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Mes magnums (77) le grand vin d’un rebelle

Domaine Gourt de Mautens,
IGP vaucluse 2013

Pourquoi lui
Aimer gourt-de-mautens pour la vie, c’est facile. Il suffit d’y avoir été une fois (deux, c’est mieux) et d’avoir bavardé avec Jérôme Bressy en regardant la colline, ses considérations sur le style, d’où il vient, tout ça. Ce garçon n’est pas un rebelle, en fait, c’est un chercheur intense (comme ses vins). Il n’a qu’une idée, livrer chaque année le meilleur gourt-de-mautens possible. Il y parvient souvent.

On l’aime parce que
Simplement, l’assemblage de huit cépages est une performance en soi, un jeu complexe où notre homme excelle. Ce millésime, c’est grenache noir, mourvèdre, carignan, counoise, vaccarèse, syrah, cinsault et terret noir. 2 % pour le terret noir. Ah, une pincée de sel, à peine. Bressy tient à ses cépages oubliés, plantés avec l’accord des autorités, accord invalidé quelques années plus tard. Il a refusé de se plier au diktat absurde, il a quitté l’appellation.

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L’Esprit souterrain qui habite Pommery

Olivier Kosta-Théfaine, Contempler le ciel, 2018. Photo : Michel Jolyot

Nous vous avions annoncé ici l’ouverture à Reims de la nouvelle Expérience Pommery, exposition d’art contemporain placée sous le commissariat d’Hugo Vitrani et intitulée L’Esprit Souterrain qui accueille jusqu’en juin les œuvres d’une vingtaine d’artistes internationaux issus de générations et de pratiques différentes. « Ni institution, ni musée mais bien maison de champagne, Pommery, avec son engagement dans l’art, a ouvert les portes d’un mécénat d’entreprise sans pareil. » La preuve dans cette série d’images donnant un (petit) aperçu de cette nouvelle proposition qui se déploie dans les caves du domaine, dédale de dix-huit kilomètres situé à trente mètres sous terre.

Pablo Valbuena. Photo : Fred Laures
SKKI, The Memory Hole, 2018. Photo : Fred Laures
Antwan Horfee, The Rave Cave, 2018. Photo : Fred Laures 
Holly Hendry, Homeostasis II, 2018. Photo : Fred Laures 
Cleon Peterson, Into the Night, 2018. Photo : JP Gabriel

Tania Mouraud, VANITASVANITATUMETOMNIAVANITAS, 2018. Courtesy de l’artiste et de la galerie Rabouran Moussion (Paris).

Ruinart en masterclass exceptionnelle

Avis aux œnophiles, novices ou expérimentés : « Sans autre formation professionnelle qu’une gourmandise certaine des bonne bouteilles »*, ils peuvent s’inscrire dès aujourd’hui à une série de masterclass exceptionnelles qui se tiendront les 19, 20 et 21 octobre au sein de l’éphémère et parisienne Maison 1729. Animées par Frédéric Panaïotis, chef de cave de Ruinart, Caroline Fiot, œnologue ou encore Raphaële Léon-Grillon, œnologue et responsable de la production chez Ruinart, ces dégustations permettront de mieux saisir et comprendre l’esprit et le style de la maison. Avec à l’appui des cuvées représentatives, tel le Brut Rosé, cuvée historique qui joue parfaitement sur la complémentarité des chardonnays de la côte des Blancs et des pinots noirs de la montagne de Reims et de la vallée de la Marne. Ou la cuvée signature « R », expression première du “goût Ruinart”. Autour du chardonnay, fil conducteur de tous les assemblages de la maison, pinot noir et pinot meunier apportent leurs notes et leur structure. « Dans ses deux versions, brut non millésimé et millésimé, “R” permet de réaliser des accords mets et vins variés et plus pointus. Les deux formats de champagnes millésimés, 2007 en magnum et 2010 en bouteille, mettront en avant l’influence du contenant dans le vieillissement », souligne Frédéric Panaïotis. Pour compléter et prolonger la découverte, la masterclass se terminera sur quelques accords gourmands.

