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Le vin plus que le foot



« Le vin conserve une bonne image dans le coeur des Français et fait partie de leur quotidien.
Il participe à notre art de vivre.
»

Jérôme Fourquet, directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprise à l’IFOP


Oui, vous allez dîner en famille, difficile de faire autrement ces temps-ci. Oui, pendant ce(s) dîner(s), vous allez parler de ce que vous mangez et aussi de de ce que vous buvez. Depuis septembre 2010, Vin & Société* suit,
grâce à un baromètre Ifop, l’image du vin en France selon différents indicateurs (consommation, attraits, risques, etc.). Les résultats de cette troisième édition viennent confirmer les tendances dégagées l’année dernière.
Le capital sympathie de la boisson alcoolisée la plus consommée en France est toujours puissant et le vin fait
partie du quotidien. 93 % des Français déclarent qu’il accompagne les repas et 75 % l’associent à la convivialité.
Ils sont également 88 % à considérer que le vin leur permet de passer un bon moment et 70% à dire que le vin
rend leur quotidien plus festif (+ 7 points par rapport à 2011). Un Français sur deux (48 %) consomme du vin au moins une fois par semaine et 39 % un peu moins souvent.

Le vin s’offre facilement et de plus en plus souvent. Par exemple lorsqu’on est invité à un dîner entre amis, pour
87 % des personnes interrogées et pour une occasion particulière comme un anniversaire pour 83 % d’entre eux. Pendant les vacances, on ne l’oublie pas. 81 % des Français cherchent à découvrir ou acheter des vins locaux.
Si la gastronomie et la cuisine comptent parmi les thèmes de discussion les plus fréquents (92 % en parlent avec leur entourage), le « sujet » vin est également très fréquemment abordé, bien plus souvent que le football. Ainsi,
72 % des Français parlent régulièrement de vin contre 44 % pour le foot.

Sans être des experts en vin (seul un sur deux déclare bien connaître le vin), les personnes interrogées citent facilement et de manière spontanée des noms de vignoble et des termes liés au vin. Evoluant avec son temps, le vin demeure une boisson qui n’est considérée ni comme branchée, ni comme ringarde. Cependant, plus les personnes interrogées sont jeunes, plus le vin apparaît comme une boisson branchée. En dépit de leurs gros investissements marketing, bières et spiritueux ne sont pas aussi bien jugés. 79 % des Français considèrent que le vin est bon pour la santé (+ 3 points par rapport à 2011). Ils sont également plus nombreux à dire qu’il les aide à se détendre (+ 5 points). Enfin, les atouts économiques de la filière, sa place de leader dans les exportations et son attrait touristique, ne sont pas ignorés. Neuf personnes sur dix les reconnaissent et ils sont 84 % à estimer que la filière représente
de nombreux emplois en France.


* Vin & Société est une structure qui fédère et représente l’ensemble des acteurs de la filière viticole
française : production, négoce et interprofessions. Composée de 29 membres (7 organisations nationales,
22 organisations professionnelles régionales), cette association de loi 1901 est l’interlocuteur unique du public sur tous les sujets touchant au vin pour la santé, la prévention, la société, ou l’art de vivre. Lire le manifeste

ici.

Montre-moi ton sol, je te dirai…

Stéphane Derenoncourt, globe-trotter forcené, a accordé trente minutes pour une interview à Benoist Simmat, auteur de nombreux ouvrages et bandes dessinées sur le vin. C’est avec un grand plaisir que je reproduis ici cet excellent entretien.

