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Krug ou Cheval Blanc (ou les deux) ?

Dans le cadre de ses « Dégustations du mardi », le caviste parisien Legrand Filles et Fils a programmé pour ce mois de décembre deux soirées pour lesquelles l’amateur peut réserver dès à présent. La première est un dîner-dégustation qui se tiendra le mardi 8 autour des champagnes Krug (menu détaillé ci-dessous), en présence d’Eric Lebel, le chef de cave de la Maison.
Tarif : 350 euros par personne, plus de renseignements et réservation ici.

La seconde se tiendra le mardi suivant et sera consacrée aux vins de Château Cheval Blanc (petit-cheval 2008, cheval-blanc 2009, cheval-blanc 2010, cheval-blanc 2011, petit-cheval 2012 et cheval-blanc 1989 en magnum). Pierre-Olivier Clouet, directeur technique du 1er grand cru classé classé A de Saint-Emilion, sera présent pour commenter cette dégustation.
Tarif : 320 euros, plus de renseignements et réservation ici.




krug@legrand

Krug Grande Cuvée

Krug 2003
Krug Grande Cuvée « Edition 159 »
Toast de rillettes de sardines de la Maison Rödel et gougères traditionnelles

Krug Clos d’Ambonnay 2000
Krug 2000
Krug Grande Cuvée « Edition 156 »
Poêlée de Saint-Jacques, champignons sauvages légèrement crémés et fine tranche de ventrèche

Krug Rosé
Krug Rosé « avec effet du temps »
Pigeon de Mesquer rôti, condiment dattes à l’orange et échalotes confites

Krug Collection 1989
Ananas rôti, crème vanillée et graines indiennes


En Magnum n°2 : Peter Gago, au sud du sud

Ce Gallois arrivé en Australie dans les valises de ses parents y a construit une vie et une réussite. Il est patron de l’œnologie du grand groupe Penfolds et l’auteur du brillant grange.

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En Magnum n°2 : Le pauillac de cristal

Ce pichon dit féminin parce qu’une femme le dirigeait est repris par des hommes. Ce qui ne le rend pas plus masculin. Mais bon ? Oui, toujours. Mieux ? Ils y arrivent.

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En Magnum n°2 : Bordeaux, la magie des années en cinq

A une exception près, Bordeaux a pris l’habitude depuis plus d’un demi-siècle de produire de très grands vins dans les années se terminant par le chiffre cinq. En dégustant aujourd’hui de grands 1955, 1975, 1985, 1995 et 2005, on perçoit à quel point les crus bordelais ont évolué tout en conservant intacts des fondamentaux
de fraîcheur et d’équilibre.

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EN MAGNUM n°2, vendredi 27 chez votre marchand de journaux (si c’est un bon)

Le nouveau magazine de la maison Bettane +Desseauve existe en version number two. Beaucoup mieux que la version 1 (qui était un numéro zéro publié comme un n°1).
Plusieurs raisons.
La maquette a fait un très grand pas en avant dans la bonne direction. Le bravo. J’adore.
Le sommaire est dingue, d’une richesse folle comme on n’en voit nulle part ailleurs.
L’iconographie est au mieux avec deux portfolios (les Têtes de cuvée de Mathieu Garçon et la Champagne vue par Leif Carlsson).
De très beaux sujets (de Richard Geoffroy à Peter Gago en passant par l’Italie), beaucoup d’intelligence (la psychanalyse de Saint-Émilion, les années en 5, le génie du pinot noir, oxydation ou oxydatif) et de très belles dégustations.

Ce numéro est infiniment mieux fait que le numéro 1, ce qui m’enchante. Et les pistes de progrès sont analysées, le numéro 3 sera encore mieux et ainsi de suite. EN MAGNUM devient trimestriel en 2016. Les trucs qui marchent, c’est quand même agréable. Cela dit, on ne fait pas de trucs qui ne marchent pas.
Ah oui, il y a du doré sur la couverture. Pour la table basse, c’est un plus.

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Enfin !


