Les grands bordeaux présentés par Duclot : 1966, 1976, 1986, 1996, 2006
Guide des vins, le palmarès 2018
Michel Bettane, Thierry Desseauve et toute leur équipe ont fêté la sortie de la nouvelle formule du Guide des Vins bettane+desseauve 2018 en compagnie des talentueux lauréats, aux Caves Legrand à Paris.
1e rangée, de gauche à droite
Matthieu Cosse (Domaine Cosse-Maisonneuve – Vin de l’année)
Catherine Maisonneuve (Domaine Cosse-Maisonneuve- Vin de l’année)
Gérard Chave (Domaine Jean-Louis Chave – Vin de l’année)
François Mitjavile (Château Tertre-Roteboeuf – Producteur de l’année)
Marlène Soria (Domaine Peyre Rose – Vin de l’année)
Thierry Desseauve
Philippe Sereys de Rothschild (Château Mouton-Rothschild – Le producteur numéro 1)
Michel Bettane
Vincent Avenel (Domaine Chanson Père et Fils – Les vins numéro 1)
Arnaud Richard (Laurent Perrier – Producteur de l’année)
Charles Perrin (Famille Perrin – Producteur de l’année)
Dimitri Augenblick (Château Cos d’Estournel – Vin de l’année)
Bastien Gaillardon (Mas Jullien – L’expression du Terroir)
2e rangée, de gauche à droite
Thomas Margeon (Domaine René Bouvier – L’émotion de l’année)
Stéphane Tissot (Domaine André et Mireille Tissot-Stéphane Tissot)
Ludovic David (Château Marquis de Terme – Confirmation de l’année)
Pascal Prudhomme (Champagne Castelnau – La révélation de l’année)
Manuela Mouroux (Domaine J.A. Ferret – Vin de l’année)
François Dauvergne (Dauvergne Ranvier – La signature de l’année)
Jean-Hervé Chiquet (Champagne Jacquesson – Vin de l’année)
Marine Castel (Château Suduiraut – Vin de l’année)
Sébastien Leger (Domaine de l’Île – Découverte de l’année)
Denis Retiveau (Domaine des Champs Fleuris – Le meilleur rapport prix-plaisir)
Olivier Merlin (représentant de l’AOP Mâcon et Mâcon Village – Le Vignoble de l’année)
Marie Pierlot (Piper-Heidsieck – Progression de l’année)
Sara Lecompte (Château Léoville Poyferré – Le vin à mettre en cave)
Ceux qui n’ont pas pu se déplacer pour cause de vendange :
Château des Tours (Producteur de l’année)
Château Pavie (Vin de l’année)
Clos Saint Vincent (La belle surprise)
Clos Venturi (La confirmation de l’année)
Domaine Anne et Hervé Sigaut (Le vin à mettre en cave)
Domaine Bart (Vin de l’année)
Domaine de l’Oratoire Saint-Martin (Domaine bio de l’année)
Domaine de la Vougeraie (Producteur de l’année)
Domaine Leroy (Producteur de l’année)
Domaine Louis-Claude Desvignes (Producteur de l’année)
Domaine Thibaud Boudignon (Producteur de l’année)
Mas Conscience (Le grand retour)
Les millésimes en 6 par Thierry Desseauve, épisode 1 : 1966
Les grands bordeaux présentés par Duclot : 1966, 1976, 1986, 1996, 2006
Voyages insulaires à Palmer
A l’initiative du Fonds régional d’art contemporain (Frac) d’Aquitaine, neuf lieux de la région Nouvelle-Aquitaine invitent depuis le printemps dernier leurs visiteurs au dépaysement. Parmi eux, le château Palmer (Margaux) qui a inauguré le week-end dernier une exposition de la photographe Maitetxu Etcheverria, co-produite avec le Frac, l’Institut départemental de développement artistique et culturel (Iddac) et la galerie bordelaise Arrêt sur l’image avec le soutien du Conseil départemental de la Gironde, de Gens d’estuaire et de Central Dupon Images.