Négociant en Californie, vigneron personnel de businessmen ou de stars (Francis Ford Coppola, entre autres), œnologue conseil de multinationales en Turquie, au Liban ou en Inde, propriétaire à Bordeaux, créateur de sa propre marque de vins de terroir, Stéphane Derenoncourt, 51 ans, est omniprésent sur la planète vin. Destin exceptionnel que celui de ce Ch’ti promis à une certaine marginalité et devenu la nouvelle star des winemakers français. Formé en Bourgogne et découvert à Bordeaux, Stéphane Derenoncourt a eu la vision prémonitoire que le terroir..la suite ici

Yquem ne millésime pas 2012

Pierre Lurton vient d’annoncer que le château ne millésimera pas son premier cru classé supérieur de Sauternes en 2012. Il l’avait laissé entendre il y a quelques semaines. En revanche, on peut s’attendre à une bonne production du blanc sec du domaine, Y d’Yquem, très belle expression du sauvignon.
C’est le magazine Terre de vins qui relaie l’info lâchée à l’occasion de la manifestation Bordeaux Tasting, organisée par le magazine et qui, semble-t-il, fait un tabac aujourd’hui à Bordeaux.
Pierre Lurton, qui qualifie yquem…lire la suite

La Romanée-Conti, voici ce qu’il y a dedans

C’est un long texte, pas un tweet. (Soyons un peu cistercien). Et quand on l’a lu, on se sent plus intelligent qu’avant. Prenez le temps de cette lecture, vous ne l’aurez volé à personne.
De quoi s’agit-il ?
Au deuxième jour du Davos du vin, aussi appelé WWS, Aubert de Villaine, vigneron et co-propriétaire de la Romanée-Conti à Vosne-Romanée, remplace au pied levé un conférencier excusé, pour brosser un peu plus qu’un historique du domaine, une sorte de profession de foi vigneronne. C’était un moment rare, c’est un texte magnifique. Nous en avons fait une transcription dans la salle de conférence du Davos.

Le voici dans son intégralité. C’est Aubert de Villaine qui parle.

« Au Domaine de la Romanée-Conti, des archives permettent de suivre l’histoire depuis 1000 ans. Comme, d’ailleurs, dans les autres crus du domaine et une grande partie des autres climats de la Bourgogne viticole…lire la suite

Edonys, la télé du vin, c’est parti


Trois ans de travail, tous les revers légaux et réglementaires possibles et imaginables, voire inimaginables, coincés entre les tapes dans le dos des copains et les ricanements des sceptiques, Jean-Michel Peyronnet et sa (toute petite) troupe sont arrivés au bout de leurs premières peines. Edonys, la télé du vin en français, émet sur le canal 520, du bouquet P & T luxembourgeois depuis le 15 décembre (hier) à 18 heures. Ils ont trouvé au Luxembourg l’intérêt et la bienveillance impossibles en France. Ce petit état souverain fait ainsi la preuve de son indépendance d’esprit, c’est remarquable.
Tout commence avec une interview de Hugues Mallet du château Haut-Maco, un côtes-de-bourg de petite notoriété. « Il n’y a pas d’intention cachée, affirme Peyronnet, c’est comme ça. Tout le monde sera à l’écran, mais pas que…la suite ici

Marions-les

Fort de ses nombreuses entrées mettant en situation tous les moments du vin (dîner à deux, visite inattendue, recevoir ou être invité, offrir, etc.), le site du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne dédié aux accords mets et vins a vu sa fréquentation exploser cette année avec + 60 % de consultation.
 Si vous ne le connaissez pas encore, c’est le moment de cliquer ici pour trouver le bourgogne qui ira avec votre dîner de Noël ou bien le dîner qui conviendrait aux bourgognes que vous avez en cave. Alchimie des arômes, millésimes, accords parfaits, conseils pratiques, quizz, films pédagogiques et rubrique consacrée aux « mots pour le dire », ce caviste virtuel à votre disposition 24h/24 est aussi un espace très complet d’initiation à la dégustation.

Les princes des caves (3/5)

Ce sont des travailleurs de l’ombre mais leur rôle n’en demeure pas moins essentiel. Responsable de l’élaboration et de l’élevage du champagne, nous vous présentons cinq hommes, cinq personnalités, cinq chefs de caves.
Voici Jean-Pierre Mareigner, de la maison Gosset.

