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Rallye dans les vignes


Dans la famille des côtes-de-bordeaux, appellations essentiellement productrices de vin rouge, mais aussi de blancs et de liquoreux, qui vont accueillir cette année un cinquième membre (nous vous en avons parlé ), c’est le vignoble de Cadillac qui fera parler de lui cette semaine. Ses traditionnelles “portes ouvertes” se tiendront samedi et dimanche et une trentaine de propriétés accueilleront le grand public des amateurs (ils étaient 15 000 l’an dernier) pour leur faire découvrir leur patrimoine historique et viticole.

La Maison des vins de Cadillac proposera tout au long du week-end des visites du musée de la vigne et du vin ainsi qu’un parcours pédagogique dans les vignes et des initiations à la dégustation. Plusieurs marchés de producteurs sont également au programme, que l’on découvrira ici dans son intégralité. Temps fort de ces festivités, le rallye de voitures de collection est de retour pour cette édition 2016 avec de nouveaux modèles. « Chaque année, c’est un nouveau spectacle », précise Michel Girotti, le président de la commission “promotion” de l’appellation :

« De nouveaux véhicules, toujours plus originaux, s’inscrivent pour participer au rallye et sillonner nos coteaux. Nous accueillerons par exemple cette année, des répliques de célèbres voitures de films, séries tv ou encore bande dessinée, mais aussi certains modèles particulièrement rares comme la Lancia B50 Cabriolet ou la Lea Francis roadster 1948. »

De vin et de tuffeau


La traditionnelle dégustation de vins secs, demi-secs, moelleux et “fines bulles” organisée dans les caves troglodytiques de la Bonne Dame se fera cette année sous le signe de la célébration des 80 ans de l’appellation vouvray. Tout au long des trois jours de ce week-end de Pentecôte, une vingtaine de vignerons représentant la jeune génération de l’AOC (mais également des producteurs de spécialités gastronomiques, du foie gras aux charcuteries tourangelles) accueilleront les visiteurs sous terre, dans les galeries datant du XVe siècle qui caractérisent cette foire aux vins au cadre insolite, dans lequel il sera possible de déjeuner.

Entrée libre, 3 euros le verre à dégustation.
Plus de renseignements en cliquant .

Saint-Émilion : que valent les dix derniers millésimes ?

2014

Septembre exceptionnellement ensoleillé a rattrapé la médiocrité d’août et a permis de pro-
duire des vins nets, bien équilibrés, solides, certainement supérieurs à ceux des trois années
précédentes. Mais moins accomplis que leurs pairs du Médoc.

2013

Année difficile, où il a fallu maintenir à grand peine un bon état sanitaire du raisin et une
maturité convenable. Mais les propriétés sérieuses, après un tri impitoyable de la ven-
dange et des sélections rigoureuses, ont produit en petit volume un vin tout à fait convenable,
mais qu’il ne faudra pas trop attendre.

2012

Millésime tardif récolté sous la pluie après un été assez chaud qui a permis une réelle matu-
rité du raisin, particulièrement des merlots. quelques jolis vins souples, charnus, séduc-
teurs, avec un réel potentiel, souvent dans le secteur Cheval Blanc-Corbin.

2011

Millésime précoce marqué par des coups de chaleurs importants au début de l’été et des
pluies au plus mauvais moment, juste avant les vendanges des merlots. L’année a particuliè-
rement réussi au cabernet franc et ceux qui ont la chance d’en avoir en bonne proportion ont
produit les meilleurs vins. L’évolution après deux ans de bouteille est favorable, les vins ont
plus de corps que la plupart des 2012.

2010

Beau millésime puissant, dense, ferme, fait pour la longue garde, mais moins séducteur que
2009 pour le moment.

2009

Millésime crémeux, solaire, séducteur, parfois à la limite du raisonnable en alcool.

2008

Millésime strict, bien construit, qui se conservera bien, mais pas vraiment encore prêt à boire.

2007

Millésime très charmeur, ouvert dès sa naissance, mais capable de vieillir, très injustement
jugé lors de sa mise sur le marché.

2006

Millésime bien construit, un peu dans le style de 2008, un rien moins équilibré.

2005

Grand millésime homogène, certainement gâté par la nature, avec quelques excès d’extrac-
tion chez les producteurs les moins inspirés. Les prix ont logiquement flambé, mais on peut
encore trouver quelques perles dans les crus moins médiatisés. rien ne presse pour leur
faire honneur.