Mardi à l’Assemblée, les députés ont voté à une large majorité (102 voix contre 29) en faveur de la clarification de la loi Evin. Pour Joël Forgeau, le président de Vin & Société, structure fédérant les 500 000 acteurs de la vigne et du vin en France qui a beaucoup œuvré en ce sens (notamment avec ce site dédié à la question), « ce vote sécurise l’information journalistique et œnotouristique sans donner pour autant plus de droits publicitaires. Il devrait également éviter une forme d’autocensure préjudiciable à la fois aux médias et aux acteurs régionaux en charge de développer l’œnotourisme. Le contexte règlementaire ainsi clarifié, permettra à chacun d’exercer sa responsabilité sereinement. Ce vote n’assouplit pas la loi Evin, mais en favorise l’application. »

Au-delà de la satisfaction des professionnels, ce nouvel équilibre qui permet de concilier les enjeux de santé publique avec l’économie trouve également un écho dans l’opinion publique française. Vin & Société rappelle en effet que les résultats de l’étude IFOP menée en juin dernier montrent que 84 % des Français sont favorables à ce que le secteur de l’œnotourisme puisse faire de la publicité et de la promotion et que 76 % d’entre eux estiment que cela est compatible avec la préservation de la santé publique. Largement d’accord (75 % d’entre eux) avec le fait que la loi Evin devait être clarifiée « pour distinguer ce qui relève de l’information et ce qui relève de la publicité sur les vins et alcools », les sondés étaient 62 % à déclarer faire confiance aux professionnels de la filière viticole sur la question de l’encadrement de la publicité en faveur de l’alcool.

« Nous mesurons la responsabilité qui est la nôtre ainsi que la confiance qui nous est accordée. La clarification de la loi Evin est une avancée significative. Nous sommes convaincus par ailleurs que nous devrions travailler tous ensemble, professionnels et acteurs de santé publique, sans passion, en faveur d’une politique de santé publique ambitieuse fondée sur la prévention et l’éducation. Car si nous sommes fiers de notre vin, nous savons aussi que ce n’est pas un produit comme un autre. Il convient de l’apprécier avec respect et responsabilité », ajoute Joël Forgeau. On en apprendra plus ici sur l’engagement de la filière en termes de consommation responsable, de prévention des risques et d’éducation des plus jeunes.

Château Pape David


En 1992, Bernard Magrez, propriétaire de Château Pape Clément (et de quarante propriétés viticoles en France et dans le monde), a créé une distinction qui fait chaque année d’une personnalité combinant « remarquables qualités humaines » et « attachement à la vigne et au vin » l’ambassadeur exceptionnel du grand cru classé de Graves. Après le pape des mots (Depardieu, en 2007), le pape de la musique (Rostropovitch, en 1994), le pape de l’information (Poivre d’Arvor, en 2004) ou encore celui de la gastronomie (Robuchon, en 2010), la lignée inclut désormais un pape de l’oncologie. Ce titre symbolique a été remis mardi au professeur David Khayat, qui se consacre depuis plus de 30 ans à la lutte contre le cancer, au sein de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, auprès d’instances nationales et internationales et via sa fondation,dont on pourra découvrir les missions (amélioration de la qualité de vie des patients, recherche médicale, mobilisation de la communauté internationale) en cliquant ici.

Le professeur Khayat est né en 1956 à Sfax en Tunisie et a effectué ses études à l’université de Nice. Docteur en médecine en 1985, il obtient en 1988 son doctorat en sciences dans le domaine de l’immunologie. En 1990, il est nommé professeur de médecine à l’université Pierre et Marie Curie (Paris VIII), médecin des Hôpitaux de Paris et chef du service d’oncologie médicale du groupe hospitalier Pitié Salpêtrière-Charles Foix. Auteur de nombreux ouvrages, médicaux, de fiction ou de recettes de cuisine, et membre des plus grandes sociétés américaines de cancérologie (American Association for Cancer Research, American Association of Immunologists), le professeur Khayat a été élu en 2013 membre du conseil d’administration de l’American Society of Clinical Oncology, société savante de référence pour la cancérologie dans le monde. Il est également conseiller du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Saga Autriche : six vignerons au top

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À LIRE > Saga Autriche : Kamptal et Kremstal, les soeurs du Danube
> Saga Autriche : le Heiligenstein, une île exceptionnelle
> Saga Autriche : une anthologie de grüner veltliner

 

À SUIVRE > Mercredi 2 décembre : 6 vignerons au top

 