« Interpellée par la disparition de l’île de Trompeloup, au large de Pauillac, la photographe pose depuis deux ans son regard sur le chapelet d’îles de l’estuaire de la Gironde. Entre environnement en mutation permanente et ouvriers agricoles en mouvement, le temps fait son oeuvre, la nature aussi. Derrière l’objectif de Maitetxu Etcheverria, des parenthèses se dessinent. Des décors d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. Si loin, si proches. Autant de voyages immobiles et poétiques. »
Voyages insulaires, jusqu’au 20 décembre à Château Palmer.
Exposition visible dans le cadre des visites à la propriété (durée 2h30, 70 euros), du lundi au vendredi sur réservation par mail, plus de détails ici.
AOC bordeaux, le meilleur de 2015
Les vins listés ci-dessous sont les lauréats des “Oscars des bordeaux rouges 2017” qui se sont tenus en mai dernier. A ce titre, ils sont les ambassadeurs de leur appellation pendant toute l’année et bénéficient d’une « place de choix » dans les différentes manifestations organisées par Planète Bordeaux (interprofession des vins d’AOC bordeaux et bordeaux supérieur). Sélectionnés à l’aveugle par un jury de 62 dégustateurs professionnels parmi les 33 cuvées finalistes de cette session 2017 (sur 102 vins inscrits), ces six représentants du millésime 2015 en AOC bordeaux sont tous vendus moins de 8 euros*. .
De gauche à droite sur la photo ci-dessus :
Château Le Bonalguet
80 % merlot, 10 % malbec, 5 % cabernet-sauvignon, 5 % cabernet franc
78 000 bouteilles
7 euros
Cheval Quancard, Réserve
80 % merlot, 20 % cabernet-sauvignon
45 000 bouteilles
7,50 euros
Château Motte Maucourt, «Elevé en fût»
90 % merlot, 10 % cabernet-sauvignon
20 000 bouteilles
6,50 euros
Merlot du Château Sainte Barbe
100 % merlot
129 700 bouteilles
6,50 euros
Château Lamothe-Vincent, Intense
60 % merlot, 40 % cabernet-sauvignon
54 000 bouteilles
6,90 euros
L’Envolée de Lionne
100 % merlot
15 300 bouteilles
7,80 euros
* Prix départ cave, vins disponibles à l’achat sur la boutique en ligne de Planète Bordeaux, c’est par là.
Alcool et santé, prévenir sans stigmatiser le vin ?
La campagne d’information lancée cette semaine par le ministère des Solidarités et de la Santé et l’Institut national du cancer fait réagir l’organisme Vin & Société, au nom des 500 000 acteurs de la vigne et du vin en France. Constatant son déploiement massif « alors que les exploitations viticoles françaises sont en pleines vendanges et que se déroulent les traditionnelles foires aux vins de la rentrée », Joël Forgeau, vigneron et président de Vin & Société se déclare particulièrement indigné par cette campagne et notamment par le fait que l’affiche incitant à diminuer sa consommation d’alcool soit illustrée par un tire-bouchon, « symbole de la consommation de vin, du partage et de la convivialité. »
Outre le fait de réduire le vin à une « molécule d’éthanol » et de lui imputer symboliquement « la responsabilité des cancers liés à la consommation d’alcool en général », cette campagne opère selon Vin & Société un glissement du discours de santé publique. « Visant à passer de la lutte contre la consommation excessive d’alcool à l’idée que toute consommation est nocive, même en quantité minime » et s’adressant à l’ensemble de la population française (et pas spécifiquement aux populations à risque), cette campagne s’inscrit à rebours du travail de la filière en faveur d’une consommation responsable basée sur des repères chiffrés facilement compréhensibles par les consommateurs *.
