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Prats d'Estournel !

Dans l’histoire tellurique de Cos d’Estournel, Jean-Guillaume Prats reste l’une des éminences tanniques qui a porté le cru à un niveau jamais atteint. Ce second cru classé reste par son aspect lié à Louis Gaspard d’Estournel: ses délires architecturaux paraissent dignes de Louis II de Bavière. Son goût pour l’exotisme et ses voyages au pays du soleil levant lui inspirent les pagodes chinoises et la porte de palais venue de Zanzibar. En plein classicisme architectural XIXème, cela décoiffe. Menant grande vie, il s’endette lourdement et il doit revendre le château et le vignoble en 1852. Après une période d’instabilité, la famille Ginestet lui redonne à partir de 1917, tout son lustre. Ses petits fils Prats assurent dignement la continuité.

Lorsqu’en 2000, ils vendent le domaine à Michel Reybier, l’arrière petit-fils Jean-Guillaume Prats en assure la direction avec brio,en prenant toute la dimension du cru : il donne sur les derniers millésimes une nouvelle impulsion, en initiant un projet visionnaire. Une restauration des bâtiments a permis aux pagodes de retrouver leur aspect du XIXème siècle. Dans ce temple du vin, il pilote la construction du nouveau chai…

Michel Bettane a bu une romanée 1865

J’ai un souvenir très marquant!  
 
Un des plus grands vieux bourgognes jamais dégusté par moi provient des réserves de la maison Louis Jadot,
plus exactement du très vieux stock de la famille Champy ou Laligant-Chameroy (je ne me souviens plus), et c’est une bouteille fabuleuse à plus d’un titre. Il s’agissait d’une romanée 1865 ouverte il y a quelques années pour un grand dîner historique avec d’autres vins du XIXe siècle. Or, en 1865, si je ne me trompe pas, la romanée Liger-Belair n’existait pas encore commercialement et il s’agissait probablement d’une romanée-conti.
La famille Duvault-Blochet (les ancêtres des Villaine) n’en était pas encore propriétaire (elle sera achetée par Jacques-Marie Duvault en 1869) et le vin a sans doute été vinifié et élevé par les Rochechouard, héritiers d’Ouvrard, fameux banquier de Napoléon, qui possédaient aussi le Chambertin, tout le Clos de Vougeot et bien d’autres grands terroirs. Mais ce même Duvault –Blochet, dans un petit texte très instructif qui raconte son
demi-siècle de vendanges et qui sert toujours de bréviaire à Aubert de Villaine, affirme que 1865 est le plus grand millésime qu’il ait jamais vinifié. Je n’ai jamais pu déguster ses gaudichots, mais ce romanée produit par un voisin et concurrent était une bouteille d’une finesse de parfum encore envoutante et d’une délicatesse qui rappelle à tous la vraie nature du pinot noir. J’ai éprouvé une immense émotion à boire ce vin issu d’un millésime de légende,
dans un terroir de légende, et de vignes françaises non greffées, avec une parfaite certitude sur son authenticité
et la qualité de sa conservation en cave et de la partager avec Jacques Lardière, Pierre-Henry Gagey et son
regretté père André, et de quelques autres amateurs chevronnés aussi chanceux que moi. Mais je retiendrai surtout qu’en 1865 la Bourgogne avait  définitivement fixé le type de vin rouge que nous continuons à aimer et admirer, sans être sûr que les millésimes produits aujourd’hui vieilliront aussi bien et aussi longtemps.
 
La photo provient du site officiel du Domaine de la Romanée-Conti.

Qu'est-ce qu'on faitce week-end ?





On part pour Dijon. La Ville organise dimanche à 14 h 30 une vente aux enchères de près de 3 500 bouteilles issues de sa cave. En cédant ces vins arrivés à maturité après un vieillissement optimal, François Rebsamen, sénateur maire de Dijon, dit vouloir « faire tourner » le stock de l’Hôtel de ville pour mieux le renouveler. En réalité,
cette vente prestigieuse a également un objectif solidaire puisque les recettes iront au Centre communal d’action sociale. L’amateur pourra acquérir des bouteilles pour seulement quelques euros comme de plus rares étiquettes (Richebourg 78 signé Jean Gros, Vosne-Romanée Cros-Parantoux 99 vinifié par Henri Jayer, Bâtard-Montrachet 82, 85, ou 89 de Pierre Morey) qui pourraient atteindre, pour certaines, quelques milliers d’euros. Tout près de là, on pourra participer aux célébrations et aux pétillantes dégustations de la « Saint-Vincent tournante des crémants de Bourgogne » qui se tiennent à Châtillon-sur-Seine. Le programme complet des deux journées (et toute l’histoire de cette tradition entretenue par la Confrérie des Chevaliers du Tastevin) se trouvent ici.

