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Le millésime 2015 est en vente

Ca y est, la maison Albert Bichot a sélectionné les vins du domaine des Hospices de Beaune qu’elle propose aux particuliers d’acquérir (à partir de trois bouteilles) dans le cadre de la traditionnelle vente aux enchères caritative qui se tiendra à Beaune le 15 novembre prochain. Pour comprendre comment le choix s’est fait entre les quarante-huit cuvées, l’amateur pourra se reporter à la vidéo ci-après, dans laquelle Ludivine Griveau, régisseur des Hospices, Alain Serveau et Cyrille Jacquelin, respectivement directeur technique et œnologue de la maison Bichot, évoquent le profil aromatique et le potentiel des vins listés ci-dessous, trois rouges et deux blancs (en cliquant sur leur nom, vous accéderez à la vidéo de dégustation de chacun d’entre eux) :


Hospices de Beaune 2015, savigny 1er cru, cuvée Arthur Girard


Hospices de Beaune 2015, volnay 1er cru, cuvée Général Muteau



Hospices de Beaune 2015, corton grand cru, cuvée Charlotte Dumay



Hospices de Beaune 2015, saint-romain, cuvée Joseph Menault




Hospices de Beaune 2015, meursault-genevrières 1er cru, cuvée Philippe le Bon

Maison familiale bourguignonne fondée en 1831, Albert Bichot est depuis quinze ans le premier acheteur de la vente des Hospices de Beaune. Outre son expertise dans la sélection des vins et leur élevage, la maison est également spécialiste de l’achat en primeur par les particuliers, qu’elle propose via ce site depuis 2009. Elle a fixé pour chacun des vins un prix maximum, qui peut tout à fait s’avérer moindre le jour de la vente. C’est un détail, mais l’amateur appréciera, les acquéreurs peuvent faire figurer leur nom sur les étiquettes des vins achetés, qui leur seront livrés en caisses bois à la fin du printemps 2017 (plus de renseignements et inscription ici). Enfin, Albert Bichot propose pour la première fois cette année, également en primeur, des vins issus de ses domaines, cliquez pour les découvrir. 




A vous les merlots

Depuis 2009, la société « Viniv » propose aux amateurs, simple particulier ou entreprise, d’élaborer leur propre barrique dans les plus prestigieuses appellations bordelaises. C’est avec l’aide des équipes techniques de Château Lynch-Bages et sous la tutelle de l’œnologue Eric Boissenot (qui conseille quatre des cinq premiers crus classés en 1855) que se déroule cette expérience de vinification particulière. Le prix d’une barrique varie entre 7 500 et 18 400 euros (soit entre 26 et 64 € par bouteille) selon les parcelles sélectionnées, ces prix incluant les raisins, la vinification, le matériel, dont les barriques, la conception de l’étiquette, l’emballage et l’accueil sur place.

Cette aventure viticole fondée et dirigée par Stephen Bolger, en association avec la famille Cazes, vient d’ajouter un nouveau vignoble à son catalogue de grands terroirs partenaires avec l’un des plus prestigieux domaines du plateau de Pomerol, Château Clinet. Située sur la rive droite de la Garonne, à 40 kilomètres à l’est de Bordeaux, l’appellation pomerol est caractérisée par un sol argileux et graveleux qui en fait l’un des meilleurs terroirs pour le merlot. Au cœur du vignoble de Clinet, c’est une parcelle nommée « L’Eglise » et plantée de merlots âgés de 50 ans qui est désormais proposée par « Viniv » à ses clients, apprentis-vignerons qui s’essayent à l’assemblage.

Ronan Laborde, qui dirige Clinet, acquis par son père en 1998, aime cette approche innovante « qui place les consommateurs avertis au cœur de l’expérience de la vinification. » Après les cabernets-sauvignons des terres de Lynch-Bages (Pauillac), du château Giscours et du château du Tertre (Margaux), et d’autres parcelles situées à Saint-émilion, Saint-Estèphe, dans les Graves ou encore à Canon-Fronsac, les merlots de Clinet viennent parfaire la proposition. « Rien que le nom de Pomerol évoque la rareté et le meilleur des vins de Bordeaux » explique Stephen Bolger, qui considère comme un privilège ce nouveau partenariat. Tentés par l’aventure ? Tous les détails sont . 



