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Le Grand Tasting de printemps, une très jolie saison 1

On avait presque oublié combien le Carreau du Temple était un lieu historique et magique. C’est dans cette grande halle baignée de lumière naturelle que vignerons, bartenders, artisans et amateurs de tous âges ont joyeusement et passionnément échangés pendant deux jours.
Une première édition riche de découvertes, sous le soleil et à l’ombre du figuier. (On notera que nos figuiers étaient en réalité des oliviers, saisonnalité oblige ?)

Notre meilleure récompense, ce sont les quelques mots reçus de Julie Bott, du Domaine éponyme, grand gagnant de la session 2019 du concours Vignerons et Terroirs d’Avenir, organisé par AdVini et Montpellier SupAgro.
« Merci beaucoup pour ces deux jours exceptionnels, c’était parfait. Le lieu, l’organisation, la qualité des visiteurs, bref tout y était ! Bravo et merci beaucoup. C’était une très bonne idée d’avoir réuni les vignerons du concours AdVini, nous avons créé ainsi une belle équipe dynamique de vignerons passionnés consciencieux respectueux de leurs beaux terroirs. Nous en avons tous parlé ensemble, nous sommes tous d’accord sur la réussite de votre salon, nous vous en remercions et espérons pouvoir renouveler cette belle expérience. » Julie Bott, Domaine Julie et Graeme Bott, Vallée du Rhône.

Un très grand liquoreux rejoint la place de Bordeaux

Avec son flacon si particulier, dont le format n’a pas changé depuis des siècles et la légende qui va avec, le célèbre Vin de Constance s’apprête à être distribué à l’international par trois maisons de négoce incontournables de la place de Bordeaux, CVGB, Duclot et Joanne, et ce à partir du millésime 2016. « Vin légendaire qui fit rêver les plus grands, de Napoléon à Baudelaire en passant par Jane Austen, servi à Buckingham et dans les plus grandes maisons du monde », ce liquoreux dont la renommée a quelques siècles déjà est produit près de la ville du Cap, en Afrique du Sud. S’il s’appelle Constance, c’est parce que c’était le prénom de la femme du gouverneur néerlandais Simon Van der Stel, qui est à l’origine du vignoble de Klein Constantia en 1685 et l’instigateur de l’histoire vinicole du pays.

Ce « vaisseau amiral » du domaine Klein Constantia issu du muscat de Frontignan, de vendanges manuelles et de pratiques en cours de conversion bio, sera donc proposé dès septembre 2019 par ces trois maisons. La propriété voit là l’opportunité de renforcer la visibilité et le prestige de ce vin au niveau mondial et Hans Astrom, son directeur général, considère cette collaboration comme « une consécration et la continuité du travail de renaissance mené depuis 1986 sur le domaine afin de redonner à ce vin légendaire ses lettres de noblesse. » Co-actionnaire de Klein Constantia, Hubert de Boüard de Laforest confirme en évoquant la continuation d’une démarche d’excellence « afin de perpétuer cet héritage, cet or sud-africain semblable à nul autre, reconnu comme l’un des plus grands vins liquoreux du monde, et de le faire vivre et grandir encore pendant des centaines d’années. »

Les crus du Beaujolais à la table des vignerons

L’amateur a rendez-vous les 8 et 9 juin pour déjeuner ou dîner chez les vignerons du Beaujolais, à deux, en famille ou entre copains. « Autour de belles cuvées de caractère et d’exception, on prend place autour de la table pour partager ensemble le vin, le repas, et bien sûr les discussions », tel est le principe du nouveau festival “Bienvenue en Beaujonomie” qui souhaite célébrer les crus du vignoble, les arts de la table et la gourmandise française « dans une ambiance néo-bistrot. » Une quarantaine de domaines et maisons participent à cette première édition.

Outre les repas-dégustation organisés tout au long du week-end (45 à 70 euros par personne, vins inclus, réservation ici), des visites des chais et des vignes sont également au programme dans les propriétés. Les différentes appellations du Beaujolais proposeront aussi leurs animations : bars à vins, food trucks, concerts ou encore cinéma en plein air, tout le programme est . Précisons enfin qu’en manière d’avant-première de ce festival, un déjeuner concocté par neuf chefs se tiendra ce samedi 1er juin en soutien à l’association Assedea. Plus de détails et réservation en cliquant ici.