Rappelant que la consommation de vin a profondément changé en France, baissant de 60 % entre 1960 et 2015, qu’un Français sur deux est un consommateur occasionnel (1 à 2 fois par semaine), que 15 % des Français sont des consommateurs réguliers de vin et que 33 % sont abstinents, Vin & Société souhaite défendre une consommation modérée et de plaisir tout en menant la lutte nécessaire contre la consommation excessive d’alcool et les risques afférents. Dans cette optique, Joël Forgeau a renouvelé la demande de Vin & Société d’un dialogue constructif avec les pouvoirs publics afin de « bâtir une approche équilibrée entre santé, éducation, culture, viticulture et économie. »
* En juin dernier, la filière viticole avait spontanément pris acte des nouveaux repères de consommation à moindre risque proposés par un groupe d’experts sous l’égide de Santé Publique France* : un maximum de 10 unités d’alcool par semaine pour les hommes comme pour les femmes, soit 100 g d’alcool pur par semaine (dans les autres pays ayant adopté des repères de consommation, ceux-ci vont de 98 à 140 g pour les femmes, et de 150 à 280 g pour les hommes ; source : Governmental standard drink definitions and low-risk alcohol consumption guidelines in 37 countries, étude parue dans le journal Addiction en avril 2016).
Ningxia Winemakers Challenge, la grande ambition du vignoble chinois
L’idée est géniale. Faire venir une cinquantaine de winemakers du monde entier pour vinifier une vendange et confronter les résultats. Ce challenge s’est passé en Chine, dans la région autonome de Ningxia, située au sud du désert de Gobi, et les résultats ont été diffusés fin août. 700 000 yuans (83 840 euros) de gains ont été distribués.
Quarante-huit winemakers (liste ci-dessous) de dix-sept pays se sont affrontés pendant la vendange 2015. La règle du jeu : vinifier trois hectares tirés au sort dans l’un des domaines de cette région émergente. Un seul cépage était utilisé : le cabernet-sauvignon. Les conditions étaient les mêmes pour chaque winemarker : des caves neuves, du matériel de pointe. Seule la qualité des raisins, selon l’emplacement, pouvait varier et bien sûr, les techniques de vinification, la taille de la cave et le suivi des vins jusqu’à la mise en bouteille.
C’est le vin du Sud-Africain Justin Corrans réalisé au sein de Lanxuan Winery qui a été jugé le meilleur. Néanmoins, quatre autres médailles d’or ont été remises à l’Australien Tony Kalleske, l’Américain Brent Trela, la Britannique Sarah Williams et la Suédoise Slavina Stefanova. Sur les 10 000 bouteilles produites, 5 000 reviennent à la winery, 2 000 au winemaker et 3 000 sont dédiées à la promotion de l’évènement et des vins de Ningxia.
Le gouvernement chinois a un but très clair : faire de Ningxia la région viticole numéro 1 en Chine, la référence au même titre que peut l’être Bordeaux. Rien de mieux que d’attirer des vinificateurs du monde entier pour montrer le potentiel de ce vignoble de 41 333 ha plantés (2016) et mettre les projecteurs sur ce territoire prometteur. Réunir autant de professionnels n’a pas été très compliqué.
Slavina Stefanova, 35 ans, a sauté sur l’occasion : « Cela correspondait à mon esprit d’aventure, et le moins que je puisse dire, c’est que je n’ai pas été déçue ! ». Cette Européenne a vinifié en Espagne chez Torres, en Nouvelle-Zélande, au Chili, en Australie et en France chez Chapoutier. A Ningxia, elle est tombée par tirage au sort sur le Château Yunmo, une cave gigantesque qui appartient à l’Etat et dont les vins nourrissent entre autres la marque Great Wall.