On ne s’arrêtera pas à Lyon, à moins d’être un professionnel du vin, bien entendu. La ville accueille à partir de samedi et jusqu’au mercredi 30 janvier (en même temps que le Sirha, le rendez-vous mondial de la restauration et de l’hôtellerie) la deuxième édition de Place des Vins, un salon dédié aux appellations d’origine né de la volonté commune des interprofessions du Beaujolais et du Rhône et de GL Events. Trente exposants présenteront leurs meilleures cuvées sur le grand (180m²) stand d’Inter-Rhône. Une table de dégustation animée par des sommeliers permettra aux visiteurs (professionnels, on le répète) de découvrir les vins de la Vallée du Rhône.

Plus au sud, dans le Vaucluse, la cave de Rasteau célébrera samedi à 14 h le mariage, tout à fait de saison,
et sûrement pas de raison, de la truffe et du vin. Pour participer à cet atelier gourmand (tarif 10 €, et une seconde date prévue le 16 février), on pense à réserver au 04 90 10 90 14. Ceux qui se sentent d’humeur plus sucrée iront découvrir le domaine Château de Clapier, à Mirabeau. A partir de 15 h, Thomas Montagne accueillera les visiteurs avec une galette des rois et leur fera découvrir son assemblage, unique en appellation Luberon, de cépages syrah, grenache et pinot noir (Tél. : 04 90 77 01 03). Si vous trouvez qu’il fait trop froid pour bouger, et que vous avez profité des soldes, comme nous vous l’avons conseillé il y a quinze jours, peut-être est-il temps de créer votre cave en ligne sur le site des vins de Bourgogne. Un outil de gestion simple qui référence plus de cent appellations et trois mille fiches de viticulteurs et qui saura vous dire quel plat va avec votre vin.





Sept champagnesà moins de 15 euros


Oubliez les bulles à 100 euros, voici sept bons champagnes. Oui, malgré ces très bas prix, les vignerons ont réussi leurs cuvées.


Blanc brut | Pierre Bertrand
Brut premier cru

L’ensemble de la gamme nous a semblé partager les mêmes qualités d’honnêteté. Il met notamment en avant l’excellent terroir de Cumières.
Robe dorée, beau nez fruité de raisin mûr, dosage sensible mais intégré, très confortable et consensuel.
Apogée : 2013 à 2015
http://www.champagnepierrebertrand.com

14,60 €


Blanc brut | Bonnet Gilmert
Cuvée de Réserve grand cru, Blanc de Blancs

Voici encore une bonne adresse pour se fournir en blancs de blancs très apéritifs. Oger est la continuation du fameux vignoble d’Avize, avec sans doute les plus belles terres à chardonnay de toute la Côte des Blancs.
Charpenté, mais racé, avec les notes classiques du secteur d’oger, suffisamment âgé.
Apogée : 2013 à 2018
http://www.champagne-bonnet-gilmert.com

14 € départ cave


Blanc brut | Guiborat Fils
Tradition

Jeune viticulteur parmi les plus doués et les plus engagés de la Côte des Blancs, Richard Fouquet produit des vins de plus en plus typés Cramant.
Frais, net, légèrement beurré, bon dosage, brut soigné, pour l’apéritif.
Apogée : 2013 à 2016
http://champagne-guiborat-fils.com

14 € départ cave


Blanc brut | Sadi Malot
Cuvée de Réserve

Nous avons toujours aimé le style pur et sans façon des vins de ce beau domaine du cœur de la Marne, entre la vallée et la montagne.De tout ce secteur, le terroir de Villers est celui qui convient le mieux au chardonnay.
Vin délicat sur la fleur blanche et la noisette, dosage agréable, belle légèreté apéritive.
Apogée : 2013
Tél : 03 26 97 90 48
Email : [email protected]

