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Rendez-vous à la citadelle

Pour la vingt-quatrième édition du week-end consacré aux vins de l’AOC blaye-côtes-de-bordeaux, rendez-vous œnotouristique devenu incontournable qui a accueilli l’an dernier plus de 15 000 visiteurs venus de toute la France, un chiffre record, les amateurs sont attendus samedi et dimanche de 10 h à 20 h au cœur de la citadelle de Blaye. « Réunir 80 vignerons (la liste est ) pendant deux jours dans un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco avec des vins de qualité à découvrir, c’est la formule à la fois simple et originale du Printemps des vins de Blaye. Notre force, c’est de proposer un programme riche et convivial dans un cadre unique, adapté à un public de tout âge, touristique et familial », explique Mickaël Rouyer, directeur de l’appellation. Ateliers d’initiation à la dégustation, atelier d’assemblage, démonstrations culinaires, visites guidées de la citadelle, balades en bateau, démonstration de rouleurs de barriques, labour à cheval, marché gastronomique, les nombreuses animations qui émailleront ces deux festives journées sont à découvrir ici.

Dans les yeux de Pichon Baron

« Ceux qui sont déjà venus au Château Pichon Baron savent que l’excellence de nos vins est le fruit de plusieurs éléments essentiels : un lieu magique et envoûtant, un terroir exceptionnel et une équipe dévouée. Patience, rigueur, travail et soin se conjuguent au fil des saisons, à la vigne et au chai, pour laisser s’exprimer le fabuleux terroir qu’est celui de Pauillac.
Immergez-vous dans cette magnifique aventure, qui se répète chaque année pour élaborer les plus grands vins de Château Pichon Baron. »

Les vins d’abbayes sont à Paris

Les vignerons propriétaires d’abbayes viticoles seront à Paris ces vendredi et samedi à l’occasion du douzième salon – ouvert aux professionnels comme aux particuliers – consacré à leurs vins. Hérités du travail des moines depuis plus de 900 ans et témoins de leur rôle prépondérant dans l’histoire de la vigne, ces domaines pas tout à fait comme les autres sont exploités par des propriétaires privés qui continuent de faire vivre ce patrimoine œnologique et culturel (abbayes de Fontfroide, de Valmagne, de Morgeot, etc.) ou par des communautés religieuses (abbayes de Lérins, du Barroux, de Jouques).

Comme chaque année, c’est l’ancienne abbaye bénédictine de Saint-Germain-des-Prés qui accueillera des producteurs venus de Bourgogne, du Languedoc, de Champagne, de Bordeaux ou encore de la vallée du Rhône (la liste complète est ) avec des millésimes anciens et récents, pour la plupart issus d’une viticulture bio ou raisonnée. Une conférence intitulée « A la table des moines » se tiendra vendredi à 19 h et un nouveau parcours de découverte et d’initiation permettra aux amateurs de gagner des cadeaux. Entrée : 5 euros, plus de renseignements sur le site de l’association des vins d’abbayes, c’est par ici.

« Au Moyen-âge, les religieux ont joué un rôle décisif dans le développement des grands vignobles et la pérennisation et l’amélioration des savoir-faire dans la culture de la vigne et l’élaboration du vin. »

Guillaume Deglise quitte la direction de Vinexpo

Le directeur général de Vinexpo, Guillaume Deglise quittera officiellement ses fonctions à l’issue du salon Vinexpo Hong Kong, qui se tiendra du 29 au 31 mai 2018.