Lesehof Stagard, à Stein, DAC Kremstal

Les jumelles ont quelques semaines et remplissent à peine leurs babygros. Le couple pose avec fierté, chacun une fillette dans les bras, devant la porte de la propriété familiale acquise aux moines en 1786. Nous sommes à Stein, un village dans la prolongation de Krems. C’est en 2006 qu’Urban Stagard et sa femme Dominique ont repris l’affaire familiale.
Né en Suède en 1978 d’un père suédois et d’une mère autrichienne, Urban est un accro des selfies. Dominique, responsable grands comptes chez Canon Autriche, rejoint son époux en 2010. De 4,5 ha en 2008, le couple supervise aujourd’hui 15 ha, ne vend ni raisin, ni vrac, que des bouteilles, passées de 6 000 à 60 000 exemplaires aujourd’hui. Trois personnes travaillent dans le vignoble : « Je passe ma vie sur le tracteur… et sur Face Book », sourit le sémillant papa. Sa production est sold out. Pour expliquer son succès, il avance la combinaison « nom suédois, travail en bio, belles étiquettes, et communication ».


Grüner Veltliner Handwerk 2013

Robe claire, nez très aromatique, voire explosif. Attaque citronnée et propre, équilibre délicieux. 8,50 €

Le Grüner Veltliner Steinzeug Maischevergoren (vin orange)

Mérite l’attention pour son côté original dû à l’élevage en vieille cuve de céramique. 25 €

 


Walter Buchegger, à Dross, DAC Kremstal

Son père avait la vigne comme dada et vendait les raisins à la coopérative. Il passait ses week-ends à carresser les rangs, de quoi dégoûter ses enfants, encore trop jeunes pour apprécier le sens de la terre. Pour séduire l’un d’entre eux, il promit une Fantic, plus parlante. La carotte eut son effet. Walter mordit dedans jusqu’à fréquenter l’école de viticulture de Krems et se former chez Willi Brundelmayer pendant deux ans, un des porte-drapeaux de l’Autriche. « J’ai compris chez lui que de bons vins étaient plus faciles à vendre. » Aujourd’hui, Walter gère 19 hectares, achète aussi des raisins pour produire 150 000 bouteilles, et vient d’engloutir un million d’euros dans un chai dernier cri.


Grüner Veltliner Holzgasse 2013

12,5 % d’alcool, vin agréable et léger issu des premiers raisins qu’il ramasse. 7 €

Grüner Veltliner Kremstal DAC Gebling 2013

Issu d’un de ses plus vieux vignobles sur un des sols les plus intéressants de Kremstal , il a un nez de pain grillé, un corps riche et une belle acidité finale.
9 €

Grüner Veltliner Kremstal DAC Reserve Leopold 2013

Vinifié en foudre de chêne allemand et autrichien de 2 500 litres, il est gras et ample, offre un bon fruit, de la clarté de la gourmandise. 18 €

Riesling Kremstal DAC Gebling 2013

Vin minéral à la belle acidité et au joli croquant. 11 €

Riesling Kremstal DAC Moosburgerin Reserve 2013

Joli vin au léger sucre résiduel. 19 €


Martin Nigl, à Senftenberg, DAC Kremstal

Martin Nigl fait partie des figures incontournables de l’appellation Kremstal. C’est sa femme Christine Nigl qui nous reçoit dans leur hôtel-restaurant dont le bâtiment récemment restauré aurait plus de huit siècles. Ce Lesehof est au coeur des vignes, au pied du lieu dit Senftenberg. Les Nigl supervisent une trentaine d’hectares et produisent entre 100 et 150 000 bouteilles annuelles, essentiellement vinifiées et élevées en cuve inox. Toute la production est en capsule à vis, rouges et liquoreux compris.


Grüner Veltliner Freiheit 2013

Issu de terrasses de loess, le vin d’entrée de gamme de Nigl est déjà très gras et dense pour son prix. 8,30 €

Grüner Veltliner Senftenberger Piri 2013

Issu de roches primaires, il présente un beau nez aromatique, une attaque ample, une belle longueur minérale et salée. Un très beau vin structuré.