14 € départ cave


Blanc brut | Morel Père et Fils
Brut réserve

Nous sommes ici au cœur de la tradition du vignoble des Riceys et de leur célèbre et rare rosé tranquille, mais dans des installations neuves, modernes, permettant d’élaborer des vins d’une belle maîtrise technique.
Rond, fruité, généreux, consensuel dans le dosage, mais intelligemment, excellent rapport qualité-prix.
Apogée : 2013 à 2017
http://www.champagnemorelpereetfils.fr

14,95 € départ cave


Rosé brut | Pierre Bertrand
Brut rosé

L’ensemble de la gamme nous a semblé partager les mêmes qualités d’honnêteté. Il met notamment en avant l’excellent terroir de Cumières.
Petits fruits rouges élégants au nez, rosé délicat, fruité, subtil, très apéritif.
Apogée : 2013 à 2015
http://www.champagnepierrebertrand.com

14,90 €


Blanc brut | Champagne Jean Velut
Brut Tradition

Montgueux est la petite perle cachée du vignoble aubois, aux portes de Troyes. Le niveau de viticulture y est fort sérieux, les vins sont francs, sincères, faciles à comprendre et les derniers tirages montrent une meilleure pureté aromatique.
Bon fruité, ensemble équilibré, mûr, généreux, très bien fait.
Apogée : 2013 à 2014
http://www.champagne-velut.fr

14,90 € départ cave

La culture du vin

On vous avait parlé de ce livre-, qui raconte l’histoire du vignoble que Dominique Auroy a planté à Tahiti,
et aussi plus récemment de ce Florilège de discours savants sur le vin. Ecrire le vin, d’Homère à Rabelais.
Ces deux ouvrages édités chez Féret ont été sélectionnés pour les Gourmand World Cookbook Awards 2012 qui récompensent des livres publiés dans 171 pays. Le premier concourt dans la catégorie Book on New World Wines , et le second dans la catégorie Best Drinks Writing Book. Cinq ouvrages prétendent au prix dans chaque catégorie, ce qui représente au total 294 livres de cuisine et 95 livres sur le vin. Les résultats seront annoncés le 23 février prochain à Paris, au Carrousel du Louvre.




Dans un domaine plus gastronomique, Eric Frechon, chef des cuisines du Bristol depuis 1999 (son curriculum complet ici), lance à destination des gourmands et cuisiniers amateurs une collection d’ouvrages thématiques
qui porte le même nom que son premier livre, Un chef dans ma cuisine, publié en 2009. L’esprit reste le même, proposer des recettes classées par thèmes, simples à réaliser, rapides et peu onéreuses, pour mettre la cuisine
(et ses conseils étoilés) à la portée de tous. Les deux premiers opus sont consacrés à l’apéro au aux clafoutis.
Des classiques, pensez-vous ? Attendez d’avoir fait des bonbons de reblochon, des chips farcies aux anchois et
au basilic ou un clafoutis à l’oignon et au bacon crispy pour vous prononcer. En librairie début mars.

Vin bio, une image et des chiffres





Dans le cadre du salon Millésime Bio 2013 qui démarre lundi 28, l’association interprofessionnelle des vins biologiques du Languedoc-Roussillon (Sudvinbio) a fait réaliser en septembre dernier une enquête auprès des gérants des belles tables françaises* avec pour objectif de mieux connaître leur perception des vins bio. Résultat,
95 % d’entre eux ont une bonne connaissance de ces vins, qui figurent à la carte de trois restaurants sur quatre. Parmi eux, 46 % proposent des vins bio depuis trois à dix ans, 15 % depuis plus de dix ans et 89 % sont tout à fait ou assez satisfaits de la qualité des vins bio. Pour savoir à quoi cela correspond en terme de notoriété, il faut préciser que le nombre de ces établissements est faible. Ainsi, sur plus de 115 000 restaurants et hôtels restaurants en France, on compte 2 600 restaurants gastronomiques. Mais leur visibilité est inversement proportionnelle à ce nombre. Fleurons du patrimoine français et de sa mise en valeur, porte-parole de la restauration, et de la table en général, dont ils véhiculent l’image et les innovations, ces adresses font référence et c’est à ce titre qu’elles sont
un bon indicateur des tendances à venir. Dans un avenir proche, l’offre de vins bio devrait augmenter pour 40 %
des établissements qui en proposent déjà.

