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L’heure du rosé




Nous vous avions donné ici les chiffres concernant la belle évolution du marché du rosé en France et dans le monde, dévoilés lors du salon organisé à Paris par le Conseil interprofessionnel des vins de Provence. Ce vin a depuis fait l’objet d’un colloque pluridisciplinaire à Marseille (Marché, science et éthique du vin rosé), à la suite
du 10e Concours mondial du rosé organisé par l’Union des œnologues de France, qui a encore démontré la volonté de la profession de mettre en lumière les enjeux stratégiques induits par le formidable développement du vin rosé au cours des dix dernières années. Collaboration du Centre de recherche et d’expérimentation sur le vin rosé, du Conseil interprofessionnel des vins de Provence, de l’Institut Français de la vigne et du vin et de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, sous le haut patronage de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, ces 4e Rencontres internationales du rosé ont réuni vingt-cinq intervenants de différents pays et professions, scientifiques, techniciens ou chefs d’entreprise, qui se sont exprimés devant un public de deux-cents professionnels autour de trois approches, l’offre, la demande et la science (tous les modules sont consultables ici).

Les spécificités techniques, sociologiques et marketing du marché du rosé, sa force économique et son caractère innovant, ont été mis en évidence par tous les intervenants. Si la production des vins dans le monde connaît une tendance atone voire baissière, le segment du vin rosé est en croissance significative depuis 2005. De 22 millions d’hectolitres en 2002, la production mondiale est passée à 24 millions d’hectolitres (+ 7,7 %), soit plus de 9% de la production totale de vins. Les principaux pays producteurs (France, Italie, Etats-Unis et Espagne) concentrent 75 % des volumes, mais la production se développe dans tous les pays producteurs, notamment les pays émergents.
La France fait la course en tête avec 6 millions d’hectolitres produits par an, et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur représente 6,4 % de la production mondiale et 34% de la consommation mondiale. La consommation poursuit la même dynamique et représente 10% des vins consommés dans le monde. Aujourd’hui, près d’une bouteille de vin sur trois consommée en France est une bouteille de vin rosé. Si l’on observe une accélération des flux mondiaux (une bouteille de rosé sur quatre traverse désormais une frontière avant d’être consommée), ce fort développement des échanges est marqué par une grande diversité des profils produits avec des typicités régionales fortes en termes de couleurs, teneurs en sucres, etc.

Un angle d’analyse original a été développé par le sociologue Stéphane Hugon (Université Paris V) qui impute
le “phénomène rosé” aux transformations de fond qui agitent notre société contemporaine. Dans un contexte de glissement des valeurs individualistes vers la recherche d’une nouvelle fusion collective, l’acte de consommation deviendrait de plus en plus favorable aux vins rosés. Produit de partage, le vin rosé répond, d’après lui, au besoin de se réinscrire dans une démarche communautaire. Et, pour un non initié au vin, il est plus facile de se l’approprier
que le vin rouge, dont le territoire, celui de la compétence, peut être perçu comme discriminant dans son approche sociale. Des éléments relatifs au positionnement des vins ont également été donnés par Jacques Maby (Université d’Avignon). L’espace (l’identité géographique) et le temps (l’identité historique) sont les deux axes de valorisation classique des vins. Si le vin rosé ne peut s’inscrire dans l’histoire, alors il doit créer la rupture et ouvrir une nouvelle voie, celle de la modernité, alternative à la tradition. Jacques Maby insiste sur la nécessité « d’insertion territoriale comme condition essentielle de modernité». Selon lui, un nouveau discours est à construire autour de l’idée d’un
« vin protecteur de territoire » ou encore d’un vin du « dehors », reflet de la vigne et du paysage, plus que du
« dedans », référence au lent vieillissement en cave, apanage des vins rouges traditionnels.