Cassis fête les 80 ans de son appellation 

Pour les 80 ans de son appellation, Cassis fête son vin : messe des vendangeurs, dégustations, rencontres avec ses vignerons et vigneronnes auront lieu la matinée du dimanche 15 mai.

L’INAO, Institut National des Appellations d’Origine, a été créé en 1935 pour organiser la viticulture et mettre fin à la fraude sur l’origine des vins, une pratique aussi ancienne que la production de vin. Ces escroqueries ont connu un point culminant après les terribles ravages du phylloxéra sur les vignes du Vieux Continent au début du XXe siècle, et l’importation de gros volumes d’Algérie pour compenser cette pénurie. La reconstruction du vignoble sur des plants greffés ouvrit une nouvelle ère et nécessita de réglementer le commerce des vins pour mettre fin à ces pratiques douteuses.

Les viticulteurs de Cassis furent parmi les premiers à obtenir l’appellation en mai 1936, un mois avant la création des congés payés par le Front populaire qui feront la fortune de cette station balnéaire au charme unique, en partie grâce à son emplacement exceptionnel entre le massif des Calanques et le Cap Canaille.

Douze domaines exploitent aujourd’hui 215 hectares de vignes. Cassis est blanc pour 71 % des vins, le rosé suit par ordre d’importance, complété par une production marginale de rouges, seulement 3 % de l’appellation. Le cépage principal est la marsanne additionnée de clairette et d’ugni blanc. En cépages secondaires, on trouve du sauvignon, du bourboulenc et du pascal blanc, une rareté qui n’est plus utilisée que par un seul domaine en France. En rouge et rosé, on trouve du cinsault et du mourvèdre que l’on peut compléter par du grenache et du carignan. Les sols sont divers, essentiellement des calcaires et des marnes (mélange de calcaire et d’argile). Le bio progresse dans cette appellation enclavée dans la ville, 70 % du vignoble aujourd’hui, avec un objectif d’atteindre 100 % pour apaiser les conflits de plus en plus fréquents entre citadins et viticulteurs. Le vignoble cassidain est entièrement intégré dans le Parc national des Calanques.

Les vins blancs sont aromatiques, toujours onctueux avec une typicité différente des bandols blancs et des côtes-de-provence car ils conjuguent de beaux amers à un supplément de profondeur. La dégustation de la totalité des vins disponibles dans l’appellation nous a amené à préférer les vins sans élevage bois. Plusieurs cuvées, en général dites haut de gamme, élevées en foudres ou en barriques nous ont semblé très marquées par ce type d’élevage qui a tendance ici à gommer l’expression du terroir. Le prix des vins est compris entre 12 et 17 euros pour les cuvées principales, les cuvées spéciales sont commercialisées de 5 à 10 euros plus cher.

Le programme ici

Nos blancs préférés

Clos Sainte Magdeleine, cuvée Bel-Arme 2014 

Initiative originale qui concentre les vignes les plus vieilles de blanc, sans élevage bois mais dans une cuve en béton en forme d’œuf. Profond, très original, fleuri, long et frais avec un charme évident.

15,5/20

Clos Sainte Magdeleine 2015 

Bien construit, épicé, avec de beaux amers, c’est le plus profond des cassis blancs avec un potentiel de garde de quelques années.

15/20

Domaine Cassis-Bodin, blanc de blancs 2014 

Assez gras, avec un début d’évolution vers la cire et le miel. Un vin onctueux, bien construit.

13,5/20

Clos d’Albizzi 2015

Bien fruité avec des amers présents mais intégrés, finale de bonne longueur.

13,5/20

Domaine du Bagnol

Fruité, frais, il est encore meilleur après une petite aération pour exprimer la qualité de son fruité et sa gourmandise. 14/20

Domaine Saint Louis,  2015

Gras, épicé, assez plein.

13/20


Nos rosés préférés 

Clos Sainte Magdeleine 2015 

L’amertume est bien maîtrisée, la finale gourmande, grasse donne une sensation lumineuse en bouche, mélange d’une grande fraîcheur et d’un fruité délicat et complexe.

15/20

Clos d’Albizzi 2015 

Frais et fruité avec de la profondeur en fin de bouche.

13,5/20

Domaine des Quatre Vents 

Assez gras, bien fruité, la fraîcheur est tempérée par une sensation d’alcool présent. 13,5/20

Domaine du Bagnol 2015  

Frais, fruité et gourmand, il ne lui manque qu’un supplément de longueur.