Bateaux de la liberté et vins blancs bordelais, les réservations sont ouvertes

Grands voiliers à quai, animations nautiques sur la Garonne, survol par la Patrouille de France en ouverture et spectacles pyrotechniques signés par le Groupe F, Bordeaux célébrera son fleuve du 20 au 23 juin prochains, mais la billetterie est d’ores et déjà accessible ici. Evidemment, des cabanes gastronomique à la toute première fête des vins blancs de Bordeaux, à laquelle participeront 19 appellations, en passant par le parcours de dégustation installé au cœur du jardin botanique, la production viticole sera à l’honneur lors de cet événement qui déclinera le thème de la liberté et accueillera des installations artistiques, des entretiens, des concerts gratuits et de multiples expositions. Le site consacré à l’édition 2019 de Bordeaux fête le fleuve et à ses bateaux est à découvrir .

Champagne ? Bordeaux ? Scotch ? Six couleurs pour dimanche

Noir
La chic et champêtre proposition de Gosset pour cette fête des mères 2019 assortit la cuvée Grand Rosé de la maison d’un sac isotherme doté de compartiments permettant de transporter bouteilles, flûtes et déjeuner (sur l’herbe). Assemblage de 50 % de chardonnay et 50 % de pinot noir (dont 8 % de vins rouges de Bouzy et d’Ambonnay), ce champagne élaboré en hommage à Suzanne Gosset peut se déguster en début de repas (foie gras, saumon) comme accompagner – « à merveille », dit la maison – une viande blanche ou de la volaille. Pour le dessert, jouez fruité (fraises en sabayon, salade de fruits exotiques).
Champagne Gosset, Grand Rosé et sa mallette, 55 euros environ

Blanc
Cuvée emblématique de la maison Henriot qui se veut être le témoin de sa « virtuosité » dans le travail des premiers et grands crus de chardonnay, ce champagne blanc de blancs a passé près de cinq années dans l’obscurité et la fraîcheur des caves de la maison rémoise, sous l’œil attentif de son chef de cave, Laurent Fresnet. Doté d’un nouvel habillage, ce flacon « s’accordera à merveille avec des crustacés tels une nage de homard à la citronnelle. » Parfait présent, ce blanc de blancs est également disponible dans un coffret découverte du style Henriot au côté du brut rosé et du brut Souverain (140 euros).


Champagne Henriot, Blanc de blancs, environ 43,50 euros

Bleu
Assemblage de chardonnay (35 %), de pinot noir (20 %) et de meunier (45 %) dosé à neuf grammes par litres, ce champagne brut sans année vient d’être « réenchanté » par la maison qui l’élabore, Besserat de Bellefon. Rebaptisé Bleu Brut, il a été doté d’un habillage jouant avec les codes de la marinière et du bord de mer. La maison célèbre ici une longue histoire, sa naissance au bord de l’eau à Aÿ en 1843, mais aussi « le vent des années folles » et « le souffle de liberté du Saint-Tropez des sixties. » Un hommage à l’intemporel esprit frenchy à déguster, pourquoi pas, jean retroussé et les pieds dans l’eau.
Champagne Besserat de Bellefon, Bleu Brut, environ 46 euros

Rose
Ce champagne brut rosé de la maison Pommery est ici proposé dans une édition limitée rendant hommage à la belle et printanière tradition japonaise du Hanami (qui signifie “regarder les fleurs“) consistant à admirer la délicate floraison des cerisiers japonais (sakura). Une saison miraculeuse ici associée à une autre délicatesse, celle d’un champagne rosé « aux notes subtiles de petits fruits rouges égayé par un une belle fraîcheur. » Disponible au domaine Pommery à Reims (tél. : 03 26 61 62 63).
Champagne Pommery, Brut rosé Royal, environ 45 euros

Ocre
Quatrième édition d’une collection exclusive baptisée Bond House n°1, ce single malt au « remarquable accent de prune » rend hommage aux pionniers de l’affinage en fûts de bois, ou wood finish, de la distillerie écossaise Glenmorangie. Elaboré par le Dr Bill Lumsden, le multi-récompensé maître distillateur de la maison, cet assemblage de deux whiskies de 1991 aux caractère opposés – vieillis dans des fûts de bourbon pendant plus d’une décennie, puis dans des fûts de sherry Oloroso pour l’un et de vins de Bourgogne pour l’autre – auquel a été ajouté « une once de whisky vieilli dans des fûts de chêne grillé » est une échappée belle hors de la tradition, au cœur de l’exception.
Glenmorangie, Grand Vintage Malt 1991, environ 670 euros

