Le vignoble du Beaujolais poursuit son investissement dans les nouvelles technologies en éditant un second magazine sur iPad consacré là l’art de vivre et à la gastronomie qui vient compléter celui dédié à la découverte du vignoble (lu par plus de 5 000 personnes à ce jour). Périple gourmand au cœur du terroir, avec vidéos interactives
et recettes, Beaujolais #2 propose également trente portraits de jeunes viticulteurs/viticultrices. La relève, quoi !
Grâce à Allmyapps, les amateurs d’autres technologies ne sont pas en reste. Le premier* « appstore » pour PC (comprenez magasin d’applications en ligne pour ordinateurs, téléphones et tablettes) propose depuis peu un nouveau pack dédié à l’œnologie. Dégustation, création de cave, guide des régions, accords mets-vins, conseils de sommeliers, œnotourisme, chacune des applications propose une entrée différente dans l’univers du vin, et toutes sont gratuites. Pour les découvrir et les téléchargez, cliquez ici.
*Créé en juin 2009 par Thibauld Favre et Arnaud Coulondre, Allmyapps compte aujourd’hui plus de 2,5 millions d’utilisateurs dans le monde. Allmyapps est soutenu par le fonds d’investissement ElaiaPartners et a été reconnu par Microsoft comme une startup à haut potentiel en tant que membre du programme Microsoft IDEES.
iMercredi
Quarante ans dans les malts

David Stewart a été le malt master de The Balvenie pendant une vie entière. Ce petit film de quinze minutes retrace sa carrière danss la merveilleuse région appelée Speyside, au nord-est de l’Écosse. À voir absolument, c’est passionnant.
La loi Evin a un parrain (manquait plus que ça)
Il y a deux façons d’encadrer l’alcoolisme. La bonne ou la mauvaise. L’éducation vs. la répression. Poutine, président de toutes les Russies, a décidé de frapper d’interdiction la moindre mention du nom d’un produit contenant de l’alcool, sans distinguer le vin des alcools forts (pour les alcools forts, + 36 % de taxes supplémentaires, tiens, prends ça, ivrogne).
Comme en France, vous demandez-vous ? Oui.
Le modèle est reproductible et tant qu’à faire dans le front bas, notre loi Evin à nous est parfaite. La grosse voix et le flou. La grosse voix pour faire peur aux enfants et le flou pour ouvrir la porte à toutes les tartouilles possibles. En France, avec vingt ans d’expérience, on s’y connaît. On a vu la courbe de consommation du vin s’effondrer et celle des anxiolytiques monter en flèche. La suite ici
Des géants bordelais à des prix abordables
Voilà une belle opération qui revient pour la deuxième année consécutive.
A partir du 1er décembre et jusqu’aux fêtes de fin d’année, «Carte sur table» vous offre la possibilité de boire de grands crus de Bordeaux, pour des prix plus accessibles qu’à l’ordinaire, dans les meilleurs restaurants ou bistrots de la capitale. Un événement à la hauteur de ses ambitions et pour cause, la carte des vins est impressionnante. Ainsi vous trouverez du château-beychevelle 2005 et ducru-beaucaillou 1986 (Saint-Julien) à 130 et 160 euros.
En Pauillac, grand-puy-lacoste 2001 , pichon-longueville-baron 2004 et lafite-rothschild 2001 seront disponibles pour 100, 120 et 520 euros. Des château-brane-cantenac 2004 (Margaux) et montrose 2002 (Saint-Estèphe) sont à vous pour respectivement 85 et 115 euros. Les Graves ne sont pas oubliés avec le domaine-de-chevalier 2000 en rouge et 2005 en blanc pour 110 euros. Enfin pour les amateurs de rive droite, château-figeac à Saint-Emilion propose son millésime 2000 à 160 euros. Pour ceux qui préfèrent les Pomerols, château-gazin 1995 et pétrus 2002 vous attendent à 105 et 500 euros. Pour terminer votre soirée en beauté, et sur une note douce, buvez un château-climens 2000 (Sauternes) pour 80 euros les 50 cl.