Démonstration a été faite que l’offre de vins rosé s’est construite dès l’origine à partir du marché et de la volonté
de répondre à une attente du consommateur. La démarche marketing est prégnante et le sens de l’innovation est
un facteur clé de réussite. Des pionniers comme Marcel Ott, dans les années 1920, ont bâti leur succès sur le lancement de vins rosés hautement qualitatifs, en rupture avec les vins traditionnels et présentant des flaconnages totalement différents. Si les entreprises ont su s’adapter à l’évolution de la demande, elles reconnaissent toutes la difficulté technique de maîtrise de la qualité. Les acquis en oenologie ou en viticulture ont été majoritairement forgés sur l’étude des vins rouges et blancs. Or, comme l’a souligné Bruno Mailliard (Listel), « le rosé ne peut être un sous-produit de la vinification en rouge ». Outre le consensus autour de la méthode dite de pressurage direct, avec une macération courte des raisins de quelques heures et une fermentation en phase liquide, considérée comme la technique la plus adaptée pour l’obtention de vins rosés de qualité, ce colloque a permis d’ouvrir de nouvelles voies de recherche scientifique. Modes de conduite de la vigne spécifiques à cette production, maîtrise des phénomènes d’oxydation et d’évolution pour mieux pouvoir exporter les vins et meilleure connaissance de la chimie des pigments présents dans le vin ont été évoqués comme autant de réponses à l’apparition de nouveaux acteurs dans les pays émergents, et à la concurrence de leurs produits, issus du mélange de vins rouge et blanc.

Le problème a été posé de l’absence de définition satisfaisante du vin rosé et de la faiblesse des entités de mesure sur ce produit, celui-ci étant juridiquement attaché soit au vin rouge, soit au vin blanc, pour de nombreuses pratiques œnologiques. Cependant, si le vin rouge et le vin blanc ne sont pas définis en tant que tels, une définition du vin rosé s’impose-t-elle ? Et est-ce seulement souhaitable pour un produit dont la force réside dans l’innovation ?
Pour Alain Baccino, président de la Chambre d’Agriculture du Var, qui a rappelé l’importance des progrès qualitatifs accomplis en trente ans par les producteurs de vin rosé de Provence, modèle de plus en plus copié dans le monde, le souci de protection d’un savoir-faire et d’une image se pose légitimement. Si une définition consensuelle à l’échelle internationale du mode d’élaboration du vin rosé n’est pas possible, l’expérience européenne peut être une première étape. Outre la mise en place de statistiques nationales basées sur le déclaratif de production, premier outil de suivi précieux, la reconnaissance de valeurs communes sur le vin rosé pourrait être un premier rempart à une concurrence ne respectant pas les mêmes règles sur le marché européen. Pour finir (mais surtout
pour continuer), Claude Flanzy, professeur d’oenologie et chercheur émérite à l’INRA-SupAgro de Montpellier,
a lancé un appel à la création d’un réseau mondial de recherche sur le vin rosé afin de fédérer les expertises et
de faire émerger une culture scientifique communes sur le sujet.

En photo ci-dessus, premier vin bio de la gamme Trilogie du Château Mentone, un côtes-de-provence rosé 2012 issu de vieilles vignes qui présente la pâleur typique des vins de Provence

Loi et Vin

Ce mercredi, à quelques jours du départ de la 44e Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire, qui sera donné de Bordeaux le 2 juin, c’est en tant qu’ex-skipper de la Solitaire que Yannick Evenou recevra les coureurs de l’édition 2013 au château Clément-Pichon, cru bourgeois du Haut-Médoc qu’il dirige depuis 2009. Pour ce passionné de voile et de vin, ce sera l’occasion d’évoquer son expérience de « figariste », en 1994 et 1995. Il réussissait alors à se frotter aux skippers de haut niveau à bord d’un bateau baptisé avec humour « Loi et Vin ». Lors de chacune de ces éditions, Yannick Evenou s’est classé en milieu de tableau, une jolie performance pour un amateur.

Mais la réussite s’est également jouée à un autre niveau, dans le fait de fédérer tous les corps de métier évoluant dans la filière viticole autour d’une course à la voile. Le bateau, qui portait haut les couleurs des entreprises régionales, avait remporté la Solitaire en 1991, skippé par Yves Parlier. Seul dirigeant de grand cru de Bordeaux à avoir participé à deux éditions de la célèbre course en solitaire, Yannick Evenou est aujourd’hui le directeur de trois châteaux (La Dominique, Clément-Pichon, Fayat), propriétés de Clément Fayat, fondateur du groupe de BTP girondin.



