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Après Trévallon et Gourt de Mautens, c'est le tour de Liber Pater

Voilà encore une de ces belles histoires comme les instances viti-vini savent nous en fabriquer. Un petit goût de déjà vu, on pense à Éloi Dürrbach (Trévallon) et à Jérôme Bressy (Gourt de Mautens). Notre homme s’appelle Loïc Pasquet, il est viticulteur près de Landiras dans le sud de la Gironde.
Jusqu’à présent, il produisait un vin en appellation Graves qui s’appelle Liber Pater. Avec l’accord des autorités en charge, il a planté son petit vignoble de poche à 20 000 pieds à l’hectare et a initié la réintroduction de cépages anciens. Il cherche à retrouver le goût du bordeaux d’avant 1855.

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Vincent, Pierre et la Champagne

Tout récemment, Arnaud Robinet, député-maire de Reims, s’était réjoui de la prochaine tenue au cœur de la ville d’une Saint-Vincent célébrant à la fois le 25e anniversaire de l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco de la cathédrale de Reims (avec le palais du Tau et l’abbaye Saint-Remi) et la récente inscription sur cette même Liste des « coteaux, maisons et caves de Champagne », reconnaissance de la valeur universelle exceptionnelle du paysage culturel viticole champenois. Un enthousiasme partagé par Evelyne Roques-Boizel et Maurice Vollereaux, coprésidents de l’Archiconfrérie Saint-Vincent des vignerons de la Champagne, « très fiers de porter haut et fort les couleurs de l’archiconfrérie » dans la cité des sacres.

La joie qui devait régner sur ce rassemblement en l’honneur du saint patron des vignerons s’est teintée de tristesse aujourd’hui à l’annonce de la mort de Pierre Cheval, le maître d’œuvre de la candidature de la Champagne viticole auprès de l’Unesco via l’association « Paysages du champagne » qu’il présidait. Il y a quelques jours à peine, La Revue du vin de France le récompensait de ce succès, nous vous en avions parlé . Demain, sous la présidence d’honneur de la directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, le défilé des 90 confréries et maisons de Champagne qui ira de l’hôtel de ville jusqu’à la cathédrale de Reims et les traditionnelles cérémonies qui suivront seront aussi l’occasion de célébrer ce Champenois engagé qui a marqué l’histoire de son vignoble (on en apprendra plus ici, via un portrait chinois).

Chais d'œuvre

Manuel Peyrondet, un sommelier qui a parcouru les plus beaux établissements de Paris, a développé une idée de vente qui marche très bien. Écoutons-le.


Plus bio la Loire


Comme l’année dernière Le salon des vins de Loire et La levée de la Loire, qui rassemble les vignerons ligériens travaillant selon les méthodes bio, se partageront l’affiche les 1er, 2 et 3 février prochain au parc des exposition d’Angers.

Outre le fait d’accueillir pour cette édition 2016 « une poignée de vignerons bio d’autres régions de France », ce rassemblement qui « permet aux acheteurs de vin, français et internationaux de découvrir en avant-première et avant la mise en marché, le millésime de l’année », inaugurera également le premier Salon International des vins Demeter*, c’est-à-dire des vins issus de la biodynamie.

Cette collaboration entre les offres bio et biodynamique porte à deux cents le nombre de vignerons qui seront présents pour cette cinquième « Levée de la Loire », dont six venus de l’étranger (Chili, Argentine, Suisse, Angleterre, Espagne). Pour plus de renseignements sur le salon des vins de Loire, créé en 1987 à destination des professionnels et seul en Europe à être consacré à un seul vignoble, cliquer .