Horaires et tarifs :
Samedi 20 octobre et dimanche 21 octobre, de 11 h à 13 h et de 14 h à 16 h.
90 euros par personne, 4 cuvées au programme. Inscription ici.

* La citation est de Colette.

Le Ruinart Sommelier Challenge expliqué par Frédéric Panaïotis, chef de cave de la maison Ruinart

Demeure éphémère de Ruinart au cœur de Paris, la Maison 1729 accueillera le lundi 22 octobre la première édition française du Ruinart Sommelier Challenge. Lancé en 2010 aux Etats-Unis, ce programme international est aujourd’hui organisé dans douze pays. « Plus qu’un concours, il s’agit d’un moment privilégié de rencontres, d’échanges et de partage d’expériences pour les sommeliers », précise Frédéric Panaïotis, chef de cave de la maison, qui en est l’animateur et l’un des initiateurs.

Qu’elle est la particularité de ce challenge ?
Lorsque nous l’avons créé, notre ambition était d’apporter aux sommeliers des connaissances autres que celles qu’ils pouvaient trouver dans les livres, sur Internet ou dans les dégustations classiques. Ce challenge devait non seulement mettre en lumière les plus grands talents, mais aussi avoir un objectif éducatif et participer au développement et à la promotion de la formation continue au sein de la filière vin. Nous avions également envie d’inviter les sommeliers à vivre une belle aventure humaine. Une expérience inoubliable autant qu’inspirante. Tout a commencé en 2010 avec une première édition à New York, suivie d’autres sessions la même année à Chicago, Miami et San Francisco. En huit ans, nous sommes passés de un à douze pays. Nous avons réussi à construire une belle communauté de sommeliers. Des groupes se sont formés, qui communiquent régulièrement sur les réseaux sociaux et se retrouvent à travers le monde.

Comment se déroule l’événement ?
La matinée s’ouvre sur une dégustation à l’aveugle. L’épreuve, d’une quarantaine de minutes, est assez technique. Nous demandons aux sommeliers de décrire précisément quatre vins tranquilles ou pétillants et d’en tirer des conclusions, à mots choisis, en s’approchant au plus près de leur identification. Deux vins sur quatre doivent être commentés en anglais. Nous leur demandons aussi des suggestions d’accords et de température de service. Pendant la dégustation, le jury établit une grille de correction des copies. Cette année, j’aurai à mes côtés Hervé Bizeul et Thierry Desseauve, président de Bettane & Desseauve.

Vous basez-vous sur un thème précis ?
Oui, différent chaque année, il n’est dévoilé qu’au début de l’épreuve. En guise d’exemple, nous avons abordé lors de précédents challenges des sujets tels que la couleur des vins rosés, les thiols dans les vins ou encore la physique de l’effervescence (Phys behind the fizz). Après l’exercice pratique, j’anime donc une présentation sur un sujet technique en lien avec le thème du jour et cette séance est illustrée par une dégustation. La matinée se conclut par un déjeuner accompagné de cuvées de la maison Ruinart. Pour cette édition exceptionnelle, j’ai travaillé des accords mets-vins avec le chef invité de la Maison 1729, le triplement étoilé Emmanuel Renaut (Flocons de sel, Megève). Les résultats finaux sont communiqués le jour-même avec l’annonce du sommelier ou de la sommelière qui viendra approfondir ses connaissances à nos côtés, en Champagne.