Après une première partie de carrière remarquée en Champagne chez Bollinger, puis comme directeur de la filiale suisse de Laurent-Perrier, Guillaume Deglise est arrivé à la tête de Vinexpo en septembre 2013. Sous sa direction, l’entreprise a réussi le redressement de Vinexpo Bordeaux et le fort développement de Vinexpo Hong Kong, leader des événements du secteur des vins et spiritueux en Asie. Le lancement des salons de Tokyo (2014), New York (2018) et Paris (prévu en 2020), ainsi que du concept de convention d’acheteurs, Vinexpo Explorer, sont également à mettre à son crédit ainsi que le partenariat avec bettane+desseauve, Vinexpo feat. bettane+desseauve, mis en place en 2017 avec un pavillon dédié.
« Nous saluons le professionnalisme et le leadership de Guillaume Deglise, qui a réussi le développement de la marque Vinexpo dans un secteur très concurrentiel », a déclaré Patrick Seguin, Président du directoire de l’entreprise et de la CCI de Bordeaux-Gironde.
« Ces cinq années à la tête de Vinexpo, au contact des vignerons, du négoce et des acheteurs de la filière, ont été pour moi très enrichissantes » a expliqué Guillaume Deglise avant d’ajouter : « Je remercie les clients et les partenaires de Vinexpo pour leur confiance, et l’équipe de Vinexpo que j’ai eu l’honneur de diriger ». Il a précisé qu’il entendait poursuivre sa carrière dans le domaine des vins et spiritueux.

Saumur, préservation d’une légende

Exploités depuis 1931 par le centre hospitalier de Saumur, les dix hectares de vignes de cabernet franc légués par Antoine Cristal – qui inventa ici un système de murs (trois kilomètres en tout) le long et au travers desquels la vigne pousse dans un microclimat particulier, la chaleur accumulée par les pierres permettant d’amplifier la maturité des baies – ont récemment connu quelques difficultés d’ordre climatique et financier. Cela a conduit le centre hospitalier à rechercher l’appui des vignerons saumurois afin de garantir la pérennité de ce clos inscrit à l’Inventaire du patrimoine et la renommée de ses vins. Conformément à la volonté d’Antoine Cristal, l’objectif était de confier ce domaine à un exploitant capable d’investir sur le long terme, mais également au fait des exigences de la viticulture bio.

« Forte de ses valeurs coopératives et de son savoir-faire », la cave Robert & Marcel implantée à Saumur en 1957 s’est portée candidate, prenant en charge dès 2016 « un vignoble fatigué, fortement déplanté et pénalisé par des travaux d’entretien du vignoble très en retard. » De façon bénévole, soixante adhérents de la coopérative se sont mobilisés au long d’un travail de sauvegarde qui a duré deux ans : broyage de l’herbe, taille, remise en état du palissage, ébourgeonnage, vendanges, travail de la terre, etc. Cet engagement des vignerons a eu pour conséquence la signature le mois dernier d’un bail emphytéotique portant sur une durée de 25 ans entre le centre hospitalier de Saumur et la cave Robert & Marcel.

Cette dernière s’est dotée d’une SCEA responsable de l’exploitation, de la vinification et de la commercialisation du clos et chargée, entre autres projets, de la mise en place d’une équipe et d’un outil performants (dont un nouveau chai), de la restructuration de 60 % du vignoble tout en préservant le patrimoine historique (vignes les plus anciennes, murs), de la création d’une vente aux enchères au profit de l’hôpital et de l’instauration d’une nouvelle stratégie commerciale « privilégiant les circuits courts, les ventes en ligne, les réseaux cavistes, restaurants et hôtels de qualité en France et à l’export. » L’amateur devrait pouvoir juger du travail mené par la coopérative saumuroise fin 2019, début 2020.

« Notre ambition est de redonner son aura au Clos Cristal et de diffuser son image de vignoble icône du Val de Loire auprès des réseaux d’amateurs de vin. Nous souhaitons également valoriser l’hôpital et la ville de Saumur en tant qu’héritiers du patrimoine culturel d’Antoine Cristal. »

Nicolas Emereau, 

directeur général
de la cave Robert & Marcel

2017, millésime inattendu

A quelques jours de l’ouverture à Bordeaux de la semaine des primeurs, nous reproduisons ci-dessous le point de vue sur le millésime 2017 de la société de conseil fondée en 2001 par Hubert de Boüard, dont les œnologues accompagnent aujourd’hui le travail de plus de 80 propriétés en France et à l’étranger.

