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La dégustation selon Moët & Chandon


Evidemment, on aimerait qu’il fasse beaucoup plus chaud pour présenter cette malle disponible en édition très limitée, l’exemplaire est unique, chez Lavinia Madeleine (8 500 euros, avec vingt flacons). Car c’est bien pour l’été, et le soleil qui vient avec, que la Maison l’a conçue, trois ans après le lancement de son Moët Ice Impérial,
un champagne à l’assemblage inédit, élaboré pour fréquenter les glaçons, dans un grand verre. Cette nouvelle expérience de dégustation s’emporte désormais avec soi. Cet été, on pourra louer pour trois heures, avec les services d’un maître d’hôtel et pour 1 300 euros, ce luxueux bar mobile. Première d’une collection saisonnière
qui se renouvellera chaque été, la malle de dégustation Moët & Chandon sera disponible à la réservation auprès du Ice Summer Shop de la Maison, 7 jours sur 7, de 9 h à 22 h. Elle sera livrée dans les quatre heures suivant la commande, remplie de dix bouteilles de Moët Ice Impérial.

Le voyage débutera à Paris, dès la mi-juin et jusqu’à mi-juillet, et se poursuivra à Saint-Tropez pendant un mois. Pour une expérience maison, Moët Ice Impérial sera disponible de fin avril à fin septembre au prix conseillé
de 54 euros, auprès d’une sélection de cavistes et d’établissements de la Côte d’Azur et de quelques grandes villes dont Paris, Lyon et Bordeaux. La dégustation de Moët Ice Impérial est également au programme du Grand Palais, transformé en Cinéma Paradiso par MK2. Dans ce gigantesque drive-in parisien, on pourra déguster son champagne on ice et en voiture, devant son film (Pass dégustation, 78 euros pour deux) mais également découvrir l’ensemble de la gamme de la Maison dans l’un des six univers de dégustation installé cet espace éphémère,
du typique diner à l’américaine aux zones dédiées au clubbing.

2 millions de visiteurs

Créé il y a vingt ans par la famille Dubœuf, le premier parc européen dédié à l’œnotourisme attire aujourd’hui près de 100 000 visiteurs par an. En 1993, le pari était ambitieux de créer un lieu à la fois pédagogique et ludique entièrement consacré à la vigne et au vin. Avec derrière lui quatre siècles de savoir-faire viticole, le négociant en vins Georges Dubœuf l’a relevé. Entouré et soutenu par des personnalités telles que Paul Bocuse ou Bernard Pivot, il a su mener à bien ce projet précurseur et transmettre sa passion du vignoble aux amateurs, néophytes ou experts, quel que soit leur âge. Lors de l’inauguration du Hameau Dubœuf, il disait vouloir raconter l’histoire du Beaujolais et révéler « aux gastronomes, aux promeneurs ou tout simplement aux visiteurs curieux, les coulisses d’une scène mal connue, celle de la vigne et du vin » A ce moment-là, le Hameau Dubœuf couvrait 10 000 m2. En cette année anniversaire, ce sont 30 000 m2 et cinq heures de visite qui attendent le public à travers quatre sites thématiques différents.

Désormais dirigé par Franck et Anne Dubœuf et doté du Prix national de l’œnotourisme en 2010, l’endroit voue toujours un amour immodéré à son terroir. Et les animations sont conçues, comme à l’origine, pour allier pédagogie et plaisir autour de la découverte de la culture de la vigne et du vin. Franck Dubœuf souhaite que ses visiteurs, petits et grands, retiennent « que nos régions sont merveilleusement belles, empreintes d’histoire et de traditions et que les vins qui en sont issus sont d’une qualité unique et exceptionnelle. » Georges Dubœuf voulait créer un lieu de mémoire où se jouent tous les actes de la vie viticole autant qu’un site rendant hommage au vin et par‐delà, aux hommes qui l’aiment et le cultivent, vignerons, artisans ou poètes. Pensé comme un livre qu’il aurait écrit, une biographie du vin en général et du Beaujolais et du Mâconnais en particulier, le Hameau égrène 2 000 ans d’histoire illustrés par plus de 3 000 objets de collections et une exposition consacrée aux publicités (si, si, la publicité pour le vin a été autorisée, un jour). Outre cette collection de plus de 500 affiches anciennes, le parcours comprend des spectacles allant du théâtre d’automates au film 3D.