Quel est le programme de ce séjour champenois ?
Le ou la gagnant(e) de cette première édition française sera convié(e) en juillet 2019 à un séjour de formation et de découverte de quatre jours en Champagne aux côtés des sommeliers vainqueurs des autres Ruinart Sommelier Challenge organisés dans le monde. Outre la visite privée des crayères de la maison Ruinart, le programme, qui se veut à la fois instructif, convivial et gourmand, comprend des sessions de dégustation uniques autour de différents styles de blanc de blancs (le chardonnay étant la signature de la maison Ruinart, ndlr), la découverte de la région, de son terroir, de sa géologie, de sa gastronomie. Une visite du vignoble expérimental du CIVC (interprofession du champagne, ndlr) est aussi prévue. L’occasion d’aborder notamment le développement durable et l’évolution de la viticulture dans les prochaines décennies. Notre objectif est offrir aux sommeliers le voyage le plus enrichissant qu’ils aient jamais fait autour du vin.

Pour s’inscrire au Ruinart Sommelier Challenge de Paris, c’est ici.

Par Pascale Cassagnes
Photo : Erwin Olaf

Le bordeaux de demain (si l’on ne fait rien)


Goûter aux effets du réchauffement climatique, c’est la proposition littérale qui est au cœur du projet Bordeaux 2050 porté par l’association des journalistes de l’environnement (AJE) et le viticulteur, chercheur et œnologue Pascal Chatonnet, fondateur du laboratoire Excell, autour d’un vin confectionné de façon expérimentale afin de « démontrer concrètement la réalité du changement climatique à travers un symbole fort. » Après sa présentation en avril dernier à Paris, ce “vin du futur” s’est récemment fait remarquer au siège de l’ONU, où Patricia Espinosa, secrétaire exécutive des Nations-Unies en charge des changements climatiques, s’est prêté au jeu de la dégustation comparative (photo).

La cuvée Bordeaux 2050 est un assemblage de merlot et de cabernet-sauvignon, deux typiques cépages bordelais provenant ici de climats significativement plus chauds et plus secs (Languedoc-Roussillon et Tunisie, où ils ont connu un cycle végétatif plus court que celui actuellement en cours à Bordeaux), qui a été élevé en laboratoire « dans les conditions de ce que pourrait être le climat aquitain de 2050 » (tous les détails sont ). Le vin ainsi obtenu n’est ni meilleur, ni plus mauvais que celui élaboré traditionnellement dans le Bordelais. C’est un vin très différent, ces cépages présentant des profils analytiques et, surtout organoleptiques, très éloignés du profil original actuel.

Après avoir goûté un château-les-morins 2016, Patricia Espinosa a commenté la cuvée Bordeaux 2050 : « Ce vin n’a pas le même corps, ni les mêmes arômes. Le goût est légèrement plus amer également. Le message que nous devons faire passer à nos sociétés et au monde, c’est qu’il est plus que nécessaire d’adresser les problématiques liées au changement climatique. En effet, il y a déjà des effets réels sur nos vies quotidiennes et c’est le cas pour la filière viti-vinicole, ce que nous sommes trop peu encore à avoir compris. » Satisfaite de l’intérêt manifesté pour cette cuvée expérimentale au plus haut niveau des Nations-Unies, l’AJE, que préside Valéry Laramée de Tannenberg, estime avoir franchi une étape.

Yves Leers, auteur spécialiste de l’environnement et membre de l’AJE, indique cependant que le projet Bordeaux 2050 doit aller encore plus loin « afin de sensibiliser toujours plus de leaders d’opinion dans un seul et unique but : éveiller les consciences face aux risques liés au réchauffement dont nous avons eu un exemple cet été 2018 » Un réveil des consciences qui doit passer par un autre mode de vie « compatible avec l’objectif de ne pas dépasser deux degrés de plus au cours de ce siècle. Les temps changent et les perdants seront ceux qui auront choisi l’immobilisme. »