Pour sa première expérience en Chine, on l’avait prévenue que le challenge se jouerait plus au niveau culturel et communicatif qu’autour du vin lui-même, ce qui s’est révélé juste. « Je suis arrivée avec mon esprit d’efficacité : travail vite fait bien fait. Mais en Chine, il faut prendre le temps de connaître ses collaborateurs et aussi bâtir sur la confiance. Malgré des défis énormes – climat continental hostile, faible niveau de viticulture – je suis sûre que Ningxia produira des grands vins à terme. Peu importe le temps que cela prendra. »
Le Ningxia Winemakers Challenge n’est pas le seul évènement que le gouvernement ait dégaîné pour promouvoir ses vins. Une pléthore de moyens a été mise en place, à l’échelle chinoise, présentée lors d’un big show dans l’International Convention Hotel de Yinchuan le 28 août dernier. Des dizaines de partenariats avec des sociétés de production de films dont les Ateliers du cinéma à Beaune, des chaînes de télévision, un long-métrage romanesque (The King of Grapes), des documentaires sont en cours de réalisation. Avec ce tapage médiatique, impossible d’ignorer Ningxia et les vins Helan Mountain’s East Foothills.
La liste des 48 candidats :
Pablo Laborde, Argentina | Mariana Paez, Argentina | Juan Pina, Argentina | Cesar Gastón Sepúlveda, Argentina | Mike Gadd, Australia | Paul Gobell, Australia | Tony Kallaske, Australia | Mathew Kirby, Australia | Joanna Marsh, Australia | Stephen McEwen, Australia | Kelly Pearson, Australia | Chris Sargeant, Australia | Mathias Regner, Austria | Alex Velianov, Bulgaria | Jose Hernández, Chile | Jacqueline Lizama Salazar, Chile | Maria Isabel Tapia Inzulza, Chile | Pierre Viala, France | Priyanka Kulkarni, India | Parikshit Pramod Teldhune, India | Denise Cosentino, Italy | Alessio Fortunato, Italy | Gianpaolo Paglia, Italy | Mauricio Ruiz Cantú, Mexico | Leonardo Ricardez, Mexico | Vadim Burunsus, Moldova | Peter Bristow, New Zealand | Jennifer Bound, New Zealand | Glenn James, New Zealand / Australia | Peter Mackey, New Zealand | Andrew Powley, New Zealand | Steve Simpson, New Zealand | Spring Timlin, New Zealand | Joel Santos, Portugal | Justin Corrans, South Africa | Alwyn Liebenberg, South Africa | Carsten Migliarina, South Africa | Elena Alejos, Spain | Ana Pecero, Spain | Ruben Rodriguez, Spain / Australia | Slavina Stephanova, Sweden | Stuart Rusted, UK | Matt van der Spuy, UK | Sarah Williams, UK | Nova McCune Cadamatre, United States | Chris Chang, United States | Brian Cheeseborough, United States | Brent Trela, United States
Vendange de nuit
Maison familiale située dans l’Aube et dotée de 40 hectares de vignes, Champagne Grémillet développe depuis maintenant quelques années à l’intention de ses visiteurs une proposition œnotouristique très complète autour de l’histoire de la propriété et celle de la méthode champenoise (arboretum, petit musée sur les outils de la vigne et du vin, visite des caves assortie d’une dégustation de trois cuvées, boutique récemment agrémentée d’une terrasse panoramique, possibilité de déjeuner dans les vignes, etc.). En cette saison, ce domaine affichant depuis janvier 2016 son appartenance au label Vignobles & Découvertes* propose à l’amateur de venir en fin d’après-midi se plonger dans l’effervescence des vendanges : visite du cellier, pressurage, dégustation de trois cuvées et dîner avec les vendangeurs précéderont une séance de récolte de nuit, au clos Rocher, une parcelle d’1,4 hectare plantée de pinot noir. Pour se voir confier une paire de gants et un seau (les apprentis d’un jour seront évidemment accompagnés de vendangeurs expérimentés), il faut réserver au 03 25 29 37 91. Tarif : 40 euros.