Aux Marais


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12 Rue du Marais,
18340 Plaimpied-Givaudins
02 48 25 54 45

Menus de 24€ à 38€

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Du goût, de l’élégance, de la limpidité, de la créativité sans oublier les produits qu’Amandine Pasquier sort de sa toque comme autant de miraculeuses colombes ; en coulisse Stéphan son mari passe allègrement de la pâtisserie à la cuisine. Tout cela assure le succès de l’Auberge des Marais. La salle délicieusement pastorale pousse à la gourmandise. Ici, la crème de potiron est réveillée par un tartare de saint-jacques et sa chantilly iodée. C’est tonique à souhait et cela ouvre la voie à une escalope de foie gras poêlé : classique avec sa salade de lentilles vertes du Berry, douillette grâce à une sauce perlée au caramel balsamique. Le plaisir est entier et total. On change de rivage sur le dos de lieu noir rôti qui entre en composition avec des pousses d’épinard, des champignons et une sauce retour des Indes très rollingesque. Pour clore ce repas bien rythmé, quoi de mieux que le tempo de la tranche de baba aux pralines roses et sa tarte au citron en vacherin. On est dans le dessert affectif allégé par le savoir pâtissier du maître des lieux qui règne également sur la salle et la carte des vins bien dans son Berry. Les menus à 24 et 28 euros constituent en cela de vraies aubaines. Alors si vous passez non loin de Bourges, voici une adresse à ne pas rater… vos papilles vous en voudraient.

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Rendez-vous dans les vignes

Quatrième région viticole française, la région Rhône-Alpes compte 42 appellations d’origine protégée (AOP, équivalent européen du label français AOC) et 14 indications géographiques protégées (IGP). Sur ce territoire qui, du mont Blanc aux gorges de l’Ardèche, montre bien des visages à ses visiteurs, le ministère du Tourisme et de l’Agriculture a doté sept destinations du label « vignobles & découvertes » (attribué pour trois ans), dont l’objectif est de valoriser auprès du grand public les destinations viticoles et leurs partenaires, les domaines comme les restaurants, les hébergements et les sites naturels et historiques alentours.

drômeV&DCinq de ces destinations * seront mises à l’honneur ce week-end lors de la deuxième édition du « Fascinant week-end » dont le programme est à découvrir ici. En Savoie, dans le Beaujolais, à Condrieu, sur la colline de l’Hermitage et en Drôme provençale, vignerons, hébergeurs, restaurateurs, et prestataires de loisirs « se sont donné le mot pour proposer aux visiteurs des découvertes captivantes. Depuis le ciel, en gyrocoptère, jusqu’à la terre, avec une randonnée accompagnée d’un géologue (…) il y en a pour tous les goûts. »

Plus de détails sur ces propositions aux couleurs d’automne en cliquant ici.

vignobles et découvertes
* « Cœur de Savoie & Savoie, lac du Bourget », « Beaujolais des Pierres dorées », « Vallée du Rhône, Condrieu – Côte-Rôtie », « D’Hermitage en Saint-Joseph », « Drôme Provençale »