Un jardin à déguster

©Yann Monel

Propriété dont l’histoire remonte à 1729, le château Larrivet Haut-Brion appartient à la famille Gervoson depuis 1987. C’est là que dans un esprit familial, Philippe et Christine ont élevé leurs vins – avec le concours des œnologues Michel Rolland puis Stéphane Derenoncourt – en même temps leurs trois filles, Emilie, Charlotte et Valentine. Si ces “Demoiselles de Larrivet” ont inspiré l’une des étiquettes du château (c’est le nom du second vin), elles sont aussi à l’origine de la création d’une rose, « fleur délicate et odorante » imaginée par le pépiniériste Meilland Richardier. Un premier hommage au jardin qui a inspiré à Emilie Gervoson, l’aînée de cette féminine fratrie, un projet paysager d’envergure lancé il y a trois ans avec la scénographe et paysagiste Soline Portmann. Il mêle, dans un bel esprit de continuité, l’amour du vin, de la nature et de la transmission.



Installé en lieu et place d’une ancienne prairie composée de graminées et de fleurs vivaces, ce jardin ponctué de piquets en acacia rappelant la structure de la vigne et organisé selon l’encépagement de la propriété (85 % des cépages sont consacrés à la production des rouges et 15 % à celle des blancs) met notamment à l’honneur des essences végétales naturellement présentes dans le parc du château (sauges, thyms, scabieuses, achillées, etc.). Le souhait d’Emilie étant que le visiteur puisse déguster cette promenade « comme l’on déguste un bon vin », chaque caractéristique des millésimes de Larrivet Haut-Brion trouve ici sa traduction végétale. Avec pour maîtres mots l’équilibre et la complexité, les 4 000 m² du Jardin d’Ivresse accueillent et mettent en scène 7 500 végétaux illustrant les vins blancs et 15 000 vivaces et graminées évoquant les rouges.

Ce foisonnement fait le bonheur des oiseaux migrateurs et du microcosme pollinisateur qui trouvent là, au même titre que le promeneur, un véritable havre de paix. Comme lors de la dégustation d’un vin, l’éveil des sens commence avec les yeux. Des essences à fleur d’eau (la propriété tient son nom du cours d’eau qui la traverse, le Larrivet) à celles situées à la lisière des bois, ce lieu à part ne cesse de dialoguer avec la vigne et les vins de la propriété par son découpage et ses camaïeux opalin et carmin. Au printemps, ses teintes fraîches rappellent celles des vins blancs, « anis, vert amande, or. » Puis, les couleurs du paysage prennent les nuances rubis des vins rouges, framboise l’été et cassis ces temps-ci. Vivante proposition que le temps ne cessera de modifier et bonifier, l’endroit offre à l’amateur, de vin comme de jardin, un bel aperçu de l’art de l’assemblage.

De gauche à droite, Echinacea purpurea ‘Hot Lava’, Kniphofia ‘Percy’s Pride’ et Sanguisorba officinalis ‘Tanna’. Photos : Yann Monel.

Mes magnums (76). En discret hommage et soutien à Hubert de Boüard

Château Angélus, saint-émilion grand cru 2014

Pourquoi lui
Hubert de Boüard, l’auteur de ce vin, a pris l’habitude de qualifier chaque millésime d’un mot. Pour 2014, c’est « L’Indien ». Ce n’est pas à cause de quelque arôme épicé, il s’agit de l’été, l’été indien qui s’est installé peu à peu pour donner, in fine, un octobre « doré, chaud, magnifique. » Peaufinage des maturités, vendanges repoussées, vin raffiné.

On l’aime parce que
Mille raisons. Par quoi commencer ? L’opiniâtreté d’Hubert de B. ? L’immense qualité d’Angélus sur une longue période, signe de talent et de terroir ? L’intelligence du processus de transmission à la génération montante ? La grande implication dans le développement de l’appellation ? Les sujets abondent qui, tous, disent la même chose. Reste le vin, épatant, comme toujours. Ici, dans un millésime peut-être un peu plus souple que 2015, le temps le dira.