Haut-Marbuzet : Le préféré de Saint-Estèphe

« Je n’ai jamais recherché à ce que le Haut-Marbuzet soit le meilleur vin du Médoc mais à ce qu’il devienne le préféré », s’exclame avec empressement Henri Duboscq. Ce séducteur né, voluptueux jusque dans l’arrondi de ses mots, jongle avec ceux-ci comme le faisait Charles Maurice de Talleyrand également propriétaire à Saint-Estèphe. L’ombre du diable boiteux flotte sur les chais, et entre deux solos de pipette, Henri Duboscq joue le grand air du Congrès de Vienne, puis change de partition en évoquant le duo Talleyrand-Napoléon. Il passe alors les barriques en revue, les caresse jusqu’à la bonde tout en rendant hommage à son père Hervé qui acheta la propriété en 1952.

Travail et passion guident les Duboscq de père en fils, et aujourd’hui leur cru est plébiscité par 20000 clients particuliers, et tous les palais de la République. « Lorsqu’il est jeune, Haut-Marbuzet se comporte comme moi » lance Henri Duboscq, « Il se montre volubile et caressant, et quand il prend de l’âge, il évolue de façon classique. Un vin n’a de génie que celui de son terroir. Lors de sa jeunesse, le charme d’un cru vient de son vinificateur. Dans les années 1980, l’austérité et la virilité des Saint-Estèphe convenaient mal à ma personnalité, puisque je suis gascon, volubile, exubérant et caressant. Au début pour faire un cru qui me ressemblait j’ai dûlire la suite

Le directeur de La Conseillante vous donne un conseil

La-conseillante 2012, un pomerol de haute volée, est sorti à 48 euros HT, prix négoce. Le prix public fixé par le négoce s’établit à 65 euros HT. Chateauonline, site de vente de vins sur internet, propose ce cru à 52 euros HT, un prix anormalement bas.
Un tel dumping a incité Jean-Michel Laporte, directeur du Château La Conseillante, à réagir. Il l’a fait sur Facebook au moyen de ce message que je reproduis tel, guillemets compris :
« Avertissement à nos consommateurs français : le site ChateauOnline.com, racheté par le « caviste » internet 1855, propose du Conseillante 2012 à un prix ridiculement bas. Il y a de fortes chances que les vins ne soient jamais disponibles, comme malheureusement cela a souvent…lire la suite

Une passion nippone

Vous connaissez le jeu, on l’a fait plusieurs fois déjà. Frédéric Panaïotis, chef de caves de la Maison Ruinart, partage avec nous sa vie et ses avis (là il part pour le Japon, sa destination culinaire favorite), pose des questions et attend des réponses, si vous en avez, directement sur son compte Twitter @CarnetsRuinart.

« Attention, je suis passé en mode nippon, et là je suis intarissable. Emboîtez-moi le pas pour découvrir mes adresses préférées à Paris. Banzaï. Ceux qui me connaissent un peu le savent, la cuisine japonaise est de loin
ma préférée. A tel point que j’essaye chaque année de faire pousser du myoga et du shiso sur mon balcon, que je prépare la soupe miso à la maison en faisant le dashi dans les règles, et aussi les tempura qui accompagnent les udon en hiver. Bref, je pousse le bouchon sans doute un peu trop loin, mais à Reims, point de restaurant japonais traditionnel pour contenter mes envies. Il faut dire que j’ai la chance d’aller régulièrement au Japon pour Ruinart,
et qu’après avoir été au contact des restaurants traditionnels de Tokyo, d’Osaka ou encore Kyoto, il est difficile
de se satisfaire d’ersatz.

Alors quand nous allons en famille à Paris, notre choix se porte souvent des restaurants japonais. Et pas forcément un sushi-ya, là où les sushi ou sashimi sont rois. Même si un grand restaurant de sushis, c’est une expérience gastronomique presque « orgasmique ». Pour en profiter pleinement, montrez votre confiance dans le chef en lui demandant « Omakase kudasai », ce qui signifie que c’est lui qui choisira l’ordre des services, les meilleurs poissons et coquillages du moment. Disons le tout de suite, compte tenu de la qualité de poissons et de la préparation, ça ne peut pas être très bon marché. Je suis un inconditionnel de Kifune, rue Saint-Ferdinand,
où le chef Kosa Takabe prépare des sushis de haut vol. Bien sûr, il n’y a pas la même diversité de poissons, coquillages et crustacés que sur les terres japonaises, mais c’est très très bon. Quelques autres adresses où les sushis valent le détour et où il vaut mieux réserver longtemps à l’avance : Isami, Bizan et Takara, le plus ancien sushi-ya de la capitale.