Rouge
Aurore est l’une des deux cuvées parcellaires proposées par le château Dauzac, grand cru classé de Margaux (l’autre s’appelle Labastide). Elle est issue de vignes « situées sur une veine géologique spécifique où les graves sont fines et sableuses », ce qui favorise l’expression du cabernet-sauvignon, ici associé au merlot (respectivement 55 % et 45 % de l’assemblage). Ce vin que la propriété considère idéal pour les beaux jours, accordé à une belle viande rouge, a été élevé douze mois en fûts de chêne et « la souplesse de ses tannins lui apporte une touche de gourmandise dès les premières années. »
Château Dauzac, Aurore de Dauzac 2016 (margaux), environ 19 euros

Une parcelle faite pour le blanc

Certes, cette appellation de la côte de Beaune située au pied de la colline de Corton produit plutôt du rouge (75 %). Mais difficile d’imaginer jour plus parfait que ce Chardonnay Day pour découvrir ou faire découvrir la version blanche de la discrète AOC ladoix, par exemple avec ce vin signé par le domaine Faiveley, maison familiale fondée en 1825 à Nuits-Saint-Georges qui possède plus de 120 hectare de vignes sur différents terroirs bourguignons (dont douze grands crus et vingt-cinq premiers crus). Acquise en 1995, la parcelle dont est issue cette cuvée était à l’origine plantée en pinot noir. Mais ce terroir de marnes et de calcaires s’est très vite révélé propice aux vins blancs.

En 2013, après des essais concluants (menés dès 2007 par Jérôme Flous, le directeur technique de la maison), Erwan Faiveley décide de replanter en chardonnay ces trois hectares étendus sur trois lieux-dits, notamment “les Marnées” et “La Blancharde”. C’est à ce jour la plantation la plus importante réalisée par les équipes du domaine et, « après quatre années de patience et de soins apportés à cette jeune vigne », ce millésime 2017 tout juste mis en vente est le premier à venir démontrer la qualité de ce terroir (le 2018, en cours d’élevage, viendra le confirmer). Si son potentiel de garde est de quatre à six ans, ce vin peut être dégusté dès maintenant à une température située entre 12 et 14°. Côté accords, la maison conseille un plateau de fruits de mer, une truite aux amandes ou encore du fromage de chèvre.

Domaine Faivelay, ladoix blanc 2017, environ 25 euros (prix départ cave)

De Chablis à Mâcon-Chaintré, célébrons le chardonnay

Comme chaque année depuis le lancement en 2010 de cette journée spéciale consacrée au cépage chardonnay, le bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) invite ses amateurs à le faire savoir sur les réseaux sociaux et à contribuer, grâce à leurs publications, à faire « comprendre et apprécier » d’un public toujours plus large les appellations blanches du vignoble bourguignon, « les plus connues ou les plus discrètes, de Chablis à Mâcon-Chaintré. »

Un duo de hashtags (#Chardonnay et #Bourgogne) suffira à se faire repérer. Mais on peut également partager son Chardonnay Day en utilisant l’outil de personnalisation proposé ici par le BIVB. Il permet de prendre une photo et de l’augmenter de quelques éléments graphiques avant de la poster. Cette journée du 23 mai sera également l’occasion de découvrir (et partager) de nombreux contenus qui seront publiés sur les différents réseaux sociaux des vins de Bourgogne.

Pépites pour passionnés

Demain et samedi 25 mai, des vignerons passionnés, chouchous des experts Bettane+Desseauve, iront à la rencontre des amateurs parisiens pour leur faire découvrir leurs pépites. Ce sera l’occasion de présenter le tout nouveau Club du Grand Tasting by iDealwine.

C’est quoi le Club du Grand Tasting by iDealwine ?
 Ce sont les vins qui nous font rêver…
« Chez Bettane+Desseauve, on chérit les grands crus universels mais il y a une seconde catégorie de vins qui nous font rêver : des 
flacons d’exception réalisés par des artisans inspirés. Ces vins, parfois inconnus, sont des détails de l’excellence viticole, des pépites dont l’une des caractéristiques malencontreuses est d’être difficiles d’accès. Ces vins nous ont donné envie de créer un lien entre ces producteurs talentueux et les amateurs exigeants. C’est le Club du Grand Tasting by iDealwine. »

…proposés au meilleur prix aux membres du Club
« L’objectif de ce club est de faire émerger des expressions originales et brillantes de l’univers viticole contemporain. Cette volonté, nous la partageons avec nos amis d’iDealwine, dont nous apprécions depuis longtemps la qualité et l’exigence de leur travail. Pour créer ce club, associer l’expertise commerciale et logistique d’iDealwine à notre quête du détail est vite apparu comme le meilleur moyen d’assurer aux membres du Club de profiter au mieux de ses avantages. », explique Thierry Desseauve.