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Grand Tasting Paris. Vite, un billet

La billetterie du Grand Tasting est ouverte. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…
Le programme des master class et des ateliers gourmets sera mis en ligne très prochainement. Restez connecté !
En attendant la session 2018, voilà un petit bêtisier vidéo du Grand Tasting 2017.

Grand Tasting Paris
30 novembre et 1er décembre 2018, Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, 75001 Paris
le site : https://www.grandtasting.com/billetterie/

3 questions à Michel-Édouard Leclerc

Michel E. Leclerc a répondu aux questions de Pierre Guigui sur le positionnement de ses magasins pendant les Foires aux vins. Où l’on apprend que Michel-Edouard Leclerc est fan de… Château Reignac !

Le Douro coule à Bordeaux

Photo : Porto & Douro Wines

Chaque année, la fondation pour la culture et les civilisations du vin propose à un territoire viticole de présenter durant trois mois au public de La Cité du vin une exposition originale assortie de nombreux événements. Inaugurée en 2017 avec la Géorgie et une exposition archéologique co-organisée avec l’Etat géorgien et le musée national de Tbilissi, cette proposition culturelle (qui se poursuivra l’an prochain avec l’Argentine) a permis à plus de 50 000 visiteurs de se plonger dans la richesse historique du plus ancien pays viticole au monde. On souhaite le même succès à cette deuxième édition de “Vignoble invité” qui ouvre aujourd’hui à Bordeaux. Baptisée Porto : Douro, l’air de la terre au bord des eaux, elle a été conçue et financée par la ville de Porto, en collaboration avec la Fondation.

Porto, l’une des plus anciennes appellations d’origine contrôlé du monde – le décret-loi date de 1756 – prend ses quartiers d’automne au sein du musée bordelais en même temps que les terres où il est né, exploitées depuis l’Antiquité, où se déploient aujourd’hui 26 000 hectares de vignes et des paysages inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. Au fil d’un parcours dont le commissariat a été confié à Nuno Faria et Eglantina Monteiro, respectivement directeur artistique du CIAJG (Centro Internacional das Artes José de Guimarães) et anthropologue, et la scénographie réalisée par l’architecte Bartira Ghoubar, se dévoilent « les scintillations contemporaines d’un patrimoine paysager qui met l’accent sur la relation ancestrale entre l’homme et la nature, à travers une approche sensible et pluridisciplinaire. »

En préambule, Eglantina Monteiro explique que « Douro est le nom d’un fleuve devenu également le nom d’une région. Une véritable rencontre entre l’eau, la roche, la nature, les animaux et les hommes où tout est démesuré : la vallée profonde et serrée, la température brûlante, la réverbération du schiste brillant et les terrasses en escalier que les hommes ont créées sur les pentes. Car ce sont les vignes qui ont été la motivation pour défricher ces pentes raides. » Plus qu’une approche didactique, l’exposition propose au visiteur « une expérience sensible et sonore axée sur la durée autant que sur l’espace. » Ses commissaires ont souhaité exprimer les tensions sociales et politiques qui se cristallisent sur un même territoire entre le Douro viticole et rural, qui produit aussi du vin tranquille, et Porto, ville de négoce où transite le « vin de Porto » également produit dans le Douro.

« Le projet d’exposition que nous avons préparé peut être compris comme une composition ; il (…) articule, fait cohabiter des sons anciens et contemporains, témoignages entendus, voix de l’au-delà et visions du passé projetés dans le présent.
C’est, dans sa version aérienne,
un paysage sonore » 


Nuno Faria, co-commissaire
de l’exposition

Le vignoble du Douro, au Portugal (photo : Porto & Douro Wines)

Porto : Douro, l’air de la terre au bord des eaux. 5 octobre 2018-6 janvier 2019

Les billets pour l’exposition temporaire “vignoble invité” de La Cité du vin et tous les événements qui y sont associés (dégustations, ateliers, conférences, films, rencontres, etc.) sont disponibles ici.