Délaissons cependant le conventionnel pour découvrir la cuisine kaiseki, ou kaiseki ryori, succession de plats
divers et variés, complémentaires en termes de couleurs, d’apparence, de texture, de goûts, ingrédients de saison… Bref, tout pour satisfaire les éternels insatisfaits gourmets que nous sommes. En France, le concept diffère un petit peu du kaiseki traditionnel qui consiste en une suite d’entrées et de plats couvrant les différentes méthodes de cuisson, jusqu’à huit. Pas ou peu le choix, le menu est fixe. Enorme avantage, le chef achète une quantité limitée,
et privilégie la qualité avec des ingrédients de pleine saison. Petit inconvénient, certains plats ou ingrédients peuvent ne pas être à notre goût, mais c’est un petit risque à prendre. Parmi mes adresses favorites en la matière, il y a Guilo-Guilo, à Montmartre. Le chef Eiichi Edakuni a la ferveur et l’enthousiasme des habitants d’Osaka. Cuisine inventive, qui change tous les mois, et quelques beaux flacons de vins et de saké (réservation indispensable).

Kura, près de la Muette, est un superbe décor contemporain et japonais, et sa cuisine fait la part belle aux poissons et aux crustacés. Les desserts valent aussi le détour, ce qui n’est pas toujours le cas dans les restos japonais. L’influence française peut-être ? Là aussi, une belle carte des vins pour tenter de jolis accords. Et un excellent rapport qualité / prix. Toyo, enfin. Autour du menu déjà bougrement tentant, le chef Toyomitsu Nakayama propose des suggestions, certes un peu onéreuses (comptez près de 80 euros pour un menu), mais presque irrésistibles, comme le sandwich d’oursin ou des plats à base de homard ou de foie gras. Ici, le chef n’hésite pas à se servir d’ingrédients bien de chez nous tout en les traitant en mode kaiseki. Les saveurs sont d’un raffinement et d’une complexité extrêmes et les cuissons d’une précision incroyable. Courez-y au moment de la saison des cèpes. A peine sautés à la plancha et finis au chalumeau, c’est un régal. Dernier conseil, si vous êtes comme moi passionné par les préparations des plats, demandez à être installés au comptoir pour profiter du spectacle.

Pour finir, une adresse pour budget plus serré : Kunitoraya. On attend un peu dehors, mais ça vaut le coup. Leur spécialité, ce sont les nouilles, chaudes ou froides. Rien de tel qu’un plat de kamaten-udon (assiette de délicieuses tempura et un bol d’udon avec son bouillon) pour vous réchauffer en hiver. Une excellente adresse en plein coeur de la rue Sainte-Anne, même s’il y en a d’autres. Un Kunitoraya 2 a ouvert récemment, un poil plus chic, et j’ai hâte de le découvrir. Voilà, vous savez tout de mes spots nippons à Paris. Si, vous aussi, vous connaissez de jolies adresses, n’hésitez pas à m’en faire part. »

Tout ce que vous voulezsavoir sur…

Les Français et le vin (et le champagne aussi). Les néophytes, les experts, les occasionnels, les réguliers, les jeunes, les femmes, les nouvelles technologies, la mobilité, les réseaux sociaux, le fond et la forme, et comment tout ceci influe sur le conseil et l’acte d’achat. Qui achète quoi, quand, à quel prix, grâce à qui ou grâce à quoi ? Où, comment et pourquoi ? Tout est , dans une belle infographie illustrant les résultats du baromètre sowine / SSI.

