Accueil Blog Page 526

Femmes de Vin,nouvelle équipe, nouveaux projets

Le cercle Femmes de Vin, union des vignobles de France, qui fédère au niveau national les associations régionales et veut partager, rassembler et défendre avec ferveur les valeurs et intérêts liés au vin, a été créé par Chantal Pegaz (Etoiles en Beaujolais) et Marie-Laurence Saladin (Femmes Vignes Rhône). Lancé en 2009, à l’occasion de Vinexpo, il regroupe aujourd’hui sept associations régionales et réunit près de deux cents membres. Entraide et solidarité morale sont au cœur de ces échanges d’informations techniques, commerciales, juridiques, entre “femmes du vin”. Le nouveau bureau qui vient d’être élu* prend aujourd’hui le relais, dans la continuité, mais avec de nouvelles ambitions. Le cercle Femmes de Vin souhaite en effet se rendre plus visible et faire entendre sa voix : celle du vin.

Pour le défendre, le lobbying va s’intensifier auprès des instances ministérielles ou gouvernementales comme des organisations professionnelles. La communication va également se renforcer via un site internet et tous les réseaux sociaux. Les membres du cercle veulent pouvoir témoigner et sensibiliser, chaque fois que ce sera possible, sur la nécessité de pérenniser la culture du vin. Une attention particulière sera porté sur sa transmission par l’éducation, l’information et la pédagogie d’une consommation modérée. Une première action est prévue pour la rentrée prochaine avec l’organisation d’une journée nationale « Ecoles en vendanges ». En attendant, le cercle Femmes de vin commencera par signer un manifeste contre la taxation “comportementale” sur le vin au cours de l’édition 2013 de Vinexpo, qui débute dimanche.

* Présidente : Anne Parent (Femmes et Vin de Bourgogne)

Vice-Présidente : Valérie Rousselle (Les Eléonores de Provence)

Secrétaire : Mélanie Pfister (diVINes d’Alsace)

Secrétaire adjointe : Christelle Betton (Femmes Vignes Rhône)

Trésorière : Joëlle de Lescure (Etoiles en Beaujolais)

Trésorière adjointe : Pascale Rivière (Les ViniFilles, Languedoc)

On a gagné, on a gagné


En fait, c’est plutôt Science-Po Bordeaux qui a gagné, mais le moindre match France-Angleterre peut rendre un peu chauvin. De quoi parle t-on ? De la compétition Pol Roger International University Tasting, finale franco-anglaise qui fait suite au concours de dégustation de vins entre grandes écoles françaises organisé par la maison champenoise depuis 2003. Cette première victoire nationale a permis aux étudiants-dégustateurs de Science-Po Bordeaux d’aller affronter leurs homologues d’Oxford, vainqueurs, contre Cambridge du Varsity Blind Tasting Match également organisé par Pol Roger. Le 7 juin, les étudiants de Sciences-Po Bordeaux ont mis fin à deux ans de domination anglaise (Oxford en 2012, Cambridge en 2011) et réduit l’écart entre les deux pays, six victoires à cinq pour les Anglais. Les vainqueurs ont reçu trois magnums de Brut Vintage 2002 et leurs adversaires trois magnums de Brut Réserve. Vivement l’année prochaine, pour égaliser.

Leng Hong à Issan
, la belle expo sino-bordelaise

Situé dans le village de Cantenac, tout près de Margaux, le château d’Issan est l’un des plus anciens du Médoc. Cette propriété dont les origines remonteraient au XIIe siècle a toujours produit des vins sur ses terres. Servis en 1152 au mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt, recommandés plus tard pour la cave du Prince de Galles (1723), ils sont aussi les vins favoris de la cour d’Autriche du temps de François-Joseph et de Sissi. Si, au Moyen-âge, de nombreuses familles d’aristocrates se succèdent au château, la fin de l’occupation de l’Aquitaine par les Anglais se solde par la destruction du château fort d’origine. C’est le Chevalier d’Essenault, conseiller au Parlement de Bordeaux, qui fera édifier au XVIIe siècle celui que l’on connait aujourd’hui, auquel il donne son nom. Par contraction, au fil du temps, Essenault est devenu Issan.