Lors de la création du Hameau, la gare de Romanèche‐Thorins située en face, qui faisait partie de l’axe mythique Paris‐Lyon‐Méditerranée, a été rachetée par la famille. Elle abrite depuis une exposition sur le transport du vin par le rail dotée d’une pièce rare, un wagon impérial offert à Napoléon III par la Compagnie du Nord. Le centre de vinification propose une plongée au coeur du métier de la production viticole, les jardins sont dédiés à l’initiation olfactive et les simulateurs du Ciné Up permettent de voyager avec les abeilles dans les paysages du Beaujolais et du Mâconnais. Lors de l’inauguration de ce cinéma dynamique, Franck Dubœuf a précisé que cette politique d’investissement, commune à tous les parcs souhaitant fidéliser leur clientèle, avait un objectif clair, introduire de la sensation et du vivant. « Mon père a projeté une vision et réussi à la faire vivre. Il a rendu vrai quelque chose qui ne l’était pas encore : l’oenotourisme. »

Comme se renouvellent sans cesse le vin et ses usages, ceux qui président à son élaboration comme à sa consommation, le Hameau Dubœuf n’a cessé d’évoluer au fil des ans tout en restant un lieu familial unique où les visiteurs viennent et reviennent toujours plus nombreux. C’est évidemment avec ce public fidèle que ses vingt ans d’existence seront célébrés. Une soirée est prévue le 6 juin sous forme de dîner-spectacle et une grande chasse au trésor a été lancée dans le parc le 1er mai qui durera jusqu’au 31 décembre 2013, un tirage au sort étant effectué chaque mois parmi les bulletins comportant les bonnes réponses. Enfin, le dessinateur et scénariste lyonnais Michel Rodrigue a retracé l’histoire de ce hameau du vin dans une bande dessinée qui sera disponible dès le mois de juin. Plus de renseignements ici.

Vingt ans de Croisette






Comme chaque année, le fournisseur officiel du festival de Cannes sort le grand jeu, une belle bouteille dans un coffret assorti au tapis rouge et à l’or des palmes. La Maison Piper-Heidsieck, dont l’inspiré chef de caves* a été maintes fois récompensé pour l’excellence et la constance de son travail, accompagne depuis maintenant vingt ans la célébration des récompenses d’un cinéma international qui montre là, et pour la soixante-sixième fois cette année, ses meilleurs crus. Ceux qui composent l’assemblage de ce champagne brut, classique, ample et structuré, sont plus de cent, à majorité de pinot noir. La teinte est d’or clair et la bulle fine et joyeuse, après une maturation prolongée en caves. Le vin, riche en fruits, est d’une belle présence en bouche. Pour l’occasion, la bouteille est enlacée par une pellicule symbolisant l’importance du 7e art pour une maison qui entretient avec lui, Hollywood
et ses stars, des liens très intimes. Coffret Cannes VIP Edition, 40 euros. Cavistes et épiceries fines.

*En 2012, Régis Camus a été élu pour la septième fois meilleur « Chef de Caves Champagne de l’Année » à l’International Wine Challenge de Londres.