« Démarré sous le signe de la précocité, ce millésime aura finalement des vendanges qui s’étalent sur plusieurs semaines avec des merlots ramassés au mois de septembre, bien équilibrés, sur la fraîcheur, ce qui correspond aussi à une tendance, au goût actuel des consommateurs. Ces raisins donnent des jus concentrés en fruits rouges, avec une acidité qui soutient cette fraîcheur aromatique. Il faudra attendre la deuxième semaine d’octobre pour que les cabernets francs puis les cabernets-sauvignons arrivent à maturité. Là aussi la fraîcheur des jus, leur belle acidité aux côtés épicés, aux notes de petits fruits sauvages sont au rendez-vous.

L’extraction lors des vinifications, sera un maître mot de la réussite des équilibres du vin fini. Cette extraction s’est faite tout en douceur, privilégiant le toucher des tanins et signera ainsi l’ADN du millésime. Les couleurs sont belles, foncées sans être noires, vives, intenses. C’est avant tout un millésime d’appétence, de sapidité où la pureté du fruit est gardée par une climatologie et une vinification adaptée. Pour tous ceux qui n’ont pas été affectés lourdement par le gel, vécu pour certains comme une amputation, ce millésime s’inscrit dans la lignée des très belles expressions bordelaises. Equilibre, pureté, charnu des tanins, fraîcheur et appétence. »

Un Tokaji Aszú 1963 aux enchères le 21 avril

Un Tokaji Aszú 5 puttonyos 1963 : la région de Tokaj commence à assumer son histoire en proposant douze bouteilles de 50 cl de ce vin sorti tout droit de la cave d’État. Une première pour la vente aux enchères annuelle de Tokaj qui a lieu tous les ans en avril. L’occasion d’acquérir des vins dans des millésimes récents comme des vins historiques et rares.

Faites vos jeux entre Tokaj et Londres
Pour sa 6e édition, la vente aux enchères de Tokaj a pris ses quartiers aussi à Londres. Les intéressés pourront enchérir depuis la ville de Tokaj et depuis le très chic club 67 Pall Mall situé dans le quartier historique de St James’s, le samedi 21 avril à 15h30 précises. Si vous n’êtes ni en Angleterre, ni en Hongrie, vous pourrez miser sur les l’un des lots uniques au téléphone également. La Confrérie de Tokaj s’est étendue au cours de l’hiver en Angleterre mais aussi aux Etats-Unis pour faire connaître son action. Des dîners ont été organisés dans les ambassades à Washington et à New York. À Varsovie et Budapest, les lots ont été présentés à la presse et aux acheteurs potentiels lors d’événements organisés par la Confrérie.

Remarquable millésime 2017
La vente s’étoffe également par le nombre de lots qu’elle présente. Trente et un exactement proposés par vingt-quatre producteurs pour une estimation de 225 000 euros.
Des furmint secs ciselés du remarquable millésime 2017, des hárslevelű, des kabar, des szamorodni doux, un szamorodni sec et quelques aszú d’exception, une large panoplie de vins contemporains de Tokaj. On retrouve les classiques fidèles des enchères, Barta, Budaházy, Pajzos, Samuel Tinon, Hétszőlő, Béres Winery, Sauska, Royal Tokaj, Kikelet, Kvaszinger, Erzsébet Pince, Zsirai Pincészet, Myrtus, Füleky, Demetervin, Disznókő ou Holdvölgy et des nouveaux venus comme Préselő Winery ou Sárospataki Borterasz, vin de la commune de Sárospatak qui propose un furmint sec du Cru Megyer 2017. La première vente aux enchères de Tokaj, en 2013, rapporta 67 500 euros et l’an passé la somme record de 116 390 euros fut atteinte.

Le Printemps de Tokaj, rendez-vous annuel
Comme tous les ans, la vente aux enchères se passe le troisième samedi d’avril, dans le cadre du Printemps de Tokaj. Se réunissent à cette occasion les amateurs du vin blanc hongrois, sommeliers, restaurateurs, consommateurs, vignerons, journalistes, passionnés, bref, tous ceux qui, une fois par an, souhaitent fêter le vin. Au choix, deux soirées le vendredi soir. L’intronisation de nouveaux membres se déroulera à Tokaj dans la cave d’ Hétszőlő et précédera la vente aux enchères. La journée sera cloturée par un dîner de gala avec accords mets et vins. Le dimanche est consacré à la visite des vignerons, avec un brunch à Sárospatak, la visite de la Grande Librairie du collège et lycée réformé et la visite du château Rákóczi dans cette ville miniature mais hautement culturelle de la région de Tokaj.