En 2011, le chiffre d’affaires des vins bio, qui représente 10 % de la valeur du marché des produits bio en France, s’est élevé à 359 millions d’euros (+ 11 % en un an). Selon une étude consommateur IPSOS effectuée en 2011, également pour le compte de Sudvinbio, un Français sur trois consomme du vin bio régulièrement ou de temps en temps. Par rapport à un vin « non bio », 70 % des Français considèrent qu’un vin bio est plus respectueux de l’environnement et 51 % pensent qu’il est aussi plus respectueux du producteur. Les circuits de distribution du vin bio sont la vente directe (33 %), les magasins spécialisés bio (31 %), les grandes surfaces alimentaires (20 %)
et les artisans-commerçants (16 %). Avec 61 055 hectares en 2011 contre 50 268 en 2010, la vigne bio a enregistré une progression de 21 %. Le nombre d’exploitations viticoles est passé de 3 945 en 2010 à 4 692 en 2011 et les surfaces viticoles bio ont presque triplé en 4 ans pour représenter désormais 7,4 % du vignoble national. A l’échelle mondiale, la France se classe deuxième, derrière l’Espagne et devant l’Italie (avec 88 % des surfaces biologiques dans le monde, l’Europe est le principal producteur de vins bio). Les trois régions productrices en tête de peloton sont le Languedoc-Roussillon, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Aquitaine. Quant aux ventes à l’export, elles se sont développées (Allemagne, États-Unis, Japon) et représentent 34 % du chiffre d’affaires total.

* L’étude menée par CDH Expert a porté sur 204 restaurants gastronomiques, en Ile de France et en province,
au ticket moyen hors boisson (TMR) supérieur à 45 euros.


Le vin bio de la rédemption à l’imposture

Pour faire suite à l’échauffourée provoquée par certains à propos de l’article publié par le magazine italien Il Gambero Rosso, voici un texte de Michel Bettane et Thierry Desseauve qui tient lieu de position officielle de la maison sur le sujet.

« Les esprits rationalistes ne se réjouissent guère en ce début de millénaire. Les déroutes des idéologies nées de l’esprit des lumières, dévoyées par la dérive des ambitions ont fait place au retour des religions ou des attitudes religieuses. Toutes les activités humaines sont concernées, l’agriculture comme les autres et pour les mêmes raisons. La viticulture et au premier plan celle des vins de qualité parce qu’elle touche à des produits qui suscitent le rêve paie le prix fort pour s’être égarée depuis les années 1960 dans le piège de la productivité et de l’oubli de son fondement : la mise en valeur respectueuse et durable de terroirs exceptionnels dus à d’heureux hasards de nature. Au nom du retour à la morale de l’authenticité et du respect de cette même nature on assiste à d’inquiétants reculs de civilisation, cachés sous les meilleures intentions et s’organisant autour de concepts en apparence inattaquables comme celui de viticulture biologique ou de vin « naturel ». Et c’est, en fin de compte,
le consommateur qui fait sans le savoir les frais de mauvais raisonnements et de pratiques qui confinent à l’imposture.

Certes, pendant des dizaines de siècles, l’homme a cultivé sol et plante en ne comptant que sur sa force de travail ou celle d’animaux capables de la démultiplier. Des générations de paysans ont sué sang et eau pour tracer des sillons dans le sol ou piocher les mauvaises herbes. Ils ont maintenu ainsi intact dans leur terre une vie biologique et un éco système qu’ils ont largement contribué à définir et qui n’a rien de « naturel ». Aucun vigneron n’aurait accepté de laisser ses vignes être envahies par le liseron, mangées par les lapins ou les sangliers, ou sa terre de coteau laminée par les orages. Il a donc utilisé ses bras ou ses armes pour les combattre. Mais, esclave du destin,
il assistait impuissant aux ravages de la grêle, du gel, des insectes prédateurs et à tous les caprices climatiques qu’il ne pouvait ni prévoir ni corriger. Les progrès du savoir lorsqu’ils lui ont permis d’être moins passif ont été accueillis avec enthousiasme et l’ont peu à peu enrichi en lui donnant des récoltes plus régulières et plus abondantes. Il faut dire que, de toutes les plantes cultivables, la vigne est la plus fragile, la plus capricieuse…

"Sur la route des vins", la nouvelle série à découvrir

Jusqu’au 17 mars, la série « Sur la route des vins », réalisée par Eric Michaud, sera diffusée sur la chaîne Voyage France, tous les dimanches à 21 h 40. Le troisième épisode, dimanche 27 janvier, portera sur l’Italie.