13/20

Domaine de la Ferme blanche 2015

Floral avec une finale fraîche.

13/20

Menu éphémère & vins au verre

Pour célébrer l’arriver des beaux jours et terminer en beauté cette année anniversaire qui marquait les 80 ans de Domaine Clarence Dillon, le restaurant Le Clarence propose dès à présent et jusqu’à la mi-juillet un menu éphémère, « véritable ode à la nature » que Christophe Pelé (en photo ci-dessus) a conçue en harmonie avec les étals du marché.

« Le printemps a vu le retour du rouget, des poissons bleus (yellow tail, maquereau, sardine), des crustacés (langoustine, tourteau), des légumes verts (asperges, févettes, petits pois, herbes fraîches), mais aussi de l’agneau, du pigeon, du lapin », des fruits et des fleurs (serpolet, fleur d’ail des ours, de ciboulette). Ces saveurs et de couleurs de saison caractérisent ce printanier “Menu C” servi au déjeuner comme au dîner du mardi au jeudi (130 euros par personne, quatre services).

Pour parfaire l’expérience, on pourra s’essayer aux accords parfaits avec l’une des sélections de quatre vins au verre (de 45 à 85 euros) imaginées par Antoine Pétrus (photo ci-dessous) sur la base d’une carte des vins de plus de 1 000 références, « où les étiquettes prestigieuses côtoient les crus les plus confidentiels », et au gré des inspirations du chef.

clarence-A.Petrus

Le Clarence, 31, avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris.
Ouvert du mardi au samedi au déjeuner et au dîner. Fermé dimanche et lundi. Réservation au 01 82 82 10 10.

Belle récolte à Tokaj pour Manuel Peyrondet

Quatre lots, trois de secs et un liquoreux, plus de huit cent quilles : c’est la vendange de Manuel Peyrondet à Tokaj, samedi 23 avril, lors de la vente aux enchères organisée par la Confrérie de Tokaj, au coeur du vignoble. Il réalise ainsi la plus grosse vente pour la quatrième édition de ce rendez-vous des grands vins hongrois.

Le Meilleur sommelier de France 2008 a choisi des vins coups de coeur et exclusifs pour les membres de son club, Chais d’Oeuvre, pour lesquels il sélectionne depuis sa création en 2012 des bouteilles triées sur le volet et dénichées sur place.

Venu pour célébrer le Printemps de Tokaj, un évènement sur trois jours qui attire les fans du vin historique au nord-est de la Hongrie, il a été intronisé dans la Confrérie de Tokaj avant de participer à la vente, avec dix-sept autres restaurateurs, blogueurs, importateurs ou amateurs désormais ambassadeurs.

« Ma passion des vins de Tokaj remonte à mon enfance, confie-t-il. Mon père médecin est un collectionneur de grands vins moelleux. J’ai toujours été fasciné par les grands Tokaj pour leur histoire tout d’abord, mais aussi pour leur équilibre en bouche. Un grand Tokaj est comme une pâtisserie de luxe, le sucre devient un détail, chaque gorgée une gourmandise et un souvenir éternel. Dans Chais d’Oeuvre, je les classe dans la catégorie « Vins de Méditation ». Mon plus grand plaisir, c’est un grand Tokaj face à une cheminée qui crépite et une tarte Tatin de pomme à l’orange qui sort du four, avec un impromptu de Schubert… »

Le sommelier n’a jamais cessé de défendre les couleurs du vin ambré, au Cinq, au Bristol, au Grand Véfour, chez Taillevent et au encore aujourd’hui au Royal Monceau, dans le cadre des soirées qu’il organise.

Tendance grimpante des vins secs

La 4e édition de la vente mettait en jeu 27 lots de 19 producteurs, essentiellement des vins secs. 68 000 € ont été récolté en tout dont un lot de charité offert par le Cercle de Mád, association de producteurs : quatorze Tokaji Aszú au profit d’une cave croate détruite par un incendie en 2015.

Tous les lots de vins secs sont passés sous le marteau, confirmant la montée des vins sans botrytis dans cette région qui souffre de la rigueur du climat, sécheresse ou vagues de pluies destructrices en lieu et place des beaux étés indiens auxquels elle était habituée. Résultat : peu de grains aszú ces dernières années, 2013 étant la seule à en avoir fourni depuis le millésime 2008, rendant les liquoreux rarissimes.