Comment devient-on chef de cave de la plus ancienne maison de vins de la Champagne ? En suivant parfois une voie toute tracée. Littéralement. Né à Aÿ, le siège historique de la société, Jean-Pierre Mareigner a passé son enfance à 200 mètres de l’entrée des caves. Son père, vigneron, s’occupait du vignoble de la maison, tout comme son grand-père avant lui. Les jours où il n’y avait pas école, le petit Jean-Pierre allait donc musarder chez Gosset, attiré déjà par les métiers de la vigne et de la cave. Pour perpétuer l’histoire familiale, Jean-Pierre continue d’ailleurs de livrer ses raisins chez Gosset, autant dire à lui-même. Tradition est un mot qui revient souvent lorsqu’on évoque cette discrète maison. Un effet de l’âge, bien entendu, on parle ici de plus de quatre siècles d’histoire. Et aussi une certaine vision du champagne, une constance assez peu sensible aux modes. Jean-Pierre Mareigner incarne bien cet esprit. Arrivée en 1983, il s’est fondu dans le style maison, des champagnes taillés pour la table, qui ne font pas de malolactique, ce qui leur donne une acidité plus marquée dans leur jeunesse et, donc, plus d’ampleur dans le temps. Et le temps, les vins n’en manquent pas.

Les cuvées Celebris patientent souvent sept à dix années en caves avant d’être commercialisées. Il y a bien eu quelques ajustements, notamment une réduction du dosage en sucre après dégorgement, conséquence logique d’une meilleure maturité de la vendange et d’une plus longue maturation en cave. Aujourd’hui, toute la gamme Celebris est dosée en extra-brut, c’est-à-dire à moins de six grammes par litre (c’est peu), une décision appréciée par des amateurs de plus en plus raffinés, le coeur de cible de la maison. Tradition n’étant pas synonyme d’immobilité, la nouveauté est aussi de la partie. Comme la mise au point, il y a quatre ans, d’un Celebris blanc de blancs (pur chardonnay au lieu de l’habituel assemblage des cépages noirs), un choix iconoclaste pour une institution située au cœur de la Montagne de Reims, royaume du pinot noir. « Oui, mais un blanc de blancs façon Gosset », précise Jean-Pierre Mareigner. « Riche, destiné aux repas plus qu’à l’apéritif, avec des raisins issus de la Côte des Blancs, mais aussi des approvisionnements venus de Trépail et de Villiers-Marmery, des enclaves de blancs dans la Montagne de Reims. » A quelques 57 printemps, celui qui vante les mérites du travail en équipe et souligne combien il est important de respecter ses racines pour conserver son âme, nous prépare encore quelques surprises. Nous sommes impatients de les goûter.

Photo : Mathieu Garçon

Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?


Saveurs Croisées

Pour la première édition de ces portes ouvertes organisées dans l’appellation sainte-croix-du-mont,
seize châteaux proposent un rendez-vous savoureux au public, samedi et dimanche. Foie gras, huîtres,
miel, fromages, volailles, chocolat, pour accompagner la dégustation de ses vins blancs liquoreux, chaque
domaine a choisi un artisan de bouche qui présentera ses produits. Des démonstrations de recettes en présence
de chefs cuisiniers, des ateliers, des concours de sapins de Noël, un conteur ambulant, un spectacle et l’illumination
du village de Sainte-Croix-du-Mont sont également au programme, à découvrir ici.

Ville de lumière

La ville d’Epernay revêt dès aujourd’hui ses « habits de lumière », en partenariat avec le Comité de l’avenue de Champagne. Tout le week-end, les Maisons de Champagne seront ouvertes au public, de nombreux spectacles animeront la rue, et le meilleur de la cuisine de la région, représentée par ses chefs étoilés, sera au rendez-vous.
Le thème de cette 13e édition ? L’imaginaire. On commencera à rêver dès ce soir devant le grand feu d’artifice.
Et on retrouvera son âme d’enfant dimanche matin en regardant passer la parade des voitures anciennes. Comédie musicale, expositions, visites de caves, bars à champagne complètent ce week-end de festivités et de découverte de l’art de vivre dans la capitale du Champagne. Tout ce qu’il faut savoir pour ne rien rater est .