Les établissements partenaires sont prestigieux de part leurs étoiles au guide Michelin ou leurs toques au guide Gault & Millau.
Les établissements participants à l’opération « Carte sur table» sont:
Jean-François Piège.
79, rue Saint-Dominique. 75007 Paris. +33 (0)1 47 05 79 79 .
– Le Chiberta.
3, rue Arsène Houssaye. 75008 Paris. +33 (0)1 53 53 42 00.
– Le Mathi’s Bar.
3, rue de Ponthieu. 75008 Paris. +33 (0)1 53 76 01 62.
– Le Voltaire.
27, quai Voltaire. 75007 Paris. +33 (0)1 42 61 17 49.
– Le 39V.
39, avenue George V. 75008 Paris. +33 (0)1 56 62 39 05.
– Restaurant Pierre Gagnaire.
6, rue Balzac. 75008 Paris. +33 (0)1 58 36 12 50.
– Le Jadis.
208, rue de la Croix Nivert. 75015 Paris. +33 (0)1 45 57 73 20.
– L’Arpège.
84, rue de Varenne. 75007 Paris. +33 (0)1 47 05 09 06.
– Jamin.
32, rue de Longchamp. 75116 Paris. +33 (0)1 45 53 00 07.
– Trianon Palace.
1, boulevard de la Reine. 78000 Versailles. +33 (0)1 30 84 50 00.
– Restaurant II Carpaccio au Royal Monceau
37, avenue Hoche. 75008 Paris. +33 (0)1 42 99 88 00.
– Le Bistrot de Paris.
33, rue de Lille. 75007 Paris. +33 (0)1 42 61 16 83.
– Les Jalles.
14, rue des Capucines. 75002 Paris. +33 (0)1 42 61 66 71.
– Beaucoup
7, rue Froissard. 75003 Paris (ouverture prochainement).
– Restaurant Shang Palace au Shangri-La Hotel
10, avenue d’Iena. 75116 Paris. +33 (0)1 53 67 19 92.
Les bourgognes 2012
Thierry Desseauve rencontre Roland Masse, régisseur du domaine viticole des Hospices de Beaune. Il nous dit ce qu’il pense du millésime 2012 et de ses faibles rendements.
Les vins du Vendée Globe
Pendant que certains posent des questions tout à fait inutiles à des navigateurs (en l’occurrence, c’est une navigatrice), d’autres vont droit à l’essentiel. Alors qui emporte du vin pour cette longue aventure en solitaire ? Qui n’en emporte pas ? Pourquoi, dans les deux cas ? Et lequel, dans le premier cas ? Vous trouverez toutes les réponses à ces questions cruciales ici.
5,9 millions
C’est le montant réalisé par la 152e édition de la vente des vins Hospices de Beaune qui s’est tenue hier. La pièce du président a été adjugée 270 000 euros par une Carla Bruni qui a promis de la livrer avec son mari (lire ici toute l’histoire) et la deuxième plus belle enchère a été remportée par une pièce de Clos de la Roche grand cru, cuvée Georges Kritter (71.690 €).
Jacques Lardière, le chaman de la côte

Ce soir, la maison Louis Jadot reçoit pour honorer Jacques Lardière. Il prend sa retraite après quarante années passées là. Je suis invité, je n’y serai pas. Overdose de boulot. C’est peu dire que je regrette. J’ai trop les boules, oui, comme dirait la stagiaire qui s’y connaît en états d’âme.