Grüner Veltliner Privat 2012 Senftenberger Pellingen 1er Cru 2012

Nez intense, douceur en bouche, rondeur en finale. 24 €

Riesling Hochäcker 1er Cru 2012

On change de registre avec les riesling. Ramassés mi-novembre, les raisins mûrs sont perceptibles dans ce vin riche et intense, presque un peu chaud en finale. 23,80 €

Riesling Rehberger Goldberg 2012

Ce terroir volcanique donne un vin plein de finesse et d’élégance avec une touche de réglisse en finale. 35 €

Sauvignon Blanc 2013

Issu de vignes plantées sur loess, ce sauvignon a un nez très prononcé, très typé du cépage. Très beau vin en marge des classiques du coin. Les Nigl en ont planté un hectare. 15,70 €

Grüner Veltliner Eiswein 2012

Robe dorée claire, une gourmandise d’ananas et salade de fruits frais, amusant pour découvrir ce cépage sous une autre forme. 17,30 € les 37,5 cl


Rainer Wess, à Krems, DAC Kremstal

« A Traisental, la région où j’habite, je n’aurais pas eu la même chose. Kremstal, Kamptal, Wachau, le long du Danube, la diversité des sols, les terrasses, le climat, le tout très bourguignon comme approche… » Rainer Wess a longtemps tourné dans le monde du vin, entre Lenz Moser, Robert Mondavi et le domaine Wachau, avant de se lancer dans l’achat de vendange, en 2003. Il savait qu’il se poserait ici, nulle part ailleurs. Blindé de patience, il finit par mettre la main sur une cave étonnante dans un ancien monastère au milieu du cru Sandgrube à Krems.
Rainer propose une dégustation comparative de terroirs de la Wachau et de Kremstal. Sa gamme est marquée par la finesse, l’élégance et la minéralité.


Grüner Veltliner Kremstal DAC 2013

Nez expressif, vin magnifique. Macération à froid dans la presse pendant une à deux heures. 8,20 €

Grüner Veltliner Wachau 2013

Gras et élégance, une très belle longueur. 9,10 €

Grüner Veltliner Kremstal DAC Stein-und-Krems 2013

Vieilles vignes sur loess. Nez de miel et d’acacia, notes d’agrumes en bouche, belles puissance et longueur. 13,50 €

Grüner Veltliner Kremstal DAC Pfaffenberg 1er Cru 2012

Terroir de gneiss pour ce vin de cru au délicieux crémeux et à la belle amertume en finale. 19 €

Grüner Veltliner Kremstal DAC Steiner Kögl 1er Cru

Terroir de schiste pour ce vin aux notes plaisantes de réglisse et à la finale tendue. 19 €

Riesling Kremstal DAC Stein-und-Krems 2013

Robe dorée, nez minéral intense, bouche grasse et précise. 13,50 €


Sepp Moser, à Rohrendorf, DAC Kremstal

C’est Kathi Moser qui nous reçoit, l’aînée des cinq enfants de Nicki et Andrea Moser. Elle n’a que 21 ans et interrompt ses études pour « filer un coup de main » en lieu et place de la directrice export. En l’absence des parents, l’étudiante prend en main la visite et la dégustation comme si elle avait vingt ans d’expérience. Son grand-père, Sepp Moser, subit comme bien d’autres l’écroulement de la production autrichienne en 1985. L’entreprise familiale, qui s’appelait alors Lenz Moser, fut vendue au groupe VOG. Sepp put, après le tumulte, racheter quelques bonnes parcelles et étoffer son domaine en quelques années seulement : 24 hectares à Kremstal, 27 ha dans le Neusiedlersee. Son fils Nicki reprit en 2000. Les caves ont été agrandies, très pratiques, une pour les rouges, une pour les blancs. Le grüner veltliner et le zweigelt font 40 % du volume. Le domaine ici à Kremstal répond aux règles Demeter dans son ensemble.


Grüner Veltliner Kremstal DAC Von den Terrassen 2013

Fraîcheur et légèreté. 9 €

Muscat Ottonel 2013

Notes fraîches de salade de fruit, bon représentant du cépage. 8 €

Grüner Veltliner Kremstal DAC Breiter Rain 1er Cru Reserve 2012

Robe doré vif, nez intense, boisé, bouche pleine pour ce vin resté sur lies pendant neuf mois, mais légèrement chaude en finale. 16 €

Grüner Veltliner Minimal 2011

Non filtré, non clarifié, non soufré, la version Groovy minimaliste offre un nez plaisant de coing, de cuisine, de gâteau, et une bouche sacrément longue et intense. Pour amateurs de vins « ni ni ni » et pour l’expérience. Certainement intéressant à table. 30 €


Salomon, à Stein, DAC Kremstal

Les Salomon ont construit le domaine sur les traces des Capucins, à qui ils ont repris l’exploitation à partir de 1792. Bert et Gertrud représentent la septième génération. Les vignes sont situées à l’ouest de l’appellation Kremstal, vers les limites de la Wachau, sur des sols de gneiss, de granite et de schiste.