2015 fut parfait pour les blancs secs : jamais millésime n’a offert autant de fraîcheur et de clarté pour commencer à détecter les nuances des terroirs volcaniques d’une incroyable richesse à Tokaj, où plus de quatre cents crus coexistent. En emportant trois lots différents, de Középhegy, de Szent Tamás et d’Öreg Király, trois crus du village de Mád, le jeune sommelier pourra transmettre aux passionnés de son club cette nouvelle lecture de Tokaj.

Et pour les amateurs de tarte Tatin au coin du feu, il a raflé la collection d’Aszú 2013 proposée par Disznókő, propriété d’Axa-Millésimes : 272 bouteilles des trois cépages de Tokaj vinifiés séparément, l’incontournable furmint, l’aromatique hárslevelű et le précoce zéta.

L'Italie d'un Italien, première partie

Qui mieux qu’un Italien aura un vrai avis sur L’Italie qu’on aime ? Armé d’une mauvaise foi adorable et d’une connaissance sans faille, l’auteur nous promène du nord au sud et nous laisse pantelants de frustration. Grazie.


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Ettore Bocchia

On a tout dit de la cuisine italienne : sa saveur, son amour du bon produit, sa revigorante simplicité, son ambiance chaleureuse. On en oublie parfois qu’elle est capable d’inspirer de très grands chefs. Ettore bocchia, qui officie à la villa serbelloni, dans le cadre idyllique du Lac de côme, dynamite avec une exubérance maitrisée les canons de cette gastronomie à l’image parfois figée. Et, amoureux des grands barolos autant que de la côte de nuits, il sait mieux que personne associer le génie des vins à celui de la cuisine.[/su_column]
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Le Pain et le Vin

L’Italie est le pays des trattorie et des vins en pichet qui font traîner les soirées, c’est aussi le pays des grands restaurants d’auteur, des maîtres pâtissiers, des pizzaioli et des vins magnifiques exportés dans le monde entier. La cuisine de la mamma italienne est devenue contemporaine et la voilà projetée dans le futur.[/su_column]
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Les Cinque Terre

Un petit bijou caché par les dieux à l’est de la riviera ligure. Là, cinq minuscules villages sont accrochés aux rochers qui dominent la mer, encerclés à perte de vue par des collines escarpées, très difficiles d’accès, où se pratique un bel exemple de viticulture héroïque qui produit un vermentino, blanc et sec, et le très fin vin sucré appelé sciacchetrà. Les cinque terre procurent des émotions vibrantes en un très discret contrepoint à la côte d’azur voisine.
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Sassicaia

Incisa della rocchetta, d’abord destiné à la consommation familiale. En 1968, il a été mis sur le marché. Ce vin dont le nom signifie « sol caillouteux » dans le dialecte local est très vite devenu célèbre. Avec ce sassicaia est née l’appellation bolgheri, qui regroupe les vins à caractère bordelais de la région de la maremme, en toscane.
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Bruno Giacosa

Aujourd’hui très âgé et assisté par sa fille bruna, Bruno Giacosa a accompli un parcours professionnel extraordinaire qui l’a vu devenir un producteur d’exception, grand spécialiste des crus du piémont, doublé d’un dégustateur parfait. Il produit du barbaresco et du barolo avec une rigueur et une méthode applaudies depuis des décennies.
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Il Boscareto

Depuis que le sud du piémont est devenu patrimoine de l’unesco, ses vins sont parmi les plus appréciés et l’hôtellerie a fait de grands progrès. C’est à serralunga qu’est né le boscareto. élégant dans un registre international, il donne sur le meilleur cru du barolo. On est en pleine nature.
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Gran Caffè Quadri

Quand à venise, il y a l’acqua alta (l’inondation due aux hautes marées) et que la place saint-marc est sous l’eau, le meilleur choix est de se laisser glisser derrière le palais des doges et de se réfugier au premier étage du café Quadri, et son ambiance historique. depuis quelques années, il est géré par les frères massimiliano et raffaele alajmo (ceux du caffè stern à paris)
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Castello di Ama
Ce château est blotti au milieu des vignes et des bois au cœur du chianti, à Gaiole. c’est un vignoble de pointe sur ces terres bénies des dieux, mais pas seulement. La musique classique et bien d’autres évènements artistiques se rejoignent au castello di ama.
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Naples et la pizza