J’ai rencontré Jacques Lardière au début de l’automne et j’ai rédigé le texte ci-dessous, publié dans le numéro de novembre de Série limitée, le beau supplément mensuel du quotidien Les Échos. Ceux qui le liront jusqu’au bout comprendront qu’il est assez difficile de n’être pas à Beaune, ce soir, en train d’applaudir debout le discours sublime que Lardière ne manquera pas de prononcer, l’émotion à son comble. Snif…lire la suite
Caroline et la colline

Pour se raconter la colline de l’Hermitage, son grand vin la-chapelle et la maison Paul Jaboulet Aîné, rendez-vous est pris au Château La Lagune, grand cru classé médocain et belle chartreuse admirablement restaurée. Ainsi va la vie de Caroline Frey, partagée entre le Rhône et le grand estuaire de la Gironde. Elle parcourt la distance en voiture avec une toute petite fille, la sienne, sanglée dans son siège sur la banquette arrière. Élise a 18 mois.
Après des études singulièrement brillantes, Caroline est passée par l’Institut œnologique de Bordeaux sous la houlette du professeur Denis Dubourdieu, également connu pour être un fameux vigneron et un grand consultant. Yquem et Cheval Blanc, c’est lui. Paul Jaboulet Aîné et La Lagune, c’est lui aussi. Avant de prendre les rênes de cette propriété bordelaise acquise par son père en 2000, Caroline avait passé deux ans en stage dans les vignes de Dubourdieu, à Reynon, au Clos Floridène et à Doisy-Daëne. Les aventures de Caroline Frey dans les vignes ont pu commencer, premier millésime 2004. « La Lagune a été le tremplin de mon histoire avec Jaboulet », dit-elle. L’année d’après, elle signe un magnifique 2005 qui tire des oh et des ah d’admiration à tout le monde et même un « wow » à Robert Parker, qui ne sera pas oublié de longtemps. Caroline Frey est lancée avec un beau crédit d’estime…lire la suite
Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?
– Si vous n’êtes pas à Beaune, vous pouvez quand même suivre, à partir de 14h, l’intégralité de la vente aux enchères des vins des Hospices qui aura lieu dimanche grâce à un dispositif mis en place par France 3 Bourgogne sur son site internet.
– Si vous passez par Reims, ne manquez pas de vous arrêter au domaine Les Crayères. Depuis le 13 novembre
(et jusqu’au 23 décembre), Philippe Mille, le chef doublement étoilé des lieux, invite ses prestigieux prédécesseurs pour un menu de grande gastronomie composé à huit mains (et onze étoiles !). Menu «Transmission & Partage », 250 euros. Avec l’accord champagne, 350 euros. Réservation au 03 26 24 90 90.
– Si vous êtes à Paris, rendez-vous quai de l’Hôtel de Ville (péniche Le Marcounet) pour le Salon Vin sur Vin, émanant du blog « producteur de chroniques œnophiles » du même nom. Samedi et dimanche, de 10h à 18h, douze vignerons seront là pour vous faire découvrir leur travail, dégustation + vente. Une fois parti vous renseigner sur ce blog, profitez-en pour préparer votre prochain passage au Salon des vignerons indépendants de Paris
qui se tiendra porte de Versailles du 22 au 26 novembre. Au beau milieu de centaines de vignerons et de milliers
de bouteilles, vous serez bien contents d’avoir votre petite sélection de stands à ne pas manquer.
– Si vous avez envie de traîner un peu sur internet, découvrez le nouveau magazine de l’appellation Gigondas
ainsi que le site de vente en ligne du caveau qui vous permet d’acheter au prix producteurs plus de cent gigondas, en rouge et en rosé, issus de près de quatre-vingt domaines, ce qui représente la quasi-totalité de l’appellation.
– Pour finir, si vous êtes à Bordeaux, apprenez que la mythique brasserie du Grand Hôtel vient de retrouver son nom d’autrefois, Le Bordeaux, tout simplement. Supervisé par le chef exécutif des lieux, Pascal Nibaudeau, c’est Olivier Garnier qui a signé la nouvelle carte, faite de plats traditionnels et de terroir. A l’étage, de grandes tables sont faites pour accueillir des pièces découpées sous vos yeux, cochon de lait, poularde de Bresse ou lièvre à la royale. Enfin, un bar à huîtres propose une sélection gourmande de produits de la mer. Réservation au 05 57 30 43 42 ou bien là.