* « Depuis 1932, Demeter est la marque internationale de certification de l’agriculture biodynamique contrôlée et certifiée. Les cahiers des charges Demeter requièrent l’utilisation de techniques basées sur le respect des rythmes naturels (influence de la lune) et des lois du vivant (biodiversité). Le vigneron utilise les préparations biodynamiques afin de produire des raisins de qualité qui donneront un vin vivant exprimant son terroir d’origine. »

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Les médailles de Santenay


Les Chardonnay Global Masters organisés depuis 2013 par le magazine The Drinks Business ont réuni début décembre à Londres un jury de sommeliers et de Masters of wine afin de récompenser les meilleurs chardonnays du monde, ceci sans tenir compte de leur pays d’origine (les vins sont classés par style et par gamme de prix).

Le bourguignon château de Santenay, seigneuriale demeure du Moyen-Age dressée sur l’un des coteaux du village du même nom dont le vignoble s’étend sur 98 hectares et différentes appellations (mercurey, mercurey 1er cru, saint-aubin, santenay 1er cru, beaune 1er cru, pommard, aloxe-corton, clos-de-vougeot) a vu deux de ses étiquettes récompensées.

Avec 90 points, le Clos de La Chaise Dieu monopole, bourgogne-hautes-côtes-de-beaune 2013 a obtenu une médaille d’or et une médaille d’argent a été décernée au mercurey Roc Blanc 2013 (85 points).

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Sauternes en Médoc


Conçu comme un écho au dîner du réveillon, avec pour volonté de prolonger la fête, un menu “terre-mer” sera proposé ce soir dans le cadre des « wine dinner » (85 euros) de La Table d’Agassac, restaurant du château du même nom dont nous vous avions annoncé l’ouverture ici en juin dernier.

Conçu par les chefs Jiacopo Bracchi et Maria Anedda, il déroulera des « saveurs plein sud associées à de beaux millésimes » de Château Pichon Baron (Pauillac, second cru classé en 1855) et Château Suduiraut (Sauternes, premier cru classé en 1855). Plus de renseignements en cliquant .

La Table d’Agassac, 33 290 Ludon-Médoc. Tél. : 05 57 88 89 50

La nouvelle équipe de dégustateurs Bettane+Desseauve en Chine

Jean-Marc Nolant, sommelier de métier, au parcours impressionnant de globe-trotter du vin passé par Reims, la Grande-Bretagne, les USA et installé en Chine depuis 2008, a sélectionné et recruté les meilleurs dégustateurs d’Asie pour déguster avec lui tous les vins non français pour la 3e édition du Guide Chine, mais aussi pour développer la présence de Bettane+Desseauve en Chine et pour organiser de nouveaux évènements sur l’ensemble du territoire. Les voici :

[col width= »three »]image003Fongyee Walker sera certainement la première Chinoise à décrocher le titre envié de Master of Wine. Très connue et appréciée pour ses formations, elle participe également en tant que juge à de nombreux concours.[/col]
[col width= »three »]image002Lu Yang est le sommelier chinois le plus influent. Wine Director Asia pour le Groupe Shangri-La, il est l’un des rares Chinois ayant obtenu le Diploma (l’étape avant Master of Wine). Il vise maintenant le titre de Master of Sommelier.[/col]
[col width= »three »]image004Julien Boulard, qui vit en Chine depuis plus de dix ans et parle couramment chinois est un wine educator très apprécié à la fois des professionnels et des amateurs. Il a également obtenu le Diploma.[/col]
[col width= »three »]NedNed Goodwin, Londonien de naissance, a été consacré Master of Wine en 2012. Avant de s’installer à Sydney, il a été basé au Japon pendant huit ans et parle couramment japonais. Il est maintenant consultant pour la compagnie aérienne All Nippon Airlines (ANA).[/col]


Les 12 travaux de Jean-Pierre Confuron

Comme souvent pour les maisons d’ancienne réputation, parfois certaines générations sont moins exigeantes que celles qui ont précédé, et la qualité des vins déçoit alors les amateurs. Chanson n’a pas été épargnée par ces aléas humains, et suite au décès de Paul Chanson en 1974 un long déclin s’amorce. À tel point que l’œnothèque de la maison n’a presque tien conservé de cette époque, près d’un quart de siècle tout de même ! Lorsque la société Jacques Bollinger (holding familiale des champagnes du même nom) étudie le dossier en vue d’acquérir la maison, conseillée par Jean-Pierre Confuron, il n’est pas fait mystère de l’ampleur de la tâche. La transaction est officiellement conclue en 1999, et le foncier devient la première priorité.