Au début du XXe, la propriété, comme beaucoup d’autres en cette période de troubles et de guerres, connaît une période difficile. Déjà implantée dans le Médoc depuis cent cinquante ans, la famille Cruse fait l’acquisition de cette belle endormie en 1945. Emmanuel Cruse, qui la dirige aujourd’hui, représente la troisième génération à la tête de la propriété. Comme ses prédécesseurs, il œuvre pour la qualité et la notoriété des vins de grande garde produits à Issan. Comme eux aussi, il continue à faire d’Issan et de ses chais un écrin dédié à l’art. De nombreux concerts classiques y ont eu lieu, ainsi que des expositions, organisées par Virginie Cruse. Pour l’été 2013, c’est avec enthousiasme qu’Emmanuel et Virginie ont accepté la proposition qui leur a été faite par l’association Escales* d’accueillir des œuvres inédites du grand artiste contemporain chinois Leng Hong.


Né à Shanghai en 1955, Leng Hong reçoit son diplôme du Département des arts de la Shanghai Theater Academy en 1978. Jusqu’en 1986, il est chercheur et professeur de peinture traditionnelle au Chinese Painting Institute de Shanghai. Afin de poursuivre ses recherches et de s’ouvrir à l’art occidental, il part alors pour l’Europe où il rejoint l’un de ses amis, physicien chercheur à l’Université de Bordeaux I. Leng Hong crée très vite un lien fort avec la ville, développant un cercle spontané d’admirateurs de son oeuvre, qu’il poursuivra dans la capitale girondine pendant six années. Révélé durant le mouvement artistique chinois de la nouvelle vague des années 1980, Leng Hong est aujourd’hui considéré par les critique chinois comme « un artiste unique, celui dont la recherche constante est de mettre en relation la peinture traditionnelle chinoise et la peinture occidentale. »

Le dialogue de Leng Hong avec le passé, l’utilisation de couleurs tertiaires, son interprétation de l’Histoire, sont ingénieusement traités par la distorsion et la composition de ses toiles. « Quand je commence une toile, d’abord je construis un mur, comme une fresque ou une partie de fresque. L’acrylique associée à de la poudre de marbre, des traits épais, des coulures pour donner à voir une épaisseur particulière. Antique, dans la surface, qui traverse le temps. » Cette poudre de marbre qui donne un effet de profondeur, ces coulures solides de matière sur la toile, évoquent au directeur du Musée de Suzhou, en Chine, où l’artiste est exposé actuellement, « les techniques propres aux fresques, tachetées, vieillies, par des couches habilement superposées. Leng Hong fait surgir les strates et le poids de l’Histoire culturelle. »

Depuis 2006, Leng Hong partage son temps entre le Canada, où il vit depuis 1992, et sa ville natale, où il est professeur invité de la Fine Art College of Shanghai University. Classé parmi les 100 artistes contemporains les plus cotés dans le monde en 2008, il a réalisé une fresque pour l’exposition universelle de Shanghai (2010). Cet été, celui qui estime que les artistes ont trois patries, leur pays d’origine, le monde et l’art, et qu’ils parviennent « à la même destination par des voies différentes, grâce à leurs efforts inlassables dans leur parcours artistique et sur la base de leurs propres expériences »** revient donc dans la ville qui lui a permis d’expérimenter des techniques devenues très importantes dans son œuvre. Par ce retour dans la région qui a vu se développer son indépendance personnelle et artistique, il établit une passerelle culturelle de plus entre Bordeaux et Shangai. « Aujourd’hui, je pense que rien ne distingue l’Orient de l’Occident. L’art me paraît être sans frontière, nullement divisé. »**

D’ici et d’ailleurs, une exposition de Leng Hong. 
Château d’Issan, 3 juin au 26 juillet.
Visites du lundi au vendredi de 10 h à 17 h, sur rendez-vous.