Juxtaposition évidente, mais forte au point de devenir une vraie religion. naples, c’est la ville qui se
raconte au café, avec une pâtisserie ou un cornet de frites acheté dans la rue, et avec la pizza des maîtres artisans, comme enzo coccia, Gino sorbillo ou ciro salvo, pour n’en citer que trois.
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Enzo vizzari

Bienvenue dans les vignes

Un long week-end s’apprête à succéder à un (très) long week-end et c’est l’heure du traditionnel rendez-vous donné par les vignerons indépendants de France. Le principe est tellement simple que l’on se fait une joie de le rappeler : vous apportez votre pique-nique et le vigneron qui vous accueille vous offre une dégustation de son vin (il vous parlera sans doute aussi de son métier, de ses vignes et de ses chais et certains domaines organisent pour l’occasion des randonnées, des jeux de pistes, des balades en calèche ou à moto ou encore des concerts). Pour l’édition 2016 de ce très grand pique-nique dans le vignoble, près de 400 propriétés ouvriront leurs portes aux amateurs venus à deux, entre amis ou en famille ces 14, 15 et 16 mai. Tout près de chez vous ou un peu plus loin, ils sont tous répertoriés .

Les chefs et le vigneron

Nous vous avions parlé en janvier, à l’heure des assemblages, de la cuvée signée par Dominique Loiseau, Sébastien Bras et Régis Marcon, un vin rouge et un vin blanc élaborés avec Stéphane Vedeau, propriétaire du Clos Bellane à Valréas (en photo ci-dessus aux côtés de Francis Attrazic, président de l’association française des maîtres-restaurateurs et de Pierre Nègrevergne, maître-restaurateur et coordinateur de cette création, ©Jean-Louis Vandevivere).

Dévoilée à la mi-avril lors d’une dégustation organisée à l’école Ferrandi, cette cuvée qui fait l’objet d’une production limitée (5 000 bouteilles dans chaque couleur) sera disponible à la fin de l’année dans les restaurants titrés maîtres-restaurateurs*. Issus de 48 hectares de vignes situés dans la Drôme, à 400 mètres d’altitude, les deux côtes-du-rhône étiquetés “Cuvée des maîtres-restaurateurs” sont le fruit de l’assemblage de 55 % de grenache et 45 % de syrah côté rouge et, pour le blanc, de 65 % de marsanne, 21 % de roussanne, 12 % de viognier et 2 % de roussane botrytisée de novembre 2013.

*Créé en 2007, le titre « maître restaurateur » récompense le professionnalisme conjugué d’un chef et de son établissement. Parmi les multiples prix et labels de qualité et d’authenticité, celui de maître restaurateur est le premier et le seul titre officiel de la restauration traditionnelle indépendante. Il est reconnu et décerné par l’État après un audit et compte aujourd’hui plus de 3 300 titulaires restaurateurs de métier, partout en France. Plus de renseignements en cliquant.

Les Citadelles du vin 2016

Le week-end prochain, comme chaque année depuis l’an 2000, une cinquantaine de dégustateurs se réuniront à Bourg en Gironde pendant trois jours pour déguster plus de 1 200 échantillons provenant d’une trentaine de pays et élire parmi eux les “citadelles” d’or et d’argent ainsi que ceux qui se verront remettre les prix spéciaux, celui de la Fédération internationale des journalistes et écrivains des vins et spiritueux, celui des sommeliers, celui de la Fédération mondiale des grands concours internationaux de vins et spiritueux, ceux portant uniquement sur les cépages malbec et cabernet-sauvignon ou encore ceux distinguant les vins selon leur pays d’origine.

Ce concours dont la mission est de « valoriser la diversité et la qualité des vins haut de gamme du monde entier » est agréé par l’organisation internationale de la vigne et du vin et plus de 75 % des vins qui y sont présentés sont étrangers. Pour autant, le vignoble bordelais, ses 115 000 hectares, ses 60 appellations d’origine contrôlée, ses 5 000 châteaux, ses 40 caves coopératives et ses 400 maisons de négoce tiendront la vedette cette année en tant qu’invité d’honneur de cette édition 2016. Si les résultats seront mis en ligne dès le 18 mai sur le site dédié, cliquer , c’est lors du salon Vinexpo Hong Kong qui se tiendra du 24 au 26 mai prochain que les lauréats seront officiellement récompensés.

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