Champagne Première (3/3)

Une sélection so chic des coffrets champagnes de l’année.
Ce qui reste une parfaite idée de cadeau quand on en manque (d’idées).

Parcelle exceptionnelle

Le Clos des Goisses est un coteau très pentu et bien exposé. Il donne un vin puissant, fer de lance de la maison Philipponnat. Coffret Clos des Goisses 2000 de Philipponnat, 160 euros.

De la haute couture

C’est ce que fait la Maison Gosset quand elle élabore sa cuvée Celebris. Elle a voulu prolonger ce travail artisanal en réalisant un coffret monté à la main. Coffret Gosset Celebris Vintage 1998, 116 euros.

Haute minéralité

Belemnita est un champagne Philippe Gonet, ainsi nommé en référence aux fossiles de l’ère tertiaire qui composent le sol crayeux du Mesnil sur Oger. Intense minéralité, belle fraîcheur, faible dosage en sucre, 4000 bouteilles seulement. Belemnita 2004 de Champagne Philippe Gonet, 120 euros.

Envie d’ailleurs

La cuvée 225 de Nicolas Feuillatte tire son nom et ses notes légèrement boisées du fût du chêne dans lequel elle réalise sa première fermentation (« 225 » pour 225 litres). Pour les fêtes, elle se transporte dans une mallette élégante, blanc cassé et noir, finitions métal, le chic des malles anciennes. Mallette de voyage, Cuvée 225 brut 2004 de Nicolas Feuillatte, 51,50 euros.

Champagne à facettes

Nocturne est le vin des fins de soirées. Taittinger l’a voulu rond et onctueux avec des arômes de fleurs blanches et de fruits mûrs. Pour éclairer vos nuits, le flacon est luminescent et ses facettes refléteront à l’infini les lumières de Noël. Nocturne Sec de Taittinger, édition limitée, 42 euros.

Dégustations de décembre

Les habituels rendez-vous proposés par Legrand Filles et Fils, les mardis et les jeudis se voient complétés de nouvelles dates en cette fin d’année. Demain, de 12h à 19h, Aurore Monot-Devillard animera une dégustation découverte des vins des domaines Devillard (La Ferté – Givry 2009, Chamirey – Mercurey 1er cru « La Mission » 2008, Domaine des Perdrix – Nuits-Saint-Georges « Aux Perdrix » 2008). Samedi, même heure, ce sont Mélanie
ou Benoît Tarlant qui proposeront deux cuvées de champagnes issues de terroirs très différents (Champagne Tarlant, Cuvée Louis et Sélection Legrand Filles et Fils, Cuvée Extra brut). Dimanche jusqu’à 18h, place à Bollinger et à ses champagnes Spécial Cuvée et Rosé, en présence de Silvio Regazzoni.

Reprise mercredi 19, toujours de 12h à 19h, avec encore du champagne, celui de la maison Laurent-Perrier (cuvée Rosé). Vendredi 21, on passe au cognacs de la maison Lhéraud, en compagnie de Mathieu Boudier. Dernière dégustation-découverte le samedi 22, avec le Brut Carte Jaune et le millésimé 2004 de Veuve Clicquot.

Entretemps, on peut également participer au classique « Mardi » de Legrand de ce 18 décembre qui sera consacré au domaine Zind Humbrecht, une référence en Alsace, dont sont issus certains des plus grands blancs qui soient. A la tête d’une impressionnante collection de terroirs, en grands crus ou non (Rangen de Thann, Hengst, Clos Windsbuhl, Brand, Goldert, etc.), la famille Humbrecht s’illustre depuis plus de 30 ans par l’incroyable qualité de ses vins, encore accrue depuis qu’Olivier Humbrecht pilote la propriété en suivant les préceptes de la biodynamie. Il sera là pour présenter ses vins secs et liquoreux (participation 150,00 €).
Agenda en main, on réserve au +33 1 42 60 07 12 ou se renseigne encore plus avant .