En photo ci-dessus, Le village d’une autre époque 13-VII, 33 x 45 cm, 2013





* Escales, des artistes et Bordeaux, est une association Loi 1901 reconnue d’utilité publique. Ses membres fondateurs se sont réunis pour la première fois en janvier 2009 avec le souhait de créer une association dont la mission serait de promouvoir, notamment au travers d’expositions à Bordeaux, des artistes ayant ou ayant eu un lien avec Bordeaux. Elle compte aujourd’hui une centaine de membres, amateurs d’art, collectionneurs, historiens de l’art et professionnels de la culture. 


** Extrait d’un entretien avec Laurence Chevallier, historienne de l’Art.

Les oubliés des Primeurs 2012

Oui, c’est idiot. Non, aucune raison. Juste un oubli. Nous avons complètement oublié de parler de vins qui avaient toute leur place dans nos sélections. Que ceci constitue une réparation.

Julie Médeville et son mari Xavier Gonet sont sur tous les fronts en Champagne comme dans le Bordelais. En 2012 et malgré les difficultés du millésime, ils n’ont pas raté le coche. Denis Hervier, dégustateur Bettane+Desseauve commente ici quatre de leurs vins.
En appellation graves, des vins de son Château Respide-Médeville, nous avons apprécié le blanc au nez d’agrumes avec une touche de fleurs blanches. Sa bouche est de belle dimension et la finale se révèle fraîche et tendue. (15,5/20)
Le rouge offre un nez raffiné de fruits noirs et de fumé, cette impression se confirme avec une allonge effilée et délicieuse. (16/20)
Pour les crus du Médoc, le millésime était plus délicat et les vins figurent dans leur catégorie en haut de l’affiche :
le château-monplaisir ouvre sur un tanin gourmand avec ce qu’il faut de croquant.(15/20)
Le château-des-eyrins est un délicieux margaux qui offre une réelle complexité au nez, il fait saliver grâce à ses flaveurs de pivoine et de rose d’une grande fraîcheur. Plein de fruits en attaque, ce cru joue les charmeurs,
sa texture veloutée et bien enrobée ajoute au plaisir, la densité du corps est bien équilibrée par la fraîcheur du tanin avec une belle finale florale. On n’a pas voulu surjouer le millésime et c’est bien vu. (16,5/20)

Les nouveaux chais de Rayne Vigneau






Château de Rayne Vigneau, premier grand cru classé de Sauternes, s’est doté de mille mètres carrés de nouveaux espaces. C’est grand, surtout dans cette appellation. Conçus dans un souci de développement durable, avec des matériaux possédant le label vert, ces chais désormais équipés d’un système écologique de « free cooling  » (thermorégulation naturelle assistée) sont à 80% du temps tempérés à l’aide de ventilateurs extérieurs. Ils peuvent accueillir jusqu’à 650 barriques à plat. Côté architecture, le parti pris est résolument moderne et sobre, pierre, bois et béton. Outre ces équipements techniques, le château de Rayne Vigneau bénéficie aujourd’hui d’une salle de dégustation, d’un salon de réception et d’une boutique permettant d’accueillir les professionnels comme le grand public. Pour son directeur d’exploitation, Vincent Labergère, «c’est un véritable plaisir de pouvoir recevoir nos visiteurs dans un espace entièrement rénové, dont nous sommes très fiers. Nous ne ferons que du très grand vin dans un si bel environnement.»




Touraine Amboise, la cuvée des enfants.