Le centaure de Cannes

Assemblage de ce que le cinéma propose de meilleur en ce millésime, le festival de Cannes est un événement international d’envergure qui a ses fournisseurs officiels, dont les bouteilles sont estampillées d’une palme. Depuis vingt ans, c’est ce champagne-. Et depuis dix ans, c’est la maison Rémy Martin qui représente sur la Croisette l’art de l’élaboration du cognac, un savoir-faire qu’elle maîtrise depuis trois siècles. Fruit de l’assemblage exclusif d’eaux-de-vies issues des deux crus de Grande Champagne et de Petite Champagne, cette Fine Champagne à la robe ambrée et aux arômes de vanilles et de fruits d’été a un beau potentiel de vieillissement, ce que le sigle VSOP (pour Very Superior Old Pale) créé en 1927, vient signaler. Habillé d’or pour célébrer le cinéma et le faste qui sied à sa célébration cannoise, ce cognac se déguste sur glace ou en cocktail. 


Rémy Martin VSOP Edition Limitée Festival de Cannes, 55 euros la bouteilles et 200 euros le magnum.

Robert Parker à la retraite ? Mais non

L’estimé Bob a lancé une sorte de grande enquête sous forme de provocations tweetées (il adore tweeter) et publiées sur le forum du Wine Advocate. Histoire de rappeler à chacun qu’il est là et bien là. Je publie en anglais, parce que bon, mes lecteurs sont des gens de qualité. Toutefois, j’ai traduit deux mots, l’un plus argotique ; l’autre, technique. Certaines des dix avancées ci-dessous relèvent du marché en général, d’autres sont plus des avis personnels, casino online tout ceci est très américain. Allons-y.

« What does everyone think about today »s wine market? A few of my thoughts follow:

1. For wines in excess of $25, it remains sluggish. (sluggish : mou)

2. The proliferation of very good wine values from many places, but primarily, South America, Spain, southern France, southern Italy, eastern Europe (look-out for Bulgaria), southern Australia, South Africa has been gaining more and more traction.

3. The power involving the sale and distribution of wine remains in the wine trade, especially the wholesalers who continue to have excessive influence over our legislators. (wholesalers : grossistes)

4. Wines ratings and scores still matter as much as ever, but only from a few select sources as…lire la suite

Une amende sur le vin

Un dimanche matin, on est bien content à la terrasse, deux cafés, un croissant et le JDD. Et boum, l’info qui te fait jeter le journal par terre, comme si c’était sa faute au journal.
Voilà que resurgit une vieille chimère des gouvernants de gauche comme de droite. Une taxe sur le vin. Une mission d’évaluation et de contrôle de la Sécurité sociale (bien connue pour l’efficacité de ses actions), emmenée par Jean Daudigny, sénateur de l’Aisne, s’occupe de tout. Déjà, ils ont trouvé un nom super-chouette : la taxe comportementale. Ça veut dire que si tu te tiens pas bien, par exemple tu bois du vin, ça te coûte une taxe. Une amende, en vrai.
Et ils se grattent la tête pour savoir comment taxer. Proportionnel au prix de la bouteille ? Taxe fixe ? 20 % ou 30 centimes ou 60 centimes ? Bref, tempête dans les crânes. Ah, mais voilà que s’en mêlent ces grands malades qui veulent nous imposer l’abstinence totale et qu’on nomme bêtement « hygiénistes » quand ils ne sont que des prohibitionnistes. Ils exigent une taxe très élevée…lire la suite

Gagnez une cave de bordeaux

A l’occasion de la huitième édition du week-end des grands crus qui aura lieu les 18 et 19 mai, l’Union
des grands crus de Bordeaux (UGC) s’est associé à Millésima SA, négociant spécialisé dans les grands vins
depuis 1983 et référence de leur vente à distance, pour proposer à l’amateur un jeu-concours sur internet permettant de gagner, entre autres, une cave de 120 bouteilles issues des domaines membres de l’UGC.
Pour tenter sa chance, on clique ici avant le 22 mai.

Organisme créé en 1973 qui développe des programmes de dégustations en France et à l’étranger, l’UGC regroupe

Legrand prend le maquis.