Grüner Veltliner Kremstal DAC Wachtberg 1er Cru 2014

Un nez d’herbe, une pointe acidulée et épicée pour ce vin léger et frais, très plaisant.

Riesling Kremstal DAC Pfaffenberg Stein 1er Cru 2011

Vin effilé et minéral, d’un bel équilibre.


Château Montrose : une viticulture durable

Le virus vertueux de l’innovation semble avoir gagné Montrose, désormais voué au développement durable. Les terres ont été remises en culture traditionnelle. Contre la flavescence dorée, le traitement est obligatoire, mais le tracteur ne passe qu’une fois, et dose en fonction des pièges à cicadelle, cet insecte suceur qui dessèche les bois. Cette approche sur mesure se retrouve dans les installations haute couture entièrement rénovées. Si le cuvier inox construit en 2000 n’a pas nécessité une rénovation complète, il a bénéficié d’une nouvelle isolation. Il a également été équipé d’une vingtaine de cuves supplémentaires, de petites tailles, qui permettent plus de précision dans le travail du parcellaire. Enfin, sa toiture porte une partie des 3 000 mètres carrés de panneaux photovoltaïques, invisibles de l’extérieur, qui équipent l’ensemble des bâtiments. Invisible, aussi, “la centrale de géothermie qui assure à Montrose une signature carbone quasi nulle, nous permettant de diviser par deux la consommation d’énergie”, ajoute Hervé Berland avec une pointe de fierté. Un tracteur électrique a même fait ses premiers essais, et bientôt l’observation par drone permettra d’affiner la mesure des maturités.

Finalement, lorsque la famille Charmolüe a mis fin à plus d’un siècle de présence à Saint-Estèphe, c’est Montrose qui en est sorti grand gagnant. Ses tanins légendaires, ses arômes de fruits noirs, et son côté salin, presque maritime, que l’on attribue à sa proximité avec l’Atlantique, ont dorénavant trouvé un écrin à sa mesure. Les élégantes arcades de pierre blonde du grand chai, qui évoquent celles du Grand théâtre de Bordeaux, accueillent ainsi en majesté les 60 % de barriques neuves du grand vin.
Martin et Olivier Bouygues ont même acquis en 2006, les 30 hectares de Tronquoy Lalande, un autre Saint-Estèphe, promu Cru Bourgeois supérieur trois ans auparavant. Le directeur Yves Delsol y réalise un travail de précision, en ligne avec celui des équipes de Montrose. Tout en apportant à la table des Bouygues une vraie gourmandise, un hectare de vin blanc à base de sémillon, et 40 % de sauvignon gris.

 


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Tous les liens du vin

Application pour smartphone dédiée au vin lancée en 2013 et permettant à l’origine aux amateurs de “taguer” les bouteilles et les lieux qui leur plaisent (nous vous en avions parlé ), Tag-a-wine a élargi peu à peu son champ d’action, qui s’étend aujourd’hui à 50 000 étiquettes et 6 000 professionnels du vin, producteurs, cavistes et sites de vente en ligne (parmi eux, Millésima, iDealwine, Vinatis, Wine Republik, Cdiscount et Crus).

Outre les “bons plans” régulièrement annoncés par ces différents professionnels aux 165 000 utilisateurs de l’application (qu’on peut télécharger gratuitement ici et ), Tag-a-wine organise désormais avec eux des ventes événementielles de vins « à des prix très concurrentiels, qui pourront être achetés directement via l’application. » La première vente poposait, entre autres bouteilles, des vins de Paul Jaboulet Ainé (Vallée du Rhône) : côtes-du-rhône Parallèle 45, rouge 2013, à 6,90 euros et hermitage La Chapelle 2004 à 115 euros.

En ce moment, place aux champagnes et aux bordeaux (voir ici).