Premier chantier, la remise en culture du vignoble. Avant, les sols étaient désherbés chimiquement. Dès 2000, on recommence les labours, progressivement afin de ne pas encore plus meurtrir une vigne qui a déjà souffert d’une non-culture aussi destructrice. Afin de laisser à la plante le temps de reconstituer un chevelu (un système racinaire) dans des horizons profonds, les premiers passages de charrue sont très superficiels. Ce n’est que depuis 2010 que l’ensemble du vignoble est butté, la démarche aura pris une décennie. Dans la foulée de l’abandon des désherbants, la machine à vendanger est proscrite.

 

Second chantier, aller vers la lutte biologique. Sans volonté de revendiquer un label, ni dogmatisme aucun, dans une approche mesurée. Premiers essais en 2006, tous les blancs sont cultivés selon un modèle bio dès 2010, et aujourd’hui cela concerne l’ensemble du vignoble.
Troisième chantier, dans la foulée des deux précédents, valoriser le parcellaire du domaine, soit plus de 100 parcelles. Une cartographie précise de l’intégralité du domaine permet de suivre individuellement chaque parcelle (voir sur notre vidéo, à 2’40’’l’exemple du Clos des Fèves, découpé en 6 parcelles). À l’aide de codes couleurs, toutes les infos permettent de connaître l’âge de la plantation, le type de porte-greffe, le matériel végétal (massal ou clonal), etc., ce qui permet d’introduire une traçabilité depuis les opérations de taille jusqu’à la fin de l’élevage en fût et la mise en bouteille.

 


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Un haut-lieu du vin

Regroupement de 800 familles de producteurs, Plaimont représente 98 % de l’AOC saint-mont (rouge, blanc et rosé), la moitié de l’appellation madiran, les deux tiers de la production de pacherenc-du-vic-bilh et près de la moitié de celle du côtes-de-gascogne. Au total, ce sont 40 millions de bouteilles issues de 5 300 hectares qui sont produites chaque année et vendues en France (à 45 %) et dans une trentaine de pays dans le monde.

Aujourd’hui, le leader de la viticulture du Sud-Ouest, né en 1979 de la fusion des caves de Plaisance, Aignan et Saint-Mont, s’engage un pas plus loin « dans la valorisation du patrimoine d’exception du Piémont pyrénéen » avec l’acquisition du monastère de Saint-Mont. Le projet est de faire de ce monument historique datant du XIe siècle dont l’influence fut grande sur l’histoire des vignobles à l’entour « le haut-lieu de l’offre œnotouristique régionale. »

Depuis 1995, Plaimont Producteurs élabore à partir des parcelles autrefois cultivées par les moines bénédictins une cuvée appelée « Monastère de Saint-Mont » et issue de cépages locaux (tannat, pinenc, cabernet sauvignon). Désormais, le monastère tiendra à nouveau une place éminente, les vignerons ayant l’intention d’y proposer « une expérience riche et emblématique de l’art de vivre » sur leurs terroirs, aux amateurs comme aux professionnels.

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Bzzz

La Monnaie de Paris vient de lancer une campagne de mécénat destinée à lever 15 000 euros pour permettre l’installation de trois ruches sur les toits du Palais Conti.

Via un site de financement participatif, et pour un montant minimum de 10 euros, chacun peut ajouter sa “pierre” à ces petits édifices qui accueilleront 150 000 abeilles.

Pour connaître tous les détails de ce projet qui sera géré par l’apiculteur Audric de Campeau (Le Miel de Paris) et pour y participer, c’est par .