La Promenade


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Jacky et Fabrice Dallais,
Le Petit-Pressigny
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Surnommé le Pape du Petit-Pressigny, Jacky Dallais n’a qu’un sacerdoce, le produit. Son fils Fabrice, futur Dallais Lama, formé chez les plus grands étoilés, est également touché par la grâce, et entre deux services gagnants, il stimule le pater noster. Leur cuisine aux contours nets et à la fois raffinés raconte ces instants fugitifs et affectifs qui traduisent au mieux les expressions de ce coin de Touraine cher aux Foucault, Coche-Dury, Roulot, De Montille, Agrapart, Moueix.Les huîtres spéciales escortées d’une compotée d’artichaut prennent le large grâce à une écume de mer qui donne encore plus d’énergie iodée à l’ensemble, on est dans la fulgurance absolue. On continue dans le même registre avec le merlan au persil et citron confit sur un lit de coquillage.On change de côte avec celle d’un sanglier caramélisée dans son jus d’ognon, escortée d’une embeurré de chou et ses marrons grillées. En dessert le Paris Brest à la figue mérite tous les allers retours dans ce temple de la gastronomie dont la première salle vient d’être refaite : le carrelage noir et blanc a été justement conservé et la nouvelle déco néo-bucolique donne encore plus d’intimité gourmande à l’endroit. Pour 42 euros, on ressort la tête dans les étoiles, d’autant que le sommelier Xavier Fortin, qui a toujours la blague au bord des lèvres nous embarque dans des balades ligériennes ou bourguignonnes de haut vol avec l’un des meilleurs rapports qualité/prix, de France pour les Coche Dury, Prieur, Roulot, DRC ou Dancer…

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Un déjeuner en Bourgogne

Beaune accueillera ce dimanche à midi au bastion médiéval des Hospices la deuxième édition de sa paulée, traditionnel repas bourguignon célébrant la fin des vendanges auquel « chaque convive pourra apporter ses meilleurs flacons afin de les partager avec sa tablée » (il sera également possible d’acheter du vin sur place). L’année dernière, 130 convives ont participé à l’événement et les bénéfices ont été reversés à l’association beaunoise Les Papillons Blancs.

Cette année la récolte ira au fonds créé par Sylvain Augier avec pour objectifs « de concourir à la sauvegarde des paysages, d’agir en faveur de la protection de l’environnement et de promouvoir l’éducation à l’environnement » (cliquez pour en apprendre plus). L’animateur sera d’ailleurs présent ce dimanche pour présider cette Paulée de Beaune 2015 dont le menu est à découvrir ici (95 euros par convive). Réservation au 03 80 26 22 12.


Photo ci-dessus, ©Clément Bonvalot

Champagne sur Seine


Cette sixième édition du « Champagne Day » est une bonne occasion d’aller rencontrer aujourd’hui à Paris, sur la péniche Rosa Bonheur sur Seine, amarrée près du pont Alexandre III, les sept vigneronnes réunies depuis 2014 en une association baptisée Les Fa’Bulleuses.

Sous cette bannière fédératrice basée sur l’entraide, Laureen Baillette-Prudhomme (Champagne Baillette-Prudhomme), Hélène Beaugrand (Champagne Beaugrand), Claire Blin (Champagne Mary Sessile), Mathilde Bonnevie (Champagne Rochet Bocart), Charlotte De Sousa (Champagne De Sousa), Florence Duchêne (Champagne Florence Duchêne) et Sophie Milesi (Champagne Guy Méa) à travers différents axes comme la transmission de la culture du vin par l’éducation, l’information et la pédagogie de la consommation, le regroupement de femmes impliquées professionnellement dans la production de vins de Champagne, l’échange d’informations techniques, commerciales et générales, le partage de leurs expériences et bonnes pratiques, la promotion de leur région et de ses savoir-faire et « le développement d’une réflexion globale sur le présent et l’avenir de leur activité viti-vinicole. »

Elles organisent également des événements réguliers au rang desquels figure la dégustation parisienne de ce jour, ouverte aux professionnels de 11 h à 17 h et au public des amateurs de 15 h à 17 h. Plus de détails ici.

Ca pétille et ça pépie

Ce vendredi, les amateurs et professionnels du champagne du monde entier célébreront le « Champagne Day », sixième édition d’un événement très relayé, en images comme en mots, sur les réseaux sociaux. C’est d’ailleurs avec un concours de photos sur Facebook, cliquer pour en apprendre plus, que le comité du tourisme de L’Aube en Champagne participe à cette journée pour la troisième fois.

En plus d’un accueil fait aux blogueurs sur les terres champenoises (rencontres, dégustations, accords mets-vins, etc), l’association dédiée au tourisme créée par le conseil départemental de l’Aube, associée à des partenaires chaque année plus nombreux, a décidé de faire « pétiller » l’événement avec des cadeaux. Le plus désirable, réservé au grand gagnant du concours, est un vol en montgolfière dans le ciel de Champagne (tous les lots sont à découvrir ).