Pour la huitième année consécutive, la maison Legrand Filles et Fils met la Corse à l’honneur, dès aujourd’hui et jusqu’au vendredi 31 mai. Les vins seront évidemment les premiers à témoigner de de la diversité du patrimoine viticole de l’Ile de Beauté, mais l’épicerie proposera également une sélection de produits du terroir, et le comptoir de dégustation jouera des accords entre les uns et les autres. Demain soir, la traditionnelle soirée du mardi sera consacrée à une étude des terroirs, extrêmement variés, situés entre mer et montagne et bénéficiant de la diversité géologique la plus importante de France. Cépages locaux rouges de grande qualité (nielluciu, sciacarellu, entre autres), grands vins blancs secs issus du vermentino, muscat du Cap Corse, la dégustation* animée par Jean-Emmanuel Simond se promènera du nord au sud de l’île. Plus d’info et réservation ici.

* Vins : Saparale Sartène rosé, blanc et rouge 2012, Clos d’Alzeto Ajaccio rosé 2012,Vico Cuvée 1769 blanc 2010, Clos Colombu Calvi blanc 2012, Yves Leccia cuvée YL  E Croce blanc 2012 et Patrimonio rouge 2010, Pierretti Cap Corse rouge 2012, Torraccia P. Veccio rouge 2010 et Oriu rouge 2005.

Participation : 80,00€ 


Un marché très discret.

Christie’s et Christie’s International Real Estate, filiale de la maison de ventes aux enchère devenue premier réseau mondial d’immobilier haut de gamme, lancent un nouveau service de conseil en acquisition de domaines viticoles. Premier service spécialement dédié à ce marché, Vineyards by Christie’s International Real Estate rassemble les experts en vins de Christie’s et ses spécialistes en immobilier pour offrir à ses clients un service discret de conseil en acquisition dans les régions viticoles les plus prisées du monde. Ce projet précurseur a été conçu pour satisfaire une demande des clients, constatée lors d’enchères de vins à Hong Kong, d’avis experts sur le sujet. David Elswood, directeur international du vin pour l’Europe et l’Asie, se réjouit de la création de ce nouveau service et estime que la maison possède en la matière « un positionnement unique qui lui permet de proposer une offre spécialisée. » Bonnie Stone Sellers, CEO de Christie’s International Real Estate, ajoute que « Vineyards by Christie’s International Real Estate met en valeur le lien incontestable entre l’art et l’immobilier chez Christie’s. »

Sur la base de cette expertise unique, les clients recevront les avis des spécialistes en vin de Christie’s en même temps qu’une présentation par un spécialiste en immobilier des propriétés viticoles disponible à l’achat dans le monde. Organisation des voyages nécessaires aux visites et présence d’un traducteur font partie des services personnalisés proposés. Pour Michael Baynes, le spécialiste en domaines viticoles de Maxwell-Storrie Baynes à Bordeaux, affilié exclusif de Christie’s International Real Estate, « il est essentiel que les acheteurs travaillent avec les experts qui connaissent et opèrent sur le marché local, sont en relation avec les propriétaires de vignobles et sont immergés dans le réseau viticole de la région ». Il ajoute que, le marché des vignobles dans les régions les plus prisées étant petit et souvent discret, « sans l’aide d’un expert, les acheteurs ne peuvent pas savoir ce qui se trouve sur le marché. »

Mouton Rothschild, la belle verticale

Après le beau résultat de la vente consacrée aux caves du Crillon (300 000 euros), le département Vins fins & Spiritueux de la maison Artcurial propose ce jeudi à 11 heures et 14 heures une nouvelle vente de grands vins dont le point d’orgue sera constitué par trente deux millésimes de Château Mouton Rothschild. Cette verticale 1970-2002, qui provient de la cave d’un amateur en France, sera accompagnée, entre autres lots, par des flacons rares issus de la cave personnelle des héritiers de la maison Nicolas. Le catalogue complet est à consulter ici.