Comme nous vous l’avions annoncé ici, vingt-cinq enfants de l’école Jules Ferry d’Amboise ont participé durant cette année scolaire à toutes les étapes de la création d’un vin, accompagnés dans cette aventure par les jeunes vignerons de l’association Les Vign’Amboisiennes. Convaincus que la pédagogie est le meilleur moyen de comprendre ce qu’est le vin et de faire de la prévention, ces derniers ont fait part de leur volonté de transmettre leur savoir et leur savoir-faire aux élèves à Jean-Baptiste Maignan, enseignant et directeur de l’école primaire, dont l’engagement depuis un an et demi a permis la réussite de ce projet. Après avoir conçu une étiquette, et appris (entre autres choses) quelles étaient les mentions devant obligatoirement figurer sur une bouteille de vin, voici venue l’heure de l’étiquetage. Cela se passera vendredi après-midi au Clos des Châteliers, la parcelle associative qui a été mise à leur disposition, située sur un coteau juste derrière le château royal d’Amboise. Le vin qui en est issu, la cuvée l’Or Blanc des Châteliers (300 bouteilles), sera dégusté par leurs parents à cette occasion. La contre-étiquette indiquera le nom de chacun de ces petits apprentis vignerons.

Bettane+Desseauve sélectionne des vins pour Grands Vins Privés

Nouveau venu sur le marché de la vente de vins en ligne, grandsvins-prives.com propose une large sélection de crus soigneusement choisis et dont l’origine et la provenance sont garanties. Le site, propriété du négociant bordelais La Vintage Company, propose tout son catalogue à l’unité, vins prestigieux ou crus méconnus, français et étrangers, et garantit un service de transport et de livraison soigné, assuré par des spécialistes, le tout avec une totale sécurité. Ce nouveau site, par son environnement financier et la qualité des gens qui l’anime, entre de plain-pied dans le concert des marchands crédibles, fiables et solvables.

C’est pourquoi nous avons filmé pour Grands Vins Privés, une sélection de vins dont les premiers seront mis en vente sur http://grandsvins-prives.com à partir du mardi 18 juin.
Grands Vins Privés proposera ainsi chaque mois dans son catalogue des offres validées par nos experts.

En attendant de découvrir notre sélection pour Grands Vins Privés qui sera dévoilée dès la semaine prochaine, retrouvez ici-même les premières images de cette aventure.

Colline de l'Hermitage, c'est gagné

Même si on peut se demander pourquoi le simple bon sens ne prime jamais sur les idées idiotes, réjouissons-nous de l’issue heureuse de la grosse bagarre de l’été dernier autour du projet d’antenne géante sur la colline de l’Hermitage. Comme le montre le fac-similé du courrier du ministère (ci-dessous), les sites de la colline sont désormais classés interdisant de facto toute incongruité paysagère. D’antenne, nous n’entendrons plus parler.
Félicitons au passage tous ceux qui se sont mobilisés, les blogueurs (dont Vincent Pousson qui a initié la pétition), les quelques journalistes, les vignerons et, au premier rang…lire la suite

Le vignoble français aime l'art


Le vin et l’art revendiquent la même ambition, susciter des émotions. Dans les faits, le vigneron penche davantage vers l’artisan que du côté de l’artiste. D’où une ignorance mutuelle multiséculaire. En effet, il faudra attendre 1924 pour que Jean Carlu crée la première étiquette exclusive pour la cuvée de l’année de Mouton-Rothschild. Pour le baron Philippe, il s’agissait d’apposer un certificat d’authenticité sur ses flacons. L’initiative sera pérennisée à partir de 1945 avec Marie Laurencin, Jean Marais, Jean Hugo, etc. En 1981, cette collection d’originaux est exposée par sa fille, et la règle tacite est rompue qui veut que, pour vivre heureux, les propriétaires de vignobles cachent leurs trésors. Pour autant, même quand les touristes furent admis dans les chais, il y a une trentaine d’année, l’art resta à la porte. Rien de tel en Californie. Là-bas, des wineries auront l’idée à-priori saugrenue d’installer des sculptures dans leurs vignes et d’héberger des artistes.
Avec leur sens inné du marketing, et tout en travaillent à la montée en gamme de leurs millésimes, les américains ont compris qu’il ne suffisait plus de faire du vin pour le vendre. Qualité, image de marque et storytelling, la Californie n’allait pas tarder à tirer son épingle du jeu sur un marché se globalisant à vitesse Grand Vin. Le vin français réagit. Hasard ou coïncidence, les audaces les plus prometteuses sont souvent le fruit de horsains, étrangers au sérail des dynasties de la vigne. Daniel et Florence Cathiard à Smith Haut Lafitte, Philippe Raoux (Château d’Arsac), ou Nathalie Vranken avec Pommery ne sont pas des héritiers. Ni non plus, dans un autre terroir, Maurice Giraud, qui a réveillé Pommard avec le renfort de Dali. Tous ont compris qu’ouvrir cette brèche consistant à choyer l’art permettait de desserrer le carcan de la loi Evin entravant la promotion de leurs affaires.