C’est la première fois qu’une série documentaire sur le vin, sous forme de road trip, aura atteint une telle diffusion
( la chaîne Voyage, mais également de nombreuses chaînes du groupe Fox International retransmettront la série en 2013
et 2014 ).
A l’origine du projet, il y a la société de production française The prod. L’objectif était de montrer le vin tel qu’il est élaboré et consommé dans différents vignobles du monde
et de montrer que la passion du vin n’a pas de frontières ou de limites climatiques. A chaque épisode 4 ou 5 domaines, des incontournables mais également des inconnus, sont mis en avant. A l’origine du projet, il y a la société…

Buvez (moins) cher 5/5

Une fois les fêtes et ses exagérations terminées,
il est temps de revenir à des choses simples, des vins légers, et peu onéreux.
Voici une sélection de 5 vins à moins de 20 euros,
pour votre plus grand plaisir.


Blanc | Domaine Brégeon
Muscadet, sèvre-et-maine 2004

Depuis son entrée dans le guide avec 3BD, Michel Brégeon collectionne les louanges nationales et internationales. Aujourd’hui en retraite active,(comment se passer d’une telle personnalité ?) Il épaule Frédéric Lailler, « un bon gamin de 32 ans » diplômé en viti-oeno.
Ce millésime est l’un des meilleurs de la cave, sa tension et sa profondeur ont de l’éclat, sur un mode iodé et salin de la meilleure veine.
Apogée : 2012 à 2019
Tél : 02 40 06 93 19
Email : [email protected]

10,20 €


Rouge | Domaine Louis Jadot
Marsannay 2010

Sous la direction rigoureuse de Pierre-Henry Gagey, cette maison de négoce, appartenant à une riche famille américaine, est devenue la plus importante de Beaune.
Grande réussite et parfait rapport qualité-prix : équilibre très réussi entre alcool, acidité et tanin. Définition impeccable du terroir, vivement recommandé.
Apogée : 2016 à 2022
http://www.louisjadot.com

14,40 €


Rouge | Domaine Faiveley
Mercurey 2010

L’arrivée de Bernard Hervet et la qualité du tandem qu’il forme avec Erwan Faiveley ont entraîné de profonds changements dans ce grand domaine, au patrimoine de terroirs prestigieux, avec au premier rang les crus les plus nobles de Gevrey-Chambertin.
Frais et fruité, gracile, très fin dans son tanin, superbe.
Apogée : 2012 à 2018
http://www.domaine-faiveley.com

14,40 €


Rouge | Domaine de l’Oratoire Saint-Martin
Cairanne haut-coustias, côtes du rhône-villages 2010

Depuis près de vingt ans, Frédéric et François Alary font de leur propriété l’une des ambassadrices les plus séduisantes et régulières des Côtes du Rhône.
L’approche aromatique vient sur des nuances réglissées, puis rapidement fumées. La très fine concentration de la bouche est parfaitement équilibré par un élevage intégré.
Apogée : 2012 à 2016
http://www.oratoiresaintmartin.fr

17,5 €


Rouge | Romain Duvernay
Châteauneuf-du-pape 2009

Cette jeune maison de négoce propose quasiment toute la gamme des vins des Côtes du Rhône.
Beau châteauneuf onctueux et moelleux, à la générosité sans lourdeur et à la bouche tapissante.
Apogée : 2012 à 2020
http://www.lesvinsduvernay.fr

15,5 €

L’IGP veut l’AOC


Le vignoble de l’Auxois (IGP Coteaux de l’Auxois) a déposé une demande d’agrément auprès de l’Organisme de gestion de l’AOC Bourgogne afin d’être reconnu dans cette aire d’appellation. On trouvera dans cet article quelques-un des arguments historiques et géologiques figurant dans l’étude de Dominique Delevoye sur laquelle les producteurs appuient leur projet. Ce vignoble de 25 hectares situé au nord de la Côte d’Or et planté des cépages bourguignons traditionnels dispose du même terroir jurassique que les autres climats de Bourgogne.