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Le beau Grand Tasting 2015

Le dixième Grand Tasting vient de s’achever. Nous n’y avons trouvé que du bonheur.
Bonheur de voir autant de jeunes et moins jeunes passionnés, venus de toute la planète, dialoguer avec nos meilleurs producteurs rassurés sur l’avenir de leurs vins dans un contexte médiatique stérilisé par une loi stupide (mais heureusement depuis peu amendé) et dans un environnement si inquiétant.
Bonheur de faire la nique à tous nos contempteurs issus de la face sombre de la blogosphère qui imaginent ce jeune public en crétins de Panurge dévoyés par de sinistres boursicoteurs du jus de la treille.
Bonheur de leur permettre de comprendre la diversité des terroirs et des rêves des hommes et femmes qui les ont en charge et de leur plaisir d’en débattre avec leur public.
Bonheur de voir autant d’attention prêtée à des vins abordables qu’aux produits de grand luxe, aux vins des pays neufs (étonnante Chine) qu’à de grands classiques de nos cousins européens ou australiens.
Merci à tous, public, producteurs, merci à nos équipes qui montrent encore une fois leur savoir-faire unique en matière d’organisation, merci au personnel si compétent du Carrousel et, évidemment, aux Dieux du vin qui ont choisi leur camp.


Le dixième Grand Tasting ferme et le premier Salon des vins matures ouvre

De gauche à droite, Hubert de Billy (Pol Roger), Anselme Selosse, Michel Bettane, Jean-Baptiste Lécaillon (Roederer) et Benoît Gouez (Moët-et-Chandon)

Pour la dixième fois consécutive, le Grand Tasting a fermé ses portes sur le constat habituel.
« Encore un beau succès » est le commentaire le plus entendu au moment de se séparer.

Du monde, il y en a eu. Peut-être un tout petit peu moins que l’an dernier, mais à peine. En tous cas, beaucoup plus que le net – 30 % auquel je m’attendais. C’est une bonne nouvelle, c’est aussi une preuve. Le monde du vin est vivant comme pas un, quelle que soit l’ambiance générale. Il se tortille, il s’ébroue, il avance toujours. Quelle santé. Et ce public. Chaque année un peu plus jeune, comme pour faire mentir les doctes cassandres qui savent toujours tout mieux. Tous les exposants le disent, ce public est chaque fois un peu plus curieux, un peu plus passionné, un peu plus passionnant. Il y avait les belles maisons et les plus petites. Moët-et-Chandon et Agathe Bursin sous le même…

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La culture du vin et de l'innovation

Avec 720 collaborateurs, quinze implantations et 5 000 clients dans le monde, le groupe Oeno est présent sur différentes étapes de l’élaboration du vin, notamment avec la première marque de tonnellerie haut de gamme (Seguin Moreau) et la deuxième marque mondiale de bouchons en liège (Diam). Aujourd’hui, cet important acteur de la filière viticole « qui conçoit et fabrique des solutions innovantes » et dont le chiffre d’affaires (171 millions d’euros en 2014-15) est réalisé à 67 % hors de France devient l’un des mécènes de la bordelaise Cité du vin.

Cet espace de 13 000 m2 qui combinera parcours permanent, expositions et ateliers de dégustation et fera la part belle aux nouvelles technologies « proposera aux visiteurs un voyage dans le temps et l’espace au coeur des cultures et des civilisations du vin. » Répétons-le, l’avancée du chantier de ce futur emblème culturel et touristique de Bordeaux, dont l’ouverture est prévue pour juin prochain, est à suivre en images ici.

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Du nord au sud, Castel s'engage

Depuis 1988, la stratégie de développement de l’entreprise familiale Castel s’attache à prendre en compte « l’ensemble des enjeux » et agit de façon engagée sur les plans environnementaux, sociaux, et économiques « en développant des pratiques reconnues comme responsables. » Le groupe s’implique aujourd’hui aux côtés de l’ONG Geres, « acteur de référence » dans la préservation de l’environnement qui œuvre depuis 40 ans « dans des domaines d’intervention variés : accès à l’énergie, production d’énergie propre, politique locale et territoires, changements climatiques, sobriété et efficacité énergétique, développement économique. »

« Via ses 26 filiales (Asie, Afrique, Amériques, Europe), via ses vignobles en France, en Afrique et en Asie, Castel saisit pleinement les enjeux inhérents aux conditions de production et de distribution à travers le monde. » Outre une priorité donnée à la sécurité alimentaire, Castel a pris différents engagements portant sur la réduction de l’impact environnemental de ses activités, la préservation des ressources et le développement d’une offre responsable (viticulture raisonnée, démarches de certification) qui ont porté leurs fruits. Depuis 2010, ses consommations de gaz, d’électricité et d’eau ont été respectivement réduites de 15, 20 et 24 % et Castel recycle désormais 75% de ses déchets.

Le soutien apporté aujourd’hui à Geres renforce encore la mobilisation du groupe et « souligne qu’une action commune en faveur du climat et des populations les plus fragiles est possible. » Devenir un ambassadeur de la solidarité climatique « consiste à devenir le porte-voix d’une communauté d’intérêts, au service d’actions concrètes dans les pays en développement. » À l’opposé du « catastrophisme », il s’agit de favoriser l’émergence d’une économie plus responsable d’une société plus consciente. On pourra lire ici la charte déclinant les six principes qui fondent cette solidarité.