Espace d’art contemporain au Château de Jau

Château de Jau, le pionnier des châteaux d’art
D’après son fils, quand Delphine Dauré est arrivée au château de Jau il y a une quarantaine d’années, elle a immédiatement perçu la destination artistique qu’elle pourrait lui donner. Cette esthète, fille d’un collectionneur d’impressionnistes, était très active dans le monde de l’art. Mais sa priorité était la remise sur pied de ce vignoble de la vallée de l’Agly. Une première exposition estivale est organisée en 1975. Pour Simon Dauré, « l’union entre l’art et le vin nous a semblé être plus intéressante en terme d’image que l’éternelle exposition de vis à pressoir » pour attirer les visiteurs dans une propriété située à l’écart des circuits touristiques. Plus tard, l’artiste Ben dessinera une étiquette qui marquera les esprits. Au fil du temps, le château de Jau s’imposera comme un creuset de l’art contemporain, organisant même des résidences d’artistes. Ses dix mille visiteurs annuels repartent comblés, et avec quelques bouteilles.

Vincent Bussière

Première vente 100% online de Christie’s France





Ce jeudi, Christie’s organisera pour la première fois depuis Paris une vente de vins qui se déroulera exclusivement sur internet. Quatorze ventes en ligne ont déjà eu lieu sur la plateforme internet de la maison, dans les domaines
de l’art (Andy Warhol@Christie’s, Multiples by Matisse), de la mode (collection Elizabeth Taylor) et aussi du vin. Mais si cette vente est la sixième vente de vin 100% online organisée dans le monde, c’est une première pour Christie’s en Europe. Du 13 au 25 juin, au moment où Vinexpo rassemble le monde du vin à Bordeaux, Signature Cellars proposera aux amateurs d’enchérir sur plus de cinq mille bouteilles (670 lots) issues de caves françaises dont la livraison sera ensuite assurée sous 48 heures. Pour Guillaume Guédé, directeur commercial international
du département vins de Christie’s, « Le vin se prête très bien à la commercialisation globale induite par internet. Depuis plus de six ans*, nos clients peuvent participer à toutes nos ventes aux enchères via notre plateforme online et nous constatons une activité toujours plus importante de leur part grâce à ce service, y compris pour les lots les plus onéreux. C’est pourquoi nous pensons que ces ventes en ligne sont une extension naturelle de notre métier
et qu’elles procurent à nos clients encore plus d’opportunités de constituer et d’enrichir leur collection de vins fins.
» Michaël Ganne, directeur du département vins pour l’Europe occidentale précise qu’avec cette première vente sur internet, la maison est « restée fidèle à ce que les acheteurs attendent de Christie’s. Des lots de grande qualité provenant de caves privées, dont les conditions de conservation ont été soigneusement examinées, une majorité de millésimes anciens, difficiles à se procurer, et un choix extrêmement varié. »

* En juillet 2006, Christie’s fut la première maison de vente aux enchères internationale à permettre à ses clients d’enchérir dans ses salles de vente via internet, grâce à sa plateforme Christie’s LIVE™. Depuis 2007, ses salles de vente dans le monde entier sont accessibles par ce biais. Christie’s a poursuivi par la suite ses développements numériques, refonte de son site en 2008 et lancement des applications iPhone et iPad en 2009 et 2010. Les premières ventes exclusivement en ligne ont débuté en 2011.