la liste est bien longue, et parfois pathétique. Un printemps pluvieux et froid, de la coulure, du millerandage, du mildiou et de l’oïdium, un retard de maturité,
une présence croissante de la pourriture grise, un très faible rendement à l’hectare imputant l’équilibre économique ; de mémoire de viticulteur un tel cumul nous ramène des décennies en arrière. Dans un autre siècle.

Après une période d’attente à scruter les changements permanents de la météo, les vendanges ont commencé
avec une pression phytosanitaire et un retard de maturité considérables. Nous avions beau suivre l’évolution des anticyclones et dépressions sur l’Europe, le temps ne s’est jamais stabilisé. Chaque matin, nous oscillions entre
le besoin d’accélérer le rythme des vendanges et le désir de tout arrêter. Les merlots ont été vendangés du 2 au 4 octobre, les petits verdots les 8 et 11 octobre et, enfin, les cabernets sauvignon du 8 au 15 octobre. 

J’aime à rappeler à notre équipe que nous avons fêté la fin des vendanges le jour où nous avions prévu de les démarrer. Aléas du temps, de l’histoire du millésime, c’est notre travail de vigneron que de nous adapter à toutes les situations pour produire le meilleur vin possible. C’était une année de défis, de décisions fortes et de choix techniques minutieux. Les mots « sélection »  et « rigueur » ont rarement eu autant de sens que dans le travail de notre équipe.

Alors, quelle qualité attendre ? Le terroir est là, évidemment. Et la préparation des vignobles, grâce aux effeuillages, la maîtrise des engrais, la limitation des produits phytosanitaires, la gestion éco-environnementale de nos parcelles, le travail de sélection et le tri réalisé lors de la récolte ont fait leur effet sur les raisins. C’est cette alchimie entre graves profondes et interventions viticoles précises qui fonde la qualité de nos vins. Les derniers investissements, particulièrement l’amélioration de notre système de réception vendange et de tri au chai, nous ont permis d’être intraitables sur les raisins destinés à être mis en cuves. Indiscutablement, les techniques de vinification plus douces, plus naturelles, permettent de limiter toutes actions mécaniques et d’optimiser la texture et le soyeux des tanins. 


La nature sait nous rappeler que le vin est un magnifique produit issu de l’agriculture et non en rien un produit industriel. Il est marqué par son sol et sa climatologie à chaque millésime, et c’est ce qui lui donne la dimension historique, culturelle et patrimoniale que nous aimons et défendons. Cette année, la nature nous a rappelés à l’ordre et nous avons relevé le défi. Dans les chais, un millésime agréable, souple, de fraîcheur et d’équilibre,
est en train de se construire. Paisible, enfin.
»

Le mariage de la Bourgogne et du Jura





Avec des origines remontant jusqu’en 1632, la Maison Henri Maire est le propriétaire le plus important du Jura,
dont elle exploite 16 % du vignoble. Aujourd’hui, ce vigneron historique dans ses appellations s’unit à un autre opérateur historique, la maison bourguignonne Labouré-Roi, fondée en 1832. Cette fusion inclut aussi la société Nicolas Potel, renommée pour ses micro vinifications. Fin septembre 2013, la société Henri Maire et le groupe Cottin Frères ont conclu un accord de principe portant sur l’acquisition de la totalité des fonds de commerce et des actifs d’exploitation détenus par les sociétés Labouré-Roi et Nicolas Potel. Henri Maire avait beau avoir une passion pour le vignoble jurassien, qu’il a passé sa vie à entretenir et révéler, il n’en avait pas moins un rêve de Bourgogne. Il avait d’ailleurs ouvert un magasin au cœur de Beaune, juste en face des Hospices, il a fait de son château de Grange Grillard son « Petit Clos de Vougeot » et il avait même caressé un temps le projet de reprendre la maison Labouré-Roi. Prémonitoire. 


Cette fusion permet de créer un groupe équilibré disposant d’un fort ancrage vigneron dans le Jura, d’une expertise des vins tranquilles dans les deux régions, mais aussi des vins effervescents (dont Henri Maire est un spécialiste,
« Vin Fou » et crémants, depuis plus de 60 ans) et d’une grande maîtrise des exportations, Labouré-Roi étant fortement ancré sur certains marchés clés comme le Japon, les Etats Unis, le Royaume Uni. La distribution se fera par des réseaux traditionnels, mais aussi directement vers les particuliers, un canal que la Maison Henri Maire, fondateur de ce métier en France, maîtrise tout particulièrement. En avril 2013, la société a d’ailleurs repris la société bourguignonne Dufouleur (Père et Fils Distribution) qui achevait le travail de recomposition de son métier historique de vente à domicile. Le groupe ainsi constitué devrait réaliser en 2014 un chiffre d’affaires de plus de
50 millions d’euros (45 % à l’export / 55 % en France, 40 % en vente directe / 60% par des canaux indirects, environ 60 % en bourgognes / 20 % en vins du Jura et 20 % en autres vins).

Enfin, cette nouvelle entité viticole souligne la complémentarité entre les vignobles de Bourgogne et du Jura, proches par les cépages et la géologie – ils tous deux nés lors de l’affaissement du bassin de la Saône.
Un cousinage géographique et historique – les racines des domaines emblématiques d’Henri Maire sont liées à l’Empereur Frédéric Barberousse, comte de Bourgogne et aux moines de Cîteaux installés à l’abbaye de Balerme – désormais représenté par un groupe viticole qui portera, selon Patrick Coupier, président des Domaines Henri Maire, « les valeurs et les produits des deux vignobles dont nous sommes issus ». La mise en place de ces nombreuses synergies «  tant sur le plan technique que commercial » permettra d’assurer un développement qualitatif important. « Chaque entité gardera sa structure actuelle et sera animée par les mêmes collaborateurs.
Elle conservera ses spécificités et répondra au mieux aux demandes de ses clients.
»