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7 – Seize grands bordeaux


D’ici au grand jour, il y a 18 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau



Du 1er au 31 janvier se tiendra la cinquième édition de l’opération menée par le négociant bordelais Duclot – La Vinicole autour de « de très grands bordeaux à des prix doux ». Enrichie cette année par cinq tables en province (voir la liste des 29 restaurants participant à cette édition 2016 ici), « Carte sur Table » est l’occasion d’offrir à un amateur la possibilité d’hésiter entre « 16 vins des plus grands terroirs des deux rives, de 1996 à 2011. » De Quimper à Megève en passant par Rouen, Paris et Gigondas, toutes les adresses sont répertoriées ici.

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Carte sur Table 2016, du 1er au 31 janvier 2016.
Offre valable dans la limite des stocks disponibles.


Le bon génie d' Enzo Vizzari

Rédacteur en chef de l’Expresso, Enzo Vizzari est un piémontais donneur de frissons. Son Master Class dédié au génie des vins italiens fera date. Avec cet amoureux de la Bourgogne, pas de mise en bouche, on attaque directo Barbaresco, sur un époustouflant Langhe Sori Tildin 2011 d’Angelo Gaja : modèle d’élégance, de pureté et de parfums ce cru interpelle par sa texture de grand cru bourgoguignon. Dans sa version 2001 le Rocche del Falletto Riserva de Bruno Giacosa offre des franges bien empourprées. Au nez le vin se livre heureux et frais sur des notes de fleur et de truffe blanche. Super Toscan, le Sassicaia 1998 de Tenuta San Guido à Bolgheri exhibe à la fois de délicieux arômes de truffe et de fumé qui rendent l’instant paisible. Véritable légende, le Brunello di Montalcino,Biondi Santi Riserva 1983, présente un nez terrien très noble, le tannin fondu et suave s’étire avec subtilité en terminant sur une note poivrée.Figés dans l’éternité, les blancs du domaine Valentini tirent une larme de religiosité à Michel Bettane prêt à prendre la bure pour de tels nectars: le Trebbiano d’Abruzzo 2010 constitue l’archétype absolu du vin nature ; sur ce cru pas de fruité ni de minéral mais un accent fermentaire d’une pureté unique. Le 1998 incarne le modèle du vin blanc d’exception, avec une part d’oxydation ménagée créée par le ferment et des accents d’essence de noisette transcendantaux.


L'album de famille de la famille Cattier


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire de la Maison.


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6 – La part de l’ombre


D’ici au grand jour, il y a 19 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau



Lancée en 2000, la carafe Extra de la maison de cognacs Camus joue toujours avec succès du côté de l’épure et de la transparence. Elle est désormais assortie d’une version laquée de noir qui cache avec audace la robe aux reflets acajou d’un cognac que le maître de chai de la Maison, Patrick Léger, qualifie d’« expérience aromatique riche et puissante. » 


Camus, cognac Extra « Dark & Intense », 480 euros


5 – Noël tous les mois


D’ici au grand jour, il y a 20 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau



Service permettant de recevoir chaque mois deux bouteilles de vin sélectionnées par Jean-Michel Deluc, ancien chef-sommelier du Ritz, « Le Petit Ballon » compte déjà 20 000 abonnés à ses deux formules de box, L’Age de raisin (19,90 euros/mois) et Le Bel âge (39,90 euros/mois). Outre un “kit du dégustateur” comprenant deux verres certifiés INAO, un tire-bouchon, un stop-gouttes et un guide du “parfait dégustateur” (24,90 euros), le site propose en cette fin d’année des cartes-cadeaux permettant d’offrir un abonnement de 3, 6 ou 12 mois, cliquez , et ce même à la toute dernière minute grâce à la version imprimable.



Carte-cadeau « Le Petit Ballon », à partir de 59,70 euros.


4 – Une longue histoire


D’ici au grand jour, il y a 21 jours et il y a chaque jour ici une idée de cadeau


Spécialiste des écrits sur le vin depuis 1813, l’éditeur bordelais Féret vient de publier un “beau livre” d’art et d’histoire qui explore les relations entre le vin et le divin, unis depuis plus de six mille ans « dans une même ferveur » et relate la place de cette boisson sacramentelle et fondatrice « dans la mémoire et la vie des hommes. » Incarnation de la civilisation, le vin est « éminemment religieux » avant d’être culturel ou économique.

Liens sacrés du vin et de Dieu, ou des dieux : imaginerait-on Noé sans son cep de vigne et son ivresse ? La Bible sans ses quatre cent quarante et une citations sur la vigne et le vin ? Dionysos/Bacchus sans leurs attributs… viniques ? La Pâque juive sans ses quatre coupes de vin ? Le paradis d’Allah sans ses fleuves de vin précieux ? Les fêtes de la Saint-Vincent sans le jus de la treille ? »

Journaliste spécialisée dans les domaines du vin et de la gastronomie, l’auteur de cet ouvrage est la créatrice du site plusbellelavignebio.com et du guide des vins en biodynamie (Plusbellelavignebio 2015 et Féret 2014, 2013, 2012). Evelyne Malnic a également signé de nombreux livres, entre autres L’Accord parfait, avec Philippe Bourguignon (Le Chêne 1997, prix Saumur 1998, réédition en 2005), le Grand Larousse des vins (participation à l’ouvrage collectif) et Le vin décrypté avec Antoine Petrus (2007).

Evelyne Malnic, Le Vin & le Sacré.
Editions Féret, 176 pages, 39,90 euros