Les courts-métrages de La Citadelle






Ce domaine de 39 hectares (en soixante parcelles), créé en 1989 et situé à Ménerbes, au cœur du Lubéron,
sort trois nouvelles cuvées qui viennent compléter la famille de ses vins (Le Châtaignier, Les Artèmes et Le Gouverneur Saint-Auban). Pourquoi cette référence au cinéma ? Pour rendre hommage à l’ancien métier d’Yves Rousset-Rouard, producteur de films, à qui son fils Alexis adresse ici un clin d’oeil en forme d’étiquette. Pourquoi court, le métrage ? Parce que l’idée étaient de proposer des vins qui s’apprécieront dans leur jeunesse. Frais, non boisés et souples, les petits derniers du domaine de La Citadelle puisent leur caractère sur les sols argilo-calcaires des pentes nord du massif du Luberon. Prix public conseillé : 6 euros.

Winemaker Collection , huitième millésime.





 

C’est une maître de chai, la première d’Afrique du Sud, qui a été choisie par le Château d’Arsac pour vinifier le nouvel opus d’une collection qui a déjà vu se succéder Michel Rolland, Denis Dubourdieu, Andrea Franchetti, Stéphane Derenoncourt, Eric Boissenot, Zelma Long et Susana Balbo, pour le 2012. Cette année, Philippe Raoux, le propriétaire-partageur de ce domaine de Margaux a donc invité Ntsiki Biyela à choisir à son tour “ses” parcelles de vignes afin de les mener jusqu’aux vendanges, dont elle seule décidera de la date. Elle dirigera ensuite la vinification et le vieillissement du vin selon ses propres méthodes. Première femme vigneronne zoulou, Ntsiki Biyela est à la tête des chais du domaine Stellekaya, à quelques encablures de la ville du Cap, depuis 2004. Elle s’est imposée en créant le premier vin millésimé de Stellekaya tout en défendant avec énergie les couleurs du vin sud-africain. Elle est aujourd’hui reconnue par ses pairs et citée en exemple auprès de la jeune génération qui voit en elle un symbole fort de réussite du pays. Elle a été récompensée par le trophée Woman Winemaker of the Year
en 2009. Les cuvées de la  Winemaker Collection sont disponibles (de la première à la sixième) à la Grande Epicerie de Paris ainsi qu’à la Winery, dans le Médoc.

La Semaine des Climats


Elle a démarré hier, cette première édition de la semaine consacrée à la découverte des climats de Bourgogne, dans le cadre de la dynamique mobilisation qui se joue autour de la candidature de ces fameux climats au Patrimoine mondial de l’Unesco. Dégustations, expositions, conférences, randonnées, visites guidées, plus d’une cinquantaine de manifestations sont organisées par l’Association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial et ses partenaires, mais également par les habitants, entreprises et autres associations ayant participé à l’appel à projets. De Dijon au sud de Beaune, retrouvez ici le programme complet d’une semaine chargée dont le point d’orgue sera la soirée qui se tiendra samedi au cœur des Carrières de Comblanchien, Les climats on the Roc, hommage son et lumière au lien si particulier qu’entretiennent les climats et la pierre calcaire de Bourgogne.

L’inter-grandes écoles Pol Roger 2013

C’est Sciences-Po Bordeaux qui a remporté le concours de dégustation organisé par la maison champenoise qui voit s’affronter chaque année depuis 2003, et par équipe de trois, les étudiants des plus prestigieuses grandes écoles françaises. Le concours 2013 s’est ouvert en début d’année chez Pol Roger, à Epernay, où ont été reçues huit équipes parisiennes. Il s’est poursuivi à Lille, Bordeaux et Lyon pour regagner Epernay au mois de mai, pour une finale très disputée. Bernardo Diaz, Raymond Rouxel et Venise Seychelles sont les dégustateurs qui ont permis à Sciences-Po Bordeaux de s’imposer face à ses adversaires. Le premier est sorti vainqueur de l’épreuve individuelle, ce qui lui a valu une bouteille de la cuvée Sir Winston Churchill 2000, et tous trois ont reçu une bouteille de Brut Vintage 2002. Réplique d’un événement que la maison champenoise sponsorise depuis seize ans en Grande-Bretagne, le Varsity Blind Tasting Match, soit les clubs de vins d’Oxford versus ceux de Cambridge, ce concours se prolongera par un dernier affrontement, international cette fois. Comme en 2012, les Français auront à prouver que leur aptitude à déguster et identifier un vin à l’aveugle est meilleure que celle des étudiants d’Oxford qui ont (encore) battu ceux de Cambridge.