* Lancé en 2009 par le secrétariat d’Etat en charge du Tourisme et le ministère de l’Agriculture et géré par Atout France, le label Vignobles & Découvertes concerne aujourd’hui soixante-six destinations dans le vignoble, dont huit en Champagne.
Le château Soutard accueille Vino Voce
L’art lyrique va à nouveau se déployer au château Soutard lors de la quatrième édition de Vino Voce, « festival de toutes les voix sous toutes les formes » qui ouvre demain à Saint-Emilion. Dimanche à 11 heures, le cuvier du grand cru classé accueillera une projection du documentaire de Diane Perelsztejn consacré à Kathleen Ferrier, diva « restée célèbre dans l’histoire de la musique pour sa voix exceptionnelle de contralto » (séance suivie d’une dégustation, 5 euros).
A 15 heures, le “salon du potager” du château accueillera une masterclass portant sur le répertoire slave dirigée par la chef de chant Irène Kudela à l’intention de jeunes chanteurs professionnels (entrée libre pour le public). Un peu plus tard dans l’après-midi, Irène Kudela sera au piano pour le récital de la soprano Marie-Adeline Henry, ancienne élève du conservatoire de Bordeaux et de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Paris qui chantera des airs d’Eugène Oneguine (Tchaïkovski), Roussalka (Dvorak) et les Wesendonck Lieder de Wagner (entrée : 15 euros, réservation ici). Plus de renseignements et programmation détaillée du festival en cliquant là.
Proposition impériale
Avis aux amateurs, le millésime 2015 issu de la propriété fondée il y a vingt ans par la baronne Philippine de Rothschild et Eduardo Guilisasti Tagle, le président de Concha y Toro (anniversaire que nous vous avions raconté ici), est en vente ces jours-ci chez Chateaunet, le site marchand du négociant bordelais Duclot (il y a aussi deux magasins en région parisienne). « Fruit d’un savoir-faire vinicole séculaire exporté sur un vignoble unique en termes de terroir et de climat », cet assemblage de cabernet-sauvignon (68 %), carmenère (22 %), cabernet franc (8 %) et petit verdot élevé 18 mois en barriques de chêne français neuves est un vin « précis et élégant » qui allie « complexité et harmonie. » Si cette belle proposition fait l’objet d’une quantité limitée, elle est déclinée en différents formats : on peut ainsi commander ce grand vin chilien en bouteille, en magnum, en double-magnum et en impériale.
Le millésime 2015 raconté par Viña Almaviva (Puente Alto, Chili) :
« Ce millésime a été marqué par un hiver relativement sec, avec seulement 243 mm de pluie entre mai et septembre 2014. Alors qu’il avait fait particulièrement chaud et sec entre début octobre et mi-novembre, les températures se sont nettement rafraîchies entre mi-novembre et mi-décembre, avec des journées nettement plus nuageuses. Fort heureusement, cette baisse de températures durant la période de floraison et nouaison n’a pas eu d’incidence négative sur la future production du vignoble. Compte tenu d’un potentiel de production initial élevé, nous avons d’ailleurs dû procéder à d’importantes vendanges vertes sur la plupart des cépages pour réduire leur rendement.
L´été a été particulièrement chaud et sec, avec des températures élevées entre mi-décembre et la troisième semaine de mars. La véraison a démarré plus tôt que prévu sur l’ensemble des variétés, tout comme la vendange du premier merlot ramassé le 16 mars, deux semaines plus tôt que d’habitude. Le cabernet-sauvignon a ensuite été récolté entre le 1er avril et le 13 mai, profitant du rafraîchissement progressif et habituel des températures – surtout la nuit – pour maintenir dans les raisins un bel équilibre entre fraîcheur et maturité. Les vendanges ont globalement été exceptionnellement longues, s’étalant sur plus de 10 semaines et terminant le 26 mai avec le ramassage de la dernière carmenère. »