Le Club du Grand Tasting by iDealwine au Carreau du Temple
Pendant les deux jours du Grand Tasting de Printemps, un espace sera réservé au Club. Vous pourrez vous inscrire et déguster la première cuvée coup de cœur de Thierry Desseauve : Orphée du Domaine des Poëte, « la plus belle expression de reuilly ».

Comment ça marche ?
L’inscription est gratuite. Chaque mois, les adhérents bénéficieront d’une offre spéciale sur un coup de cœur de Bettane+Desseauve, proposé au meilleur prix.

La page du Club :
https://www.idealwine.com/fr/LeClubDuGrandTasting.jsp
S’inscrire afin de ne rater aucune offre :
https://www.idealwine.com/fr/devenez_membre/user_registration.jsp?gt=le-club-le-grand-tasting

 

Les vignerons ardéchois visent la haute valeur environnementale

Avec la mise en place de la charte environnementale « Ardèche par nature » dont nous vous avions parlé dans le détail ici, les viticulteurs regroupés au sein de la structure Vignerons Ardéchois ont résolument ancré leur territoire dans une démarche de protection de l’environnement et des terroirs. Vingt-cinq vignerons s’étaient alors engagés à respecter et protéger l’eau, l’air, la faune et la flore et à mener leurs vignes de manière raisonnée. Considérant l’aspect environnemental du métier comme une priorité et la viticulture durable « d’une importance capitale pour les générations futures », cette importante union de viticulteurs accompagne également les domaines dans leur conversion aux pratiques bio, par des moyens financiers, humains, et matériels.

Aujourd’hui, c’est dans le cadre d’une démarche globale et commune que ces vignerons souhaitent répondre aux critères exigés par les pouvoirs publics afin que la quasi totalité de leurs surfaces soient labellisées Haute Valeur Environnementale (HVE) en 2025. Rappelons que ce dispositif issu du Grenelle de l’Environnement (2007) a pour but d’identifier et de valoriser les bonnes pratiques agricoles via un référentiel qui est une évaluation et non un cahier des charges restrictif ou exclusif. Quatre thèmes sont concernés, la biodiversité, la gestion phytosanitaire, les gestion des engrais et les gestion des ressources en eau. A l’horizon 2020, soixante vignerons devraient obtenir la certification HVE (niveau 3), dont les vingt-cinq engagés dans la démarche Ardèche Par Nature. 


DWWA 2019, la France au sommet

La liste complète des résultats de l’édition 2019 des Decanter World Wine Awards, compétition viticole d’envergure internationale lancée en 2004, sera connue mardi 28 mai, mais l’on sait déjà que la France s’est fait largement remarquer auprès du jury constitué d’un panel de plus de 280 juges venus de 30 pays (dont 70 Masters of Wine et 23 maîtres sommeliers). Les vins étant évalués en fonction de leur origine, ces derniers connaissent « les pays, régions, sous-régions, cépages, millésimes et tranches de prix » de chaque bouteille inscrite, il y en avait 17 000 cette année, issus de 57 pays (tous les critères d’évaluation et le système de notation sont détaillés ici). Pour ce qui concerne notre production hexagonale, « la France a encore une fois dominé le concours avec des vins d’une qualité exceptionnelle. »

Durant une semaine, les experts en charge de la dégustation ont débattu des mérites respectifs des vins présentés et parmi les cinquante étiquettes qui ont reçu cette année le titre convoité de Best in Show, treize sont issus du vignoble français, dont quatre de Bourgogne (Château de Meursault, Les Charmes Dessus 2017 et Clos des Epenots 2017 ; Christian Moreau Père et Fils, Le Clos 2017 ; Domaine de la Vougeraie 2016). Présidente du jury en charge de cette région, Jeannie Cho-Lee (Master of Wine) a déclaré à propos de ces succès bourguignons : « La région a connu une nette amélioration cette année. Les blancs sont vifs, sensationnels et délicieux. Des vins étonnants issus de villages ont reçu des médailles d’or, ce que l’on s’attend à voir habituellement dans de plus grandes régions. »

Grandes maisons ou petits producteurs, la Champagne a également brillé en récoltant quinze médailles d’or lors de cette seizième édition (qui en attribué 480 en tout) et la Provence a reçu un Best in Show grâce au bandol rosé du domaine La Suffrene dans le millésime 2018. Les vignobles de Bordeaux, d’Alsace et du Languedoc ont également gagné un prix dans cette catégorie et les deux dernières régions ont accumulé les médailles de platine (huit en tout), distinction accordée à 148 vins dans le monde.