Catalogue complet sur le site de la Confrérie de Tokaj : https://tokajiborlovagrend.hu/en/news/

Mes magnums (62), un champagne avec du caractère dedans

Champagne Michel Gonet,
blanc de blancs grand cru 2002

Pourquoi lui
Dans son grand millésime champenois, 2002, il arrive à point nommé. Il est temps pour lui de passer dans les verres.

On l’aime parce que
Encore un champagne de caractère. C’est très plaisant et de plus en plus. Sa provenance, Le Mesnil-sur-Oger, ajoute une pointe de désirabilité.

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Les vins du Sud-Ouest enthousiasment le monde

Issus d’un vignoble récipiendaire du titre de « Région viticole de l’année » décerné par le magazine américain Wine Enthusiast (nous vous en avions parlé ici), les vins du Sud-Ouest ont fortement progressé à l’export en 2017, dans toutes les couleurs et catégories d’appellations.

Avec une croissance de ses exportations de 12,8 % en volume et 12,5 % en valeur, ce qui représente 9 millions de cols et 15 millions d’euros supplémentaires sur 12 mois, et une progression du chiffre d’affaires de 19 % côté blanc, de 6,2 % pour les vins rouges et rosés, de 12 % pour les vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC) et de 13 % pour les indications géographiques protégées (IGP), l’interprofession parle d’une année qui « fera date. »

Si ce dynamisme est illustré de façon significative sur le marché nord-américain, notamment par le bond de 42 % en volume et 35 % en valeur des IGP, les vins du Sud-Ouest progressent également en Europe. Sur leur marché historique, l’Angleterre, le chiffre d’affaires des IGP a enregistré une hausse de 38 % et celui des vins d’AOC, de 34 %. En Allemagne et aux Pays-Bas, ces hausses sont respectivement de 5,3 et 6,6 %. En Asie, la tendance est également à la hausse avec une progression de 4,4 % des volumes exportés sur le marché chinois.

« Ces progressions montrent que le travail collectif initié depuis 10 ans sur les marchés ciblés porte ses fruits. L’objectif est désormais d’approfondir cette dynamique en maintenant nos investissements sur les pays prioritaires, en particulier les Etats-Unis, sans pour autant négliger les pays européens. »

Paul Fabre,
directeur de l’interprofession des vins du Sud-Ouest

Passage de relais en Champagne

Après dix-neuf années passées au sein de la maison Pol Roger, Dominique Petit a pris sa retraite à la fin du mois de mars, passant le relais en ce début de semaine à Damien Cambres (photo), 43 ans. Né à Chalons-en-Champagne, le nouveau chef de cave de Champagne Pol Roger est titulaire du diplôme national d’œnologie et doté d’une expérience de vingt ans dans l’univers de la coopération. Chez Nicolas Feuillatte d’abord, où il est resté de 1997 à 2012, sa mission se déployant du laboratoire à l’ensemble de la production. Au sein du groupe Gouttes d’Or Union, ensuite, où il a occupé la fonction de directeur de production, puis de directeur général jusqu’en 2017.

Ces derniers mois, Dominique Petit s’est attaché à transmettre à son successeur le savoir-faire et la philosophie de cette maison fondée en 1849 qui « élabore des cuvées d’une qualité exemplaire et d’une grande régularité qui séduisent les connaisseurs du monde entier. » Des vins que celui qui en a eu la charge durant près de deux décennies qualifie de floraux, élégants et subtils, tirant leur quintessence d’un long vieillissement sur lies. « Nul doute que Damien Cambres aura à cœur d’assurer et de perpétuer l’exigence qualitative des champagnes Pol Roger », précise l’indépendante et familiale maison qui commercialise environ 1,7 million de bouteilles, dont plus de 84 % à l’export.