Enfin, les vignerons de l’association Cap’C ont mis en place de quoi amplement relayer le buzz avec un compte Instagram et un Twitter Wall (cliquez ici pour y accéder) permettant aux internautes de suivre tout ce qui se dira dans le monde sous le hashtag #ChampagneDay ce jour-là.

Il n’y a pas qu’un muscadet

C’est sous une bannière commune que les grands terroirs du vignoble du muscadet, territoire d’un cépage unique appelé melon de Bourgogne, comptent désormais communiquer auprès des amateurs autant que faire avancer leurs démarches de reconnaissance des spécificités des différents crus communaux producteurs. Si la dénomination « Les crus de Nantes » servira désormais à parler de ces vins au grand public et aux professionnels de la restauration, elle désigne aussi le groupement de vignerons concernés par cette mise en avant du savoir-faire nantais et de la diversité de ses cuvées, que leurs vins disposent déjà d’une AOC communale (c’est le cas des muscadet-sèvre-et-maine Clisson, Gorges et Le Pallet) ou pas encore (la démarche est en cours pour Château-Thébaud, Goulaine, La Haye Fouassière, Monnières-Saint-Fiacre, Mouzillon-Tillières et Vallet)

« L’objectif des Crus de Nantes est de faire connaître une typicité liée au terroir sur des zones spécifiques localisées au sein des AOC régionales (muscadet-sèvre-et-maine, muscadet-côteaux-de-la-loire et muscadet-côtes-de-grandlieu). En effet, il existe “des” muscadets, avec notamment des cuvées spécifiques. (…) Les crus de Nantes visent également à la mise en valeur d’un savoir-faire local et d’une qualité exceptionnelle dans la production des grands vins du Val de Loire. Ceux-ci offrent un haut de gamme authentique, fruit d’une véritable expertise des vignerons. Issus d’un élevage sur lie prolongé (18 ou 24 mois minimum), de faibles rendements et surtout expression de grands terroirs où le sous-sol s’exprime, les crus du Muscadet affirment leur rang de vins de tout premier ordre. »

Ce nouveau positionnement fait pour encadrer, valoriser et mieux faire comprendre la diversité des territoires de ce vignoble s’accompagne de la mise en place d’un cahier des charges commun à tous les vignerons garantissant le respect par chacun d’une manière de faire et d’une qualité d’exécution. Présente sur plus de 300 tables étoilées et plus de 100 pays à travers le monde, cette production du Val de Loire est également soutenue par une deuxième structure, « Les Vignes de Nantes », co-créée en 2011 par Fabien Chéneau et Marie Chartier-Luneau. Cette plateforme de vignerons représentant une sélection de vins de référence est la partenaire de belles tables et caves, de nombreux événements culinaires et salons de dégustation ainsi que d’associations de chefs étoilés.

muscadetsèvresetmaine

Etudes à la française

Après plus d’un an passé à la rénovation et à l’aménagement d’un château édifié au XIXe siècle pour la branche française de la famille de Rothschild et entouré d’un parc de 130 hectares, l’école Ferrières, consacrée à la formation de haut niveau des professionnels des métiers de « l’excellence à la française » (hôtellerie, gastronomie, luxe), a pris possession de ce cadre situé à 25 kilomètres de Paris où « tout respire la qualité et la sérénité. »

Une première promotion de trente-cinq élèves y a fait sa rentrée, accompagnés par un comité de parrainage et des partenaires au rang desquels figure en bonne place Moët Hennessy. Ces étudiants seront initiés aux savoir-faire des différentes maisons du groupe, qui souhaite ici « promouvoir l’art de vivre à la française. » Premier à bénéficier de cette « atmosphère unique en France qui met les étudiants dans les meilleures conditions pour apprendre », le groupe d’élèves en photo-ci dessus portera le nom de « Promotion Moët Hennessy ».

Pour en savoir plus sur les formations proposées par l’école Ferrières aux étudiants, aux professionnels ou aux particuliers (dès janvier 2016), cliquez .